Ministère de de l’économie, des finances et du développement : Le Conseil d’Administration réflichit à la mise en oeuvre du PNDES
La deuxième session ordinaire de l’année 2016 du Conseil d’administration du secteur ministériel(CASEM) de l’économie, des finances et du développement a ouvert ses portes le 21 novembre 2016 à Ouagadougou.
La première session, il faut le rappeler, a eu lieu en février dernier. Et la deuxième qui s’est tenue avait pour thème principal : « La mise en œuvre du Plan national de développement économique et social(PNDES) : enjeux et défis pour le MINEFID dans l’atteinte de ses objectifs ? ».
Au programme des travaux de cette deuxième session ordinaire de l’année 2016, des présentations au nombre de 4 : Rapport de mise en œuvre du PTA (Plan de travail annuel) 2016 du MINEFID au 30 septembre 2016 ; La mise en œuvre du PNDES : enjeux et défis pour le MINEFID dans l’atteinte de ses objectifs ; PTA 2017 du MINEFID ; Rationalisation des cadres de concertation du MINEFID et des échanges avec les participants.
Dans son discours d’ouverture du CASEM, le ministre de l’économie, des finances et du développement, Rosine Coulibaly a souhaité la bienvenue aux participants.
Elle a rappelé l’importance des CASEM : « Les sessions du CASEM constituent les plus grandes instances de réflexion sur les sujets majeurs de notre département et, à ce titre, nous donnent l’occasion de définir de nouvelles orientations, de prendre de nouveaux engagements en vue d’imprimer une nouvelle dynamique dans la réalisation des objectifs qui nous sont assignés ».
Du PNDES, elle a rappelé son importance car visant à : « Transformer structurellement l’économie burkinabè, pour une croissance forte, résiliente, inclusive et créatrice d’emplois décents pour tous ».
Toute chose qui a permis au ministre de justifier le choix du thème : « Au regard des attentes suscités par le PNDES, mais aussi de la place et du rôle du MINEFID dans la formulation, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des politiques publiques au Burkina Faso, le choix d’un tel thème se justifie amplement ».
Des objectifs attendus du CASEM, elle dira : « Cette 2eme session ordinaire du CASEM, outre les échanges relatifs au thème central, nous permettra de faire le bilan de l’année 2016, de dégager les priorités du ministère pour l’année 2017 et d’échanger sur la question de la rationalisation des cadres de concertation du MINEFID.
Elle a égrainé les acquis de l’année 2016 au 30 septembre 2016 du bilan de la mise en œuvre du PTA. L’ensemble des efforts conjugués a permis la mobilisation de 1 021,79 milliards de FCFA au titre des ressources intérieures sur une prévision annuelle révisée de 1 286,83 milliards FCFA soit un taux de réalisation de 79,40%.
Quant aux ressources extérieures, 33 conventions de financement ont été signées avec des partenaires bilatéraux et multilatéraux, pour un montant total de 414,70 milliards FCFA dans différents domaines. 52,73 milliards FCFA ont été décaissé au titre des appuis budgétaires sur une prévision annuelle de 135,37 milliards FCFA, soit un taux de décaissement de 38,13% et 147,68 milliards FCFA au titre des appuis projets sur une prévision annuelle de 335,08milliards FCFA, soit un taux de décaissement de 44,07%.
Elle n’a pas manqué de relever les insuffisances constatées et a exhorté les agents du ministère à plus d’engagement dans les missions à eux assignées pour l’atteinte des objectifs fixés.
Angelin Dabiré
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 22 novembre 2016 à 15:37, par Sidpasata Veritas En réponse à : Ministère de de l’économie, des finances et du développement : Le Conseil d’Administration réflichit à la mise en oeuvre du PNDES
Le célèbre PNDES est venu remplacer les plans successifs de Blaise dont le dernier se voulait une Stratégie de Développement Accéléré.
Quand est-ce que nos politiciens vont comprendre que le développement, avant d’être le fruit d’un plan, est d’abord le fruit du labeur du peuple concerné ? Personne ne peut trouver le plan-miracle qui fera le bonheur des burkinabè sans eux. Par contre, si on faisait l’effort de mobiliser les Burkinabè autour de leur intérêt commun, on peut réussir sans avoir à mobiliser des fond chez je ne sais quel bailleurs qui nous imposera ses conditions dans ses propres intérêts.
Par exemple : avoir le courage politique d’organiser la gestion de la filière coton de telle manière à enrichir d’abord la grande masse des producteur en une seule décennie ; et de même le filière or, pour financer de grands projets d’investissements rentables pour l’état et veiller à le redistribution équitables des retombées financières minières burkinabè. Cela signifierait que les hommes politiques burkinabè cessent de vouloir se servir d’abord !
2. Le 23 novembre 2016 à 15:56, par agent de la DGI En réponse à : Ministère de de l’économie, des finances et du développement : Le Conseil d’Administration réflichit à la mise en oeuvre du PNDES
je prédis un échecs du PNDS avec la vague des grèves. triste vraiment triste pour ce président novice