Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Mongnini Norbert évoque les confidences de Kéré Roger sur l’implication de Diendéré Gilbert dans le coup du 15 octobre 1987
Commandant de compagnie dans les années 1995-1996 au CNEC, Mongnini Norbert dit avoir reçu des confidences d’un de ses éléments, sur les évènements du 15 octobre 1987. Cet élément du nom de Kéré Roger, lui aurait confié que le 15 octobre, Gilbert Diendéré les aurait amenés lui et trois de ses compagnons dans son bureau, leur aurait dit que le conseil risquait d’être attaqué, et les aurait ensuite enfermés avant de partir. C’est aux environs de 16h qu’ils auraient été libérés et sont descendus pour protéger le conseil.
Quelques jours après ces premières confidences, le témoin affirme que Kéré Roger serait encore revenu lui dire que lui et les trois autres éléments enfermés dans le bureau de Diendéré Gilbert, devaient au moment convenu, tirer pour faire baisser la garde des soldats en charge de la sécurité du président Thomas Sankara, afin de permettre aux assaillants (le commando) de pouvoir entrer plus facilement. Hyacinthe Kafando serait venu après le carnage, faire un salut militaire à Diendéré Gilbert qui suivait les choses à distance. Le témoin en déduit qu’il était sûrement venu rendre compte au lieutenant de l’époque, des évènements qui venaient de se passer.
Face au juge d’instruction, Kéré Roger n’a pas reconnu les propos à lui attribués par son commandant de compagnie. Il soutient que le 15 octobre 1987, il était au cours d’entraînement aux tirs. Lorsque les coups de feu se sont faits entendre, c’était le sauve qui peut et chacun est allé se mettre à l’abri. Le concernant, il dit s’être réfugié à l’angle droit du bâtiment du secrétariat du consel. Kéré précise qu’ils étaient nombreux à y être mais ne se rappelle pas de qui et qui y étaient. Il dit ne pas savoir qui a tiré sur Thomas Sankara et ses compagnons d’infortune et que c’est de bouche à oreille qu’il a appris que ce sont des éléments de la garde rapprochée de Blaise Compaoré qui ont fait le coup.
Le témoin est resté formel sur sa déposition, malgré les propos tenus par son élément devant le juge d’instruction. Pour lui, Kéré Roger lui aurait fait ces confidences soit pour être dans ses bonnes grâces, soit pour lui prouver qu’il n’était pas"n’importe qui".
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 22 décembre 2021 à 17:26, par caca En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Mongnini Norbert évoque les confidences de Kéré Roger sur l’implication de Diendéré Gilbert dans le coup du 15 octobre 1987
Commandant de compagnie dans les années 1995-1996 au CNEC, Mongnini Norbert dit avoir reçu des confidences d’un de ses éléments, sur les évènements du 15 octobre 1987. Cet élément du nom de Kéré Roger, lui aurait confié que le 15 octobre, Gilbert Diendéré les aurait amenés lui et trois de ses compagnons dans son bureau, leur aurait dit que le conseil risquait d’être attaqué, et les aurait ensuite enfermés avant de partir. C’est aux environs de 16h qu’ils auraient été libérés et sont descendus pour protéger le conseil.
Je comprends le sentiment de rendre un dernier hommage à Thomas Sankara au travers un tribunal tailler par mesure du pouvoir, mais de grâce un témoin ne ment pas. Surtout quand il s’agit un commandant de l’armée. Ce que le journaliste rapporte choque déjà caca et j’imagine l’intéressé lui-même dans la salle. Heureusement pour le Gal Diendéré que la personne est dans le box des accusés avec lui. La politique voulue par ce procès consistait à liquider tout dossier pendant la justice pour aller à une réconciliation. Cela ne veut pas dire une justice de condamnation. La justice dans ce contexte peut aussi être le non-lieu et l’état doit pendre sa responsabilité pour que les cœurs soient apaisés. Il y a des zones d’ombre dans ce procès à travers surtout des témoins à charge, mais ils ne doivent pas non plus mentir pour condamner quelqu’un des faits qu’ils n’ont pas commis. Un témoin comme le veut la justice est oculaire d’un fait qu’il peut raconter avec exactitude. Vous êtes témoin d’accord et vous racontez on m’a dit, ou l’un de mes éléments m’a raconté, ça ce n’est pas être un témoin. Caca a entendu un accusé à ce procès dire que c’est lui qui a tué Thomas Sankara par amitié qu’il avait pour Blaise Compaoré. Parce que Thomas Sankara lui avait l’ordre de tuer les Blase et consort le 15 octobre 1987 à 20h. Je pouvais être dans une liste de témoin à charge, mais dans mon âme et conscience, j’ai pas été témoin des événements du 15 octobre 1987. Mon témoignage est vrai, mais n’est pas judicaire dans la mesure où la personne avait choisi le morceau convenable pour raconter. Le Gal Diendéré a enfermé des soldats son bureau et tous connaissent les portes de nos bureaux à Waga. De simple contreplaqués qui ne résistent même à une attaque fourmis. Je voudrait croire, mais ici le doute est méthodique.
Le 23 décembre 2021 à 07:15, par Le cdp-bis En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Mongnini Norbert évoque les confidences de Kéré Roger sur l’implication de Diendéré Gilbert dans le coup du 15 octobre 1987
Très bien dit " un témoin ne ment pas surtout quand il s’agit d’un Commandant de l’Armée". Cette fois-ci je suis tout à fait d’accord avec vous ! Mais c’est justement par des hauts gradés de la même Armée sont nés avant la honte et se sont mis à mentir que notre Armée à perdu sa dignité. Et là preuve, voilà tout un General de la trempe de Gilbert DIENDERE qui se met à mentir publiquement, chargeant ses hommes de tous les péchés d’Israël depuis le 15 Octobre 1987 jusqu’à maintenant. Ce qui est pathétique, c’est qu’il se permet même de mentir sur les morts notamment de petits soldats qu’ils ont utilisés et tués par la suite ! C’est vraiment honteux et indignes et cette indignité les suivra dans la tombe s’ils ne redressent pas la barre pour espérer sortir par la grande porte. L’HISTOIRE contrairement aux hommes ne sait pas mentir et elle finira par avoir raison sur les hommes et leurs mensonges en rétablissant les faits. Merci d’avoir rappeler que même enfant, on ne doit pas mentir sinon, même devenu Commandant ou Général, on risque de mentir. C’est ce qu’on voit avec des Généraux comme DIENDERE, des Lieutenant-colonels (Jean-Pierre Palm) jusqu’aux soldats de 1ere Classe. Que Dieu nous garde d’une Armée de menteurs d’une indignité innommable !
2. Le 22 décembre 2021 à 17:33, par Nabiiga En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Mongnini Norbert évoque les confidences de Kéré Roger sur l’implication de Diendéré Gilbert dans le coup du 15 octobre 1987
La dissipation des sourires de Gilbert Diendéré expliquée.
Gilbert Diendéré, ce sadique d’un gout insatiable du sang humain, est communément baptisé la boîte noire du régime ensanglanté du sadique Blaise Compaoré mais combien s’est-on trompé. Il l’était parce qu’il ne s’est jamais inquiété de ses crimes du sang du passé et, avec raison car pendant 27 ans du régime des sanguinaires fratrie, il n’y a pas eu lieu de penser, à un seul instant, qu’un jour, il rendra compte. Aucune situation ne présageait une telle situation. Naïf, et sûr de lui-même, l’escadron de la mort d’une centaine d’hommes dont il fut le CEM Particulier de la Présidence à l’appui, il pavanait comme bon lui semblait à Ouaga. C’est sur cette base qu’on l’a surnommé la boîte noire du régime Blaise Compaoré. En réalité, il n’y avait pas de boîte noire car l’innombrable commissions de ses délits du sang a été réalisée avec d’autres personnes, de force, de gré ou encore par la ruse. Ce sont ces autres personnes qui sont en train de l’aider ouvrir la boîte dite noire du régime Compaoré. Voilà ce qui explique la dissipation soudaine de ses beaux sourires et même son courage car, il a osé se montrer condescendant envers les juges militaires en voulant, sans honte ni gêne, leur donner une leçon sur la chose militaire. Culotté, oui, ce sadique. Gilbert, Blaise, Palm et autres sadiques, tout se paie ici-bas. Bon sommeil par exemple.
3. Le 22 décembre 2021 à 17:41, par Ba Hamadi En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Mongnini Norbert évoque les confidences de Kéré Roger sur l’implication de Diendéré Gilbert dans le coup du 15 octobre 1987
depuis mon pays,la Mauritanie, je suis le proces du president Thomas Sankara.
une maniere de rendre grace a ce fils digne et integre de Mama Africa.
deux mille et des centaines de kms separent nos deux pays mais je sens l’odeur puante comme l’anus de l’hyene ,des mensonges du VIGILE de la dynastie compaore:gilbert diendere.
cet etre qui observe passivement a l’assassinat des freres d’armes qui placaient leur confiance en lui,n’est pas digne d’etre un militaire.
se fanforonner en tenue militaire au proces est non seulement de perturber certains temoins mais aussi
et surtout pour deux femmes : son epouse et sa maitresse : mm chantal de fougere.gilbert diendre tout le monde sait que Tu MENS.
tu ne merites pas la tenue militaire et a forte raison la grade de general. si c’etait ailleurs oui mais tu es au pays du president THOMAS SANKARA.
soulage ta conscience au moins par respect aux morts que tu accuses et a tes victimes sans defense que tes hommes ont lachement, sauvagement et inutillement assssines dans l’institution qui etait sous ton commandement.
4. Le 22 décembre 2021 à 19:13, par Loc Maural En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Mongnini Norbert évoque les confidences de Kéré Roger sur l’implication de Diendéré Gilbert dans le coup du 15 octobre 1987
Un vrai criminel qui veut se faire passer pour un gentleman. Sauf un avocat vorace et sans scrupules peut defendre cette loque morale.
5. Le 23 décembre 2021 à 07:27, par Lom-Lom En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Mongnini Norbert évoque les confidences de Kéré Roger sur l’implication de Diendéré Gilbert dans le coup du 15 octobre 1987
Un Internaute à qualifié Mr Gilbert DIENDERE de "Loque morale" et cela veut tout dire. Quand un Officier Supérieur se met à mentir de la sorte, il est effectivement devenu une véritable loque humaine et Loque morale. Si au moins, ils savaient rester dignes afin que leurs enfants ou leurs petits-enfants puissent au moins un jour lever la tête en public ! L’histoire est cruelle mais d’une "cruauté pédagogique" pour rappeler aux hommes que rien ne lui échappe !
6. Le 23 décembre 2021 à 07:28, par Lom-Lom En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Mongnini Norbert évoque les confidences de Kéré Roger sur l’implication de Diendéré Gilbert dans le coup du 15 octobre 1987
Un Internaute à qualifié Mr Gilbert DIENDERE de "Loque morale" et cela veut tout dire. Quand un Officier Supérieur se met à mentir de la sorte, il est effectivement devenu une véritable loque humaine et Loque morale. Si au moins, ils savaient rester dignes afin que leurs enfants ou leurs petits-enfants puissent au moins un jour lever la tête en public ! L’histoire est cruelle mais d’une "cruauté pédagogique" pour rappeler aux hommes que rien ne lui échappe !
7. Le 23 décembre 2021 à 07:29, par Lom-Lom En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Mongnini Norbert évoque les confidences de Kéré Roger sur l’implication de Diendéré Gilbert dans le coup du 15 octobre 1987
Un Internaute à qualifié Mr Gilbert DIENDERE de "Loque morale" et cela veut tout dire. Quand un Officier Supérieur se met à mentir de la sorte, il est effectivement devenu une véritable loque humaine et Loque morale. Si au moins, ils savaient rester dignes afin que leurs enfants ou leurs petits-enfants puissent au moins un jour lever la tête en public ! L’histoire est cruelle mais d’une "cruauté pédagogique" pour rappeler aux hommes que rien ne lui échappe !
8. Le 23 décembre 2021 à 20:40, par Thomas_Lingani_Henry En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Mongnini Norbert évoque les confidences de Kéré Roger sur l’implication de Diendéré Gilbert dans le coup du 15 octobre 1987
Diendere est un militaire sans formation idéologique. La preuve est dans ce procès.La méchanceté, la faiblesse, le mensonge tous ça se retrouve chez ce type. Son passé le rattrape sans qu’il ne soit capable d’échapper à ce procès et maintenant il ment et la vérité est entrain de le manger.