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Bavures des koglwéogo à Karangasso Vigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

Publié le jeudi 8 février 2018 à 23h54min

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Bavures des koglwéogo à Karangasso Vigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

Agé de 24 ans, M.B. est l’une des victimes des koglwéogo qui a subi des tortures suite à un vol de moutons dans la commune rurale de Karangasso Vigué. En effet, suite à la rencontre des autorités coutumières et des Dozo à KarangassoVigué où les agissements des Koglwéogo ont été déplorés, nous avons rencontré le mercredi 07 février 2018, une des victimes des Koglweogo qui nous explique les circonstances de son arrestation.

M.B. est berger de profession dans le village de K. Vigué. Nous l’avons rencontré à Bobo-Dioulasso le mercredi 07 février 2018 pour son témoignage, quand il est venu porter plainte contre les koglwéogo.
Accusé d’avoir volé deux montons avec la complicité d’un de ses compagnons, il dit avoir connu les tortures des koglwéogo.
Enlevé chez lui à domicile aux environs de une (01) heure du matin par des koglwéogo, M.B. sera par la suite conduit à Koueresso où est implantée la base des koglwéogo.
Ainsi arrivé à leur base, la victime sera attachée comme un « animal », les mains et les pieds étroitement ligotés puis accrochée à un arbre.

« J’ai été enlevé par les koglwéogo chez moi à la maison aux environs de 01heure du matin pour Koueresso. Ils ont passé un morceau de bois entre mes pieds et mes mains alors ligotés pour ensuite m’accrocher à un arbre. C’est ce qui a laissé ces marques que vous voyez sur mes bras », a relaté la victime. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Romuald Dofini
lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 8 février 2018 à 19:54, par 404 En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    C’est quoi cette histoire encore. Un berger qui vend des moutons qui l’appartiennent pas ? il est donc un voleur.
    Ou est la bavure Mr Dofini ?

    • Le 8 février 2018 à 22:25, par Dr En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

      Je suis partiellement d’accord avec vous , un berger qui vend des moutons qui ne lui appartient pas, en toute âme et conscience ! Vraiment , Mr le berger dites que vous êtes voleur oui. La bavure est que les koglwéogo sont entrain de spolier, taxer des burkinabè ( fussent-ils des voleurs) dans une zone (grand Ouest) où ni les populations, ni l’État ne les veulent !

      • Le 9 février 2018 à 08:24, par Tunwendé En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

        Bonjour
        Ah bon, le berger sait que les animaux ne sont pas à lui mais il les vend quand même.
        Si c’était ses animaux à lui que quelqu’un jugeait égarés et les vendait !!!!!
        A ce rythme on va ériger d’autres valeurs au Burkina !!!!!!
        En 1er lieu le vol, et quand tu es grand voleur on te décore
        Ces gens tuent l’économie du pays en empêchant tout entreprise comme l’élevage dont ces vols constituent un goulot d’étranglement
        Pourquoi c’est toi qu’ils sont venus chercher mais pas un autre berger !!!!!!!!!!
        Monsieur le journaliste analyser aussi souvent les dires de certaines personnes qui à forcer de renifler leurs pètes nous prennent pour des sans nez. Comment un voleur peut instituer une loi comme le droit de vol.

        • Le 9 février 2018 à 10:02, par kwiliga En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

          "A ce rythme on va ériger d’autres valeurs au Burkina !!!!!!
          En 1er lieu le vol, et quand tu es grand voleur on te décore"
          Mon pauvre Tunwendé, ne vois-tu pas que ces valeurs sont déjà bien en place et que cela perdure depuis 30 ans.
          Je ne connais pas ce berger, mais je doute qu’il roule en V8, qu’il construise des villas à étages à Ouaga 2000 et que ses enfants bouffent des millions en night club, lors des folles nuits ouagalaises.
          Et oui, la plupart des grands voleurs de notre pays sont bel et bien décorés !
          Jamais les koglwéogos, qui sont eux-mêmes des petits voleurs, ne s’attaqueront à la véritable chienlit de ce pays.

    • Le 8 février 2018 à 22:35, par Un fils de Solenzo En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

      Personne ne défend cet indélicat ; les gens disent que les kogloweogo ne doivent pas jouer avec zèle le rôle des FDS. Autant l’indelicatesse est punie autant la torture, coups et blessures, séquestration, kidnapping et escroqueries sont répréhensibles et punis par la loi

    • Le 9 février 2018 à 16:33, par varevaré En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

      404 vous êtes drôles vous les défenseurs de ces barbares des temps modernes. LOL. Alors, s’il n y a pas bavure ...
      Octroyez le dixième des abus (je dis bien abus) de ces koglwéogos aux forces de sécurité et vous verrez les résultats.
      Mais dans un état de droit on ne peut pas tout se permettre surtout avec tout ce que cela comporte comme risque d’erreur.
      Je demande à tous ceux qui sont pour ces ignobles barbares d’autoriser nos forces de sécurités aussi à mettre leur matraques dans les anus des présumés voleurs (LOL) comme ce flic français ou tirer à bout portant comme ces flics américains (sur les noirs) et vous verrez que les koglwéogos sont petits.

      L’état doit les combattre les condamner et les supprimer. Point barre.

  • Le 8 février 2018 à 20:30, par Amadoum En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Quelle est la lecon tiree de la presente situation, aussi bien par le sieur MB et nous tous ? L’honnetete n’est pas relative. Elle peut le paraitre, jusqu’au moment ou nous sommes rattrapes par un acte malhonnete. Les deux moutons qu’il a vendus, les lui appartenaient-ils ?
    Tant il est vrai que l’acte des Koglweogo soit deplorable et condamnable, le sieur MB leur a donne "le feu" qui a ete utilize dans sa brulure.

    Si les moutons sont en divigation et joignent ton troupeau, t’appartiennent-ils ?

  • Le 8 février 2018 à 20:37, par Yako En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Bonjour, les organistions kolgowego sont en principe des hors-loi et comme telles elles doivent être dissoutes immédiatement.Mais venons à la chose elle-même.En effet,MB reconnaît avoir piqué les 2 moutons égarés et les avoir vendu.
    Ce qu’il faut en déduire,est que nos campagnes sont dans la merde où l’on vole encore en 2018 des poulets et moutons tandis qu’à Ouaga les fonctionnaires ont pris l’état en otage pendant 4 mois l’obligeant a payé la rançon +20% entre salaires et indemnités !Finalement, au nom de l’égalité et pour la juste répartition de la richesse ya-t-il dans ce pays quelqu’un pour plaider la cause de ces milliers de galériens dans nos campagnes auprès des pouvoirs publics ? Voici le champ d’action des osc au lieu de se pavaner à Ouaga pour embêter le monde.Cordialement

  • Le 8 février 2018 à 20:57, par GUESSAD En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Il est bel et bien un voleur,je donne raison cette fois ci aux Kolgwéotos.
    Que Dieu bénisse le Burkina Faso !!!!

  • Le 8 février 2018 à 21:22, par Mathy En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    C’est effectivement un voleur
    Mais cela ne donne pas droit aux koglweogo d’agir comme ils l.ont fait.

  • Le 8 février 2018 à 21:57, par warba En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Bravo aux koglweogo dans leur lutte contre les voleurs. Si tu as payé à la gendarmerie donc tu as vole

  • Le 8 février 2018 à 22:30, par Sonia En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Mon cher Romuald DOFINI, c’est le lieu de vous féliciter pour la quête de l’information. De fait, ce dernier article enleve toute bavure à l’endroit de la prétendue victime car elle n’en est plus. Il vous a avoué très clairement le vol, le recel et la vente de biens d’autrui. Vous qui l’avez croiser a la gendarmerie pour porter plainte reconnaîtrez assez bien qu’il connaît cette structure et aurait bien pu y aller remettre les bêtes qui sont pas à lui ? Et la police ? Les dozos ? le chef du village ? Les kogloweogo l’ont bien remis à la gendarmerie qui lui a infligé d’autres amendes ? C’est manifestement un voleur et récidiviste probablement.
    le débat est clos.

    cordialement.

    Sonia.

  • Le 8 février 2018 à 22:56, par sidwaya sorgho gomis En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    La bavure réside dans le fait que ce berger a été enlevé de chez lui et ensuite torturé. Même les forces "officielles" de l’ordre n’ont pas le droit ni d’enlever un voleur chez lui à une heure du matin ni de le torturer, à plus forte raison des personnes qui usurpent le titre et la fonction des forces ’officielles" de l’ordre. Un peu moins de zèle dans leurs actions et les koglewétos seraient mieux appréciés.

  • Le 8 février 2018 à 23:13, par Le Debf En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Franchement quand on n’a rien à dire on se tait. Où est la bavure ici ? Le berger reconnait avoir vendu des moutons qui ne lui appartiennent pas, donc c’est un voleur !
    L’article permet au moins de comprendre véritablement ce qui s’est passé, mais il n’y a pas de bavure.
    C’est clair et limpide !

  • Le 8 février 2018 à 23:23, par gohoga En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Le propriétaire des moutons n’est pas de votre point mr le journaliste. Je crois que les kogolwego on reçu à minimiser les actions de coupeurs de routes. Tous le monde est d’accord. Ceux qui poussent les dozos au conflit contre les kogolwego seront perdant.

  • Le 9 février 2018 à 00:06, par 405 En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Excellent travail les gars de kogweogo. selon même cet écrit le Monsieur est un voleur, un vrai voleur (il a même été obligé de payer des amendes à la gendarmerie avant d’être libéré par ces derniers, et là c’est la preuve que les koglweogo ont fait leur job). Je constate avec joie que le travail des kolgweogo, c’est faire en sorte que chaque paysan puisse jouir d’abord de ses fruits, de ses propres labeurs et sur ce terrain là vous aurez mon soutien. J’encourage les chefs dozos à tempérer leur action et même soutenir les koglweogo pour lutter contre les voleurs y compris en milieu paysan, en ville et même dans l’administration publique de notre pays.

    "Voler ce qui ne t’appartient pas y compris les deniers publiques est un crime grave qu’il faut punir avec la plus grande fermeté."

    405

  • Le 9 février 2018 à 08:28, par Tony En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Moi j’ai peur.
    J’ai vu un reportage sur la centrafrique où des groupes d’autodefense se sont transformer en rebellion et terrorisent les populations.
    Ayons du discernement

    • Le 9 février 2018 à 10:40, par Sawad En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

      Tony, vous voyez la même chose que moi. Permettre à ces kogleweogo d’exister et un jour on se réveillera avec des milices armées dirigées par tel ou tel autre seigneur de guerre. Le recul du banditisme ne saurait justifier leur existence, dans la forme qu’on lui connaît. Même si l’Ouest les avait acceptés, j’aurais continué à les fustiger. Faisons très attention et soyons visionnaire ! Les milices armées naissent ainsi. Si le gouvernement veut du bien à ce pays, qu’il travaille à sécuriser davantage le pays et à eratiquer ces justiciers d’un autre temps !
      Sawadogo

  • Le 9 février 2018 à 08:42, par Raoa En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Où est la bavure ici ? quelqu’un qui vole des moutons on le chauffe pour qu’il dise la vérité et vous parler de bavure. franchement les gens veulent une chose et son contraire. On doit au contraire dire merci aux koglweogo pour leur professionnalisme. Pourquoi vous voulez encourager le vol ? Bravo aux koglweogo. Vous faites du bon travail. Ce sont les voleurs qui sont contre les koglweogo.

  • Le 9 février 2018 à 08:46, par MOREBALLA En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Il faut arrêter les stigmatisations faites aux koglwéogo, si les dojos sont le noyau défenseur des droits des voleurs qu’ils le dise haut et fort. Le Burkina n’est donné à aucune personne de décréter des zones de chasse gardée. L’administration doit travailler avec toutes les sensibilités et traduire de manière tranchée la question de l’intégrité territoriale dévolue à chaque Burkinabé.

  • Le 9 février 2018 à 08:52, par Vérite En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Bonjour Monsieur le Chef des Dozos,

    Vous deviez encourager les koglwéogo pour le travail qui ont effectué, pourquoi M.B. n’a pas vendu ses animaux (qui lui appartiennent) ? Il ne faut jamais encourager un voleur dans ses actions de voler. C’est grâce aux tortures qu’il a dit la vérité.

  • Le 9 février 2018 à 09:32, par Roosvelt En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Vive les Kogl-Weogo ! Ce berger est un vrai voleur. S’il était innocent, on pouvait condamner l’action des Kogl-Weogo. Mais là, on ne peut pas le défendre à condition d’être aussi un voleur. Pour le moment, les Kogl-Weogo nous permettent dans cette région de dormir tranquilos.

  • Le 9 février 2018 à 09:39, par Manu En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Ne vous méprenez pas. Les koglwéogo sont des milices en position latente. Ils n’ont pas eu à œuvrer lors des élections passées, le MPP, les garde pour les prochaines. Ils seront au mieux des canaux de campagne pour le parti. En cas d’échec du MPP, les koglwéogo seront l’épée de Damoclès sur nos têtes. Regardez bien leur composition et à qui profitent-ils ? Avec qui ils disent, haut et fort, avoir trouvé des accords ? Pourquoi n’ont-ils pas peur de l’autorité ? Pourquoi les autorités gardent-ils un silence coupable ? Nos seront tous comptables des conséquences qui en découleront et celles qui sont déjà-là. J’exhorte toutes les victimes à porter plainte entre autres contre les premiers responsables pour non assistance à personne en danger, pour démission de rôle de protection....

  • Le 9 février 2018 à 10:01, par pual04 En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    bonjour les frères , qui peut me donner le taux et la raison de la régression des braquages à main armée des trois (3) dernières années dans la région de l’est de notre pays ? personnellement je ne suis pas pour les amendes mais il faut aussi des moyens financiers pour fonctionner alors que faire ? Si ce berger était dans un besoin d’argent pourquoi ne pas vendre deux (2) de ses moutons. A défaut de pouvoir aider d’une manière visible nos paysans travaillons à ce qu’ils puissent faire leur élevage dans la quiétude .

  • Le 9 février 2018 à 10:16, par lapatriote En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Tout le monde sait qu’il est interdit de voler. Tu voles et tu veux qu’on vienne te chercher en limousine pour aller te loger dans un hôtel 5 étoiles, mon frère arrêtes de voler.
    Tu sais très bien à qui tu devrais t’adresser pour retrouver le propriétaire des bêtes.
    Prochainement, il faut plutôt vendre tes propres bêtes et personne ne t’en voudra pour ça.

    Grâce aux koglwéogo tu as été démasqué et je souhaite que tu retienne la leçon. Change de comportement et plus personne ne te dérangerait dans ton sommeil.

  • Le 9 février 2018 à 10:28, par kwiliga En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Franchement, ce pays me fait de plus en plus peur.
    Comment autant de personnes peuvent-elles accepter de jouir de la modernité (en utilisant un ordi ou un smart-phone pour envoyer ces post) et en même temps faire preuve d’autant d’archaïsme dans leur relation à l’humain.
    Sommes nous des êtres humains civilisés, ou un ramassis de barbares toujours prêts à se repaitre d’actes de torture commis contre nos concitoyens.
    Le jour où les Koglwéogo trouveront un bon mécène, qui les armera et les équipera correctement (à la condition qu’ils soient de bons croyants), ce jour là, vous voilerez vos filles, cesserez de boire de la bière et redouterez que l’on coupe les mains de vos enfants... et vous prierez pour l’armée française, les forces américaines ou je ne sais quelle coalition occidentale, vienne vous délivrer de ce mal.
    En attendant ce jour, continuez donc de vous réjouir des actes de tortures et autres exactions commises par ces barbares délinquants.

  • Le 9 février 2018 à 11:54, par suugri-nooma En réponse à : Bavures des koglwéogo à Karangasso Vigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    M.B, je penses que la prochaine fois que des moutons égarés se joindront à ton troupeau, tu iras informer les autorités (Mairie, Police, Gendarmerie, Chefs de village...) avant de les vendre.

    • Le 9 février 2018 à 13:40, par Le Professeur En réponse à : Bavures des koglwéogo à Karangasso Vigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

      Ce petit mot pour mêler ma pensée au débat. Je pense que l’avènement des koglewéogo doit être inscrit dans la dynamique de l’évolution de la société Burkinabè dans son ensemble. C’est bien parce qu’ils portent ce caractère que toutes les tentatives d’étouffement (même Etatiques) sont restées vaines à ce jour. Aujourd’hui, l’unanimité se dégage autour du fait que ces organisations reçoivent un meilleur accompagnement en termes de formation et d’encadrement.
      Je pense que les Dozo devraient revoir leur position en proposant des réadaptations, comme l’Etat au plus haut niveau tente de le faire à l’égard de cette vague déferlante dans laquelle certaines populations pensent trouver leur compte. Interdire des pratiques dans une zone donnée à des Burkinabè, c’est dévoiler au grand jour leur statut d’étranger dans les dite zones, alors que depuis bien longtemps déjà, des efforts sont faits dans tous les sens pour qu’émergent enfin la nation Burkinabè en construction. Je pense que la logique qui a prévalu à votre cohabitation pacifique depuis la nuit des temps doit refaire surface pour vous aider à trouver la meilleure formule qui conviennent à votre région. Le phénomène des Koglewéogo a aujourd’hui une extension quasi nationale et la mobilité croissante dans laquelle nous nous trouvons nous exposent souvent, à notre corps défendant, à certaines nécessités. Je vous remercie.

  • Le 9 février 2018 à 12:27, par Bonzys En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Dozos, vous voyez que vous encouragez les voleurs ! actuellement quand un voleur se sens menacé dans les zones dites de kogweogo, il fuis venir à Bobo. Montrez nous que vous pouvez mieux faire que le rival (d’ailleurs la population du grd ouest n’est pas contre les kogwego, c’est influence des dozos féticheurs sur les chefs traditionnels). Je suis Bobolais et jusqu’aujourd’hui je perçois un Dozo comme un chasseur, tradipraticien et qui aime organiser des fêtes pour danser "nous partions souvent les voir danser". J’ai appris que quelques rares fois les forces de sécurité ont demandé votre soutien. Vous constituez une force certes, mais vous ne défendez pas volontairement et systématique la population. Faites des actions (peut être que vous le faites mais ce n’est pas visible comme vos danses) fortes et visibles dans le respect des droits humains pour faire la différence avec les kogweogos ; et je sais que vous pouvez le faire. Sinon, si c’est par jalousie ou rivalité que vous ne voulez pas les voir,nous ne serons pas d’accord avec vous. On vous voyait mystiques, mais les kogweogos risque de vous démystifier comme on l’a fait à Yaya Jamel, un de vos seigneurs ! c’est peut être ça votre peur ?

    • Le 9 février 2018 à 17:00, par Tiéba Konaté En réponse à : Bavures des koglwéogo à KarangassoVigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

      C’est vrai. Moi même je suis un Konaté, mais ce que mes parents dozos savent faire c’est dans au son du balafon et montrer de soit disantes puissances mystiques pour mystifier les femmes et les jeunes demoiselles. C’est tout. Je ne vois pas leur apport en terme de valeur ajoutée à la société. En réalité, si on veut bien voir, mes parents défendent les voleurs. Sinon, ils devaient cautionner ce que les kogwego ont fait en arrêtant ce voleur de berger et en lui infligeant une petite correction à l’africaine.

  • Le 9 février 2018 à 14:28, par Foulosophe En réponse à : Bavures des koglwéogo à Karangasso Vigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Mais que dit la loi ?
    S’il n’y en pas, alors que le législateur se mette au travail. Le désordre est l’ennemi du développement.

  • Le 9 février 2018 à 14:30, par Panzers En réponse à : Bavures des koglwéogo à Karangasso Vigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Il a volé les moutons de son prochain et il voulait qu’on le caresse ? Lui-même le voleur si un autre lui faisait la même chose et qu’il a la chance de le prendre que ferait-il ? NE DONNONS PAS DU POIDS AU VOLEUR

  • Le 9 février 2018 à 15:01, par MAXWELL En réponse à : Bavures des koglwéogo à Karangasso Vigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Il était plus intéressant d’avoir le témoignage d’une victime qui par la suite s’est révélée innocente. Sinon dans ce cas là ce monsieur est bel et bien un voleur. Ce qui ne justifie pas bien sûr les sévices corporels qu’il a subi. Le problème est que la plupart des Koglewéogos ne sont pas lettrés et utilisent les anciennes méthodes du village. Ceux qui ont un certain age se rappellent bien que quand on amenait un malfrat devant le chef du village, on attachait ses mains autour de ses jambes et on passait un bâton derrière les genoux puis on le jetait au soleil. On lui faisait subir toutes sortes de sévices mais cela c’était avant. Nous sommes dans un monde de modernité ou l’être humain a des droits et cela est reconnu par tous les pays du monde et par conséquent le Burkina. Si les droits humains sont bien perçus en milieu urbain par ceux qui ont eu la chance de le voir à l’école, ce n’est pas le cas au village ou certains ne savent pas jusque là ce qu’on appelle droits humains. Il faut les sensibiliser pour qu’ils sachent qu’on ne doit plus se faire justice à soi même et que seule la justice a le droit de juger et de condamner. Il faut qu’ils sachent que les châtiments corporels sont d’une autre époque et sont condamnés par la loi. Sinon nous étions tous sceptiques au départ mais aujourd’hui force est de reconnaître que dans l’est, leur action a quand même fait baisser considérablement le grand banditisme et éradiquer l’action des coupeurs de route. Donc avec un bon encadrement et une bonne sensibilisation ils vont laisser tomber leurs méthodes barbares et collaborer avec les FDS

  • Le 9 février 2018 à 16:16, par Bouba En réponse à : Bavures des koglwéogo à Karangasso Vigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Je suis à l’extérieur. Merci de me rassurer que ces tortionnaires inhumains, voleurs, brigands hors la loi de Kolweogo ont quitté Karangasso-Vigué et tout l’Ouest. Nous ne voulons pas de vous à l’Ouest car vous faites pire que les voleurs. Vous n’êtes pas une solution. Vous êtes un vrai problème. Quittez et foutez le camp. point barre et allez vous chercher du travail. Nous ne voulons pas de vous aujourd.hui, nous ne voulons pas de vous demain à l’Ouest. Si le pouvoir mouta mouta ne fait pas attention, ce sont ces Kolgweogo incarnation de l’incivisme qui vont l’emporter.

  • Le 9 février 2018 à 18:22, par Hum En réponse à : Bavures des koglwéogo à Karangasso Vigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Pourquoi tout le monde occulte l’amande et le litre d’essence exigé par les koglweogo au Mr ? Ont-ils ce droit ? La gendarmerie est là, ils pouvaient l’y conduire ( cest d’ailleurs ce refus de collaboration avec les FDS et l’entêtement à se croire tout permis qui enlevent aux K. toute leur bien fondé). Et Là , le Mr a effectivement volé. Où mettez vous tous ces innocents à qui ces koglweogos ont infligés des sévices ou même tués par balles (je n’invente pas) ? ?? Nous ne sommes pas dans la jungle, et il ya un minimum de règles que chacun doit respecter, c’est ce qui fait de nous des Humains.
    Vouloir apporter une soit disante protection à une population qui n’a n’en a pas le besoin ni encore moins fait la demande, et exprime même le refus de cette protection, C’est s’ériger en bandit vis à vis de celle ci. Et la population doit être protégé de ces bandits C’est ce que font les Dozos actuellement.

    Et puis, ce n’est pas parce que à l’est ces K ont contribué au retour a une quiétude de la population en minimisant l’insécurité que SYSTÉMATIQUEMENT ils doivent s’étaler sans etude de terrain sur tout le territoire et ce, même quand les autorités locales l.interdisent, preuve encore de leur banditisme et incivisme. Encore une autre raison pour que les dozos interviennent vu que le gouvernement joue au sourd muet.

  • Le 9 février 2018 à 18:29, par samuel En réponse à : Bavures des koglwéogo à Karangasso Vigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Avant les Koglwéogo dans l’ouest du Pays, les gens vivaient et géraient les situations de vol. Ne nous cantonnons pas sur une situation de vol, pour légitimer les actions de ceux qui cherchent à remplacer les forces de l’ordre. Force doit rester à la loi, et ce mouvement doit disparaitre de l’ouest. Ses bandes de hors la loi n’ont aucun respect pour les populations et les autorités doivent pleinement prendre leur responsabilité.

  • Le 9 février 2018 à 19:36, par oeil de lynx En réponse à : Bavures des koglwéogo à Karangasso Vigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    Dans les pays normaux, la sécurité de la population est l’affaire des forces de police. Chez nous au Burkina, nos autorités politiques ont acté l’incompétence de l’Etat burkinabé en matière de sécurité et ont avalisé les koglweogos comme supplétifs en matière de sécurité. Je n’en veux point aux koglweogos mais au gouvernement qui fuit ses responsabilités. C’est à lui de garantir la sécurité de tous. Malheureusement des burkinabés sont sauvagement torturés, subissent des traitements inhumains et dégradants aux vu et au su de tous. Quand la gangrène prendra bien, les regrets seront pour tous.
    Pourquoi les gens sont-ils si féroces souvent, c’est parce que la majeure partie des gens qui s’ engagent dans de telles organisations sont la plupart du temps issus du milieu des malfaiteurs. Cela les sort de l’oisiveté et leur permet d’exprimer au grand jour leur violence refoulée au nom d’une justice privée en tous sens inhumaine. Au gouvernement burkinabé de ramener l’humanité pour tous. Ceux qui supportent ou qui acceptent ces pratiques ne pensent pas aux conséquences à venir. Nous en patirons tous, car nous encourageons leur gouvernement à privatiser la sécurité et la justice.

  • Le 10 février 2018 à 01:08, par tontonfantomas En réponse à : Bavures des koglwéogo à Karangasso Vigué : Le témoignage de M.B., une des victimes

    dans tout pays où il n’ y a pas d État c’est comme cela que ça se passe.
    la finalité c’est l guerre civile, notre pays est en danger car l’Etat est puissamment complice.

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