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Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

Publié le lundi 1er août 2016 à 10h29min

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Ne confondons pas intégrité et intégrisme au

Même pas une faillite (puisqu’il n’a jamais prospéré) mais la vacuité du système judiciaire burkinabè favorise aujourd’hui les échappées et égarements les plus fous et dangereux dans un domaine séduisant qui se moque en réalité de la justice : le domaine de la morale. Mais dans la mesure où le Burkina Faso ne s’est jamais proclamé République de la morale et de la vertu (les récupérations prétendument "sankaristes" en ce sens moraliste sont, on va le montrer, des inepties), il est plus sain de ramener les polémiques et débats nés des "affaires" et des "scandales" à leur unique sphère légitime : la Justice.

On peut donc énoncer notre thèse ainsi : c’est parce que l’institution judiciaire au Faso n’existe que sur du papier que sont nombreux les "juges" et justiciers de la morale qui se multiplient au rythme des "scandales" et rapports, et qui se maquillent d’intégrité pour nous imposer en réalité un intégrisme moral parfois motivé par des convictions religieuses. Leur vocabulaire seul les trahit qui en dit long en un seul mot : ceux qui, comme moi, essayent de défendre résolument le défendable dans l’indéfendable moral sont accusés par nos intégristes moraux de..."sanctifier" tel ou tel, c’est-à-dire celui ou ceux que leur vertu religieuse ou religion de la vertu ne tolérerait jamais dans leur propre...sanctuaire privé (que nul n’y pénètre s’il n’est saint) ! Comment un tel vocabulaire religieux pourrait passer anodin s’il n’appartenait à et ne provenait d’individus qui s’y connaissent en religion et en sainteté (celles de la déesse Vertu), suffisamment pour en écarter et exclure des humains ordinaires en faute ?!

Le comble est que nos intégristes moraux croient s’autoriser du sankarisme ou même du nom de Sankara pour...sanctifier(!) leurs discours sur l’intégrité. Et depuis que la Révolution de 1983 a rebaptisé la Haute-Volta en "pays des hommes intègres", l’auto-proclamée et officieuse police intégriste des moeurs burkinabè s’est persuadée que les Burkinabè sont déjà intègres, naissent intègres, incorruptibles, vertueux et entiers. Au nom de quoi elle ne tolère aucune corruptibilité qui serait chute et déchéance morale. Le sankarisme, que beaucoup ne connaissent que par ouï-dire fabulateur serait la théorie du règne de la morale et de la vertu au Burkina Faso, autrement dit un intégrisme moral...

Mais l’intégrisme étant à l’intégrité ce que l’excès et la démesure bornés sont à la modération et à la mesure, autrement dit la maladie ou, pour le coup moral, le vice même de l’intégrité à son extrémité, on ne peut ni concevoir cet intégrisme sans injustice, ni par là même faire quelque tort au sankarisme et à la personne de Sankara Thomas Isidore. Car l’intégrisme même moral et religieux n’est jamais un humanisme, que le sankarisme au contraire est. Humanisme, le sankarisme l’est de poser par des actes que l’homme (le Burkinabè, l’Africain en l’occurrence) est perfectible et non pas parfait d’emblée, et encore moins saint. Il s’agit avant tout de de désaliéner et libérer l’Homme, pas de le rendre vertueux et saint.

L’intégrité oui, mais dans une logique humaniste de réformer et amender le citoyen fautif et coupable, par la discipline, non de le condamner et maudire, bannir, voire de l’éliminer physiquement : Thomas Sankara n’était pas Maximilien Robespierre, le prêtre révolutionnaire de la Vertu (même si, j’y arrive en conclusion, il pouvait parfois lui reprendre sa rhétorique, sur la justice et jamais sur la vertu). C’est le sens idéal de l’existence des Comités de Défense de la Révolution (CDR) et des Tribunaux Populaires de la Révolution (TPR). Car, pensez-vous, si le sankarisme était un intégrisme qui tient l’homme pour vertueux, entier, infaillible et incorruptible, bref intègre d’entrée, on ne comprendrait plus l’utilité de ces deux instances révolutionnaires, en plus de la pratique de l’auto-critique qui permettait de revenir dans le droit chemin de l’intégrité véritable. Or ni les CDR ni les TPR n’étaient, même pour ceux d’entre nous qui les combattaient, des instances de morale et d’un règne de la vertu au pays des hommes intègres.

Faire du sankarisme un intégrisme moral est une ineptie historique et intellectuelle pour esprits incultes et mal renseignés. Car, à la différence de l’humanisme sankariste de l’intégrité, l’intégrisme moral ou religieux condamne sans attendre, et délivre sa sentence forcément morale, avant l’institution judiciaire : les rumeurs sont déjà des chefs d’accusation pour nos intégristes de la morale incorruptible, pour nos ayatollahs de l’incorruption, nos muftis de l’intégrité et nos Robespierre de la déesse Vertu, dont les désirs sont des fatwa irréversibles...

La justice de l’intégrisme moral est une justice à la lettre, que les Maliens sous occupation des intégristes religieux ont expérimentée, c’est-à-dire éprouvée : si vous volez une cigarette on vous coupe la main voire les mains ! Il n’y a pas d’indulgence pour celui qui quitte la sainteté vertueuse pour trébucher volontairement ou pas dans la faute et le mal. L’intégrisme religieux ne va jamais sans intégrisme moral, et celui-ci peut à son tour déboucher sur une religion, comme chez Robespierre, le culte religieux de la Vertu au nom de laquelle on décapite, et égorge aujourd’hui.
Voilà pourquoi il n’y a pas et n’y aura pas une République de la morale et de la vertu au Faso, nous y ferons barrage. Ce qui ne veut absolument pas dire que nous soyons des mécréants vicieux et licencieux prêchant la corruption et le vice : il n’est pas besoin d’ayatollahs, de muftis ni de Robespierre de l’intégrité pour former et imposer une police de la vertu et des moeurs au Burkina Faso ; il y a des instances de lutte contre la corruption (à renforcer et multiplier au besoin), il y a la Justice et les lois pour cela. Si elles n’existent pas il faudrait qu’elles existent.

Jamais ni nulle part la "moralisation" de la vie publique dans un État laïque et de droit n’a signifié le règne et l’absolutisation de la morale (ce terme de "moralisation" est alors un faux ami, car cette moralisation se fait non par la morale ni la religion mais par les lois lesquelles, si elles ne sont pas la morale, ne manquent pas de moralité mais sont la seule moralité publique). La rigueur des lois y suffisent. L’ ancien président français, Nicolas Sarkozy, est en passe de gagner la primaire de son parti pour de nouveau briguer un mandat légitime à la tête de la France, alors que les affaires judiciaires le concernant sont légion. Personne de sérieux et d’intelligent n’en conclura que les Français ignorent morale et vertu, et qu’ils sont vicieux et pervers : c’est qu’il existe en France, la patrie même de l’incorruptible Robespierre, des lois et une Justice qui fonctionnent sans besoin d’une police des moeurs et de la vertu.

Comme exemples contraires plus proches de nous :
1/ C’est cette logique intégriste parée d’intégrité qui est à l’oeuvre dans les excitations disproportionnées autour des "affaires Zida", comme si la justice ne suffisait pas, ou même n’existait pas. Des individus ou des associations qui n’ont jamais porté plainte contre quelqu’un dans ces "affaires" demandent à la justice de poursuivre qui ils veulent, comme si les hommes de loi ne savaient pas ce qu’ils ont à faire. C’est la justice, pardon la police morale qui donne ses ordres et directives à l’institution judiciaire. (On remarque au passage que les vociférations contre le grade du Général Zida se sont essoufflées et épuisées d’elles-mêmes, les attentes de sa dégradation vaines et déçues, le grade de Général lui étant maintenu, ce qui est sain et honorable pour notre pays et notre armée).

2/ Cet intégrisme moral se trouve aussi dans les milices Koglweogo où certains pensent (re)trouver une justice morale en phase avec leurs convictions religieuses, voire leur religion dans ce qu’elle aurait de vertueux et de saint. Alors le vol n’est pas seulement illégal mais surtout immoral ou amoral : si vous volez un boeuf on vous pend par les jambes, tout comme les intégristes religieux musulmans de Gao, Mopti ou Tombouctou ne toléraient pas qu’on vole une cigarette ou même en fume (!), ou comme fonctionne une certaine justice religieuse dans des États théocratiques. L’intégrisme moral est un théocratisme, jamais un humanisme...

J’oppose donc ici la justice judiciaire par essence et par vocation humaniste à une une justice morale théocratique qui, même laïque, ne jure que par la déesse Vertu. On ne s’étonne pas assez de constater qu’en même temps que la police officieuse des moeurs burkinabè veille et surveille le sanctuaire de sa déesse Vertu, l’incivisme nous dit-on croît au pays des hommes intègres comme le désert du nihilisme (Nietszche). C’est que l’incivisme concerne avant tout les lois et pas les moeurs, et relève du non respect des premières plus que de la profanation des secondes : voilà pourquoi l’intégrisme moral et vertueux est remarquable dans son mutisme devant les violations des lois mais bruyamment excité devant les rumeurs de corruptions...

La justice judiciaire devrait donc suffire à moraliser la vie publique. Mais elle n’existe pas au faso. Il existe à coup sûr des magistrats, des avocats, des juristes burkinabè, mais ils ne sont que les paillettes et les flonflons d’une justice décorative et postiche. Nous en avons la preuve : le président du troisième parti politique du Burkina, Achille Tapsoba du CDP, vient de rendre une visite d’ "obligation morale" (c’est de lui) à l’ancien président du Faso Blaise Compaoré aux côtés duquel ils s’affichent, lui et le trésorier du parti, sur une photo "joviale" : rien de...moralement condamnable à cela, mais judiciairement triste et scandaleux, puisque Blaise Compaoré est inculpé et recherché par la justice burkinabè qui n’a pas interdit à Achille Tapsoba et son trésorier tout contact avec le président fuyard.

Il ne suffit pas d’arguer que les deux responsables du CDP n’étaient pas interdits de contact avec Blaise Compaoré et que, au nom de la liberté d’aller et venir (il est du reste curieux de rappeler volontiers le Droit quand il s’agit des droits et pas des devoirs !), et même s’ils devaient se montrer eux-mêmes patriotes et respectueux de la justice de leur pays en observant une neutralité discrète et distante vis-à-vis du fuyard inculpé recherché (cela s’appelle responsabilité, éthique de la politique que nos ayatollahs, bizarrement silencieux à cette occasion, confondent avec la morale), la question qui demeure est pourquoi la justice burkinabè n’interdit pas ce contact avec l’homme qu’elle recherche ! D’où ma conviction que cette justice n’existe pas, elle n’est même pas fautive d’injustice, elle n’a aucune réalité ni existence.

Davantage, c’est même le président du Faso, M Roch Kaboré, qui a dû s’excuser auprès du CFOP de Zéphirin Diabré pour accorder le laissez-passer aux deux responsables CDP visiteurs de l’ancien président. Alors que M Roch est le ministre de la justice militaire qui inculpe et recherche Compaoré. Autrement dit, avec l’aval de son président et ministre de la défense, le Burkina et sa justice militaire autorisent ses hommes politiques à commercer avec un ancien président qui les fuit pourtant : plus il fuit et plus le pays lui fait la cour, à défaut de l’avoir devant une cour de justice !

Et surtout, Blaise Compaoré continue donc ainsi de s’impliquer dans la politique du Burkina à travers son parti CDP, alors que les burkinabè avaient cru comprendre, de la part de leurs mêmes autorités, le président Kaboré en tête, qu’il n’était pas souhaitable que Compaoré continue de s’impliquer dans la politique du Burkina au risque de déstabiliser le pays. Eh non, Blaise Compaoré est toujours le président fondateur du troisième parti politique du Burkina, et deuxième parti d’une opposition politique burkinabè dirigée par l’(ex)insurgé Diabré qui a contribué à le chasser du pouvoir et du pays (décidément, où sont les insurgés ?)...

Au-delà de ce pied de nez à la justice burkinabè qu’a été la visite exhibitoire des deux responsables CDP à l’ancien président inculpé et recherché (nous dit-on) il y a trois choses à noter : 1/ du côté de l’ancien président Compaoré une incohérence manifeste à fuir la justice de son pays, sinon son pays, tout en s’impliquant, avec la complicité du CDP, dans la politique de ce même pays qui le recherche et qu’il fuit. Blaise Compaoré ne considère apparemment que son parti CDP au Burkina, pas la justice du pays où le même cdp qu’il conseille fait sa politique. Étrange !

2/ Du côté des autorités burkinabè et du président Roch il y a un double langage qui n’a rien de diplomatique (puisqu’il se contredit dans le diplomatique même) et qui est tout aussi manifeste : il jure que Blaise Compaoré rendra "des comptes tôt ou tard" (cf.interview Jeune Afrique), et en même temps il délivre en quelque sorte un laissez-passer à nos deux responsables du CDP pour exposer leur mépris jovial à l’encontre de notre système judiciaire militaire sous tutelle de Roch en s’ex-posant avec Compaoré. Autant comprendre que le "tôt ou tard" du président Kaboré veut dire "jamais" en langage non diplomatique !

3/ Pour une fois, ce n’est donc plus la Côte-d’Ivoire qui empêche et obstrue la justice au Burkina, mais plutôt le système judiciaire burkinabè qui de lui-même renonce à la justice. À moins qu’il ne s’auto-censure pour ne pas irriter les autorités ivoiriennes qui auraient prié le président de finalement laisser voyager Tapsoba et son trésorier. Mais dans ce cas, quelle serait encore la souveraineté du Burkina Faso ?! Cette question de la souveraineté même du Burkina, nos intégristes et champions en patriotisme ne se la posent pas, on ne les entend ni ne les lit la poser, eux qui se réclament pourtant de...Sankara Thomas : une insulte, une grimace de sankarisme !

Ce qui est sûr et certain en revanche, et alors que Blaise Compaoré inculpé et recherché continue d’être impliqué dans la politique burkinabè par le biais du CDP dont il reste le père conseiller, nos Robespierre et ayatollahs de la morale vertueuse et de l’intégrité n’accepteraient jamais, par exemple, que le général Isaac Y. Zida, qui n’est inculpé de rien à ce jour, continue de diriger, coacher, influencer et manipuler, depuis le Canada, une partie de notre armée !! N’est-ce pas ? Mais on ne les entend pas ni ne les lit quand il s’agit de justice judiciaire et du mépris fait à notre système judiciaire : la morale et la vertu d’abord et par dessus tout, pas la justice ; celle-ci n’est pas leur "truc", pas leur affaire, eux qui aiment les "affaires" pour mieux rendre culte à leur déesse Vertu ...

La courageuse citoyenne Safiétou Zongo Lopez est convoquée et entendue par la justice parce que des propos d’elle menaceraient non pas les citoyens et l’ordre public mais un palais de justice (la justice contre-attaque alors par instinct défensif de survie, et non parce qu’elle existerait suffisamment pour attaquer ceux qu’il faut attaquer), en même temps que Achille Tapsoba et son trésorier rentrent tranquillement d’Abidjan pour au contraire...poursuivre l’Etat burkinabè devant la justice d’avoir été empêchés de circuler (le cdp, de la modification du 37 à aujourd’hui, ne connaît et ne parle que droits et prérogatives) : autre preuve que le système judiciaire burkinabè n’existe pas, et que ce qui en tient lieu n’est qu’un éther vide où des demi-habiles "surfent" au gré de leurs droits et intérêts d’abord, et au mépris de leurs devoirs envers le peuple burkinabè.

Que la déesse Vertu me souffle donc ne pas critiquer ces deux responsables du CDP : ce n’est pas leur faute, ils sont allés rencontrer en terre ivoirienne des compatriotes militants de leur parti qui n’est pas interdit au Burkina. Mais, à moins d’y être allés par mission officielle pour rencontrer Blaise compaoré et négocier avec lui son retour au pays (ce n’est pas le cas), c’est une insulte pour la justice burkinabè d’avoir ainsi mis en scène ses propres discrédit et vacuité, et confirmé sa propre inexistence. À ceux qui parlent d’indépendance de la justice au Burkina je répondrais qu’elle n’existe même pas...

On ne peut donc conclure sans revenir à Thomas Sankara dont se réclament à tort des intégristes de la morale, à travers un texte de Robespierre qu’il ne pouvait évidemment pas ignorer puisque l’une de ses phrases célèbres y fait directement écho. Toutefois, le Robiespierre de ce texte n’est pas l’incorruptible adorateur de la déesse Vertu, mais l’avocat de métier qui est aussi l’avocat de la justice révolutionnaire et judiciaire :
"La lenteur des jugements équivaut à l’impunité ; l’incertitude de la peine encourage tous les coupables, et cependant on se plaint de la sévérité de la justice ! on se plaint de la détention des ennemis de la République !".

Puis il poursuit :
"Malheur à celui qui oserait diriger vers le peuple la terreur, qui ne doit approcher que de ses ennemis ! Malheur à celui qui, confondant les erreurs inévitables du civisme avec les erreurs calculées de la perfidie, ou avec les attentats des conspirateurs, abandonne l’intrigant dangereux pour poursuivre le citoyen paisible".

Cette mise en garde de Robespierre, qu’un Sankara aurait pu reprendre aujourd’hui, est d’une actualité aussi brûlante qu’étonnante pour nous burkinabè, lorsque nous quittons l’intégrisme moral parfois teinté de ferveur religieuse pour parler de justice judiciaire : 1/ Ne pas confondre les erreurs inévitablement liées à l’exercice de sa citoyenneté et de son patriotisme avec les attentats des conspirateurs de l’intérieur et de l’extérieur. Et donc : 2/ Ne pas abandonner l’intrigant dangereux pour poursuivre le citoyen paisible !

Que cela se médite sans souhaiter malheur à personne...

Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE

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Vos commentaires

  • Le 31 juillet 2016 à 12:31, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    « La courageuse citoyenne Safiétou Zongo Lopez est convoquée et entendue par la justice parce que des propos d’elle menaceraient non pas les citoyens et l’ordre public mais un palais de justice (la justice contre-attaque alors par instinct défensif de survie, et non parce qu’elle existerait suffisamment pour attaquer ceux qu’il faut attaquer), en même temps que Achille Tapsoba et son trésorier rentrent tranquillement d’Abidjan pour au contraire...poursuivre l’Etat burkinabè devant la justice d’avoir été empêchés de circuler (le cdp, de la modification du 37 à aujourd’hui, ne connaît et ne parle que droits et prérogatives) : autre preuve que le système judiciaire burkinabè n’existe pas, et que ce qui en tient lieu n’est qu’un éther vide où des demi-habiles "surfent" au gré de leurs droits et intérêts d’abord, et au mépris de leurs devoirs envers le peuple burkinabè. »
    No comment !

  • Le 31 juillet 2016 à 13:30, par Le Roi En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Parfaitement d’accord avec vous Mr DABIRE . Ce qui me chagrine c’est le fait qu’Achille Tapsoba ait actuellement le courage de faire la nique au Burkina Faso et à sa justice qui , je convient avec vous n’existe pas de façon matérielle .
    Une question ; et si on dissolvait le CDP ? le ciel allait-il nous tomber sur la tête ?
    Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire , il faut reconnaître que le burkinabè d’une manière générale a un complexe d’infériorité vis-à -vis de l’ivoirien. Cela est le résultat de l’attitude de nos premiers responsables envers ce pays courant ces trente dernières années . La vérité c’est qu’au Faso de nos jours , se marier à une Ivoirienne fait meilleure figure que de se marier à une burkinabè .
    Encore une fois merci DABIRE même si votre écrit sera incompris par quelqu’un qui réfléchit avec la peau de ses fesses .

  • Le 31 juillet 2016 à 13:52, par un lecteur En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    A la fin que voulez-vous ? Qand nos intellectuels s’engagent dans de telles acrobaties, ils se perdent. 1) Tout le monde a crie que la revision de l’article 37 n’etait illegale mais moralement inacceptable. 2) Dans le meme texte, il condamme les partisans des "affaires Zida", mais trouve que c’est ok qu’un individu appelle implicitement a la destruction d’un edifice public. Et en meme temps que vous condamnez "integrisme moral", vous utilisez le meme argument pour reprocher au dirigeants du CDP d’avoir rencontre Blaise Compaore, qui aurait des affaires judicaires en cours contre lui, et plus haut vous nous donnez l’exemple de Sarkozy en France qui peut-etre candidat malgre les poursuites judiciaires.... sur la base de vos arguments, seul un "integrisme moral" interdirait aux dirigeants du CDP de rencontrer BC, etant donne que ce dernier est accuse pour le moment (donc en principe innocent jusqu’a preuve du contraire).

  • Le 31 juillet 2016 à 16:03, par Chapité En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Votre Thomas Sankara n’était en rien un Pharagon de la vertu ou de l’intégrisme comme vous tentez de le présenter. Qui harcelait et faisait mettre à mort tous ceux qui ont été des amis de sa femme avant lui ? (Exactement comme un despote camerounais désigné sous le sobriquet mademoiselle), comment est mort le commandant Sawadogo et sous quel président ? A qui Somé Yoryian Gabriel doit-il d’être passé de vie à trépas ?.... Arrêtez vos chimères car votre idole a beaucoup de cadavres dans ses armoires (les instituteurs et les dégagés d’office en savent quelque chose) et traine beaucoup d’ardoises aussi.
    Pour votre gouverne, l’outrage à magistrat est un délit prévu et réprimé dans notre droit positif ; à défaut de réaction cette disposition devra être supprimée de notre code.

  • Le 31 juillet 2016 à 16:48, par MOUSSOUKOU SOUKOU En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Nous en avons marre des pseudo ’’ intellecruels " . S’ils sont integres et dignes qu’ils rev iennent au faso . ON SE CONNAIT .

  • Le 31 juillet 2016 à 17:32 En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Sarkozy, à la différence de Blaise, ne fuit pas la justice de son pays, et il n’a pas changé de nationalité pour échapper à la justice française. Blaise compaore est inculpé, s’il est innocent qu’il vienne répondre c’est simple

  • Le 31 juillet 2016 à 18:47, par L’indigné En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Mr Dabiré, vs êtes un intellectuel de haut lignage. Malheureusement votre discours est largement au-dessus de la compréhension du burkinabè moyen. C’est pourquoi ns méritons ces dirigeants tocards avec une justice dévoyée et vermoulue. Courage et continuez à produire car depuis un bout de tps je me suis fait le devoir de collectionner les meilleurs écrits sur la situation nationale. Incessamment l’histoire ns départagera.

  • Le 31 juillet 2016 à 20:12, par Guira En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Pensez a moderer le francais et aussi la longueur.combien sont ils a vous lire encore moins vous comprendre.Particulièrement, je ne fus pas a la sorbone mais a luo ouaga2.A vrai dire,je comprend pas ce francais de lAcademie francaise.bn vent a vous

  • Le 31 juillet 2016 à 20:49, par zot En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Internaute Franck tu es sur que tu vas bien ? Je pense que le stress de l’aventure est en train de te rendre debil c’est ce a quoi on pense en te lisant. Take a break and get help for your problem it can be serious if nothing is done

  • Le 31 juillet 2016 à 21:18 En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    un bon texte.

  • Le 31 juillet 2016 à 21:35, par Leste En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    D’accord avec l’intervenant 4 (un lecteur) et, n’eût été le vocabulaire, également avec les internautes #BlackBird et Franck.

    À "un lecteur" : justement, je crois que la caractéristique de certains "intellectuels", ce sont les acrobaties ou la gymnastique (je pensais en fait à un autre mot) qu’ils affectionnent, tant elles leur permettent de justifier tout et son contraire, en fonction des circonstances.

    On part de grandes envolées lyriques et on cite de grands noms - aujourd’hui c’est Robespierre qui doit se sentir tout remué d’avoir été tant mis à contribution ! - pour en arriver à l’expression prosaïque d’une haine tenace dont la cible est l’ancien régime. Autant nous avons, pour la plupart, je crois, décrié l’ancien régime et ses travers, autant ce déferlement de haine et cette volonté opiniâtre d’en découdre laissent plus d’un assez perplexe. Encenser une citoyenne qui menace publiquement de commettre des délits et qui, hier encore, fricotait avec le régime en question est ainsi à l’ordre du jour ...

    On a l’impression que, sur le plan politique, on n’assistera plus à autre chose qu’à une série interminable de règlements comptes. Même s’il faut retenir les enseignements du passé pour éviter les "rechutes", il y a quand même un pays à construire. Et plutôt que de vivre le couteau entre les dents, tous ces grands esprits ne pourraient-ils pas se montrer plus constructifs et participer effectivement, de la sorte, à la "reconstruction" ?

    Une autre tribune m’a malheureusement inspiré le constat suivant : le Burkinabè nouveau est arrivé sur le Net et ailleurs. Sa devise : je râle et je vocifère à propos de tout et de rien, et donc je suis !

  • Le 31 juillet 2016 à 22:26, par Toutdemême En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    La question de la congruence entre institutions et destinataires des institutions, telle que posée par Kwesi , appliquée à des Africains qui prétendent se prévaloir d’une exception revendiquée sur la base d’un prétendu retard, doit nous interpeler (manifestement les débats de haut niveau ne sont pas à la portée de tous les internautes, si j’en juge par certaines interventions). Quel profil pour les animateurs de nos institutions, et quelle marge de manœuvre pour eux face à des machines, parfois bien huilées ? Qui doit actionner le levier (Chef d’Etat, Ministre de la justice, Président d’institution) pour mettre en branle les processus qui permettent d’interpeler, de juger, de sanctionner, étant entendu que le juge statue sur le cas qu’il a en face de lui, le travail en amont n’étant pas de son ressort ? La transition actuelle que traverse le Burkina pourrait être une opportunité, pour peu que le jeu trouble actuel se décante, pour revoir le casting des acteurs principaux, dans le sens de la rupture revendiquée, parfois sans discernement. Ma conviction est qu’aucune justice privée, fût-elle d’un prétendu « Vertueux », ne saurait remplacer une institution étatique. Kwesi le montre si bien, les coups portés au pouvoir judiciaire du Burkina sont des coups portés au Burkina. Pendant que nous ouvrons nos frontières à des chicottes qui ne manqueront pas de pleuvoir sur nos dos, pouvons-nous flageller nos enfants turbulents qui se lancent dans des jeux dangereux ? Mon avis, Kwesi, est qu’il nous faut mettre de l’ordre dans notre maison, si nous voulons être respectés par nos voisins.

  • Le 31 juillet 2016 à 23:48, par yé ! En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    L’inquiétant M. Christophe Dabiré ! Au début je vous suivais. Maintenant je comprends de moins en moins. Dans vos écrits récents Il y a comme un air de djiboïsation sinon de tchamsyisation. Autant vous sembliez défendre vos propres vues lors de la lutte contre le charcutage de la Constitution en 2014, autant vous semblez maintenant avoir basculé dans le camp des mercenaires de la plume. En tout état de cause, Dame Lopez n’est pas défendable dans ses errements.

    1. Réclamer justice ne fonde personne à détruire des édifices de la communauté et surtout du contribuable.

    2. Si elle a une seule preuve contre ceux qu’elle refuse qu’on libère, qu’elle pose plainte contre ces derniers. Elle pourra alors juger la partialité ou non des juges. Sinon, faute de preuves on ne peut que les liberer.

    Que des citoyens soient morts, nul idiot ne le contestera dans ce pays. Mais on ne peut pas non plus condamner des personnes juste parce qu’elles semblent suspectes. Sinon, nous sommes tous suspects, ne serait-ce que pour avoir appelé certains de ceux qui sont morts à descendre dans la rue, sachant que ce n’était pas sans risque. Ne sommes-nous pas co-responsables de leur mort ? On peut se vanter a posteriori d’avoir braver les balles du RSP. Mais étions-nous vraiment là où les fusils crépitaient ?

  • Le 1er août 2016 à 00:03, par yé ! En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des j intègres"

    "ceux qui, comme moi, essayent resolument de défendre..."

    Nombrilisme ? Ou tchamsyisation ?
    Norbert Zongo le repetait : "le moi est haïssable".

  • Le 1er août 2016 à 00:44, par BB En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Bien dit Monsieur DABIRE. Le Burkina Faso notre pays n’est pas sorti de l’auberge avec les RSS. Je crains fort une prochaine révolution plus violente au pays des hommes intègres. Justice inexistante avec des magistrats gueulards corrompus prêts à dégainer contre qui oserait critiquer leur justice pourrie, bourgeoise et réactionnaire qui croque des menus fretins et laissent libres les gros voleurs au col blanc. Insurgés de tout bord, syndicats préparez la révolution, la vraie. Le président RMCK avec ses bénis oui, oui avec ADO est entrain de se laisser entrainer dans des mics macs qui vont se retourner contre lui. Le CDP parti putschiste ne devrait plus exister en tant que parti si le Burkina était un vrai état de droit.

  • Le 1er août 2016 à 00:48, par Tamou En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Monsieur Dabiré, vous écrivez : "le Burkina Faso ne s’est jamais proclamé République de la morale et de la vertu." Alors là, si s’appeler, s’autoproclamer même (n’ayons pas honte de le dire !), Burkina Faso (Patrie des Hommes Intègres), ce n’est pas se proclamer République ou Pays ou Nation de la morale et de la vertu, alors je ne sais plus ce que c’est que "se proclamer République de la morale et de la vertu." Si même la simple signification élémentaire et la portée morale de ce Nom-Slogan de notre pays, voulu par le Président Sankara, vous ont échappées, alors je doute de votre consistance sur le reste, vraiment tout le reste. Et c’est à désespérer de vous...
    Vos propos deviennent de plus en plus délirants et absurdes. Un conseil : arrêtez vos écrits avant de perdre le dernier crédit qui vous reste...

  • Le 1er août 2016 à 00:53, par adviter eanam En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Que du blabla... Salif et Simon sont partis à Abidjan il paraît qu’ils ont vu Blaise personne n’a démenti que dites vous de ça ? Blaise est accusé donc il reste innocent jusqu’à preuve du contraire.....
    foutez nous la paix..?moi j’appelle ça de malhonnêteté intellectuelle ça donne des maux de tête de te lire

  • Le 1er août 2016 à 04:39, par Bouba En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    @Blackbird,
    Vous dites "QUi à compris quoi que ce soit à ce torchon ?"
    Si votre niveau ne vous permet pas de comprendre quelque chose, ce n’est la faute à personne. Vous devez vous en prendre à vous- même, vous qui ne savez même pas conjuguer l’auxiliaire "avoir".

  • Le 1er août 2016 à 05:01, par Zyo En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Bonjour, je crois que DABIRE écrit pour les décideurs et dirigeants de notre pays pour qu’ils réfléchissent autrement à ce qu’ils font, il n’écrit pas pour des moutons suiveurs. Mais les burkinabe, même intellectuels, n’aiment pas du tout qu’on leur demande de réfléchir, c’est très inquiétant parce que comment ils pensent développer et construire le pays dans ces conditions. Cet écrit est formidable, il fait vraiment peur à beaucoup qui se rendent compte qu’il y a pire pour eux que l’insurrection dans la rue, la révolution intellectuelle.

  • Le 1er août 2016 à 05:12 En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Analyse de très très très belle facture !! Merci et merci M. DABIRE

  • Le 1er août 2016 à 08:54, par Alexio En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Adviter eanam. Je vous conseille d etre integre avec votre Language. Blaise Compaore a monopoliser le pouvoir en tuant la democratie, ou sa culture au Faso. Pendant 27ans de pouvoir pour le pouvoir. Accusez l auteur de ce expose claire comme l eau qui coule sur la Roche de "malhonnetete untellectuelle" est une parodie de votre part.

    A vous rappellez que aucun President de la Haute-Volta au Burkina Faso d aujourdhui n aeu cette chance d assoir une politique emancipative durable pour son peuple. Si vraiment il aimait son peuple. il n allait pas fuir aller en Cote D Ivoire.

    Il devrait assumer ses responsabilites en tant que militaire- President de son bilan a son peuple. Quitte a ce peuple de le condamner ou le gracier de ses erreurs durant ses 27ans de regne sans partage.
    Le comble de son malheur avec cette fuite on se depenalise pas de ses erreurs.
    Notre Premier President le defunt Maurice Yameogo a ete arrete et juge et rehabilite par le en son temps. Pour vous dire que nous Burkinabe ne sont pas des cruels qui n ont pas empati pour ses ennemies politiques.

    La preuve en est que aucun President decu dans notre histoire a ete fusille apres sa decheance. Seul Sankara que Blaise et sa bande ont passes le Rubicon, en tuant tous ses camarades de la revolution avec des preuves douteuses et fabriquees pour les extermines tous. Pour avoir la scene a lui seul, apres ses coups bas.

    Comme chaque chose a son temps. Lui-meme gouttera cette fin inconcevable. Parce que la boulimie du pouvoir lui avait aveugler.

    Aujourdhui pour echapper a la justice de son pays, il se naturalise ivoirien pour se sauver la peau et duper la justice de son pays. Malgre tous les serments sermentes Blaise neveut pas rendre compte a son peuple qu il aimait de par les discours qui nous baratinaient notre naivite.

    Quel pays dans notre monde qui acceptera que son ancien President sous mandat d arret nous montre des elements de son anciens parti se prendre des photos de famille, se moquer de la justice de son pays par cette exhibition ehontee et irrespectable ?

    Tot ou tard il rendrait des comptes a son peuple ou a Dieu.

  • Le 1er août 2016 à 09:04, par awa la terrible En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Je confirme les propos de l’internaute n°4

  • Le 1er août 2016 à 09:47, par vérité En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Merci une fois de plus à M Dabiré pour la clarté de vos écrits.
    A tous ceux qui n’arrivent pas à le comprendre sémantiquement, sachez qu’il y a un problème de culture linguistique qu’il faut d’abord corriger et améliorer avant de le lire.
    Sinon, il est linguistiquement excellent.

    Bravo encore

  • Le 1er août 2016 à 11:57, par gondwanais lamda En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    "La justice judiciaire devrait donc suffire à moraliser la vie publique. Mais elle n’existe pas au faso. Il existe à coup sûr des magistrats, des avocats, des juristes burkinabè, mais ils ne sont que les paillettes et les flonflons d’une justice décorative et postiche". No comment !
    Thomas Sankara 27 ans d’injustice. Mais où était la justice ?
    Norbert Zongo 18 ans d’injustice. Mais où était la justice ?
    David Ouédraogo 28 ans d’injustice. Mais où était la justice ?
    Dabo Boukary 26 ans d’injustice. Mais ou était la justice ?
    Flavien Nébié, Gaspard Somé, les juges affairistes, ... Mais où est la justices ?
    Justice introuvable ou introuvable justice grassement payée avec nos maigres IUTS et qui n’a pas de compte à nous rendre où es-tu ?

  • Le 1er août 2016 à 12:16, par Moussa En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Triste. Mr. Dabire svp continuez d’ecrire. Tenez a votre engagement de contribuer au debat national BF "par les idees" - vous l’avez dit dans un de vos ecrits.
    La verite c’est que vous continuez de voler un peu trop haut pour beaucoup de pretendus intellectuels (parce qu’ils ont le Bac ou je ne sais quel autre diplome) meme quand vous faites l’effort de ramener le discours a leur niveau. Continuez d’ecrire pour nous qui pouvons lire un texte de 500 mots sans crier que c’est trop long. On apprend beaucoup de vos ecrits et je vous invite a ne preter aucune attention aux injures gratuites dont je suis surpris que Lefaso.net accepte de publier.

  • Le 1er août 2016 à 13:06, par Leste En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    À l’internaute 24 ("Peuple Debout") :

    Vu le type de pseudo que vous utilisez, je suis sûr que vous n’étiez pas encore né quand mes profs d’histoire ont évoqué Robespierre la première fois. Si c’est seulement maintenant que vous en entendez parler, c’est mieux que rien, mais ne vous excitez pas ; pour d’autres, cette connaissance date il y a très, très longtemps !

    Restez quand même "debout" et continuez de vous instruire. Au passage, vérifiez le sens de l’expression "souffrir que" et la construction de la phrase dans laquelle vous utilisez le terme "profiter". On n’a jamais fini de s’instruire ...

  • Le 1er août 2016 à 13:25 En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Les lecteurs qui ne comprennent rien au français de DABIRE sont ceux qui parlent de "torchon" pour qualifier un écrit rare. Ils ne savent pas ce qu’est un torchon en français, et surtout sont incapables d’écrire un texte de cette hauteur. C’est souvent le même individu qui change de pseudo pour ressasser la même chose

  • Le 1er août 2016 à 17:40, par Leste En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Au premier paragraphe de mon précédent message, lire "pour d’autres, cette connaissance date d’il y a très, très longtemps !"

  • Le 1er août 2016 à 19:17, par Peuple debout En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    32 Leste, au fait où est la faute de français dans "tu souffres que" qui signifie que le fait que l’auteur parle de robespierre te fait souffrir ou fait de la peine ??? Monsieur joue à l’instruit alors qu’il ne comprend pas le français, et veut donner des leçons aux autres.

  • Le 1er août 2016 à 20:38, par Tintaaba En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Leste, je t’ ai reconnu. Tu es le philosophe Teint Goudron Noir Majuscule. En plus tu ne peux meme pas faire comme Socrates qui est reste sur place pour affronter la cigue. Rentre un peu seulement au pays justifier les detournements faits de gauche a droite.Je croyais que tu allais faire mieux que l’ officier tueur froid devenu le neo- Ivoirien.Qui ne se reproche rien ne reste pas a l’ etranger quand sa mission d’ etat prend fin.

  • Le 1er août 2016 à 20:53 En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    N0 28, on n’ a pas dit qu’ il n’est pas intelligent. Personne n’est bete d’ ailleurs. La question n’a rien a voir avec l’ intelligence.Et si vous insistez, moi je vous dis que qui peut le plus peut aussi le moins. La bonne communication demande aussi de l’ intelligence. On n’ utilise pas un language que quelqu’ un risque de ne pas comprendre pour lui parler. Il a dit des verites que beaucoup de gens ne veulent pas entendre mais il doit faire l’ effort de se faire comprendre pour esperer toucher le maximum de personnes. Il n’ est pas devant des etudiants de philosophie. Si c’est dans un journal specialise de philosophie, on peut comprendre. Mais ici, c’est pour le citoyen lamda. A quoi sert une messe dite en latin pour dire apres que si vous n’ avez pas compris, c’est parce que vous etes des idiots ?

  • Le 1er août 2016 à 23:43, par BRAVO En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    "Alors que Blaise Compaoré inculpé et recherché continue d’être impliqué dans la politique burkinabè par le biais du CDP dont il reste le père conseiller, nos Robespierre et nos ayatollahs de la morale vertueuse et de l’intégrité n’accepteraient jamais, par exemple, que le Général Isaac Y.Zida, qui n’est inculpé de rient à ce jour, continue de diriger, coacher, influencer et manipuler, depuis le Canada, une partie de notre armée !! N’est-ce pas ?"

    Soyez béni M DABIRE

  • Le 2 août 2016 à 04:12, par Eveline Kiswensida En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Christophe,

    Toujours une longueur d’avance ! Que reste t-il de l’insurrection ? Les magistrats commis aux affaires les plus graves sont démis. La justice, qui d’une part est lente sur ces mêmes dossiers, s’empresse d’interpeller ceux là même qui se sont battus pour son indépendance ; un président du Faso qui ne trouve rien d’autre à faire que de nous bassiner sur ZIDA, alors que jusque là, aucune inculpation n’a été émise par la justice. ZIDA qu’on traite de voleur n’est cependant pas le pire mal du pays à l’heure ou l’amateurisme du gouvernement se dispute son incompétence et sa mauvaise foie.
    En tout cas Salif l’avait bien dit : si ce gouvernement ne fait pas gaffe.....

    Merci CHRISTOPHE ! Continue d’écrire s’il te plait ! Ce qui n’y comprennent rien, passez votre chemin. Quant au zélateurs du MPP, les propagandistes du régime, ne vous inquiétez pas. Le CDP faisait bien mieux mais n’a pu arrêter le changement !

    Eveline Kiswensida

  • Le 2 août 2016 à 06:33, par Yecum En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    M DABIRE les intégristes de la morale vous disent maintenant comment vous devriez écrire, quel niveau de français (cepe, collège ou lycée) vous devriez utiliser pour qu’ils vous comprennent et soient contents, et ils vous condamnent à arrêter d’écrire. C’est intéressant de voir comment ils vous donnent raison !!!

  • Le 2 août 2016 à 15:03, par Leste En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    À Tintaaba (intervenant 38)

    J’ai énormément ri à la lecture de votre déclaration.

    "Leste, je t’ai reconnu" !

    Quidam dont l’État burkinabè n’a jamais entendu parler, me voici donc à la fin d’une "mission d’État", refusant de regagner le pays pour "justifier les détournements faits de gauche à droite" (ceux faits de droite à gauche ne sont pas moins préjudiciables, vous savez !).

    Vous avez mon soutien pour le prochain Festival des arts divinatoires, où je crois que vous aurez toutes vos chances !

    Merci encore d’avoir tant égayé ma journée !

  • Le 2 août 2016 à 17:55, par Leste En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    À Peuple debout.

    Ne déclenchons pas la guerre. C’est parce que vous m’avez suggéré de m’instruire que je vous ai signalé ces problèmes de langage, qui font aussi partie de l’instruction.

    Voici mes suggestions d’écriture :
    Au lieu de "… tu souffres qu’un intellectuel de haut vol parle …", écrivez "… tu souffres du fait qu’un intellectuel de haut vol parle …", ou "… le fait qu’un intellectuel de haut vol parle … te fait souffrir ou te fait de la peine", comme vous finissez vous-même par le dire. "Souffrir que" (guère usité aujourd’hui dans le langage courant) signifie "permettre", "consentir", "accepter", etc. (nombreux exemples dans les textes littéraires généralement anciens ou les écrits humoristiques / voir dictionnaires ou Net).
    Plutôt que "… au lieu de profiter t’instruire gratuitement", dites "… au lieu d’en profiter pour t’instruire gratuitement".

    Et puis, tutoyer quelqu’un qu’on ne connaît pas (sachant qu’il ne s’agit pas d’un enfant) laisse quand même un peu à désirer, n’est-ce pas ?

    Tout cela relève de l’instruction (ou de l’éducation ?) et, même s’il ne s’agit que de détails par rapport au sujet du forum, même s’il faut reconnaître aussi que personne n’est à l’abri de fautes d’expression, il n’est quand pas mauvais d’essayer de soigner un peu son écriture, ne serait-ce qu’à l’intention des jeunes internautes, qui pourraient s’en inspirer ...

    Bonne journée ou bonne soirée.

  • Le 3 août 2016 à 19:57, par Tintaaaba En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    Donc Teint Goudron alias LeLeste ou encore le philosophe fuyard comme son maitre peureux et sanguinaire, tu crois qu’ on ne te connait pas ? Reviens. Les jeunes t’ attendent. Ils n’ ont pas poublie ta gestion scabreuse du ministere. En plus, si tu reste la- bas, les burkinabe sur place vont te faire ta peau noire de musareigne puante car ils savent ce que tu leur a vole. Tu n’as pas le Juste teint ou le teint du Juste.Tu as raison. Ne nous faisons pas la bagarre . Et surtout, ne nous tuons pas.

  • Le 7 août 2016 à 23:30, par Jacques Zanga Dubus En réponse à : Ne confondons pas intégrité et intégrisme au "pays des hommes intègres"

    .
    Monsieur Dabiré,

    Il y a des gens dans ce pays qui voudraient que tout soit tiré vers le bas, à leur niveau, que tout soit proposé et expliqué comme si les lecteurs étaient tous des nuls [cf cette édition de vulgarisation en toutes matières, par ailleurs de qualité, titrée "Pour les nuls", à se demander si le Faso.net ne devrait pas changer de nom pour devenir "le Faso.net pour les nuls"], comme si, dès qu’un auteur dépassait le degré zéro de la rhétorique et osait danser autre chose que la lambada du citoyen lamda, il devenait incompréhensible, et qu’il fallait le clouer au pilori.

    Il est aussi remarquable de constater que le simple fait d’avoir inséré le mot "intégrisme" au titre de votre article a ameuté des meutes de mouches à merde, et en conséquence des réactions épidermiques parce que les dites meutes s’attendaient à un discours simplissime, destiné aux troupeaux lobotomisés qu’ils sont, à un discours qui n’aurait plus rien de discursif, comme savent si bien en produire les fondamentalistes de tous bords.

    Que ceux qui ne comprennent rien à la rhétorique de Christophe Dabiré prennent le temps, comme je le fais, de la lire, de la relire, de la relire encore, jusqu’à ce que leur esprit s’ouvre, s’il ne s’est pas définitivement fermé sur d’étroites convictions qui ne supportent que des slogans creux.

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