Seydou Gondé sur les 100 jours du président Kaboré : « C’est de la mauvaise foi que de dire qu’en cent jours, le gouvernement Thieba n’a rien fait ou peu. »
Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, à l’issue des ses cent jours de gestion de la nation Burkinabè a fait un bilan au cours d’une conférence de presse à Bobo Dioulasso. Ce bilan a été interprété par les uns et les autres de manières diverses.
Mon propos est que chaque Burkinabè comprenne le contexte dans lequel s’est déroulée la gestion des affaires de l’Etat et le niveau d’application du programme autour duquel le Président du Faso a été élu par le peuple.
En effet, le Président du Faso a pris les commandes du navire Burkina dans des conditions exceptionnelles .Le pouvoir actuel, pouvoir civil, arrive cinquante ans après la gestion du pays par une succession de plusieurs régimes dirigés par des militaires. Cela veut dire que le régime actuel est un pouvoir de rupture avec l’ordre ancien. Et cela n’est pas simple à plusieurs niveaux :
Assurer le contrôle du pouvoir civil sur l’institution militaire
Permettre aux militaires de garder certains privilèges et acquis
Instaurer la confiance entre le peuple et les forces de défense et de sécurité
Ramener l’armée dans son véritable rôle et missions dans le processus de démocratisation
Assurer la cohésion dans notre armée
La difficulté suivante est liée au fait de la gestion du pouvoir par la transition :
Arrestations, souvent, sans avoir approfondi les enquêtes
Augmentations des salaires et trop de promesses sans études bien élaborées
Gestion populiste du pouvoir d’Etat
Affairisme
Provocations inutiles
Mesures administratives incorrectes
Gestion financière et économique catastrophique
En somme, la transition a bien joué son rôle dans le processus de transition en prenant des décisions fortes pour réussir le double scrutin électoral. Mais cette même transition a versé sous les roues du pouvoir issu de ces élections des peaux de bananes plongées dans la sauce gombo.
Les ennemis ouverts ou tapis dans l’ombre ont organisé l’attaque terroriste, l’attaque de Yimdi, les incendies, l’instrumentalisation des Kolgweogo, les multiples grèves et menaces, des conflits internes et externes, etc.
C’est dans ces conditions macabres que le Président du Faso devait commencer à dérouler son programme pour lequel les Burkinabè ont porté leur choix sur lui.
Pensez-vous réellement que cela pouvait se faire de façon optimale ?
Le Président du Faso a été investi le 29 décembre 2015. Il a choisi son Premier ministre le 06 janvier 2016. Le temps de nommer ses ministres et les rendre vraiment fonctionnels est une source de retard nécessaire à la bonne gestion à venir. Le Chef de l’Etat avait un travail administratif à régler d’abord.
Peut- on construire du solide sur des fondations fragiles ?
Le Président du Faso avait besoin, en dépit des adversités du moment, d’asseoir une fondation forte et solide sur laquelle va s’appuyer le déroulement de son programme. Rappelons que nous avons élu le Président du Faso sur la base de son programme et c’est sur l’exécution de celui-ci que nous le jugeons. Ce n’est pas notre programme à nous qui compte. Ce ne sont pas nos vœux et autres désirs qui comptent. Ce qui compte c’est le déroulement de ce programme en tenant compte de l’intérêt général, de l’intérêt de toute la nation et de l’intérêt de notre vaillant peuple.
Je vous rappelle que ce programme est articulé autour de trois points centraux, sous le thème : « Bâtir avec le peuple un Burkina Faso de démocratie, de progrès économique et social, de liberté et de justice »
L’idéal du Président du Faso est de créer un contrat social de type nouveau pour redonner un espoir à notre peuple, son peuple. Voyons alors ce qui a été fait en 100 jours dans tous les compartiments de ce contrat social. Rappelons aussi que ce programme est prévu pour être exécuté en cinq ans, soit 1825 jours. Cela nous permet de comprendre qu’en jours, le Président du Faso n’est qu’à 18 % du temps que le peuple lui a confié.
Analysons !
I / De la réforme des institutions et de la modernisation de l’administration
Ici il s’agit des questions de la réforme de l’Etat, de la justice, de l’institution militaire et des forces de sécurité, de nos relations de partenariat et de la participation de la diaspora aux efforts de constructions nationales. Sous ce thème, cent deux points ont été prévus. A ce jour quarante trois points ont été commencé à être mis en exécution, soit 41 %.
C’est dire qu’en 100 jours, 41 % de cette partie du programme ont déjà été mis en route. Nous retenons donc qu’en 18% du temps de gestion que le peuple a donné au Président Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, 41% de la première partie de son programme a été mis en marche. C’est beaucoup et positif, même s’il reste encore beaucoup à faire. 41% d’exécution d’un programme en 18% du temps imparti, c’est nettement au-delà de nos attentes. Pour avoir ces chiffres, dotez-vous du programme et comptez. Puis regardez les points de presse sur le travail que fait le gouvernement en rapport avec les différents points. Comptez !
II / Le développement du capital humain
Sous ce thème, on trouve les questions de santé, de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle, de l’emploi des jeunes, de la protection sociale des travailleurs, de la promotion de la femme, de l’environnement, etc. Deux cent soixante six points sont prévus dans ce chapitre. L’importance du nombre de points à traiter témoigne que le Président du Faso dès le départ a placé l’Homme au centre de toutes les initiatives et actions de développement. Cinquante deux points ont effectivement été mis en route, soit 20%. Ce sont des chantiers énormes et qui atteignent une masse importante de la société burkinabè. Là encore, en 18% de temps, 20% du programme de ce secteur est en cours d’exécution. Réaliser 20% de ce faste programme pour l’Humain, le Burkinabè en 100 jours, n’est pas à négliger. C’est à féliciter. L’honnêteté intellectuelle nous y oblige.
Le programme est fait pour atteindre des objectifs à l’horizon 2020. Ne l’oublions pas !
III / La dynamisation des secteurs porteurs pour l’économie et les emplois
Là, il s’agit de prendre des initiatives hardies pour booster les secteurs vitaux de notre économie afin d’améliorer le bien-être de notre population. Nous avons noté deux cent quarante huit points prévus à ce chapitre.
L’objectif est de créer des richesses et les retenir pour répondre aux besoins présents et futurs des masses populaires. Nous notons que soixante sept points ont eu un réel début de mise en exécution, soit 22%. C’est dire qu’en 18% de temps imparti, 22 % du programme de ce secteur connait une mise en exécution. C’est beaucoup en 100 jours de gestion.
Il est très simple de comprendre cette étude succincte comme je l’ai expliqué plus haut. Nous retenons qu’en 100 jours, soit 18% du temps que le peuple a accordé a Son Excellence le Président KABORE, 28% (une moyenne) de son programme est mis en exécution.
Nous savons aussi que le gouvernement travaille énormément sans communiquer. Les services techniques, les spécialistes de plusieurs domaines et les partenaires au développement travaillent sans bruit pour la mise en œuvre efficace du programme du gouvernement dans la paix et dans un environnement apaisé. Avec beaucoup de modestie, je peux dire que le gouvernement THIEBA est sur la bonne route pour la réussite du programme en cours d’exécution.
Nous pouvons même dire qu’à cette allure, le Président du Faso finira son programme avant les 1825 jours, soit 5 ans.
Nous ne sommes pas dupes car les changements ne se font pas de façon linéaire. Il y a même des flux et reflux. La mise en route d’un programme est accompagnée d’un suivi régulier et d’une évaluation ponctuelle .Ce qui permet de corriger les éventuels écarts ou écueils.
Aucune œuvre humaine, dans son exécution ne peut satisfaire tout le monde. Ici il s’agit des questions d’Etat. Seuls les vrais Hommes d’Etat sont à mesure d’apporter des critiques pour améliorer la marche du pays. Les syndicalistes sont dans leur rôle car ils défendent les intérêts de leur corporation. Mais ils ne disent jamais où doit sortir l’argent pour satisfaire leurs revendications. Les organisations de la société civile c’est pareil. Mais pour des gens qui aspirent à gérer l’Etat (cas des partis politiques), c’est de la mauvaise foi que de dire qu’en cent jours, le gouvernement Thieba n’a rien fait ou peu.
Notre pays, le Burkina Faso est à un tournant décisif de son destin. Construire un nouvel Etat après 50 ans de règne militaire et 27 ans de régime despotique n’est pas une mince affaire. Pour y parvenir, nous devons être des vrais Burkinabè. De la Haute volta, nous sommes devenus le Burkina Faso, le pays des hommes intègres. Ce sont des vertus que cela incarne. Mais j’avoue que le Burkinabè a perdu le nord depuis longtemps. Nous devons revenir aux bonnes manières et aux bonnes mœurs. Nous devons avoir un socle, une conscience nationale. Les pays comme le Japon, la Chine, l’Inde et bien d’autres pays qui avaient les mêmes niveaux de vie que nous en 1960 sont aujourd’hui en plein développement. Pourquoi ?
Ces pays ont puisé leurs ressources de développement dans la conscience nationale et dans le travail bien fait pour l’intérêt national. Bien sûr ils avaient des hommes qui aiment leurs pays comme dirigeants.
Pour nous, notre socle national est le BURKINDLIM. Le Burkindlim ne doit pas être un vain mot mais un comportement encré en nous. C’est pourquoi je suis en phase avec Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso lorsqu’il appelle au retour à l’intégrité. Oui, c’est juste de parler de retour car le Burkinabè a perdu ses valeurs cardinales qui étaient un repère sous la Haute Volta.
Sachons que le retour à l’intégrité a des exigences :
- exigence d’amour pour son peuple ;
- exigence du travail bien fait ;
- exigence de solidarité
- exigence de justice ;
- exigence de réconciliation du peuple burkinabé avec son histoire ;
- exigence de bonne gouvernance ;
- exigence d’égalité de chances ;
- exigence de comportements citoyens
Si nous acceptons d’être des hommes intègres, nous allons accompagner le gouvernement et l’aider à atteindre tous les objectifs.
GONDE Seydou
76 59 34 24
Seyd.gond@gmail.com
Vos commentaires
1. Le 16 mai 2016 à 19:11, par Yeux du Peuple. En réponse à : Seydou Gondé sur les 100 jours du président Kaboré : « C’est de la mauvaise foi que de dire qu’en cent jours, le gouvernement Thieba n’a rien fait ou peu. »
M. GONDE, tout ce que vous dites là est vrai et j’approuve votre optimisme.
Cependant, il n’y a aucun signal fort donné par le mpp. De plus ce même mpp répète les mêmes erreurs du cdp. C’est ce qui m’inquiète vraiment.
Quand on voit Salif Diallo multiplier les mêmes slogans de campagne comme sous le Cdp, on se demande si le peuple n’aurait pas mieux fait de voter pour Zéphirin DIABRE ? Ce qui aurait été un vrai changement. Les populations de mon village à l’heure actuelle ne voient aucun changement depuis l’arrivée du mpp. Peut-être que ça va venir, mais moi, en tout cas, excuse-moi, je considère que le mpp a déjà échoué parce qu’il est aussi sectaire que le Cdp.
Ce sectarisme s’explique par le fait que le mpp doit déconstruire les pièges que Zida a posés.
Ah pauvre Zida, pourquoi tu ne veux plus rentrer pour prendre les décisions à la place de la Nation. Démagogie quand tu nous tiens. Et Schérif Sy, où a t-il planqué les fonds secrets de l’Assemblée Nationale, les 300 000 000 francs ? Hééééé, Dieu voit tout. Et chacun paiera cash, comme Blaise et François de ses malfaisances à l’égard de notre peuple.
2. Le 16 mai 2016 à 19:28, par Le sombrero En réponse à : Seydou Gondé sur les 100 jours du président Kaboré : « C’est de la mauvaise foi que de dire qu’en cent jours, le gouvernement Thieba n’a rien fait ou peu. »
Eh toi qui es tu d’abord et d’où tu viens ? Ou bien tu penses que c’est à tout le monde que les RSS ont fait des largesses ? Moi, ils n’ont rien fait qui m’atteigne. Et je n’ai pas besoin de leurs largesses. Ce dont j’ai besoin c’est qu’ils combattent la corruption, qu’ils nous procurent de l’eau et d’électricité, qu’ils trouvent des salles de classe et de soins pour nos enfants, qu’ils sortent nos parents de la précarité de la vie chère. Et sur tous ces points qu’ont ils fait ? Rien. Et je n’ai pas le droit de le dire ? Là tu as menti. Tu as empoché, est ce que tous les burkinabè ont empoché ? Mange, tais toi et laisse nous dénoncer ce que nous jugeons tel. Si c’était une minorité qui pensait qu’ils n’avaient rien fait, à la limite mais là tu as affaire à une large majorité donc shut up.
3. Le 16 mai 2016 à 20:02 En réponse à : Seydou Gondé sur les 100 jours du président Kaboré : « C’est de la mauvaise foi que de dire qu’en cent jours, le gouvernement Thieba n’a rien fait ou peu. »
Ah bon les terroristes, les attaques des ex RSP qu’on a laissés filer tout bonnement en cote d’ivoire (si ouattara ne les avait pas marchandés contre Soro), les koglwéogo, est-ce la Transition ?? Je rappelle qu’il s’est suivi un long mois entre la fin de la Transition et la prise de pouvoir du nouveau pouvoir élu, est-ce encore la faute de la Transition ? Les peaux de bananes à la sauce gombos dont vous parlez, pourquoi les nouvelles autorités actuelles n’ont-elles n’ont-elles pas pris le temps de les ramasser ensemble avec les anciennes autorités de la Transition ? Ne se sont-elles donc jamais parlé, et surtout sur les grands dossiers sensibles ? Personne ne va le croire
4. Le 16 mai 2016 à 20:51, par Turbo En réponse à : Seydou Gondé sur les 100 jours du président Kaboré : « C’est de la mauvaise foi que de dire qu’en cent jours, le gouvernement Thieba n’a rien fait ou peu. »
Mr Seydou Gondé, je pense honnêtement que la gestion des 100 jours du pouvoir par le MPP et le président Kabore donne des sueurs froides au dos au regard de la dégradation systématique des conditions de vie des populations, l’insécurité grandissante, l’incivisme qui est devenue la devise du pays, et la gestion catastrophique des dossiers judiciaires. Le président Kabore n’ignorait pas les attentes des burkinabés en prenant le pouvoir. Il faut au moins avoir le courage de vos actions au lieu de toujours chercher à blâmer les autres. À chaque fois vous jetez vous dévolu sur la transition. N’oubliez pas que les membres du MPP faisaient partis de cette transition. Je ne défend pas la transition si elle a commis des crimes ou posé des actes répréhensibles. Si c’est le cas, que les auteurs soient poursuivis comme tout autre citoyen lambda. Aujourd’hui dites nous ce qui marchent au BF. Rien que la ville de Ouaga la capitale : pas d’eau, pas d’électricité, banditisme, insécurité, incivisme etc. Vous devez vivre sur une autre planète. Aujourd’hui pouvez vous me dire que rien a changé positivement au BF sur le registre de la justice. Les burkinabè veulent des actes concrets car vous les avez abreuvés depuis des décennies avec les mêmes discours. Peut être ce fut une erreur des burkinabè de confier le pouvoir au MPP et à Mr RCK. Vous allez me dire que les têtes du MPP n’ont pas participé à la gestion catastrophique du pays durant les 27 ans de pouvoir de Blaise que vous décriez aujourd’hui. Le serpent peut muer mais il reste aussi venimeux et garde sans couleur d’origine. Arrêtons de défendre l’indéfendable.
Aujourd’hui on voit les mêmes personnes promettre les mêmes choses il y a 27 ans avec la même suffisance et les mêmes arrogances. Je n’ai pas de parti politique, mais si nous voulons aller de l’avant il faut arrêter ce griotisme en cherchant à remplir votre gossier. Sans rancune.
5. Le 16 mai 2016 à 21:24, par Mathématicien En réponse à : Seydou Gondé sur les 100 jours du président Kaboré : « C’est de la mauvaise foi que de dire qu’en cent jours, le gouvernement Thieba n’a rien fait ou peu. »
M. GONDE, vous calculez mal !
En effet, 100 jours divisés par 1825 jours le tout ramené à une échelle de 100 nous donne
100/1825 *100 = 5,48%
C’est bien loin de vos 18% !
6. Le 16 mai 2016 à 22:39 En réponse à : Seydou Gondé sur les 100 jours du président Kaboré : « C’est de la mauvaise foi que de dire qu’en cent jours, le gouvernement Thieba n’a rien fait ou peu. »
Aidez moi. J’ai connu un Gonde, proche du mouvement étudiant burkinabe par le passé. Est-ce le même ?
7. Le 16 mai 2016 à 23:39 En réponse à : Seydou Gondé sur les 100 jours du président Kaboré : « C’est de la mauvaise foi que de dire qu’en cent jours, le gouvernement Thieba n’a rien fait ou peu. »
C’est le même et un ami à moi à l’époque alors que j’étais un des dirigeants de l’ANEB. Il n’y a pas à en vouloir aux anciens militants de l’UGEB. Par manque d’affirmation idéologique par couardise des référents plein de camarades n’avaient pas le choix. un d’entre eux m’a dit un jour, grand frère je suis venu te dire que je milite désormais dans l’ADF et je ne voulais pas que tu l’apprennes par quelqu’un d’autre. Je lui ai souhaité bon vent. Et c’est la même chose que je souhaite à mon ami Gondé....En tout cas je pense qu’on est pas contraint de brader sa personnalité. Gondé sait qu’elles ont été les souffrances de Dabo Boukary et pleins d’autres camarades
8. Le 17 mai 2016 à 07:03 En réponse à : Seydou Gondé sur les 100 jours du président Kaboré : « C’est de la mauvaise foi que de dire qu’en cent jours, le gouvernement Thieba n’a rien fait ou peu. »
il faut voiler un peu ta manière de mendier.
9. Le 17 mai 2016 à 07:07, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Seydou Gondé sur les 100 jours du président Kaboré : « C’est de la mauvaise foi que de dire qu’en cent jours, le gouvernement Thieba n’a rien fait ou peu. »
Seydou GONDÉ, tu manques de sincérité et tu cherches un strapontin. Seulement la méthode que tu utilises manque d’honnêteté. Malheureusement tu n’auras rien car toutes les chaises autour de la table de dîner sont occupées. En voyant même ton regard fuyant, on sent que tu sembles flou. On a abondamment parlé des 100 jours de Rock ici et chacun s’est prononcé, la démocratie aidant. Et toi tu reviens encore dessus pour rappeler et soulever encore un nouveau débat. Tu ne rends pas service à Rock par cette méthode. Tu cherches simplement à manger, et ce sont des gens qui utilisent ces méthodes qui ont enfoncé le gouvernement de Blaise COMPAORÉ.
Par Kôrô Yamyélé
10. Le 17 mai 2016 à 08:11, par papy En réponse à : Seydou Gondé sur les 100 jours du président Kaboré : « C’est de la mauvaise foi que de dire qu’en cent jours, le gouvernement Thieba n’a rien fait ou peu. »
Si tu souhaites le mal, tu l’auras où tout comme le bien. Dans cette situation actuelle, j pense que les burkinabe veulent le mal. Si ce bateaux coule, nous coulons avec. Au lieu de venir exposer vos aigreurs sur la place publique. Commencez d’abord à vous mettre en cause. Ce dont ces genres de comportements qui ré jaillissent dans la société actuelle, vous voulez tout à la foi. Avant q la transition ne prenne le pouvoir, comment était le pays, pendant cette même transition comment vous étiez vous, qu’avez vous fait ? Bandes d’incapables, au lieu de vous s’ asseoir chez vous pour mal parler des autres, venez gouverner nous allons voir. Vous faites 8 ans pour une formation de 4ans, et vous voulez nous apprendre quoi ? J ne connais pas Mr Gonde, c’est son point de vu. Et maintenant en 100 jours vous voulez u miracles, sinon qu’on va tous vous recruter à l’ONU (Tchrrrrrrrrrr). Vous aussi les médias, vous êtes à l’origine du désordre dans ce pays étant le 4 ème pouvoir, vous laisser penser des commentaires d’ânes. La stabilité et le développement du burkina faso ne repose pas seulement dans les mains d’un parti (mpp), mais de tout le peuple.
11. Le 17 mai 2016 à 08:33, par Un citoyen En réponse à : Seydou Gondé sur les 100 jours du président Kaboré : « C’est de la mauvaise foi que de dire qu’en cent jours, le gouvernement Thieba n’a rien fait ou peu. »
Je crois qu’il faut tourner cette page des 100 jrs maintenant. Les gens en ont trop parlé et évoluons vers d’autres objectifs.
12. Le 17 mai 2016 à 11:23, par Rapoug-Yandé En réponse à : Seydou Gondé sur les 100 jours du président Kaboré : « C’est de la mauvaise foi que de dire qu’en cent jours, le gouvernement Thieba n’a rien fait ou peu. »
Merci Gondé. Mais tout çà là oh tu as reçu combien ? On va passer prendre notre part aussi. Après Soro et le MPCI maintenant c’est MPP. Mon ami tu as raison, faut pas écouter les aigris ! Faut étaler ton pagne là où il y a soleil surtout Kôrô Yamyélé qui a demandé beaucoup d’audiences à RCMK mais qui sont restées jusque là sans suite. Faut demander à kôrô de penser de temps à Kôrô Yamyélé (c’est mon oncle) car avec la retraite bientôt c’est pas facile. Il faut négocier pour mon oncle. N’oublie pas de parler de mon cas au kôrô Rock car au village nous comptons sur lui. Mais N’tchè seydou, que penses tu de l’implication de Soro dans le coup d’état. Je ne t’ai point entendu sur ça. Faut pas fâcher, nous samizer selment !!
13. Le 17 mai 2016 à 12:10, par KAV En réponse à : Seydou Gondé sur les 100 jours du président Kaboré : « C’est de la mauvaise foi que de dire qu’en cent jours, le gouvernement Thieba n’a rien fait ou peu. »
Salut à tous pour les différents commentaires.Je demande à tous de prier pour le Burkina car on est déjà embarqué.Dieu seul connais le bon chemin et les bons hommes qu’il faut.Pour illustrer cela, prenez l’exemple de Paul Put avec les Etalons .Prions que Dieu ne tienne pas compte de certains de nos commentaires et nos semblant de connaissance de ce qui est caché .slt.
14. Le 17 mai 2016 à 12:33, par OCy En réponse à : Seydou Gondé sur les 100 jours du président Kaboré : « C’est de la mauvaise foi que de dire qu’en cent jours, le gouvernement Thieba n’a rien fait ou peu. »
Une transition ne peut pas créer des charges de dizaines de milliards par an et aller se reposer. Je pense que l’un des gros soucis du nouveau pouvoir a été la prise des décrets d’applications. La transition a manqué d’humilité en ne laissant pas au moins parachever les travaux relatifs aux salaires par le nouveau pouvoir. En résumé, la transition a eu deux priorités : les élections et l’augmentation des salaires
15. Le 17 mai 2016 à 13:41, par Moi aussi En réponse à : Seydou Gondé sur les 100 jours du président Kaboré : « C’est de la mauvaise foi que de dire qu’en cent jours, le gouvernement Thieba n’a rien fait ou peu. »
D’accord avec l’avis de l’internaute 10 et surtout les termes du Kôrô Yamyélé qui m’ont fait rire jusqu’à tousser. Merci Kôrô. C’est pourquoi, bien que vivant en Amérique du Nord, je ne rate, pour rien au monde, mon heure de ‘‘lefaso.net.’’
16. Le 17 mai 2016 à 16:13, par RAWA En réponse à : Seydou Gondé sur les 100 jours du président Kaboré : « C’est de la mauvaise foi que de dire qu’en cent jours, le gouvernement Thieba n’a rien fait ou peu. »
Internaute 9 papy tu as parfaitement raison. un gars comme koro yamyélé qui passe son temps à tout critiquer n’arrange vraiment pas les choses. Je suis pour des critiques constructives mais ce monsieur me semble simplement être un fauteur de troubles aigri.