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Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

Publié le samedi 15 septembre 2018 à 00h20min

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Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

Le mercredi 12 septembre 2018, un affrontement a éclaté entre les populations et les groupes d’auto-défense koglwéogo, dans la commune rurale de Karangasso-Vigué, localité située à une soixantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso. Le bilan fait état de trois morts et de nombreux blessés.

Les populations de la partie Ouest du Burkina Faso sont hostiles à l’installation des koglwéogo sur leur territoire. En effet, suite aux agissements de ces groupes d’auto-défense dans la région et précisément dans la commune rurale de Karangasso-Vigué (en début 2018), le chef des dozo, Aly Konaté, avait interpelé les premières autorités du pays ainsi que les responsables des koglwéogo, afin qu’ils prennent des mesures pour éviter un « drame ».

Aly Konaté, chef des dozo

Ainsi, malgré l’arrêté du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Atiou, interdisant l’installation des koglwéogo dans cette partie du pays ; et en dépit des avertissements de certains chefs de terre, notamment le chef de canton des bobos, les koglwéogo se sont installés dans certains villages de l’Ouest du Burkina Faso.

Le chef des dozos ; le chef des cantons de Karangasso-Vigué, Bamory Ouattara ; et les populations de la localité sont unanimes : les koglwéogo sont en violation vis-à-vis de la loi. Car, ils continueraient à infliger des châtiments corporels aux populations. C’est pourquoi, par la voix du chef des cantons de Karangasso-Vigué, les populations ont tenu à exprimer leur ras-le-bol.

Porte-parole du chef des cantons de K.Vigué

Selon Basouleymane Ouattara, porte-parole du chef des cantons, c’est sur instruction de ce dernier que des populations, accompagnées de la confrérie des dozos, sont allées dans le village de Kouérédougou, localité située à 18 km de Karangasso-Vigué, pour démanteler les Quartiers généraux (QG) des koglwéogo, le mercredi 12 septembre 2018.

À en croire Salia Ouattara, chef du village de Kouérédougou, à plusieurs reprises, il a demandé aux koglwéogo de démanteler leurs QG. Chose que ces derniers ont toujours refusée. « Pour éviter des affrontements entre koglwéogo et dozos, en tant que chef du village de Kouérédougou, j’ai supplié plusieurs fois les koglwéogo afin qu’ils acceptent cette décision de suspendre leurs activités dans le village, sur instruction du chef des cantons. Comme cela trainait, (…) le chef des cantons a envoyé ses hommes pour démanteler leurs QG », a-t-il dit.

Face aux hommes du chef des cantons, les koglwéogo ont réaffirmé leur opposition à toute destruction de leur QG. Cela a conduit à des affrontements entre les populations (soutenues par les dozos) et les koglwéogo. Grâce à l’intervention des Forces de défense et de sécurité (FDS), la situation a été maîtrisée. Le bilan de ces affrontements fait état de trois morts (le fils du chef des cantons et deux koglwéogo) et de plusieurs blessés. Certains blessés ont été évacués à l’hôpital Souro-Sanou de Bobo-Dioulasso pour des soins.

L’enterrement des corps a eu lieu ce jeudi 13 septembre 2018. Le porte-parole du chef des cantons a tenu à souligner que ce conflit n’est pas dû à une question d’ethnie. « Ce n’est pas parce que la population refuse de cohabiter avec d’autres ethnies. La majorité des habitants ici, ce sont les mossis. Donc il faut que les gens arrivent à comprendre. À Karangasso-Vigué, nous accueillons tout le monde », a-t-il laissé entendre.

Après les événements malheureux, la confrérie des dozos s’est réunie pour prier pour le repos des âmes des défunts et prôner la paix, l’entente et la cohésion sociale. À l’occasion, le chef des dozos, Aly Konaté, a indiqué qu’il n’y pas de conflit à Karangasso-Vigué. Selon lui, le premier combat que les Burkinabè doivent mener, c’est la lutte contre le terrorisme et la crise alimentaire. Toutefois, il a demandé à la population de prôner le pardon et la paix, « car le Burkina a besoin de cette paix ».
Aussi, il rassure les Burkinabè qu’il n’y aura pas d’autres affrontements à Karangasso-Vigué. « Malgré notre mal, nous demandons la paix et nous demandons aussi aux autorités de faire en sorte que la paix revienne à Karangasso-Vigué », a souhaité le chef des dozos.

Selon Moussa Nana, porte-parole des koglwéogo, « depuis l’arrêté du gouverneur qui nous interdit de travailler, nous avons arrêté de sortir sur les routes. Nous travaillons seulement dans les quartiers. Nous n’avons pas de fusils, mais lorsque nous voyons les voleurs, nous les attrapons ».

Toutefois, les koglwéogo disent être ouverts au dialogue pour une bonne cohabitation dans la commune de Karangasso-Vigué. Embouchant la même trompette, Ali Gansoré a aussi prôné la paix et l’entente. « Nous sommes ici, cela fait plus de dix ans. J’avais dit aux koglwéogo de laisser ils vont détruire le QG, mais ils ont refusé. Après ce drame, comme ils disent qu’ils ne veulent pas des koglwéogo, nous allons arrêter toutes les activités des koglwéogo. Nous sommes disposés à dialoguer avec eux pour que règne la paix », a laissé entendre ce dernier.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 14 septembre 2018 à 12:48, par aboubacar En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    La paix des braves. Mais pour combien de temps ? Ne nous y trompons pas. Les deux camps ont fait preuve de maturité en jouant la carte de l’apaisement mais leurs propos laissent présager des lendemains de suspicion et de difficile cohabitation. Ils peuvent se livrer à un combat sournois. Dans la tradition, beaucoup de choses sont possibles.
    Il faut anticiper sur les futures crises en affirmant l’autorité de l’ Etat. La sécurité doit être présente dans cette zone pour dissuader les va-t-en guerre d’agir.
    Mais il faut déjà se féliciter du dénouement actuel tout en continuant les missions de bons offices.

    • Le 15 septembre 2018 à 08:59, par kwiliga En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

      A mon avis, ce qui est symptomatique de l’état d’esprit des "nouveaux Koglwéogo" (et j’insiste bien sur nouveaux) c’est la phrase suivante : "depuis l’arrêté du gouverneur qui nous interdit de travailler,..."
      Voilà, tout est dit : C’est leur travail .
      Contrairement aux groupes de koglwéogo qui se constituaient autrefois de façon spontanée, les nouveaux kog..., créés de toute pièce lors de la campagne 2015, se considèrent comme des professionnels de la sécurité, ce qui implique naturellement, qu’ils doivent tirer leurs revenus de ces pratiques.
      Actuellement, un reportage diffusé sur France 24 (réalisé par des blancs, pour des blancs) et intitulé : "koglwéogo, la faillite d’un état", jette un éclairage sur la montée en puissance du mouvement, mettant en exergue la "barbarie" de ses membres, l’impuissance des FDS, l’inanité et la corruption de la police, de la justice,...
      De quoi encourager les occidentaux à venir faire du tourisme au Faso et à investir dans notre beau pays.
      Merci les Kogwémachin, merci le gouvernement MPP, et que vive le PNDES.

  • Le 14 septembre 2018 à 12:58, par LE VILAIN En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    En réalité le gouvernement doit sanctionner ces koglwéogo.de cette localité. Oui ce sont les terroristes ces gens

    • Le 14 septembre 2018 à 14:12, par Zaki En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

      Si l’administration a interdit les Kolgweogo, ces derniers doivent respecter la décision de cette administration. Il y a eu mort d’hommes, dommage, paix à leurs âmes et condoléances aux familles. Mais le seul discours mielleux de réconciliation ne suffit pas ; il faut avoir le courage et l’esprit des lois pour prendre les sanctions et faire respecter l’administration. Nul n’est au dessus de la loi. On jugera l’administration à son impartialité et à sa volonté effective de rendre justice.

  • Le 14 septembre 2018 à 13:24, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    C’est l’Administration qui interdit l’installation de groupe d’auto-def. Il lui appartient d’executer ses decisions. Cela ne revient pas aux populations manipulées d’aller demanteler un QG de Koglweogo. On voit bien que les Koglweogo ont été AGRESSE dans leur QG.
    Notre ennemi, c’est les terrorristes : que chacun DOZOS et KOGLWEOGO s’y rendent.

    A bas Dieu l’Imbecile et vive l’intelligence divine !

  • Le 14 septembre 2018 à 13:27, par toto En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    Moi je suis strict, les koglwéogo n’ont qu’à quitter les lieux. Mauvaise politique du MPP. C’est au communauté de chaque localité de s’organiser pour leur sécurité et de donner un nom qu’il désire au groupe auto défense !

  • Le 14 septembre 2018 à 13:38, par Petit Minitaire En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    Puis gouvernement lui-même, il dit quoi ? Chacun doit chercher un fusil pour protéger son famille ? Gouverner, ce n’est pas rouler Tout terrain 4x4.

  • Le 14 septembre 2018 à 13:42, par Anta En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    C’est par là qu’il fallait commencer ! C’est pourquoi hier j’ai affirmé que l’un ou l’autre camp était bête ! La colère est une courte folie et vous allez comprendre qu’il faut réfléchir avant d’agir !Vos paroles mielleuses ne conjurent en rien les conséquences judiciaires que vous devez et que vous allez( si nous sommes dans un état de droit) récolter. Vos âneries ont causé ceci : vous, koglweogos de malheur, vous avez ôté la vie d’un jeune homme de 34 ans( un être humain), laissant veuves et orphelins ; vous, dozos de malheur, vous avez ôté la vie de trois koglweogo (trois êtres humains) laissant des veuves et des orphelins. Il ne s’agit pas de venir réciter le kyrie et la litanie des saints pour croire que vous allez échapper à la rigueur de la loi ! Si nous sommes dans un état civilisé( et je crois que nous y sommes), le procureur du Faso doit envoyer toute la racaille des deux camps en commençant par leurs responsables AU GNOUF en attendant la poursuite des enquêtes pour situer les responsabilités ! Il n’est pas question que cela passe par perte et profit et qu’on se trimbale à Karangasso Vigué pour verser des larmes de crocodile.Il y a eu assassinats d’hommes, il faut sévir !C’est l’occasion pour les autorités malmenées du MPP de nous prouver qu’elles ne sont pas des mollassons comme je suis tentée de le croire ! Madame la procureur, au boulot !

    • Le 14 septembre 2018 à 14:24, par Yako En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

      Cher (e) Anta,il revient au propriétaire de l’âne d’être maître de son âne pour que l’l’âne arrete son ânerie.Le paradoxe ici dans l’état mpp c’est l’âne qui commande son propriétaire.Alors l’état des âneries a des beaux jours devant lui pour le malheur des Burkinabé.Dommage,dommage.

  • Le 14 septembre 2018 à 13:45, par Outré En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    Quelles idioties. Ethnicisme par ci, indiscipline par là. C’est la bêtise qui a gagné à la fin. Le Burkina doit rester uni contre ses ennemis que sont les terroristes, les djihadistes et la faim.
    Il faut cultiver la paix. Si les habitants de Karangasso Vigué le veulent bien ainsi que les autres de l’Ouest, ils peuvent aller mettre en place une organisation contre les voleurs dans un coin du plateau mossi et ils verront s’ils ne seront pas acceptés et vice-versa. Pourvu que ça profite à tous. Le Burkina à tout burkinabé et force doit rester à la loi ! Point barre.

    • Le 14 septembre 2018 à 14:33, par Sawad En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

      Mon frère, tu te trompes. Les autochtones de Karangasso Vigue ne sont pas ethnicistes. Ils sont même très hospitaliers sinon les mossis n’auraient pas été aussi nombreux que ça dans la localité au point d’avoir la mairie. Il faut reconnaître que nos parents souvent ne sont pas simples. Quand tu es chez quelqu’un, tu ne fais pas ce que tu veux forcément. Quand tous les chefs traditionnels de l’Ouest disent d’une seule voix : pas de kogleweogo à l’ouest alors pourquoi insister ? Être du même pays ne signifie pas renier la culture de l’autre.
      Les chefs de canton et dozos n’ont jamais dit qu’ils ne veulent pas de mossis à l’ouest. Ce sont les kogleweogo qu’ils ne veulent pas. Et c’est clair.
      Décidément le Burkina est entrain de tomber bas, comment dans une république, on peut tolérer de telles associations aux allures de milice ?
      Sawadogo

    • Le 14 septembre 2018 à 15:26, par LOW En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

      Tu ne comprend pas ce que tu dis en dehors de ouaga et peut être de koudougou tu vas remarquer que rarement les ressortissant de l’ouest du Burkina s’installe définitivement sur le plateau mossi comme tu l’a nommé toi-même tu connais la raison ? on va te dire que tu n’est pas burkinabè parce que tu ne parle pas moré or les mossi sont définitivement installer partout à l’ouest. dis mois maintenant quel groupe est plus régionaliste ethniciste que l’autre si tu es un peu honnête ? NE PAS AIMER UNE PRATIQUE CHEZ TOI NE VEUX PAS DIRE QUE TU N’AIMES PAS UN GROUPE ETHNIQUE OU UNE COMMUNAUTE JE REGRETTE Même des soit disant enseignants chercheurs à l’UO osent sortir à la télé pour dire que c’est le terme kolweogo en moré qui désenchante les gens de l’ouest. Ils prouvent ainsi qu’ils n’ont que des chiffons qu’ils brandissent comme diplôme universitaire. Ayons le courage de le dire les MOSSI doivent apprendre à respecter les autres communautés c’est bon pour la paix au faso

  • Le 14 septembre 2018 à 14:12, par Dr En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    Vraiment, le mossi est terrible ! Tu dis que tu viens me défendre, je te dis non je vais me débrouiller,l’Etat te dit de me laisser en paix mais tu dis je te défends pian quitte à te tuer ! Mais on est où là ? C’est quelle mentalité cela ?
    Allons-y seulement

  • Le 14 septembre 2018 à 14:39, par lecorbeau En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    Ce n’est vraiment pas réfléchi de la part de la population de Karangasso-Vigué d’aller agressé des Kogolweogo dans leur domicil. Plutôt que d’agresser les kogolweogo elle fera mieux de de chercher à démanteler les groupes de bandits qui sévit dans leur région.les kogolweogo étaient donc en légitime défense. Les fautifs sont les agresseurs c’est dire la population de Karangasso-Vigué

    • Le 14 septembre 2018 à 19:05, par Moi-meme En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

      Décidemment. Tu ne comprends pas ce que tu dis. Ils sont interdit à l’Ouest. C’est parce que l’état ne peut pascattrapper tous les voleurs que les kolweogoscexistent. Si l ’état non plus malgré son arrêté ne peut pas mettre fin à leurs activités à l’ouest, alors la population à aussi le droit, comme ces kolweogo ont aussi eu le droit d’exister malgré nos FDS.

  • Le 14 septembre 2018 à 14:42, par HUG En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    Toute décision prise dans la colère est destructive. Il fallait commencer à négocier et cela nous aurait éviter les morts. Si on avait commencer à dialoguer il n y aurait pas eu de mort. Il faut qu’on mette le dialogue au devant de tout autre considération

  • Le 14 septembre 2018 à 14:55, par lebobodeOuaga En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    Il faut sanctionner les deux groupes pour commencer ; les koglwegos sont en infraction mais les Dozo n’ont jamais été mandaté par l’autorité pour faire respecter la loi ; donc les deux groupes ont commis des homicides volontaires. Est ce que quand on est résidant (non autochtone), on n’a pas le droit de se protéger et protéger ses biens, individuellement ou en groupe ? ou bien c’est le nom qui pose problème ? pourtant je connais des dozos à garango, à fada, à yako, à koudougou...et à bobo qui sont gourounsi, mossi, bissa, samo, bobo ou dagara...donc ce n’est pas ethnique. Je reste convaincu qu’a deux vous pouvez faire un excellent boulot, a moins qu’il n’y ait des idées malsaines ou la peur de perdre sa notoriété vis à vis de la population.

  • Le 14 septembre 2018 à 15:43, par Noongom En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    ON CROIT SAVOIR QUAND ÇA COMMENCE ET OÙ ÇA VA S’ARRÊTER MAIS ON SE TROMPE SUR TOUTE LA LIGNE. ALORS IL FAUT TOUT FAIRE POUR QUE ÇA NE COMMENCE JAMAIS. CEUX QUI SONT entrain de dire des propos peu réfléchis doivent se ressaisir. Quand après l’indépendance les français ont dit qu’ils vont installer leur base militaire au Burkina, Maurice Yaméogo a dit non merci on va se protéger nous mêmes avec nos pauvres moyens. Les français malgré le fait que c’est leur petite colonie n’ont pas forcé. Ils pouvaient bien dire on va installer notre base militaire par la force. Alors quand on est fier et digne on écoute ceux qui ont accepté nous accueillir. On ne connaissait même pas Karangasso-Vigué avant cette foutue histoire de Koglwéogo. Ces gens vivent là-bas depuis des décennies sans problème. Si vraiment il y avait des problèmes ils allaient partir depuis, c’est parce qu’il n’y a pas de problème qu’il ont décidé de rester ; alors ne venez pas leur créer des problèmes.
    Il ne faut pas exagérer l’entêtement, cela ne mène à rien. Ceux-qui ont perdu la vie dans cette histoire sont partis dans la douleur du fait l’idiotie de quelques un. Une plainte sera déposée en bonne et due forme contre SIMON COMPAORÉ et le Ministre actuel responsable du domaine. Ils savaient que ces choses sont dangereuses mais ils ont laissé faire.

    • Le 14 septembre 2018 à 16:36, par Zougou En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

      il faut remonter aux élections municipales passées pour comprendre le problème. si vous juger rapidement sans tenir compte du passif, vous allez vous tromper. A karangasso vigué il y a eu des émeutes après les élections municipales, ce qui avait amener les autorités à mettre une délégation spéciale et pourquoi ? Chercher à comprendre le fond du dossier et vous comprendrez tout.

  • Le 14 septembre 2018 à 15:47, par LOW En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    Maintenant je pense que ceux qui vociféraient en parlant de régionalisme d’ethnicisme de politiciens tapies dans l’ombre on lu attentivement cet article. un arrêté du gouverneur suspend les kolweogo le chef de canton les interpelle VIA d’autres personnes les dozo manifestent leur mécontentement le chef des bobo mandarais les interpelle malgré tout les kolweogo sont installés par les mossi ET AU LIEU DE VOIR L’INDISCIPLINE LE MANQUE DE RESPECT ET LE MEPRIS DES CANCRES DE HAUT NIVEAU SEVERTUS A NOUS DIRE QU’ILS S’AGIT D’ETHNICISME ET DE REGIONALISMES mais où là ! EST CE QUE DES GENS DE L’OUEST PEUVENT DEFIER MEME UN PETIT CHEFDE QUATIER A OUAGA d’ailleurs cela n’ existe pas à l’ouest.

  • Le 14 septembre 2018 à 16:42, par KABORE En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    héé, certain LOW et DR arrêter de parler sans mésurer les conséquences de vos paroles car si la situation tend à la normalité maintenant, c’est parce qu’il y’a eu des gents bon esprits qui ont pardonné. Alors fermez vos gueules de diables qui tendent à diaboliser les mossis. puisque ce ne sera pas ainsi que vous aller vous dire utiles. ok ? si pas de compréhension, une explication plus ample peut encore venir.

  • Le 14 septembre 2018 à 17:00, par KABORE En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    si tout les Burkinabés avait des esprits poreux comme vous deux, y’a longtemps le pays serait de bastion de guerre ethniques sans merci. Faites mériter vos niveaux par la sagesse, et la cohésion sociale que vous allez prôner. Peut être que c’est la follie de la jeunnesse qui vous conduit à ces propos et que l’âge vous rendra plus conscient.,

  • Le 14 septembre 2018 à 18:17, par le fils du pauvre En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    Walaï, mes parents son passés du côté de la plaque. Au moment où nos FDS ont besoin de renfort, des groupes de je ne sais quoi encore se permettent des affrontements mortels avec des fusils. Vite des enquêtes judiciaires, car, il y a eu mort d’hommes et des blessés, en vue de situer les responsabilités et de mâter les coupables de tout bord. Les Kolgweogos ont violé une décision de l’autorité administrative, et le Chef de canton avec sa garde rapprochée (pardon, dozos) ont voulu joué les autorités publiques, et voilà le résultat. Cette situation ne doit pas restée impunie pour donner du ton à toutes ces 2 confréries, au-delà de leur rôle quoique non négligeable dans une certaine mesure !

  • Le 14 septembre 2018 à 18:36, par Aminral En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    "Selon Basouleymane Ouattara, porte-parole du chef des cantons, c’est sur instruction de ce dernier que des populations, accompagnées de la confrérie des dozo, sont allées dans le village de Kouérédougou, localité située à 18 km de Karangasso-Vigué, pour démanteler les Quartiers généraux (QG) des koglwéogo, le mercredi 12 septembre 2018."

    Des koglweogo et du chef des cantons, on se demande qui est mieux que son camarade ?

    • Le 15 septembre 2018 à 11:38, par Moi-meme En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

      Attention à ce que tu dis. Sinon on risque de commencer à insulter les chefs et le Moroh Naaba et c’est pad bon. Soumane Touré a simplement parlé des forces obscures occultes des moaga du plateaux central avec le Moro en tête et on sait la sanction qu’il a écopé de l’État. Ca, c’était simplement parole. Donc apprenez à respecter les gens, ce n’est pas parce que nous ne parlons pas que vous allez croire qu’on ne réfléchit pas. N’accuse surtout le chef du village, sais-tu combien de temps il a cherché à régler l’affaire à l’amiable sans succès ? Les Kolweogos disent que c’est parce que l’état n’arrive pas faire face aux voleurs que eux ils s’arrogent le droit d’arrêter et de juger des individus et même percevoir des amendes. Ici aussi comme malgré l’interdiction du gouvernorat ils existent toujours, donc le chef à le droit de s’auto défendre pour faire prévaloir son autorité, comme l’état n a pas pu résoudre le problem.

  • Le 14 septembre 2018 à 18:50, par Bantchandi En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    Pensez-vous qu’une autre communauté peut venir et défier le Moro-Naaba ou tout autre chef moaga dans sa localité ? Façon pour le moaga le chef est sacré, il est capable de mourir pour lui. Ce message s’adresse à ce qui disent que le chef de canton n’a pas le droit de s’opposer aux kwlgos et qu’il est patati patata.

  • Le 14 septembre 2018 à 20:50, par Issa En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    Dans la république qui est en charge de l’ordre public ? Est-ce les groupes d’autodéfense ou les confréries de dozos ? Les affrontements de Karangasso Vigue révèlent la faillite de la république à assumer ces taches régaliennes. L’une d’elles consiste à maintenir l’ordre public et la paix civile. Monsieur le Ministre de la sécurité, vous êtes interpellé.

  • Le 15 septembre 2018 à 07:05, par kouzon En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    Ceux là qui sont à l’origine de la création des koglweogo, se retrouvent avec un os dans la gorge : ils ne peuvent ni l’avaler, ni l’enlever.
    On l’a déja dit, que si l’on ne prend. garde, ces koglweogo seront l’origine d’une tragédie dans ce pays qui ne demande qu’à vivre en paix.
    L’autorité de l’Etat, un vain mot ?
    Qui sont-ils pour défier l’autorité du gouverneur qui est le plus haut représentant de l’Etat dans la région ? Et qu’est ce que les autorités attendent pour leur démontrer que force doit rester à la loi.
    Et puisque ces supermen se croient au dessus de tout, ne pensez vous pas que l’action des dozos suite à la décision du chef de canton est légitime même si cela est regretable ? À qui la faute. Que le pouvoir en place prenne ses responsabilités, ou qu’il assume.

  • Le 15 septembre 2018 à 09:02, par KABORE En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    Bien serait de relativiser mon cher Kouzon ; car même si à l’ouest leurs présence ne donne pas plaisir, comprend que dans nos villages on est sauvé du brackage, du vol de betail et de tous avec l’avênement des Koglwéogos. Ainsi je dit « vive le koglwéogo » sans pour autant oublier de poser de restructions.

  • Le 15 septembre 2018 à 10:39, par la loupe En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    Bjr. Force doit rester à la loi (l’État). Les Koglweogos sont installés contre une décision du gouverneur. C’est dire qu’ils sont aller contre l’autorité. Les Dodos, ils ne représentent pas les FDS donc pas de mandat pour déloger ou saccager un lieu soit disant KG des Koglweogos. Mr le procureur, faites votre travail pour le bonheur d’une justice plus honorée. A bas les politiciens sans scrupules. Bonne chance nous tous !

  • Le 15 septembre 2018 à 11:36, par Lionceau En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    Nassougou, le 15/09/2018

    A
    Son Excellence le Grand Chef des chefs
    de Cantons de Karangasso -vigué
    Objet : Demande de réparation d’une
    incivilité meurtrière

    Excellence M. Le chef des chefs,

    Je viens par la présente solliciter de votre très haute bienveillance l’organisation d’une expédition punitive d’individus qui sèment la terreur dans notre région et qui endeuillent nos familles depuis un certain moment.

    En effet, malgré les lois de la république et les différents appels à leurs respects par les autorités du pays, ces individus continuent de multiplier des actes de terrorisme et de destruction des biens privés et publics. Leur dernier acte est l’attaque pour la deuxième fois du poste forestier de mon cher et adorable canton de Nassougou.

    A l’heure ou je vous écris, moi-même lionceau, mon vieux père lion et ma vielle mère lionne, malgré nos canines et notre témérité légendaire, sommes enfouis de terreur dans les hautes broussailles. Et si rien n’est fait, si les terroristes ne nous tuent pas, c’est la soif, la faim ou le palu qui va nous tuer.

    C’est pourquoi, excellence Chef des chefs, je viens demander votre soutien. Connaissant votre autorité et le courage de vos populations et des dozos de vos cantons, leur expédition punitive des terroristes à nassougou viendrait y restaurer la paix et la quiétude des hommes et de la faune.

    Dans l’espoir que vous viendrez nous sauver, veuillez agréer Grand Chef des chefs, mes salutations les plus respectueuses.

    Lionceau Terrorisé

  • Le 15 septembre 2018 à 11:47, par LeJuré En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    La question que je me pose, c’est pourquoi les dozos se mêlent de cette histoire ?

    A mon avis c’est eux qui ont mis le feu à la poudre en incitant le chef à se radicaliser.

    le chef ne peut pas envoyer des gens à 18 km de sa résidence pour aller saccager un QG sans compter sur une force rassurante. Cette force c’est les Dozos qui voulaient en profiter pour régler leurs conflit de leadership avec les kolgwéogo.

    le chef à naivement été manipuler dans cette affaires pour régler des comptes

  • Le 15 septembre 2018 à 14:05, par Sak sida - togse sida En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    Mes chers compatriotes,
    Faisons attention.
    Faisons très très attention.
    Ça n’arrive pas qu’aux autres.
    Les erreurs des autres doivent nous servir de leçon.
    Il ne faut pas qu’on dise un jour qu’on ne sait pas comment ça a commencé. Alors que si.
    Travaillons à rassembler les gens et non à les opposer.
    Aidons avec des propositions de solutions et aidons par la sensibilisation.
    Le Burkina Faso est un ensemble de villages. La bonne nouvelle : aucun village n’est homogène. C’est la preuve de l’existence de la tolérance et de l’acceptation de l’autre.

    Il y’a ceux qui sont au pouvoir certe, mais il y’a aussi l’Etat et l’Etat c’est nous tous. Pour que l’autorité de l’État se rétablisse et que force reste à la loi, nous devons tous accepter nous soumettre.

    Luttons contre l’ignorance afin d’avoir un pays stable et prospert.

    Pour tout ce qui s’est passé et qui se passe, nous sommes tous responsables : en fermant les yeux, en se retirant, en laissant faire, en suivant des intérêts égoïstes, en se servant de la misère et de l’ignorance de certains, etc.

    Et pour l’avenir de notre pays, que ferons nous ? que feras tu ?

  • Le 16 septembre 2018 à 05:51, par War En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    Attention ne radicalisez pas les koglweogo par des decisions idiotes.pour le moment ils respecte l’autorite donc il faut les accompagner dans la bonne voie pour eviter les drames co.mme au congo brazza avec le pasteur ntumi.il leur faut un statut associatif pour mieux les controler.Je demande aux koglweogo de laisser les pillages des bandits et des dozo se poursuivre dans les mines et juste s’organiser autrement pour defendre leurs biens.c’est un combat pour le controle des mines d’or d’exploitation traditionnelle qui se joue entre koglweogo non reconnu et dozo non reconnus mais toleres.Il est demande aux koglweogo de degager pour permettre aux dozos de mieux depouiller les exploitants.et je vous garanti que les chefs dozo n’ont meme pas ete impliques car ce sont des sous officiers dozo refractaires qui ont agresses les koglweogo mais les chefs vont a l’apaisement.

  • Le 16 septembre 2018 à 07:44, par War En réponse à : Commune de Karangasso-Vigué : Après le drame, l’heure est aux discours d’apaisement

    Mr lionceau et tes parents lions vous mangez les animaux que vous n’avez pas eleve et vous traumatisez tous les habitants de la forets qui ne savent plus quoi faire.bardez de gris gris vous faites la force aux habitants.voila moi war chef de guerre saisi par 1000 signataires j’ai envoye les koglweogo pour arracher toutes vos longues canines et meme vos molaires pour que vous devenez des moutons herbivores.l’ordre doit regner dans la brousse et il regnera .

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