Il s’agit de Hamado Kafando, Jean-Pierre Palm, Tondé Ninda dit Pascal alias Manga-Naaba, Yamba Elysée Ilboudo, Nabonsseouindé Ouédraogo, Idrissa Sawadogo, Bossobè Traoré, Diakalia Démé, Tibo Ouédraogo et d’Aliou Jean-Christophe Diébré. Ils sont accusés soit de complicité d’attentat à la sûreté de l’État et d’assassinat, de complicité d’assassinat, soit de faux en écriture publique ou encore de subordination de témoins.

Leurs avocats ont soulevé plusieurs éléments pour motiver la requête, dont des soucis de maladie, des considérations d’ordre social (poids de l’âge, charge familiale...) et surtout la "bonne foi" de ces accusés qui ont toujours répondu à l’appel de la justice.

Dans ses observations et réquisitions, le Parquet militaire s’est montré favorable à la demande de la défense, renvoyant la décision à la compétence discrétionnaire du tribunal.

La requête ne rencontre cependant pas l’assentiment de la partie civile, qui trouve moins pertinents, les motifs avancés par leurs confrères. Elle estime que rien ne garantit qu’en accordant la liberté provisoire, les intéressés ne vont pas se soustraire de la justice. "Ce d’autant que les peines encourues sont très lourdes", justifient des avocats des victimes.

Ils pensent également que leur mise en liberté provisoire pourrait favoriser des pressions de leur part sur des parties au procès.
Le tribunal promet plancher (donner son verdict) sur le sujet demain, mardi, 26 octobre 2021.

O.L

Lefaso.net