Procès Thomas Sankara et douze autres : "Je fais partie de ceux que les évènements du 15 octobre 1987 n’ont pas surpris", clame le Pr Basile Guissou
Le Pr Basile Guissou a été successivement ministre de l’Information et de la Culture, ministre des Affaires extérieures et ministre de l’Environnement dans le gouvernement du Conseil national de la révolution (CNR).
Il comparaît ce jour en tant que témoin. Prenant la parole, après avoir bien-sûr juré de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité, il déclare d’entrée, qu’il fait partie de ceux qui n’ont pas été surpris par les évènements du 15 octobre 1987.
Il renforce cette thèse par deux faits. La première, c’est que bien avant le mois d’octobre 1987, il serait allé voir Thomas Sankara le menaçant de démissionner du gouvernement s’il ne faisait rien pour baisser la tension qui existait. Parcequ’il suppose qu’il ne pouvait plus la supporter.
"Si toi tu as encore le choix, moi non". Telle fut la réponse de Thomas Sankara aux injonctions de son ministre.
Le deuxième fait marquant, confie-t-il, date du 7 octobre 1987. Thomas Sankara serait passé chez lui à l’improviste autour de 22h et il en est reparti après minuit. On a parlé de tout. Évidemment, il dit être revenu sur l’atmosphère tendue. Il lui aurait fait la proposition d’aller voir à cœur ouvert Blaise Compaoré pour en finir. Il m’a regardé et m’a dit que c’était trop tard. Et s’est levé sur ces mots pour rejoindre sa voiture", détaille-t-il.
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Vos commentaires
1. Le 17 novembre 2021 à 19:07, par Mechtilde Guirma En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Je fais partie de ceux que les évènements du 15 octobre 1987 n’ont pas surpris", clame le Pr Basile Guissou
le professeur Guissou était un bon ministre des Affaires Étrangères. Pour lui tu es sankariste ou pas c’est le travail qui comptait. Un vrai diplomate. Contrairement à son successeur Vokouma, qui nous menacés si nous on n’adhérait pas à l’idéologie marxiste-léniniste et plus tard à l’ODP/MT. J’ai refusé et j’ai dit que j’étais catholique.
2. Le 17 novembre 2021 à 19:37, par Etirev En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Je fais partie de ceux que les évènements du 15 octobre 1987 n’ont pas surpris", clame le Pr Basile Guissou
" Il lui aurait fait la proposition d’aller voir à cœur ouvert Blaise Compaoré pour en finir. Il m’a regardé et m’a dit que c’était trop tard."
Cela dit tout. Trop tard pour quoi lorsqu’on n’est pas encore mort ?
3. Le 18 novembre 2021 à 10:48, par koh En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Je fais partie de ceux que les évènements du 15 octobre 1987 n’ont pas surpris", clame le Pr Basile Guissou
quand Sankara dit que c’était trop tard il sait de quoi il parle. Il connait bien Blaise et de quoi il est capable.
Donc Sankara savait que vin était tiré et fallait coute que coute le boire.
IL EST MORT EN MARTYRE.
CETTE QUALITE DE BLAISE CE POLTRON NE PEUT PAS AVOIR
Le 18 novembre 2021 à 14:02, par Etirev En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Je fais partie de ceux que les évènements du 15 octobre 1987 n’ont pas surpris", clame le Pr Basile Guissou
Ne soignons pas si naiv. Comme on le dit a malin malin et demi.
Si je vois un danger irreparable, je m’eloigne de ca.