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Procès du coup d’Etat de 2015 : Le soldat Seydou Soulama piégé par une tablette

Publié le mercredi 18 juillet 2018 à 22h18min

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Procès du coup d’Etat de 2015 : Le soldat Seydou Soulama piégé par une tablette

Le 17 juillet 2018, le sergent-chef Ali Sanou a partagé la journée avec le soldat de 2e classe Seydou Soulama. L’un a reconnu qu’une roquette a été tirée sur le studio Abazon, mais ne sait pas qui l’a tirée, puisqu’il avait le dos tourné en ce moment. L’autre a été mis devant un fait cité par le parquet. Pendant les sorties de « maintien de l’ordre » en ville, il aurait arraché la tablette d’un citoyen. Ayant fui en Côte d’Ivoire après l’échec du putsch, il a pris des photos avec ladite tablette qui était synchronisée avec le compte Gmail du vrai propriétaire. Du coup, ce dernier recevait toutes les photos prises par le soldat déserteur, dans son adresse électronique.

Les jours passent, les accusés se succèdent à la barre. Chacun, avec sa ligne de défense, tente de convaincre le tribunal. Le sergent-chef Ali Sanou, lui, s’est dégonflé. « Je ne suis pas fier de ce que j’ai fait, mais il faut reconnaître qu’on a été professionnels », avait-il dit le 1er avril 2017, lors de son audition dans le cadre du procès de l’attaque de Yimdi. Il avait reconnu les faits à lui reprochés et même qu’il s’était excusé auprès de ses camarades pour les avoir embarqués dans le coup.

Une certaine opinion avait salué son attitude qui a consisté à assumer. Cette fois devant le tribunal pour quatre chefs d’accusation, le sergent-chef a quelque peu changé la trajectoire de sa défense, provoquant par moments de la tension entre les avocats de la partie civile et ceux de la défense.

Les premiers estimant que l’accusé « ment », les second arguant qu’il faut respecter ses arguments, surtout quand il ne dit entre les avocats tient au fait que l’audition du sergent-chef était très attendue par surtout les avocats de la partie civile. Ces derniers l’ont d’ailleurs avoué ; ils espéraient pouvoir « clarifier certains zones pas ce que l’on aurait souhaité entendre ; seul le président est arbitre des débats, ont-ils soutenu.

En réalité, cette guéguerre d’ombre ». Mais au final, ils ont dit avoir été déçus, parce que l’intéressé, ne voulant certainement pas enfoncer certains de ses camarades, n’a pas pipé un seul mot. Tenez-vous bien, au studio Abazon, il reconnaît qu’effectivement, une roquette a été tirée. Par qui ? Mystère et boule de gomme ! Le sergent-chef Ali Sanou avait le dos tourné en ce moment et n’a pas vu…

Aussi, le commando a reconnu que pendant le coup, il s’est rendu dans les parages du maquis « La Ouagalaise ». À leur arrivée, des jeunes qui étaient assis dans un kiosque ont pris la tangente pour se retrouver dans une cours. Le sergent-chef Ali Sanou a poursuivi les fuyards. « Pour quelle raison ? », demande le parquet. « Pour vérifier une information », répond l’accusé. Pourtant, il a demandé pardon à un monsieur à qui il a assené un « coup de cordelette ».

« Le coup est parti comme ça, ce n’était pas méchant, et ce n’était pas blessant », relativise l’homme. Mais pourquoi demander pardon si ce n’était pas grave ? « Je me suis rendu compte que c’était un homme d’un âge avancé », rétorque le commando. Pourtant il ressort que des exactions ont été commises à cet endroit précis.

L’accusé, à la différence de ses camarades, a avoué que pendant ses missions de « maintien de l’ordre » en ville, il avait toujours sa kalachnikov dans son véhicu
le dont il n’a jamais fait usage. « Mais est-ce qu’une kalachnikov peut tuer ? », demande Me Prosper Farama à l’accusé. « On m’a formé avec ça, je sais que ça peut tuer », répond le sergent-chef.

Avant de rejoindre sa place, il a réclamé son passeport burkinabè non-restitué par la gendarmerie, la somme de 23 000 F CFA, une montre militaire française et une ceinture…aussi restées dans les mains des gendarmes.

Après le sergent-chef, c’est le soldat de 2e classe Seydou Soulama qui a été appelé à la barre. Comme cela est maintenant de coutume, il a rejeté les accusations. Sa défense, il n’est qu’un soldat et il n’a fait qu’obéir aux ordres que son chef lui a donnés.

Son interrogatoire s’est poursuivi dans la matinée du 18 juillet. Contrairement à ses prédécesseurs, il n’a pas jugé nécessaire de demander pardon, puisque, selon lui, il n’a rien fait de mal. « Qu’ai-je fait de mal ? C’est dans le cadre du service que je me suis retrouvé ici. Je ne regrette pas d’avoir exécuté des ordres (…) On ne peut pas nier ce que l’on n’a pas fait », a expliqué le soldat né en 1992.

Et pourtant, il a reconnu avoir participé à des sorties de « maintien de l’ordre » en ville. Selon les informations fournies par le parquet, lors de ces sorties, le soldat a molesté un citoyen et a retiré sa tablette. Après l’échec du coup d’État, le soldat a fui en Côte d’Ivoire avec certains de ses camarades.

Mais il a continué à utiliser la tablette, à prendre des photos.
Mais il n’avait pas réinitialisé l’appareil, de sorte que le compte Gmail du vrai propriétaire était toujours actif et recevait toutes les nouvelles informations. Il tirait les photos au fur et à mesure et les remettait au tribunal militaire.

Après l’évocation de ces faits, le soldat a laissé entendre qu’il n’est pas ce genre de militaire. « J’avais une arme, si j’avais besoin d’une tablette en ce moment, je pouvais braquer une boutique et prendre tout ce que je veux, mais je ne l’ai pas fait, parce qu’on m’a pas formé comme ça ».

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 18 juillet 2018 à 21:46, par LAGUI ADAMA En réponse à : Procès du coup d’État : le soldat Seydou Soulama se fait piéger par une tablette arrachée

    Au nom de la justice morale et de la sacralité tant chantée de la constitution libérez sans conditions nos honorables éléments du RSP car par leur sens élevé pour la légalité, ils ont voulu seulement débarrasser du PEUPLE un régime ANTICONSTITUTIONNEL imposé au PEUPLE par des associations terroristes des 30 et 31 Octobre 2014 Alors que tous ceux qui ont l’Amour d’une justice réelle s’alignent avec ces respectables militaires pour dire NON à toute justice sélective et exiger leur libération Sinon il faudrait qu’on nous amène les 02 usurpateurs qui sont KAFANDO et ZIDA à la barre afin qu’ils expliquent au PEUPLE au nom de quelle logique CONSTITUTIONNELLE eux ils se sont investis du rôle de président et de premier ministre Vive la vérité Vive le DROIT Vive le Peuple Vive le CDP Qu’Allah bénisse et protège son Excellence Blaise Compaoré et sa noble famille

    • Le 19 juillet 2018 à 00:05, par lemessager En réponse à : Procès du coup d’État : le soldat Seydou Soulama se fait piéger par une tablette arrachée

      Lagui adama, quel cynisme. Demander aussi qu’on réhabilite Hitler et le Diable aussi. S’il existe des gens bien, il existe aussi des mauvais gens.

    • Le 19 juillet 2018 à 00:59, par Harouna En réponse à : Procès du coup d’État : le soldat Seydou Soulama se fait piéger par une tablette arrachée

      Tu n es pas digne d un vrai burkinabé. C est domage un raisonnement pareil. Et c est quel régime qui est démocratique alors ?

    • Le 19 juillet 2018 à 09:12, par Suzanne En réponse à : Procès du coup d’État : le soldat Seydou Soulama se fait piéger par une tablette arrachée

      Quand j’ai lu ton message je sais que tu es CDP et je te dis mon fils c’est Dieu que a chassé CDP et Blaise car il sait ce que votre foutu parti et son pandore faisait au peuple Burkinabè.
      Ils ont tué mon fils et j’ai demandé vergence à Dieu. J’ai dit face à votre nouveau président en son temps que ce sont les enfants qui vont vous chasser de ce pays. Il n’y croyait pas puis s’en est suivi du déclin du pouvoir de Blaise depuis 2011.
      Ce pays appartient à tous les Burkinabè quelque soit son rang social et économique mais pas aux délinquants au col blanc sans piété qui pillaient les citoyens et les tuaient.
      Regards le comportement de ces RSP mal éduqués et mal encadrés qui frisent la honte et le mépris.
      Ils ont aucun sens de la sagesse alors Dieu ne pardonne pas ce comportement " Tu l’élève et je t’abaisse". Ils leur faut rester sage car leur fin sera terrible.
      Mon fils soit sage car tu comprendras la réalité de la vie. Blaise ne reviendra pas vous sauvez car lui même est dans un dilemme. Il y a eu trop de manquement pendant son règne beaucoup de larmes ont coulé.
      QUE DIEU PROTÈGE LE BURKINA FASO DES MÉCHANTS TYPES

    • Le 19 juillet 2018 à 09:43, par SIDNABA En réponse à : Procès du coup d’État : le soldat Seydou Soulama se fait piéger par une tablette arrachée

      Internaute Lagui Adama, tu es l’être le plus cynique que je n’ai jamais vu sur cette terre. Des citoyen tués "cadeau" par un gang de délinquants appelés "RSP" que tu oses demander de les libérer ? Alors autant arrêter de combattre toutes sortes de tueries dans ce pays. Tu mérites la prison pour de telles déclarations publiques. Je te déteste ! Courage aux juges du tribunal militaire pour faire toute la lumière sur ces tueries macabres et indignes de vrais soldats républicains.

    • Le 19 juillet 2018 à 11:42, par MAXWELL En réponse à : Procès du coup d’État : le soldat Seydou Soulama se fait piéger par une tablette arrachée

      Lagui, nous sommes au pénal et au pénal la responsabilité est personnelle et individuelle. Le fait d’appeler X ou Y à la barre ne va pas disculper tout autre personne qui a pris activement part à la répression qui a causé mort d’hommes et destruction de biens. Il faut se rappeler que le RSP comptait environ 3 000 hommes. Pensez-vous que c’est par pur hasard qu’on a choisi des noms pour les appeler à la barre ? Pendant que tout le monde insultait la justice pour sa lenteur dans ce dossier, c’est une longue et minutieuse enquête qui se menait et qui a permis d’inculper chacun d’eux. Et puis Lagui, on ne peut pas les libérer sans jugement quand même ? S’ils sont innocents ils seront relaxés mais s’ils sont coupables, souffrez que la loi s’applique dans toute sa rigueur. Mettez vous à la place des parents des victimes, de ceux qui sont handicapés à vie et de ceux qui ont perdu leurs biens qu’ils ont mis des années à acquérir. C’est dommage que le déroulement du procès nous laisse voir que beaucoup d’inculpés se mettent dans la situation du voleur qui dit que je suis rentré mais je n’ai pas pris. Mais non sommes à l’heure de la technologie et rien ne peut malheureusement se cacher aujourd’hui. Wait and see

    • Le 19 juillet 2018 à 15:28, par sira En réponse à : Procès du coup d’État : le soldat Seydou Soulama se fait piéger par une tablette arrachée

      Je ne sais pas comment te nommer mais tu es plus criminel que les soldats qui se trouvent actuellement à la barre.

    • Le 20 juillet 2018 à 11:14, par sidwaya En réponse à : Procès du coup d’État : le soldat Seydou Soulama se fait piéger par une tablette arrachée

      A LAGUI ADAMA : Je respecte généralement la diversité des vues mais cette fois ci j’ai affaire à un ignare de premier choix.

  • Le 18 juillet 2018 à 22:26, par armel En réponse à : Procès du coup d’Etat de 2015 : Le soldat Seydou Soulama piégé par une tablette

    je doute que lagui Adams soit burkinabé. s il est,il ne. le mérite pas,il est une honte .c est quant même des humains qui sont mort

  • Le 18 juillet 2018 à 22:59, par sidbala En réponse à : Procès du coup d’Etat de 2015 : Le soldat Seydou Soulama piégé par une tablette

    Ce qui est qui est quand même bizarre dans ce fameux procès c’est que les choses sont faites à l’envers. Sans être un avocat ou un juge dans gens comme smoky du balaie citoyen dont le nom est maintes fois cité doit venir dire ce quil en sait du coup d’etat et le super général du tout puissant président j’ai nommé Zida Isaac ils doivent tous venir dire au peuple ce qu’ils savent du coup d’etat parce qu’il n’est pas exclut que eux aient monte un autre coup qui a saborde l’arrestation des dirigeants de la transition. Ce qui est sur tous ces jeunes qu’on a terrorisés pour qu’ils parlent sont tous des professionnels des armes et mettre de l’ordre ne veut pas dire tuer. Aida Smoky Chérif et le président roch doivent parler. Si non si non ca ne sera facile pour nous tous.

  • Le 18 juillet 2018 à 23:41, par sheikhy En réponse à : Procès du coup d’Etat de 2015 : Le soldat Seydou Soulama piégé par une tablette

    Faisons attention aux jugements. Il faut savoir que les militaires du rsp sont choisis parmi les meilleurs recrues. Ils recevaient egalement les meilleures armes et formations. Personne ne remet en cause leur qualité intrinseque. Il est seulememt dommage qu’ils n’aient pas été utilisé de manière republicaine. Voila le résultat. On ne parle pas ici de leur qualité, mais de leur valeur et leur dans certaines peripeties de noire histoire

  • Le 19 juillet 2018 à 07:09, par benoit zango En réponse à : Procès du coup d’Etat de 2015 : Le soldat Seydou Soulama piégé par une tablette

    le constat amere de ce proces est de ne pas impliquer tout les acteurs car tout est parti de l insurrection je crois que tout ceux qui on revendiquer cette insurrection doit etre juger parce que cela aussi nest un acte republicain je crois que bruler la maison de son frere burkinabe est un acte condannable mais cette etape a ete sauter comme si rien n etait tout ses gens la doivent repondre de leurs actes

  • Le 19 juillet 2018 à 08:19, par HUG En réponse à : Procès du coup d’Etat de 2015 : Le soldat Seydou Soulama piégé par une tablette

    Il faut compatir avec les familles qui ont perdu des êtres chers grâce à ces gens du RSP. Ces gens seront condamnés à la hauteur de leur forfait car les armes achetés par le contribuable était destiné à défendre le contribuable, le territoire national et non à tuer des burkinabés.

  • Le 19 juillet 2018 à 09:17, par Le Faso d’abord En réponse à : Procès du coup d’Etat de 2015 : Le soldat Seydou Soulama piégé par une tablette

    Il y a de plus en plus de petits esprits sur ce forum. Je me demande comment certains arrivent à soutenir ces éléments du RSP sans raisons valables. Vous savez, ce ne sont tous les éléments du RSP qui sont interpellés dans ce procès. Ceux-là, s’ils sont jugés c’est parce qu’ils y sont pour quelque chose. Voyez-vous comment Soulama est en train de nier l’évident ici qui est la tablette. Qui l’a suivi partout pour prendre toutes ces photos, des selfies même peut-être ? Garçon choco, tu es cuit, tu t’es laissé emporter par la folie de ta jeunesse et surtout par la machine à tuer Diendéré. Imaginez un instant ce qui allait arriver au RSP déserteurs si le coup avait marché. Un bon soldat devrait assumer ses faits et non les nier. Personne d’entre eux ne reconnait avoir détruit ni tuer. Mais ceux qui mort, se sont-ils suicidés ?

  • Le 19 juillet 2018 à 10:34, par Fatime En réponse à : Procès du coup d’Etat de 2015 : Le soldat Seydou Soulama piégé par une tablette

    Lagui Adama est souvent le premier à réagir et ses propos laissent toujours transparaître une grande haine qui l’empêche de dormir. De grâce débarrassez-vous de cette haine car elle est très nocive pour la santé. Souvent je me demande aussi s’il pense vraiment ce qu’il avance. Est-ce qu’il ne fait pas exprès pour inciter les gens à réagir. Pourquoi pas ?

  • Le 19 juillet 2018 à 10:45, par Boucher a peur de couteau En réponse à : Procès du coup d’Etat de 2015 : Le soldat Seydou Soulama piégé par une tablette

    Bravo à ceux qui ont dissout le RSP. Les Ex-patrons du RSP ont fait dissoudre le BIA de Koudougou de Boukari dit le Lion suite aux évènements du coup d’Etat le plus meurtrier que La Haute Volta et le Burkina Faso aient connu et qui a causé la mort d’un président en fonction et aux massacres de leurs frères d’armes non armés et en civil de ce fameux camp BIA. Le BIA, lui au moins s’est illustré de sa bravoure et de son savoir-faire lors de la guerre de noel de 1985 contre le Mali et la population de Koudougou appréciait sa presence car à son temps les voleurs et autres malfrats y étaient rares. Par contre le RSP, aucune action salutaire à son endroit si ce n’est des actions qui ont fait saigner le coeur des burkinabè ; des assassinats, des meurtres, des coups et blessures, des grillade et calcinage de personnes, des arrachages de biens pour finir par faire le coup d’Etat le plus bête que l’humanité n’ait jamais connu. Et voici les conséquences aujourd’hui. Pas de pitié pour ces sans loi ni foi. Oeil pour oeil, dent pour dent. Ils ont eu plus de chance que les Henri Zongo, Lengani, Sankara, Kéré, Norbert, etc. qu’ils ont tués pour rien laissant leurs familles dans la tristesse, le desarroi, etc.
    Signé : L’Etalon Très Enragé mais Serein pour l’avenir de notre Cher Faso avec la dissolution de ce monstre aux trois têtes.

  • Le 19 juillet 2018 à 14:53, par Parmesan En réponse à : Procès du coup d’Etat de 2015 : Le soldat Seydou Soulama piégé par une tablette

    Par pitié, je supplie tous les forumistes d’ignorer les publication de ce LAGUI ADAMA. Ne lui répondez plus s’il vous plaît car il a dépassé le niveau de la provocation et s’enlise à présent dans la bêtise.

    Qu’à chaque fois qu’il publie ses posts incendiaires et ridicules, que personne ne lui réponde.

  • Le 19 juillet 2018 à 15:52, par Dedegueba Sanon En réponse à : Procès du coup d’Etat de 2015 : Le soldat Seydou Soulama piégé par une tablette

    Et si le juge, pour rompre avec la monotonie de comparution des hommes de rangs et des sous-officiers donc des exécutants, appelait à la barre un officier putschiste ? Je pense à quelqu’un comme le Col " taupe" qui renseignait les putscistes, et de l’autre qui a lu le communiqué ?
    Si un chef " enfonce" un soldat, les autres vont parler, car tous se taisent en disant que les chefs vont les couvrir.

  • Le 20 juillet 2018 à 09:32, par Expert financier En réponse à : Procès du coup d’Etat de 2015 : Le soldat Seydou Soulama piégé par une tablette

    Je suis indigné par les propos de ce soit disant lagui, ailleurs il serait condamné pour apologie du crime. C’est vrai que la toile donne l’occasion à des gens qui ne peuvent pas tenir des débats face to face, de dire n’importe quoi, mais là le sujet est très sérieux. Nos enfants tués méritent justice et je demande à ce lagui s’il a un enfant, un frère ou soeur ou un père de présenter des excuses aux familles qui ont perdu des êtres chers. S’il est un de l’ex RSP (divagation) , sache qu’il ne va pas échappé au châtiment de Dieu. Car ceux qui sont à la barre aujourd’hui se croyaient intouchables. A ceux qui sont à la barre qui chantent le même refrain "nous avons reçu et exécuté des ordres" et si vos supérieurs vous donnaient l’ordre de vous loger une balle l’auriez vous fait. Pour mémoire, pendant l’insurrection, il y a des militaires qui ont refusé de tirer sur des civils .

  • Le 21 juillet 2018 à 13:24, par l’oeil de l’aigle En réponse à : Procès du coup d’Etat de 2015 : Le soldat Seydou Soulama piégé par une tablette

    J’ai profondément mal au cœur quand je suis la direction des intervenants. Combien de fois le RSP et son Général ont eu des occasions pour aider le peuple à se libérer du joug de BLAISE COMPAORE ? Réponse : Nfois Ce peuple désespérer s’est levé à mains nues se débarrasser de l’HOMME. Payer, nourris, loger , équiper et véhiculer par le contribuable burkinabé, ces éléments du RSP ont eu la chance de se ranger du coté du peuple, mais sans calcul aucun ils ont trahis pour la énième fois ce peuple en suivant aveuglement une personne qui a longtemps perdu d’avance. Ainsi les juger aujourd’hui même est illégal. ILS ONT TRAHIS ILS ASSUMENT. Imaginer un seul instant si le Général GILBERT avait aider le Burkina a se débarrasser de Blaise ? Le monde entier allait l’applaudir, mais il a préférer levé sa baillonnette et celles de ses hommes à l’endroit des plus faibles. DIEU est le plus puissant et ils paieront tous pour ses morts et blessés innocents.

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