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« Le soleil Zida », ce nouvel astre de Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE (2/4)

Publié le samedi 3 septembre 2016 à 00h12min

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« Le soleil Zida », ce nouvel astre de Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE (2/4)

Analysons à présent, l’argument de C. DABIRE qui fait de moi plutôt que lui, celui-là qui est ému par l’« amitié et la fraternité » au point de « refuser à bien tendre et ouvrir les leurs (oreilles) et entendre raison lorsque les Burkinabè parlent de justice ».
Et pourtant, nous n’en avons cure ni de l’amitié ni de la fraternité dans cette affaire !

20% ne sont pas 100% ou 80%. Et pourtant !

Commençons donc par la contradiction que C. DABIRE prétend m’apporter sur l’argument économique que j’ai développé dans ma réflexion précédente (6). Il s’exclame en ces termes : « Mais, que l’on sache, ces importations ne sont pas des dons ou aides humanitaires des Ivoiriens pour les Burkinabè, par charité, mais s’inscrivent dans une logique d’échanges commerciaux entre voisins, donc importations payantes ! ». Or, il est bien connu qu’il ne suffit pas d’avoir de l’argent pour acheter un bien. Encore faut-il que le bien soit sur le marché ; et de plus, que vous ayez accès au marché. Sans accès au marché à quoi vous servira votre argent ? C’est cet accès qui, du reste, défini ici les fameux liens « d’amitiés et de fraternité », dans le sens bien sûr du commun intérêt. Le marché ghanéen est beaucoup moins accessible au Burkina-Faso que le marché ivoirien. Un fait qui s’explique simplement par des liens de transport – en plus de la route nous avons une voie ferrée qui va jusque dans la capitale économique de la Côte-d’Ivoire, non sans passer par la nôtre -, une langue – officielle – commune, une monnaie commune, des accords économiques communs dans le cadre de l’UEMOA, etc. Il est donc indéniable, que la Côte-d’Ivoire et le Burkina-Faso sont beaucoup plus intégrés que le Ghana et le Burkina-Faso. Une intégration reconnue et soutenue par les plus hautes institutions financières du monde. (9) Alors, non, M. DABIRE, je ne « repousse » pas la raison de l’histoire pour la remplacer par une autre qui serait économique, je repousse l’histoire des origines, pour la remplacer par l’histoire de l’économie, c’est-à-dire, le comment du pourquoi nous sommes – économiquement, cela s’entend- là où nous sommes aujourd’hui.

C’est cette histoire de l’économie, qui vous apporte la contradiction lorsque que vous affirmez « Mais 20% ne sont pas 100% ou 80%. .. Et les 80% des autres importations qui ne viennent pas de la Côte d’Ivoire, qu’en faites-vous ? ». Heureusement, d’autres avant moi se sont déjà penchés sur la problématique. Je me permets de vous citer de larges pans de leur analyse :
« L’impact de cette crise s’y est d’abord fait sentir sur le secteur du transport. En effet, avant la crise ivoirienne, le port d’Abidjan constituait le plus important point de transit des marchandises à destination du Burkina Faso. La RCI est en effet le seul pays côtier et frontalier à disposer d’un axe ferroviaire reliant la mer à Ouagadougou, la capitale. Comme il n’existe pas de substitution possible, il en est résulté une relative dépendance des opérateurs économiques burkinabè vis-à-vis du port autonome d’Abidjan. En effet, le chemin de fer reste très compétitif en terme de coût de revient par marchandise transportée. De plus, le délabrement du réseau routier ralentit l’acheminement des produits et met à rude épreuve le parc automobile. » (8)

« La fermeture des frontières entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire est donc une contrainte majeure pour les opérateurs économiques burkinabè qui se sont orientés néanmoins très rapidement vers d’autres pays côtiers comme le Ghana, le Togo et le Bénin. Cette situation a cependant occasionné une augmentation de leurs frais de transport. La déviation d’une partie du fret malien, nigérien et burkinabè sur Lomé au Togo et Cotonou au Bénin a aussi eu pour effet d’intensifier le trafic routier sur l’axe Koupéla-Ouagadougou, dont le bitume avait été refait en août et septembre 2002. A peine quelques semaines plus tard, le revêtement commençait à subir des dégradations importantes dues à la surcharge des camions, alors même que ces travaux de réfection n’étaient pas encore réceptionnés. » (8)

« De même, la diminution des recettes est évidente pour le Trésor public du Burkina Faso… » (8)

« Outre l’augmentation des frais de transport, et donc du prix des marchandises, de la dégradation des routes et du parc automobile, la crise ivoirienne a eu des répercussions sur l’emploi au Burkina Faso. » (8)

« ..(Sitarail).. Son manque à gagner s’élevant à 60 millions de francs CFA de bénéfice mensuel, elle a dû mettre au chômage technique une partie de son personnel d’exploitation. »

« Bobo-Dioulasso, capitale économique, .., la crise ivoirienne a un impact considérable sur l’activité économique avec, à court terme, des répercussions sur l’emploi et les revenus des populations. »
Et de conclure, « La crise ivoirienne pèse donc sérieusement sur l’activité économique du Burkina Faso ».
Voilà qui montre, si le besoin en était, que « toucher » au 20%, affecte l’ensemble du système : « 20% ne sont pas 100% », et pourtant !

Il apparait donc que mon argument ne s’embarrasse point de sentiments, mais s’appuie plutôt sur des observations économiques.

Qui, de toi ou de moi, ignore cette histoire pourtant récente, pour se lancer dans des théories sans fondements ni historiques, ni politiques, ni économiques, ni même juridiques ? Et tu oses parler d’obscurantisme à mon égard ?
En effet pourquoi, dites-le nous, courrions-nous le risque d’affecter tout le pays ? Quel tort a été fait au Burkina-Faso dans cette affaire ?

Tu vas trop vite en besogne

Si vous descendiez, juste un instant de vos grands chevaux, pour faire montre d’un peu de raison, de moins de passion et rechercher le sujet, vous vous seriez rendu compte que la date des enregistrements sur laquelle tout le monde s’accorde, c’est celle du 27 Septembre 2015, soit presque 10 jours après le coup d’Etat du CND ! (10)

Expliquez-nous donc, comment le 27 Septembre, des individus comploteraient encore le coup d’Etat qui avait eu lieu presque 10 jours auparavant, comme vous le prétendiez :
« Cette affaire de mandat d’arrêt contre le PAN ivoirien suite au putsch de Diendéré.. est au contraire d’abord judiciaire avec évidemment un peu de politique, de diplomatie et de juridique, si le plaignant n’est pas seulement l’Etat burkinabè mais les familles des victimes du putsch ».(5) Combien de burkinabè furent victime d’actes directement ou indirectement liés à cette conversation ?

Si vous émettez des doutes sur la date, et pensez alors que la conversation date d’avant le coup d’Etat, expliquez-nous donc, pourquoi votre « soleil Zida » n’a pas déjoué le coup et sauver ainsi, la vie de nos martyrs qui sont morts pour défendre la démocratie ?

Du reste, le transcrit de la conversation (11) vous donnera beaucoup de fil à tordre dans ce cas.
Quel tort, dans cette conversation (11) est fait au Burkina-Faso, à part celui d’avoir pris le mauvais parti ? À part d’avoir – si on ose pousser les choses – « proférer » des menaces ?

Or, à propos de proférer des menaces, vous écriviez, « La courageuse citoyenne Safiétou Zongo Lopez est convoquée et entendue par la justice parce que des propos d’elle menaceraient non pas les citoyens et l’ordre public mais un palais de justice ». (4)
Pourquoi le parallèle entre les deux situations ne vous saute-t-il pas aux yeux ? Parce que vous êtes doublement aveuglé par l’émotion d’une part et la passion pour votre « soleil Zida » d’autre part.

L’émotion t’aveugle tant

C. DABIRE, la passion vous anime tellement que vous n’avez même pas lu ma réflexion (6) qui n’est aucunement basée sur « l’amitié et la fraternité ».
En fait, l’expression n’y apparaît qu’une seule fois, dans mon introduction « .. le dauphin constitutionnelle d’un pays frère et ami ».
Je vous défie de trouver une seule phrase dans ma réflexion qui vient en défense de M. Soro !

C. DABIRE, vous êtes si aveuglé par l’émotion que vous ne remarquez même pas que 4 millions de burkinabè ne sont pas en Côte d’Ivoire à cause d’une quelconque amitié avec la Côte-d’Ivoire ! Ils y sont pour des raisons économiques. Ils y sont allés pour travailler, et y sont restés pour gagner une vie.

L’intérêt du Burkina Faso en Côte-d’Ivoire est économique ! C’est pourquoi, C. DABIRE, on s’en fiche éperdument de ton « amitié et fraternité », dont tu nous rabâches les oreilles. C’est aussi la raison pour laquelle on s’en fiche doublement que les Mossi, Lobi et Dagara viennent du Ghana. Cela n’a rien à voir avec le sujet !

En outre, ton argument ne tient pas la route non plus ! L’expression « pays frère et ami » n’a pas forcement grand-chose à voir avec les origines. On n’est pas frère, que seulement parce que l’on partage la même lignée parentale ou ancestrale !
On peut être frère, parce que l’on partage le même combat. On peut être frère parce que l’on a les mêmes aspirations.

Ainsi, les soldats sont-ils des « frères d’armes », les chrétiens des « frères en Christ », les musulmans des « frères musulmans » etc. Sous la révolution, le peuple palestinien est devenu « frère et ami » du peuple burkinabè qui partageait son combat pour l’émancipation. De même que les peuples d ‘Afrique du Sud, de la Namibie et je ne sais quelles autres contrées où nous retrouvions cette fraternité dans la pensée et l’action. Cite J. Ky-Zerbo si tu veux, pour faire cultivé, mais saches que cela n’apporte rien à ton argument, qui lui-même est hors sujet !

Merci du rappel sur la proportion de l’aide internationale dans notre budget. Il faudra tout simplement réviser le pourcentage à la hausse si les 20% venait à être perturbés : 90% ?, 99% ?, est-ce moins troublant pour vous ?

Finalement, nous notons, C. DABIRE, que vous vous y connaissez bien s’agissant de la sagesse des Koffi Olomidé (1) et Gadji Celi (7). Nous n’avons nul doute que vous excellez aussi à les danser puisque le Nègre de Senghor – que vous connaissez tant - « est un être rythmique. C ‘est le rythme incarné … Instinctivement ils dansent leur musique, ils dansent leur vie ».

Conclusion

Une fois encore, comme ce fut le cas dans sa réflexion précédente (4), C. DABIRE prend un seul mot (‘saint’ avant, maintenant ‘frère et ami’) et se lance dans des contorsions impossibles pour à la fin ne rien prouver ni apporter au débat. Une diarrhée verbale qui ne s’appuie même pas sur les faits, mais plutôt sur une prétendue acerbité de sa plume.
Or des arguments plats, même énoncés par les plus belles plumes, resteront plats.

Quant à moi, je me plais bien à être un quidam. Pourquoi penses-tu que je garde si jalousement mon identité ? Quidam à qui tu dois tout de même (en partie en tout cas) certains de tes droits fondamentaux reconnus dans la constitution : droit à l’éducation, à l’assainissement (12) et même l’arrêt des évacuations sanitaires afin de forcer le développement de nos propres structures sanitaires. Certains le font pour la gloire, d’autres pour le pays, mais chaque homme a son prix. Le mien, c’est le bien être de mon pauvre mais cher Faso.
Sans rancune, mon frère et ami (sauf à propos du « soleil Zida » et de Senghor, nous menons le même combat).

Koudraogo Ouedraogo
Blog : http://burkinnafache2015.wordpress.com
Membre, Faso 2020 : http://faso2020.org

Références
(1) Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE, « Pourquoi Yacouba Isaac ZIDA est grand », < http://lefaso.net/spip.php?article68620 >, 15 décembre 2015
(2) Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE, « Zuma, Lula, Dilma, Zida : La malédiction des intègres », < http://lefaso.net/spip.php?article71705 >, 11 juin 2016
(3) Koudraogo Ouédraogo, « Yacouba Isaac ZIDA : Patriotisme ou arrivisme ? », < http://lefaso.net/spip.php?article71804 >, 17 juin 2016
(4) Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE, « Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres" », < http://lefaso.net/spip.php?article72512 >, 1er août 2016
(5) Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE, « Des millions de Burkinabè vivent en Côte d’Ivoire : Et alors ? », < http://lefaso.net/spip.php?article72575 >, 7 août 2016
(6) Koudraogo Ouedraogo, « Mandat d’arrêt contre Guillaume Soro : Et si la raison l’emportait sur la passion ? », < http://lefaso.net/spip.php?article72671 >, 14 août 2016
(7) Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE, « Koudraogo Ouedraogo : La passion qui se prend pour la raison », < http://lefaso.net/spip.php?article72723 >, 18 août 2016
(8) Afrique Verte, « Les conséquences de la crise ivoirienne sur les pays sahéliens enclavés : un premier tour d’horizon », Afrique contemporaine 1/2003 (n° 205), p. 5-16, < www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine-2003-1-page-5.htm >, 2003
(9) Anonyme, « Avec l’appui de la Banque mondiale, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire s’engagent ensemble sur des réformes des échanges commerciaux et des transports », < http://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2015/06/16/with-wb-support-burkina-faso-and-cote-divoire-commit-to-trade-and-transport-sector-reforms >,16 juin 2015
(10) Benjamin Roger, Haby Niakate et Rémi Carayol, « Côte d’Ivoire – Burkina : ce qu’il faut savoir de l’affaire de l’« enregistrement Soro-Bassolé » », < http://www.jeuneafrique.com/279014/politique/cote-divoire-burkina-quil-faut-savoir-de-laffaire-de-l-enregistrement-soro-bassole/ >, 13 novembre 2015
(11) Jeune Afrique, « Affaire de l’ « enregistrement Soro-Bassolé » : le verbatim de la première écoute », < http://www.jeuneafrique.com/mag/282297/politique/affaire-de-l-enregistrement-soro-bassole-verbatim-de-premiere-ecoute >, 08 décembre 2015
(12) Koudraogo Ouedraogo, « Réformes au Faso : I. Des droits fondamentaux ! », < http://lefaso.net/spip.php?article62852>, 19 janvier 2015

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Vos commentaires

  • Le 2 septembre 2016 à 22:22, par salou En réponse à : « Le soleil Zida », ce nouvel astre de Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE (2/4)

    Mr koudraogo Ouedraogo. Je disais dans le 1/4 que tu veneraisplus la cőte d’Ivoire, pire Soro et partisans plus que ton cher pays. J’ai peur de crier "apatrid" au regard ton argumentaire. qui fait du BF un non pays sans hommes pour penser son developpement. Entends que ld BF peut bien se developper sans TA CHERE COTE D’IVOIRE.

  • Le 2 septembre 2016 à 22:25, par salou En réponse à : « Le soleil Zida », ce nouvel astre de Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE (2/4)

    Mr koudraogo Ouedraogo. Je disais dans le 1/4 que tu veneraisplus la cőte d’Ivoire, pire Soro et partisans plus que ton cher pays. J’ai peur de crier "apatrid" au regard ton argumentaire. qui fait du BF un non pays sans hommes pour penser son developpement. Entends que ld BF peut bien se developper sans TA CHERE COTE D’IVOIRE.

  • Le 2 septembre 2016 à 22:43 En réponse à : « Le soleil Zida », ce nouvel astre de Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE (2/4)

    "...Le mien, c’est le bien être de mon pauvre mais cher Faso..."
    Tu n’es pas du Faso, mon type ! Tu es juste un égaré qui pense qu’il est du Faso. Mais même pauvre (comme tu le dis si bien dans la phrase), ce pays-là restera digne (on n’acceptera pas toutes les merdes du monde).

  • Le 3 septembre 2016 à 04:04, par Soumbila Ouedraogo En réponse à : « Le soleil Zida », ce nouvel astre de Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE (2/4)

    Vous deux- là, on se rend compte que vous avez un problème. Chacun pense que c’ est lui. C’est quoi ? C’est vous seul qui ont fait l’ ecole ou bien quoi ? On dirait des coépouses. Vous ne lutter pas pour les populations mais pour votre fierté. C’est pas bon. Chacun croit qu’ il est le plus meilleur intellectuel. Ça vous donne quoi ? Même si c’ était vrai, ça change quoi pour les burkinabè ? Soyez humble et arrêter votre théatre –là. Chacun croit qu’ il est le meilleur. C’est’est rudicule.. Aller enseigner vos foulosophies à vos étudiants. On est fatigué mainant. A cause de vos papiers- longuère on peut même plus respirer ? C’est quoi encore ? Tchhrrrr

  • Le 3 septembre 2016 à 09:13 En réponse à : « Le soleil Zida », ce nouvel astre de Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE (2/4)

    J’ai suivi une emission sur laRTB concernant les relations entre la Côte d’IVOIREet le Burkina.Un economiste disait que le Burkina ne tirait pas de profit à la Côte d’Ivoire,au contraire c’est la Côte d’ivoire qui tire profit des echanges entre les deux pays.Monsieur Kouraogo,tout ceux que vous venez de dire n’a pas de source ni de reference ;ce sont vos points de vue.

  • Le 3 septembre 2016 à 10:28, par Yako En réponse à : « Le soleil Zida », ce nouvel astre de Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE (2/4)

    Finalement Mr Koudraogo reconnaît que Dr Djibo etait dans le bon sens.Car l’intellectuel de son calibre ne pouvait pas s’accommoder d’une violence en lieu et place des urnes.La suite lui a donné raison.Quant à Dabire il ne peut pas raisonner car la part de moi est trop développé chez lui.D’ailleurs,aujourd’hui on a la certitude comment Mr Zida a payé l’homme pour écrire.Un intellectuel qui ne se gêne pas d’utiliser son savoir pour la mauvaise cause.Bref.Un prophète des ténèbres.

  • Le 3 septembre 2016 à 11:00, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : « Le soleil Zida », ce nouvel astre de Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE (2/4)

    Hum... Quand on ne supporte pas la contradiction, on évite d’écrire des articles d’opinion.

    Votre "guéguerre" avec Dabiré commence à nous fatiguer, M. Koudraogo, et pas seulement en raison de la longueur exagérée de vos réponses.

    1°) Chacun d’entre nous, quand il exprime publiquement des opinions, prend le risque d’être contredit. Vouloir répondre systématiquement à tous les contradicteurs est peu réaliste et peu productif. Si en plus nous avons égratigné quelqu’un délibérément, souffrons qu’il réponde directement sans relancer le débat à l’infini avec d’autres "égratignures"...

    2°) Discuter en longueur de certaines choses devient vite puéril. Aujourd’hui, près de 30 ans après sa mort, des gens se déchirent encore pour savoir si Thomas Sankara était un héros visionnaire ou un dictateur sanglant. Vouloir clore le débat sur la personnalité et l’action de Yacouba Isaac Zida, président puis premier ministre de la transition, par un ou deux articles tranchés n’est pas très réaliste. Même s’il est interviewé des centaines de fois, jugé puis innocenté ou condamné, cela n’arrêtera pas le clash des avis divergents sur lui et son rôle dans l’histoire récente du pays. Tout au plus chacun peut-il exprimer et argumenter son opinion et contredire celle de l’autre.

    3°) Plusieurs des positions qui transparaissent dans vos écrits sont provocatrices et vous le savez. J’en veux pour exemples :
    * L’interprétation que vous faites de la "réconciliation nationale", qui souvent ressemble à l’apologie de l’impunité pour les anciens dirigeants.
    * La compréhension que vous avez des "nécessités" du bon voisinage avec la Côte d’Ivoire, qui pourrait se résumer par : "Un ivoirien peut commettre tous les crimes qu’il veut au Burkina, nous ne saurions réagir car nous avons 4 millions de compatriotes là bas" !
    Vous ne devez donc pas vous étonner, qu’en heurtant ainsi la fibre patriotique et "insurrectionnelle" de vos compatriotes, certains vous répondent.

    J’en appelle donc à votre sens de la mesure pour "résumer" votre réponse à M. Dabiré et éviter de relancer à l’infini ces débats qui ne peuvent avoir de conclusion satisfaisante pour aucune des parties, alors même que d’autres questions nationales plus sérieuses et plus urgentes demandent votre attention et vos analyses.
    Cordialement

  • Le 3 septembre 2016 à 13:18, par Savadogo En réponse à : « Le soleil Zida », ce nouvel astre de Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE (2/4)

    mr kouraogo,nous sommes fatigués de lire vos histoires.en quoi ça nous permet d’avancer ?

  • Le 3 septembre 2016 à 16:09, par Alino En réponse à : « Le soleil Zida », ce nouvel astre de Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE (2/4)

    Chapeau Internautes 7 & 8. C’est quoi ces Mrs a la soi-disante moutarde intellectuelle veulent des lecteurs du lefaso.net ? J’ai maintes fois fait part de mon souci par rapport a certains contenus que ce site publie. A la longue, je choisis de ne plus venir sur ce site.
    Ha ! Ces soi-disant intellectuels quand tu nous tiens... A y regarder, ils ne sont ni intellectuels, ni philosophes, ni adaptables et sont d’un siecle desuet.

  • Le 3 septembre 2016 à 17:02, par Trahison En réponse à : « Le soleil Zida », ce nouvel astre de Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE (2/4)

    Je vous demande a tous de laisser Zida tranquille maintenant. Il a besoin de repos.Meme s’ il avait des ambitions personnelles, c’est grace a lui que le RSP est mort aujord’ hui. Sinon aucune mouche n’ allait les emmerder. L’ histoire le lui revaudra. Donc les debats sur lui sont inutiles. L’ histoire vt remettre chaque acteur a la place qu’ il merite. Le reste n’est que passion et la passion ne reunit pas, ne construit pas.Meme si Zida a fait des betises, est-ce qu’ il n’a pas pose des actes hautement salutaires pour le peuple dans son ensemble ? Ca peut etre par calcul personnel mais nous tous nous calculons, non ? Sauf si tu es bete, tu ne vas pas calculer. avant d’ agir. Mais l’ essentiel, c’est le bien pour la majorite qui va en resulter qui importe. Plus vous balancez le nom de Zida sur lefaso.net, plus vous le derangez injustement, pour ceux qui croient le defendre, avec des actions qui frisent l’ idolatrie, et plus vous le rendez victimes, pour ceux qui croient le descendre au lance- flammes avec des comportements qui sont , a la limite, de l’ acharnement. Parce que c’ est comme un match de religion. Vous n’ allez pas convaincre quelqu’ un a etre Mahometan en criant Alla koubarou tres fort ni que vous n’ alllez transformez quelqu’ un en Merkain qui crie Alleluia Amen Amen a tout bout de champ. Chacun s’ est fait sa religion deja, donc le match est inutile puisque on a beau le jouer comment comment, ca sera toujours match nul. Pour moi, la sagesse, c’ est de laisser chacun avec sa religion et l’ histoire se chargera du reste. L’ histoire, elle, ne ment pas. Ou bien c’est la patience qui vous manque ? Discutez comme vous voulez, personne n’ aura raison a la fin. Personne ne mettra un point final au phenomene Zida, quelque soit ce qu’ il pense de la force de son argumentation et de la pertinence auto- declaree de son argumentaire.

  • Le 3 septembre 2016 à 23:47 En réponse à : « Le soleil Zida », ce nouvel astre de Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE (2/4)

    Ce Kouraogo là même est embrouillé. Il utilise souvent "Tu", souvent "Vous". De part ton style, on sent que tu es quelqu’un qui n’est pas honnête. tu es un prostitué intellectuel

  • Le 4 septembre 2016 à 06:45, par Wendy En réponse à : « Le soleil Zida », ce nouvel astre de Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE (2/4)

    Yako 6 tu fais à la fois rire et pitié en prétendant que djibo avait raison contre dabiré, et que ce dernier utilise son savoir pour une mauvaise cause, puisque tout le monde sait que c’est la cause de dabiré qui l’a remporté mon cher Monsieur, contre djibo et contre le régime que vous venerez et qui est par terre aujourd’hui. Yako à toi

  • Le 4 septembre 2016 à 16:21, par Yako En réponse à : « Le soleil Zida », ce nouvel astre de Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE (2/4)

    @wendy,la vraie question est la suivante:Est ce que le pib a grimpé ou pas 2014/2016 finissant ?Notre pays se porte mieux aujourd’hui que sous le pf Compaore ?le Burkina vit-il l’alternance ou l’alternative politique réelle ?Mon cher Wendy,grandissez un peu vous avez la vie de 17.000.000 de personnes,quittez le sensationnel c’est ainsi nous rendons service a notre pays.

  • Le 4 septembre 2016 à 17:27, par ILBOUDO En réponse à : « Le soleil Zida », ce nouvel astre de Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE (2/4)

    Si nous coperons avec taiwan pourquoi pas avec CI il faut nous nous mettons au travail les debats politique il faut meme arreter a la tele les salle de conferance sons la nous vous voulons les debats de developent prendre 5fcfa pour que ca devient 25fca merci

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