RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
Le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), avant sa dissolution, était « une unité des forces armées du Burkina Faso chargée de la protection du président du Burkina Faso ». Elle est chargée aussi de la protection des institutions républicaines et de toute autre personne désignée par le Président du Faso. Mais ces récents agissements ont conduit à sa dissolution pure et simple.
Le régiment sécurité présidentielle (RSP) fort de 1 300 hommes, était placé sous la responsabilité directe du Chef d’état-major particulier du Président du Faso. C’est pourquoi il échappait totalement au contrôle des autres responsables militaires. L’importance de son armement jointe à la qualité de la formation de ses éléments faisait d’elle l’unité la plus crainte de l’armée burkinabè. Pour garder le rapport des forces en sa faveur, Blaise Compaoré n’a pas hésité à affaiblir les autres régiments de l’armée régulière. « Des régiments d’élite comme le 25e régiment de parachutistes commandos sont gardés en sous-effectifs et leurs armements sont considérablement réduits pour ne pas gêner le RSP », a-t-on appris de sources concordantes.
Le Régiment était composée :
d’un Groupement des Unités d’Intervention GUI (avec 03 Compagnies d’Intervention)
d’un Groupement de Commandement et des Services GCS (avec 01 Cie de Services et la Compagnie d’Appui)
d’un Groupement des Unités Spéciales GUS (avec 01 Groupe de Sécurité Rapprochée, GSR, 01 groupe d’Intervention Anti-terroriste GIAT et 01 Groupe de Recherche, Identification et Neutralisation des Explosifs RINEX).
Historique
L’histoire du RSP est aussi liée à celle de deux hommes : l’ancien président, Blaise Compaoré et le général putschiste, Gilbert Diéndéré. Le premier est arrivé au pouvoir le 15 octobre 1987 par un coup d’Etat qui a conduit à l’assassinat du président Thomas Sankara. Pour établir et surtout renforcer son pouvoir, le nouveau président crée un régiment de sécurité présidentielle (RSP) le 21 novembre 1995, par décret.
Le second, Gilbert Diendéré, s’occupe de la mise en œuvre de ce décret. Il va bâtir le RSP « autour du détachement ouagalais du 1er bataillon du Centre National d’Entraînement Commando (CNEC) de Pô qui avait activement participé au coup d’État du 15 octobre 1987 », selon une source. On peut donc considérer le CNEC comme l’ancêtre du RSP. Il assurait déjà la Sécurité du Président Thomas Sankara. Mais c’était un système rotatif de personnels qui servent à la fois dans divers détachements sur le territoire, au Centre d’Entraînement de PÔ, au Conseil de l’entente et au Palais de Koulouba, ancienne présidence du Faso. Le RSP se met officiellement en place au cours de l’année 1996. Et Gilbert Diendéré dirige depuis près de trente ans les soldats d’élite du Burkina, le Régiment de la sécurité présidentielle jusqu’à la chute de Blaise Compaoré en octobre 2014.
Une image ternie par des crimes
Au-delà de la protection du président, le RSP est vu comme une garde prétorienne au service d’un homme : Blaise Compaoré. Jusque-là redoutés par leurs frères d’armes des autres garnisons, ils sont suspectés par la population au plan national. Ses membres sont cités dans plusieurs crimes politiques, tortures, meurtres et assassinats ciblés au Burkina Faso. Il s’agit entre autres du meurtre de David Ouédraogo et du journaliste Norbert Zongo et ses trois compagnons. Norbert Zongo enquêtait sur le meurtre de David Ouédraogo. Pour ce dernier trois éléments du RSP ont d’ailleurs été condamnés dans cette affaire par la justice militaire en août 2000.
Dans une déclaration de février 2015, le service de communication reconnaissait que ces deux affaires ont terni l’image du RSP. « Les périodes qui auront fortement terni l’image du R.S.P. sont essentiellement l’affaire David Ouédraogo : kidnappé en décembre 1997 dans une maison isolée du Conseil de l’Entente, et torturé par des militaires qui s’avèreront au fil des enquêtes n’être que deux sous-officiers et quelques militaires du rang peu lettrés. (), Puis l’autodafé odieux de Sapouy en décembre 1998, avec (presque) les mêmes suspects sérieux. », a déclaré le service de communication du RSP.
Lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, plusieurs personnes sont abattues à balles réelles devant le domicile de François Compaoré et sur la route du palais présidentiel de Kosyam. Ceux-ci manifestaient à mains nues contre la modification de l’article 37 de la Constitution. Selon les manifestants, ces balles viendraient des éléments du RSP qui gardaient le président et son frère, François Compaoré.
Depuis le départ de son géniteur, le RSP est apparu comme le bras armé du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) dans sa reconquête du pouvoir. La participation des candidats recalés à la présidentielle était d’ailleurs l’une des exigences de l’éphémère Conseil national pour la démocratie (CND). Dès les premiers instants, le CDP a « applaudi » le coup d’Etat par la voix de vice-président, Léonce Koné. Il voyait par là un retour aux affaires facilité par le coup d’Etat.
Le coup d’Etat qui sonne comme la fin du RSP
C’est surtout la dernière tentative du coup d’Etat, sous l’égide de son commandant historique, le général Gilbert Diendéré, qui a non seulement terni l’image mais qui a sonné sa fin. Appuyé par ses éléments le Gal Gilbert Diendéré a séquestré le président de la transition, son premier ministre et deux autres ministres.
La population burkinabè dans son ensemble rejette ce coup d’Etat orchestré à moins d’un mois des élections qui doivent mettre fin à la transition. Bilan : une dizaine de morts et une centaine blessés, un retard dans le processus électoral, des pertes financières énormes viennent alourdir le fardeau des éléments du général et ses hommes. Après réinstallation, la transition décrète la dissolution du RSP lors du conseil des ministres extraordinaire du 25 septembre 2015. Cela a du mal à passer du côté du camp Naaba Koom II.
C’est finalement forces armées nationales qui, face au refus de désarmer, sont obligées de les désarmer par la manière forte. L’assaut donné sur le camp Naaba Koom a obligés les récalcitrants à déposer les armes ou à prendre la fuite. C’est la fin du mythe RSP. Ainsi sans le vouloir, le RSP a précipité sa propre dissolution avec la tentative du coup d’Etat du 16 septembre 2015. Une fin sans gloire pour le général Gilbert Diendéré et ses éléments. Pire pitoyable.
Le bilan de cet assaut n’est pas encore n’est pas encore établi. Mais le problème RSP, évoqué depuis le départ de Blaise Compaoré, semble maintenant résolu. La page du RSP est tournée. Il faut donc penser à réorganiser l’armée notamment renforcer ses compétences en matière de prévention et de lutte contre le terrorisme. C’est l’une des fonctions pour lesquelles l’on tergiversait encore sur la dissolution du RSP.
Judicaël Gaël Lompo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 1er octobre 2015 à 08:24, par Le PSYCHO En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
le dicton dit tres souvent le feu a bruler le toit de la case pour amener la beauté. quant les gens parle d’unité d’élite moi personnelle je n’envoyait pas c’était de la prpagande RPC DEDOUGOUGOU la c’est du propre ne par la bas qui veut mais qu peut c’est une vocation sans VLLOPPE pour la patrie. Mubutu avait sa division de la sécurité présidentielle DSP qui n’a pas pu tenir trente minute de combat quant Kabila pere était au porte de kinsasha. Donc je puis vous dire que le RSP n’allait pas tenir 15 mn si le pays était attaquer par des énemis exterieure. la preuve il a suiffit a notre vaillante armée mois de deux heure et quelques tire d’obus pour faire fuire le fin stratege général cnd peureux. Ils ont isurper longteps des mission de POLICE et de GENDARMERIE comme le font le RAID et GIGN en france pour dire qu’il sont fort. une unité d’elite connait bien ses missions et se demarquer de la chose politique. maintenant que le mythe est tomber il faudrait avec les moyen recuperer réequilibrer les forces de defenses et de sécurité. et quant je parle des forces il faut voir l’ensemble des forces avec leur specificité. L’armée de TERRE le plus gros effectif avec toutes ces entités l’armée de l’AIR les SAPEUR POMPIER ; la GENDARMERIE NATIONALE la POLICE NATIONALE et la GARDE DE SECUCUTE PENITENTIERE. pour la presidence et les institutions il est souhaitable de créer un regroupement des différentes forces avec un cota dans toutes les unités. pour les moyen matériel dont dispait l’ex RSP il faut voir une repartition qui prenne en compte certains unité d’intervention déja sur le terrain de la police et de la gendarmerie. on oubli souvent quelque chose la delinquence est permanente et c’est la population des villes et villages qui en sont victimes et cela nécessite des moyens adequat. et que les premier a l’afronter quant il n y a pas la guerre c’est les policiers alors que je n’ai jamais vu un véhicule blinde estamiller POLICE au Burkina. ce n’est pas dire de donner a la police des armes de guerre ou des chars ou de l’artierrie mais des moyen de protection et d’impression qui leur permette d’affronter les coupeurs de routes sin on le RSP est tomber mais les coupeur de route vont nous finir un a un sur les route. par exemple quelques véhicule blinder pour les patrouille les gilets par balle de l’ex RSP les materieles de pointe comme les radio les jumelle de vision et de bon fusil des tank déabitation pour qu’il opere des campements stratégique pour lutter contre la delinquences. la GSP egalement je pense que s’il n’y a pas eu d’evasion c’est parce que les GSP ont pris des dispositions efficace malgres les moyen derisoirs. a ma connaissance je ne voit jamais a la MACO les GSP tenir des jumelles de visions ou autre materiel de surveillance cameras.
en somme c’est vraiment refonder sans subjectivité le secteur de la sécurité et de la defense afin qu’il soit complementaire et qu’il s’asiste mutuellement dans la solidatité et fraternité d’arme. chacun connaissant bien sa mission son role il n ’ y a pas a vouloire faire de la propagande sur la supprematie de son corps par rapport a un autre corps car chacun a sa mission bien definit par les textes. par lant d’unité d’élite c’est le vaillannt PEUPLE qui est l’unité d’élite desormais au BURKINA FASO donc il faut que l’ensemble des FDS oriente leur objectifs vers la protection du peuple et du territoire tout autre objectifs est d’office vouer a l’echec.et il y a pas autre solution que la refonte du secteur jusqu’a dans les petites brigade et commissariat des ville et campagne. par moment on sent la dipersion des moyens pourtant ’c’est les memes objetifs assignés. un brigade de gendarmerie de 6 éléments un commissariat de police de 5 elements cela fait 11 element de sécurité réuni pour une meme commune. mais sachet que si le commandant et le commissaire ne s’entendant pas pour des raisons souvent subjectif c’est deux camp oposer que se font des crocs en jambe. pour moi il est temps que l’on opere une revolution en unifiant les moyen Humains et matériels pour le BONHEUR DE NOS VAILLANTES POPULATIONS ;
2. Le 1er octobre 2015 à 08:59, par lagitateur En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
Maintenant, nous pouvons dire que le Peuple est totalement libéré du pouvoir de Blaise Compaoré. Tout cela est arrivé parce que certains ne savent pas interpréter le sens de l’histoire. La vie d’un homme est ponctuée de hauts et de bas. En toutes circonstances, il faut savoir raison garder ,faire confiance en Dieu et chercher à aller de l’avant, sans précipitation car tout compte fait, la vie sur terre est tellement courte qu’elle ne vaut pas la peine de faire du mal à son prochain. Pour n’avoir pas compris cela, Diendéré et ses hommes sont tombés dans l’abîme, la tête en avant.
Que Dieu protège notre pays et son Peuple et qu’Il assiste tous les peuples en lutte pour leurs droits et leur libertés à travers le monde.
3. Le 1er octobre 2015 à 09:01, par Drabill En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
C’est très regrettable qu’une unité qualifiée "d’élite" s’illustre de la sorte. C’est très ahurissant qu’une unité "d’élite" prenne son président et son gouvernement en otage, tire à balles réelles sur son peuple, celui là même pour qui elle existe. Comment peut-on comprendre qu’une unité d’élite s’ingère de façon éhontée dans les affaires politiques de son pays ? Honte, honte à cette unité. Au delà de cette forfaiture, c’est une mauvaise image de notre armée qui est jetée sur la face du monde entier. Fort heureusement, notre armée a pris ses responsabilités.
Au regard du comportement du RSP, disons de certains éléments du RSP, il ne saurait être une unité d’élite. Certes, c’est frustrant de voir son unité démantelé, mais pour une unité de cette qualité, il fallait savoir raison gardée. On est dans une république avec des institutions. En qualité d’unité d’élite, les éléments du RSP devaient avoir une longueur d’avance sur les évéments et comprendre que leur aventure était sans issue. Plus important, ils devaient comprendre l’historique de leur régiment ; ce qui leur aurait aidé dans cette situation.
Du reste, tous les éléments de l’ex-RSP qui ont rejoint l’armée doivent comprendre qu’ils ont choisi la voie de la raison, celle du peuple. Nous sommes fiers de vous. Continuez à raisonner vos camarades fuyards afin qu’ils reviennent dans la république car ils ont toujours leur place. L’argent du contribuable Burkinabé a été utilisé pour leur formation dans le seul but de servir la cause de la nation. Au BF, nous sommes fraternels.
Vive le Burkina
Vive le peuple
4. Le 1er octobre 2015 à 09:24, par missibirma En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
Très belle analyse. Je crois que les autorités de la transition doit maintenant voir les responsables de la police et de la gendarmerie pour la sécurité de la présidence et de toutes les personnalités et de toutes les institutions. Car une seule force ne saurait garder encore le président et on va retomber dans les mêmes bêtises. L’armée doit être réorganisée avec des unités anti - terroristes dans chaque garnison. La lutte contre le grand banditisme doit être renforcée. Il faut maintenant bien équiper nos policiers et gendarmes de moyens efficaces pour qu’ils puissent garantir la sécurité des personnes et des biens. Revoir la discipline au niveau de tous les corps. Renforcer nos prisons qui regorgent maintenant de gros poissons. Que la justice fasse son travail correctement. Guiro doit être encore jugé si y a des douaniers qui veulent s’ opposer qu’ils lèvent le petit doigt et ils se verront remplacer nous avons beaucoup de diplômés au chômage.
5. Le 1er octobre 2015 à 09:30, par Kôrô Yamyélé En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
’’Et Gilbert Diendéré dirige depuis près de trente ans les soldats d’élite du Burkina, le Régiment de la sécurité présidentielle jusqu’à la chute de Blaise Compaoré en octobre 2014....’’
Avec cette affaire de putsch, si le BIA et son Lion étaient toujours actifs, on aurait terminé tout le travail dès le premier jour. Le RSP craignait trop le BIA et c’est pourquoi DIENDERE a tout fait pour que le BIA soit démantelé. Alors pourquoi lui il refuse aujourd’hui du démantèlement du RSP ?!
Par Kôrô Yamyélé
6. Le 1er octobre 2015 à 09:39, par sansan En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
Quand je lis le début de votre article je comprends aussitôt que le RSP n’était pas une unité de l’armée burkinabè comme vous le dites ! c’était une armée à part ! puisqu’il ne répondait pas aux ordres du commandement de l’armée nationale. Il avait son propre commandement en ce que vois ! Conclusion, le Burkina avait deux armées. Peut être que je me trompe, mais c’est ce que j’ai compris.
7. Le 1er octobre 2015 à 10:13, par Kôrô Yamyélé En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
’’Il assurait déjà la Sécurité du Président Thomas Sankara. Mais c’était un système rotatif de personnels qui servent à la fois dans divers détachements sur le territoire...’’
Ensuite JUDICAEL, lors du meeting de SANKARA à Bobo-Dsso, LE LION avait flairé quelque chose car c’est là-bas que DIENDERE devait exécuter la sale besogne avec l’assassinat de SANKARA. Et LE LION avait, à l’insu de SANKARA, fait doubler sa garde rapprochée et son cortège : pour un du CNEC, il y avait un du BIA si bien que le coup a avorté ce jour. Et tous ceux qui étaient à ce meeting à Bobo avaient senti qu’il y a quelque chose de pas clair dans l’air tant le climat était tendu. On a frôlé la catastrophe ce jour et le meeting a été précipitée ! Donc il faut parler aussi du BIA !
Par Kôrô Yamyélé
8. Le 1er octobre 2015 à 10:37, par La vipère En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
Drabill toi tu est qui d’abord ?l’heure n’est plus à ces observation bidons.nous avons passé cette etape depuis un moment maintenant.tu n’as pas remarqué toi même que tu as employé tes verbes à l’imparfait.Au cas ou tu ne le saurait ça exprime des actions qui se sont dejà passeés.alors si tu n’as rien à dire tais-toi ou dis nous que Abdoulaye Wade est chauve.
9. Le 1er octobre 2015 à 10:43, par Alerte ! En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
Pourquoi tant d’acharnements contre le RSP quand on sait qu’il agissait pour le compte de l’ancien régime dont les crimes étaient commandités par Blaise et ses allies que sont les gars du MPP.
Aujourd’hui, le MPP a intérêt à ce qu’on dissolve le RSP pour espérer effacer toute prevue de suspiscion autour d’eux. Attention aux MANIPULATIONS ! La CEDEAO a donné une sage decision, analysons la profondément !!
Secondo, ne risquons nous pas de fragiliser le pays face à Boko Haram qui est plus menançante que le RSP ?
Evitons plutot le suivism qui nous fait aller vite en besogne.
Chose dont je suis sure est que le RSP s’il voulait du mal au people, les gars n’auraient pas besoin de crier haut et fort, en une nuit, ils peuvent te faire chez toi.
Quant aux crimes, ne trouvez vous pas que nous ne gagnons rien à revenir sur le passé. Paix aux âmes des victimes, mais sachez que vous ne pouvez render justice à personne en agissant ainsi, au contraire nous ne faisons que tourner le couteau dans la plaie.
Le RSP, comme toute personne qui se sent menacee, se doit de se defender, voilà qui expliquer leur faits et gestes.
N’écartons aucun candidat, si le people est conscient de ce qu’il vit, il saura qui voter.
10. Le 1er octobre 2015 à 12:03, par kouadio En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
Des anneries ! Ils ont refuse de se battre car la population allait en souffrir enormement. Les appels ont ete entendus et des vies y compris celles de militaires ont ete epargnees. Il faut s’en feliciter.
11. Le 1er octobre 2015 à 12:06, par kouadio En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
Des anneries ! Ils ont refuse de se battre car la population allait en souffrir enormement. Les appels ont ete entendus et des vies y compris celles de militaires ont ete epargnees. Il faut s’en feliciter.
12. Le 1er octobre 2015 à 12:40, par Adama En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
Bravo au peuple frère du Burkina pour le bon exemple à suivre par les autres pays africains et merci également de nous avoir débarrassé de cette racaille de Diendieré qui finançait la rébellion au Nord Mali.
13. Le 1er octobre 2015 à 13:02 En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
le RSP est composés de grands mouillards et peureux. le tueur a toujours peur du gourdin à plus forte raison de lui montrer un fusils. ils ne sont pas mieux former que les autres militaires seulement ils ont la motivation car ils sont bien payés et beneficiaient de beaucoup d’avantages. c’est tout sinon ils ne maitrisent pas les arment comme leurs frères d’armes des autres unités. une unité d’élite ne compose pas avec des illetrés qui ne savent pas peser les ordres qu’on leur donne.
14. Le 1er octobre 2015 à 14:00 En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
Kouadio, tu seras ce que tu es aujourd’hui : malhonnête et malheureux !
15. Le 1er octobre 2015 à 14:51, par RANCE En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
Intervenant num 9 ’Alerte’, je ne suis pas du MPP et je ne voterai pas MPP car c’est tout ce groupuscule qui a aidé Blaise à s’assoir sur le Peuple pendant 27 ans. Je dis merci à Dieu pour la suppression de RSP, tu parles de Boko Haram, nous avons aussi une armée régulière qui bien que affaiblie par le Blaizo peut nous défendre si elle récupère les armes du RSP. Je te demande, le RSP pouvait-il tuer toute la population du BF ? Si le Peuple était aussi armée tu penses que ce RSP pouvait venir "faire les gens" comme bon leur semble ??? Un militaire est là pour défendre le Peuple ou le tuer ??? N’oublis pas que ce sont nos impôts qui ont acheté ces armes. Si tu es un ex-RSP je te plein alerte toi toi même et réveil toi.
16. Le 1er octobre 2015 à 16:08, par Adjudant WaafoKountche Zoulbila En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
Si c’est pcq’ils ont refuse de se battre, pourquoi ils resistaient en savant que en tent que milos, si tu te rebeles on t’ attaque et on te mates ? Ils ont mouille ouais. Parce que ils savaient que ils peuvaient rien ouais. moi je suis en ancien du RSP et on m’ a affecte ailleurs parce que j’ ai refise d’ executter un ordre illegal. On ne peux p[as toput vous dire, vous les cisils. Vous parler trop meme. En tout cas, moi j’ ai joue mon role. J’ ai donne la situation des armes du RSP et j’ ai decrit ce que les gwens pouvaient faire. Ils ont tres armes mais c’est pas les armes selement qui font la guerre. Sinon pquoi l’ amerique n’a pas pu les vietcons ?
Mes proches connaissent mon surnom.
17. Le 1er octobre 2015 à 16:21, par africa En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
peuple du Burkina Faso, vous en avez fini avec diendere mais il reste Blaise et son protege Ouatara en Cote d’Ivoire si vous ne faites rien ils vont vous pourrir la vie. saviez vous pas plus tard que hier ouatara a dit qu’il voulait des elections inclusives au faso ? saviez vous que un de ses hommes le lieutenant colonel Zakaria coordonnait les operations des pustchistes de diendere. ouvrez les yeux pour ne pas etre surpris.
18. Le 1er octobre 2015 à 16:26, par Sidzabda En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
Alerte ou internaute No 9, tu es certainement un apatride, mais évites en ces moments de douleur de provoquer les Burkinabè. Fais très attention à toi.
19. Le 1er octobre 2015 à 16:36, par M.Truth En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
Nous demandons à la gendarmerie et à la police nationales d’ouvrir une enquête sur l’internaute 11 ou Kouadio, de l’identifier et de l’arrêter car il est l’un des ennemis farouches du peuple burkinabè. Si dans un délai de 72 heures il n’est pas arrêté, la justice populaire s’exprimera.
20. Le 1er octobre 2015 à 18:37 En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
TOUT ira bien
Dieu
merci
21. Le 2 octobre 2015 à 09:55, par le serviteur En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
merci beaucoup à l’intervenant N°1. tout ce que vous avez dit est vrai est verifiable sur le terrain. J’ai honte en voyant les gendarmes et les policiers se jouer des tours pour dire que c’est nous les meilleurs. Merci à vous
22. Le 2 octobre 2015 à 14:22, par Sid Nooma En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
Quelle bonne unité d’élite ca.Djaaa c’était du pipo,il ont pas tardé à archiliser quand il ont entendu le bruit de l’obus.C ést nous avait peur d’eux,sinon on a vu vérité sur terrain.RSP RSP ,régiment d’élite,tchroouuu,régiment de merde et de désolation oui.
23. Le 2 octobre 2015 à 17:15, par verite En réponse à : RSP : La fin pitoyable d’une unité d’élites
le seigneur jesus a dit :<>>
dites moi les civils que le RSP ont tues,est ce des pintades ?non ce sont des humains comme vous et vos familles..
un proverbe dit :<>vous allez goutter voir !!!
donc dites moi que ceux que vous avez tuer sont tomber du ciel ?non exRSP,ils sont tous issus d’une famille comme chacun de vous..
donc comme vous avez pas eu pitier de ses pauvres gens,on aura pas pitier de vous..
assumer vos peches et souffrer dignement pour le reste de vos jours.
j’ ajoute encore :<
je termine<<le burkina n est pas la jungle..si les autres avaient gerer le pays comme ca,ni Diendere,ni aucun RSP ne serait ici pour dire qu’il est fort...le burkina serait rayer du monde y a longtemps.vous voulez bruler le pays et disparaitre au profit de vos propres interets.
arriver a votre tour,vous savez maintenant que vous avez des familles ?que vos vies sont menacer ?