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Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

Publié le lundi 6 mai 2024 à 10h30min

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Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, commémorée le 3 mai de chaque année, le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) a organisé un panel ce vendredi 3 mai 2024 avec des professionnels des médias et plusieurs autres invités.

« Quel rôle pour le journaliste en période de guerre ? » C’est sous ce thème que trois praticiens du domaine de l’information ont livré leurs analyses.

« Le journalisme bon et crédible ne peut faire dans la propagande »

Premier à intervenir, le journaliste Atiana Serge Oulon, directeur de publication du journal L’Événement, a beaucoup plus insisté sur les règles du métier de journaliste. Il est important pour le journaliste d’avoir l’éthique pour boussole, a-t-il rappelé.

Cela revient à donner l’information de façon responsable, peu importe les accusations dont les journalistes peuvent faire objet. « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », a-t-il affirmé.

Il demeure convaincu que « le journalisme bon et crédible ne peut faire dans la propagande ». Et d’ajouter : « Notre rôle de journaliste, c’est d’offrir des articles de qualité ».

Même si certains contextes rendent cette fonction difficile, le directeur de publication de L’Événement a rappelé que « les journalistes ne doivent pas subir mais maintenir la tête haute ».

« Même en situation de crise, le journalisme reste le journalisme », dixit Atiana Serge Oulon

Pour Atiana Serge Oulon, « la meilleure protection pour un journaliste, c’est d’être professionnel ». C’est pourquoi, « quand on produit un travail, il faut être à mesure de le défendre, peu importe le lieu », a-t-il notifié.

Éviter la manipulation et la désinformation

Le deuxième paneliste est le Dr Dimitri Régis Balima, enseignant-chercheur en sciences de l’information et de la communication. D’emblée, il a fait observer que les périodes de conflits sont des moments où les journalistes sont très productifs, car il y a une forte demande d’informations.

« Ce qu’on attend du journaliste en cette période, c’est d’être un témoin objectif. Il doit rester le plus neutre que possible. Ce qui doit caractériser le journaliste, c’est sa neutralité », a-t-il affirmé.

En tant qu’acteur dans la société, le journaliste est appelé à s’adapter au contexte en vigueur mais « sans se conformer », a indiqué l’enseignant-chercheur. Pour lui, il est bien que le journaliste sache et assume son rôle. « Le journaliste doit se souvenir qu’il est la conscience morale de la société. Il doit contraindre les autorités à la transparence. Il est en droit de dénoncer tout en ayant des preuves », a-t-il affirmé.

« Le journaliste ne peut s’épanouir que dans un contexte démocratique », a affirmé Dr Dimitri Régis Balima

Et d’ajouter : « Le journaliste doit garder jalousement son indépendance, car il doit éviter la manipulation et la désinformation. « Il ne doit pas oublier que sa notoriété est engagée ».

Cependant, il a reconnu qu’il est difficile pour le journaliste d’exercer pleinement son rôle dans une période marquée par des restrictions. « La liberté d’expression ne veut pas dire d’exprimer tout ce qui nous passe par la tête », a-t-il indiqué.

Le troisième paneliste Dr Cyriaque Paré, chercheur au CNRST et fondateur du journal Lefaso.net, a donné une communication sur l’impact des TIC (technologies de l’information et de la communication) sur le journalisme dans une situation de guerre, notamment avec les réseaux sociaux, les drones, le journalisme embarqué.

Il a fait rappelé le changement de paradigme que connait le monde de l’information et et de la communication avec les phénomènes de désintermédiation (le fait de se passer des médias pour communiquer) et l’infomédiarisation (passer par les médias sociaux pour véhiculer l’information). Ces deux concepts bouleversent le champ de l’information et de la communication et complexifient le travail des journalistes. Autre conséquence du bouleversement du champ de la communication, les fake news, infox, canulars, deep fakes, désinformation, malinformation, mésinformation, etc. qui sont autant de termes qui caractérisent le phénomène de manipulation de l’information rendu possible par l’explosion des TIC, a-t-il mentionné.

En ce qui concerne le rôle du journaliste en période guerre, Dr Cyriaque Paré a insisté sur la liberté. « Même en contexte de guerre, il y a une certaine liberté dont le journaliste a besoin pour exercer son rôle », a-t-il affirmé.

« Même en temps de guerre, les gouvernements peuvent se tromper », a rappelé Dr Cyriaque Paré

Il a rappelé à l’assistance le rôle du journaliste dans la société. « Le journaliste a pour rôle de defendre l’intérêt public, l’intérêt général ; qui ne se confond pas toujours avec l’intérêt des gouvernants du moment », a-t-il déclaré. Pour ce faire, il a invité les publics et les premiers responsables à chercher à comprendre le fonctionnement des médias dans leur rôle de vigie dans la société. Après une quinzaine d’années en tant que communicant dans plusieurs institutions, il a retenu que la plupart des responsables font recours aux professionnels de la communication non pour leur expertise mais pour simplement légitimer leurs actions.
Dr Paré a enfin regretté ce qu’il a qualifié de "journalisme téléphoné" qui contraint les rédactions à exploiter les communiqués de presse des institutions ou des vidéos tournées par les services de communication des armées, les tenant ainsi à l’écart des lieux de déroulement des activités.

Ce panel a été modéré par le journaliste Boukari Ouoba, membre de l’Association des journalistes du Burkina (AJB).

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 3 mai à 17:42, par Bagaman En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    Comment peut-on être apatride si l’on recherche la vérité ? Vous devenez apatride lorsque vous vendez votre pays pour 40 pièces d’argent. Quand vous devenez le porte-parole de puissances étrangères. Vous ne verrez jamais une presse occidentale publier des informations sensibles sur son pays. Vous souvenez-vous d’Assange ? Où est-il maintenant ?

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  • Le 3 mai à 17:46, par Sheikhy En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    On vous comprends bien, mais le problème est que le degré d’indépendance de la presse au Faso a atteint un tel niveau que nos amis ne veulent plus rien attendre. C’est comme nos magistrats. Nos journalistes sont très professionnels (sauf certains bien sûr) et connaissant plusieurs pays, la liberté de la presse est encore très bien ancrée jusqu’à preuve du contraire. Ne nous fions pas au classement téléguidé des organisations. C’est un peu comme quand le cher tonton Pierre Claver DAMIBA (qu’il repose en paix) disait concernant la démocratie, c’est un outil de fin de parcours et non de début de parcours. Mais on nous a balancé ces choses là forcée, sachons être malins dans leur manipulation, c’est tout. Donc, continuez à faire votre bon boulot, mais en cette période de crise, mettez un peu d’eau dans votre vin concernant certains sujets. Qui mieux que vous les journalistes, savez ce qui se passe chez les donneurs de leçons et ailleurs dans le monde. Du courage et nous allons trouver le bon rythme surement.
    Que Dieu bénisse notre Faso

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  • Le 3 mai à 18:03, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    1) Le journalisme, c’est aussi accepter de subir les risques du metier, assumer les engagements de sa vocation. C’est facile en temps de survie de tout un pays de plus de 02millions de refugiés de demander la sanctification pour exercer son metier.
    2) Le vrai probleme, ce n’est pas tant les risques d’impartialités du journaliste que son instrumentalisation en bonne et due forme, à l’insu propre du journaliste par les ennemis du Peuple. Le journalisme, ce n’est pas la naiveté vis-à -vis de sa vocation dans un contexte de surenchère de destabilisation des Peuples Africains par tous les mecanismes propagandistes et rhetoriques, "fabrication" en anglais.
    3) En temps de guerre, ne soyons pas naifs. Il n’y a rien qui ne soit militarisable, même votre sincerité de journaliste, par l’ennemi. Il faut donc avoir l’honnetêté de reconnaitre les defis à surmonter et non s’adonner à des supplications faciles.
    4) Pourquoi certains reclament la liberté de critiquer les autres et s"eprennent de PANIQUE et colère face au mot "apatride". Vous avez dit "liberté d’expression". Certains sont même aller à demander que le mot soit BANNI de l’opinion publique : quand même !
    5) Enfin, qu’on sache que la NEUTRALITE historique face aux destins des Peuples n’EXISTE PAS ! Le journaliste doit savoir lire l’Histoire des PEuples plutot que de vivre dans le momentaneisme.
    Merci à LeFasoNet et à toute son equipe. Merci aux panelistes.
    A bas Dieu et vive l’Universlaité d’Esprit !

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  • Le 3 mai à 18:44, par Ed En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    Le terme de guerre est généralement utilisé lorsqu’un pays est attaqué par un autre pays. C’est le cas de l’Ukraine.
    Les terroristes n’appartiennent pas à un pays, même si on peut supposer qu’ils trouvent des appuis financiers étrangers, notamment avec l’argent de la drogue.
    Le terrorisme est l’emploi de la terreur à des fins idéologiques, politiques ou religieuses.
    La cybercriminalité est du terrorisme par exemple.
    Qui a intérêt à mettre du désordre partout ?

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  • Le 3 mai à 19:24, par leverser En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    Depuis quand la liberté d’expression doit exposer un pays et son peuple ?
    Au nom de quoi, la communication qui fait partie des moyens de manipulation des masses ne doit elle pas être réglementé ?
    L’occident n’a t’elle pas supprime tous les médias pro russes sur son sol ?
    Tant que nous serons menacés par l’existence de ces médias, nous prendrons a leur encontre les décisions qui s’imposent pour notre survie.
    N’en déplaise aux suppôts.

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  • Le 3 mai à 20:10, par Moi MEME En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    Regardez les pays qui sont cités en exemples pour la liberté de la presse. Regardez comment leurs journalistes traitent les informations sur la guerre en Ukraine. Ils ont tous un parti pris. Regardez même comment ils traitent l’information sur vos pays à vous. Ils mettent toujours les intérêts de leurs pays en avant.

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  • Le 3 mai à 23:32, par jeunedame seret En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    Selon le Dr Dimitri Régis Balima, « Ce qu’on attend du journaliste en cette période, c’est d’être un témoin objectif. Il doit rester le plus neutre que possible. Ce qui doit caractériser le journaliste, c’est sa neutralité »...... C’est quoi cette neutralité ?? Croyez vous qu’un journaliste peut vraiment être neutre ou objectif ? Il y a déjà une grande liberté d’expression au Faso. Messieurs les journalistes, rappellez-vous que trop de liberté égale trop de responsabilité. Avec son engin à deux roues par exemple, on ne peut pas parader les routes de ouaga à longueur de journées et craindre ou se plaindre des crevaisons. Alors, si vous voulez bien jouir de cette liberté 4/5 consentez aux diverses conséquences de façon autonome et responsable. Vous pouvez bien les gérer en les acceptant banalement comme simples risques de métiers. Le journalisme est un travail de toutes les tentations. Mais attention au virus mental. On vous demande de faire de votre mieux, pour céder aux tentations nobles ; mais pas aux affaires sournoises. La désinformation (pire qu’une apparente mésinformation) est un bouton fantastique sur lequel l’ennemi s’appuie pour nous destabiliser facilement la nation. Admirons ensemble notre patrie ; nous voulons tous y vivre heureux. Vous devez aussi oeuvrer à élever le rang de cette patrie en difficulté. Et vous n’avez plus besoin de panel pour nous publier votre rôle en période de crise. Car la loyauté ça se démontre.

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  • Le 4 mai à 05:28, par Bagaman En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    La liberté de la presse, même à l’heure actuelle, les soi-disant grands médias occidentaux ne sont pas autorisés à publier la vérité sur la guerre en Ukraine. Les chaînes de télévision russes sont interdites d’accès en Occident. Il y a des manifestations partout en Occident à propos de la guerre en Ukraine et à Gaza, mais vous ne verrez aucun reportage dans les médias occidentaux. Quel genre de médias voudraient dénoncer leur pays en temps de guerre ? A moins qu’ils n’aient payé pour travailler contre leur pays.

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  • Le 4 mai à 07:53, par Sacksida En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    De toute facon, nous reiterons que la Gouvernance Publique Actuelle de cette Transition avec Ibrahim Traore et son MPSR 2 est mediocres qui utilise tous les alibis farfelues et Ridicules contre les Libertes syndicales, Democratique et de Presse. Donc en Verite, l’Echec de cette Transition contre le Terrorisme et pour la bonne gestion Securitaire adequats, Politique et Economiques et Sociales sont Patents. Si Ibrahim Traore a encore la Dignite Burkinabe et Patriotique consequente, doit demissionner simplement..Que Dieu Sublime aide notre Peuple Burkinabe. Salut

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  • Le 4 mai à 09:17, par Beoggninga En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    Les journalistes qui pensent qu’on les traite d’apatrides doivent comprendre que ceux qui les traitent ainsi ne sont pas forcément des décideurs ou du pouvoir, pour cela ils doivent l’accepter comme critique visant à rappeler à tout un chacun le contexte grave dans lequel notre pays se trouve. Toutes les vérités ne sont pas toujours bonnes à dire, surtout celles qui peuvent démotiver les Burkinabè de toute catégorie. Nous suivons tous les média internationaux et nous voyons les angles sous lesquels les informations sont traitées. Courage à tous ceux qui encouragent nos Fds et nos VFP ainsi que nos braves populations qui subissent chaque jour la réalité du terrorisme.

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  • Le 4 mai à 10:07, par sergy En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    En temps de guerre ,la recherche de la vérité se fait au front. Mieux tout journaliste qui publie une vérité tout en étant conscient qu’elle peut nuire à son pays est un apatride.

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  • Le 4 mai à 10:22, par WALY En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    Tout le monde le sait, la guerre ne se fait pas seulement sur le théâtre des opérations et avec des armes. La guerre est multiforme et concerne essentiellement l’INFORMATION qui doit démoraliser l’ennemi et conforter les amis. En Ukraine ou à GAZA la presse occidentale minimise la débâcle des ukrainiens et les pertes des israéliens et exagère celle de l’ennemi et depuis la nuit des temps c’est AINSI que se fait l’INFORMATION en TEMPS de GUERRE. Alors pourquoi les journalistes burkinabé voudraient ils être différents ? Il n’y a aucune VÉRITÉ absolue et la NEUTRALITÉ ou l’OBJECTIVITE profitent à l’ennemi. Inutile de faire des séminaires ou des colloques, en temps de guerre il faut choisir son camp. DESINFORMER pour déstabiliser l’ENNEMI et susciter le soutien et la résilience des populations est la mission qui incombe à ceux qui informent. Il n’y a aucune alternative à moins que vous ne soyez du camp de ceux qui prônent le dialogue et la négociation. Dans ce cas vous avez raison puisqu’il faut ménager l’ENNEMI qui pourrait devenir un PARTENAIRE, mais dans ce cas aussi dites le et assumez votre opinion.

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  • Le 4 mai à 10:23, par Rodriguez En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    Le journaliste qui prétend faire son travail en mettant à mal les combattants pour la liberation de son propre pays contre le terrorisme, on peut bien se demander pour qui roule t-il ? Et pourquoi se focalise t-il uniquement sur les faits ayant trait à la lutte contre le terrorisme pour pretexter qu’il n’y a pas de liberté de presse ? Un gouvernement c’est tout un ensemble d’institutions qui oeuvrent pour la bonne marche du pays. Pourquoi c’est la grande muette qui les fait jager autant ? Si tant faut-il participer à la lutte pour la liberation du pays, il convient alors d’accompagner au lieu de chercher toujours à démoraliser la troupe sur les théâtres des opérations. Autrement on court le risque de se faire taxer d’apatride par certains citoyens. Nous sommes bel et bien en guerre et certains de nos journalistes n’ont pas conscience. Il ne s’agit d’une gueguerre politique ou une fronde sociale où on doit parler d’impartialité. Si par exemple nous étions en guerre conventionnelle contre un autre pays qui nous avait attaqué quelle serait la posture de ces mêmes gratte-papiers ? Je n’ose pas penser qu’ils écriraient en faveur du pays ennemi... Soit dit en passant, personne ne vous demande de chanter les louanges de la transition ni de IB ; on vous dit simplement de ne pas communiquer pour les terrorristes. Et l’armée a pris la responsabilité de ne Pas communiquer sur les pertes subies dans ses rangs. A croire qu’il n’ya pas d’autres sujets à traiter que le terrorisme... et pourtant vous n’osez même pas aller sur le front pour recueillir les informations fiables....

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  • Le 4 mai à 22:40, par Sorgho En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    Un journaliste qui,en tant de guerre diffuse des messages faisant croire à l’ennemi qu’il a l’avantage sur l’armée de son pays ne peut être que traité d’apatride .

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  • Le 5 mai à 08:19, par Kodak a adama En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    La neutralité du journaliste dans un contexte de guerre demande à être regarde avec lucidité, surtout en ce qui concerne ceux du du pays en guerre, car une information peut être livrée de bonne foi, alors qu’elle constitue une véritable mine pour le camp adverse. A contexte particulier, notamment en cas de survie chacun doit s’auto priver de droit pour les bonnes causes entreprises. Si on comprend que la liberté en temps de guerre ne saurait être la même en temps de paix la polémique est inutile

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  • Le 5 mai à 15:51, par Mike En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    La communication, c’est la communion des groupes, des peuples en général.
    Alors, en toute situation paix ou guerre, chaque communicateur choisi son camp avec lequel il communie.
    Tout le monde sait aussi que l’information en temps de guerre est l’un des plus importants nerfs de la guerre.
    Que personne ne dise alors que des communicateurs sont stigmatisés car chacun aura choisi son camps.

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  • Le 6 mai à 06:59, par De Balzac En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    Liberté de presse sans risque en temps de guerre. Tous ces journaleux qui râlent à longueur de journée sont des exemples parfaits même de la liberté de presse. Je les invite à quitter leurs plateaux pour venir au Koulpelogo (soudiguin, Khogho, Kiougho, Comi-Yangha, Bousgou), ou au centre-nord, à Gayeri, à Mansila. Venez chez moi couvrir et rapporter sur ces massacres de terroristes, ces images des corps de parents transportés dans des charettes, Burkinabé comme vous, sans veste ni cravate bien sûr, massacrés par ceux pour qui vous défendez la liberté de faire leur apologie.

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  • Le 6 mai à 08:29, par sheikhy En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    C’est bizarre, quand on scrute le paysage mondial, c’est surtout au Faso qu’on voit ce foisonnement de sorties de journalistes pour défendre leur liberté. Avec cela, on vous déclasse. Ce n’est pas logique. On sent beaucoup de frustrations au sein de ce corps de métier alors un grand nombre ne se plaint vraiment.
    En tout cas, courage à nous tous.
    Que Dieu bénisse le Faso

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  • Le 6 mai à 09:30, par Burkimbila En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    « Même en situation de crise, le journalisme reste le journalisme »,
    Oui oui, allez-y faire vos reportages dans les bases terroristes tout en leur disant que vous êtes des journalistes !

    Retenez une chose ou rappelez-vous une chose : on ne sie pas la branche sur laquelle on est assis...

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  • Le 6 mai à 10:07, par tcherien En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    Ceux même qui vous ont enseigné le journalisme ne recherchent pas toujours la vérité,ils communiquent plutôt en faveur de leur état prenez l’exemple sur eux et il n y aura pas de problème arrêtez les excès de zèle

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  • Le 6 mai à 14:12, par Sabari En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    En lisant toutes les réactions, je constate que les burkinabè ne veulent pas de liberté de la presse et la vérité, ils veulent que les journalistes se transforment en griots et fassent les éloges de l’armée et des gouvernants. Journalistes, prenez acte. Si vous ne pouvez pas , traitez des sujets relatifs au sport, à la culture et aux faits divers. Laissez AIB et la RTB faire ce que les burkinabè attendent. De toutes les façons, avec les réseaux sociaux, la vérité ne peut plus être cachée.

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  • Le 6 mai à 14:52, par Lamby En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    Dire la vérité et être qualifié d’apatride ? Non et non ,c’est ce que vs pensez que votre vérité est universelle et que tout le monde être avec vous. Et que personne n’est plus intelligent que vous. Est ce que votre vérité d’abord est bonne à dire en temps de guerre ?

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  • Le 6 mai à 15:17, par le juste En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    J’ai lu la majorite des intervenants racontent du n’importe quoi comme le dit un ami. On affirme sans preuve et on est fiere de sa personne sachant que ce que l’on raconte est un compte a tenir debout. Partez en recu et vous allez voir comment la presse est un miroir du gouvernement avec une attitude Mafieuse. Presque tous les journaux de l’etranger son interdit et medias critiquent sont simplement fermer. L’Ukraine qui est un pays démocratique essay de preserver un certain equilibre. Il y n’a pas de fermeture de média critique comme en Russie et ils informent leur compriote sur l’etat de la guerre et la corruption au sein de l’armee. Dans les autres pays démocratiques, il y a plus de 200 chaines de television (Russe y compris) et des centaines de journaux de presque toutes les grandes nations europeennes que chacun a la liberté d’ecouter ou de regarder se que il veut ou desir. De plus s’ajoute les reseaux sociaux qui son devenu dans le monde la principale source d’information de nos populations. Il faut que nos autorités soient honnete de reconnaitre qu’ils ont echoué et essayé de trouver une porte de sortie digne de leur amour pour notre patrie.

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  • Le 8 mai à 18:36, par Kon N’doungtouly En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    Il faut laisser vos thèses apprises à l’école et voir avec objectivité comment sortir de cette guerre hybride qui nous essouffle bientôt neuf ans.
    On ne demande pas aux uns et autres de défendre le régime pour qu’il se pérennise au pouvoir , mais de reconnaitre que depuis l’arrivée du MPSR 2 plusieurs pans du mur de notre territoire qui étaient en démolition se voient reconstitués et cela donne espoir que d’ici la fin de l’année ,on se permettra d’aller là où on ne pouvait s’y rendre sans convoi militarisé.

    Il est vraiment difficile de comprendre certains journalistes , comment veut - on pratiquer pleinement en temps de guerre l’orthodoxie de ce métier sans accros avec n’importe quel régime ? qu’il soit civil ou militaire !? Surtout quand beaucoup parmi eux veulent faire étalage de leurs connaissances livresques sans une dose de maturité qui fait appel à l’auto censure ou la retenue de soi.

    Faites en votre maxime l’adage biblique qui dit ; Tout est permis , mais tout n’est pas utile ;tout est permis ,mais tout n’édifie pas.
    La démocratie s’exerce t’elle dans un pays qui cherche à retrouver son souffle existentielle ?

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  • Le 9 mai à 11:32, par NAYDA En réponse à : Journalisme en période de guerre : « Rechercher la vérité ne fait pas du journaliste un apatride », rappelle Atiana Serge Oulon

    Vous êtes vraiment ridicule ! la vérité de la guerre se trouve au front et non dans vos bureaux. Au lieu de passer le temps à fabriquer des contrevérités dans vos laboratoires d’intoxications et de manipulations, demandez à allez au front car là-bas, toute la vérité y est...

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