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Burkina : Djibo, la ville qui refuse de sombrer

Publié le vendredi 6 septembre 2019 à 12h30min

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Burkina : Djibo, la ville qui refuse de sombrer

Les échos médiatiques stridents et répétés ont fini par peindre la commune de Djibo en rouge sang, la destination à éviter, le foyer d’où est partie cette hydre sanglante. Attaques terroristes, assassinats ciblés, fermeture de certains services, près d’une année de couvre-feu. On y vit quand même… entre deux peurs. Des habitants résilients mais qui préviennent, « quand on abandonne, c’est celui qui est là qui récupère ». Constat sur place du 9 au 16 août 2019.

Le voyageur en partance pour Djibo a des pensées et des images qui tourbillonnent dans sa tête. Pour une personne au volant, entre les nids-de-poule, les déviations et les risques de s’embourber pendant cette période d’hivernage, le choix est vite fait à partir de Kongoussi : rester concentré sur son volant, la tête n’a pas le temps pour autre chose. Il faut arriver à bon port. Pour quelqu’un qui n’a pas cette contrainte, notamment un usager des transports en commun, une équation à plusieurs inconnues peut lui tarauder l’esprit : à quelle sauce sera-t-il mangé dans cette ville où on prédit désormais tout, même l’apocalypse ?

Sur cet axe Djibo-Kongoussi, deux enseignants, Judicaël Ouédraogo et Al-hassane Cheickna Sana, enlevés le 11 mars 2019, ont été retrouvés décapités. Bien avant, le 14 février 2019, sur ce même axe, à moins de 4 km de Djibo, deux militaires ont été tués et six autres blessés. Le 29 mars 2019, encore sur ce tronçon non bitumé, le directeur provincial de l’agriculture du Soum et son chauffeur ont été enlevés, avant d’être libérés le 7 août 2019.

« De ce qu’on a comme information des parents, c’est comme si à Djibo, il suffit de mettre la tête dehors pour prendre une balle » Sidiki Tamboura, président du CILDES

Cette tempête d’appréhensions commence à se dissiper quand l’on franchit le portail de la gare de l’une de ces rares compagnies de transport qui desservent encore la ville. La vie semble normale à la mi-journée du 9 août 2019. Les gens vont et viennent, le marché grouille de monde en cette avant-veille de la fête de Tabaski. Dans la soirée, les jeunes sont réunis en tournoi maracana sur un terrain qui jouxte l’ancien camp militaire. La commune, à ce panorama, n’a rien à voir avec le format sous lequel on la présente.

« De ce qu’on a comme information des parents ou amis qui sont dans d’autres localités ou à l’extérieur, c’est comme si à Djibo, il suffit de mettre la tête dehors pour prendre une balle », résume ironiquement Sidiki Tamboura, président du Cadre d’initiative locale pour le développement économique et social (CILDES) de la province du Soum.

Le premier citoyen de la commune, le député-maire Oumarou Dicko, n’en dira pas plus : « Souvent, moi-même quand je suis à Ouaga, j’ai peur de revenir, tellement les gens en parlent et disent que c’est dangereux. Quand je viens, vous l’avez constaté vous-même, à Djibo, il y a la vie et on souhaite que cela continue ».

Zakaria Belem, responsable de la jeunesse du Soum, indexe une sur-médiatisation négative de la commune, en martelant qu’elle n’a pas le monopole de l’insécurité. « La psychose est là. Même quand un sachet s’éclate, il y a la panique. Mais ce n’est pas au niveau où les médias mettent la situation. La communication est un vecteur très important dans cette histoire », analyse le jeune homme. Soit !

Djibo porte désormais un fardeau : celui de ville martyre

Situé en plein cœur du Sahel burkinabè, Djibo, encore appelé « la cité du Djelgodji » (déclinaison de Djelgobê, nom donné aux ressortissants de la cour royale), est le chef-lieu de la province du Soum. La population de la province, estimée à 485 935 habitants selon le maire, est essentiellement composée de Peuls, Fulsé, Sonraï, Bella, Mossé répartis dans 214 villages.

Ces populations vivent principalement d’élevage et d’agriculture. Avec une superficie de 12 618 Km2, la province compte neuf départements : Arbinda, Baraboulé, Diguel, Djibo, Kelbo, Koutougou, Nassoumbou, Pobé-Mengao et Tongomayel. Ces communes, jusque-là presque inconnues de la plupart des Burkinabè, ont surgi dans l’actualité nationale et internationale de façon malencontreuse. Le nom de chacune d’elle est désormais arrimé à une attaque terroriste ou à des violences intercommunautaires. Plus de 330 morts dans les 9 départements, dans la période du 15 janvier 2016 au 15 août 2019, selon nos décomptes faits à partir des communiqués officiels et des recoupements. (Voir carte interactive)

L’hydre terroriste a étendu ses tentacules dans toutes les contrées de la province, présentée comme le foyer d’où est parti le premier groupe terroriste, quand le prédicateur Ibrahim Dicko dit « Malam » a basculé dans la violence en créant Ansarul Islam. Depuis, les attaques de type terroriste se succèdent, aussi meurtrières les unes que les autres. Leaders religieux (musulmans et chrétiens), Forces de défense et de sécurité, population civile… personne n’est épargné par la furie meurtrière des terroristes que l’on appelle Yimbè laddè (les gens de la brousse) ou encore Baê (les barbus), en fulfuldé.

Jusque-là réputée surtout pour son grand marché à bétail considéré comme l’un des plus importants de la sous-région ouest-africaine, Djibo porte désormais un fardeau : celui de ville martyre. La psychose a gagné l’administration au point d’entraîner la fermeture de certains services dont celui, en avril 2019, du Tribunal de grande instance de Djibo pour « absence de dispositif sécuritaire idoine » selon un communiqué du Conseil supérieur de la magistrature.

Le soleil se lève sur la clinique du Dr Kenneth Elliot

Depuis, c’est la croix et la bannière pour les citoyens qui veulent établir certains actes. Pour venir en aide aux populations dans l’établissement de leurs actes administratifs, une organisation de la société civile collecte les documents et se charge ensuite de les envoyer à Ouagadougou où le Tribunal de grande instance de Djibo a ouvert un bureau. Si La Poste Burkina Faso, le service des impôts et la Caisse populaire ont rouvert leurs portes après une longue période de suspension, ce n’est toujours pas le cas de certaines banques dont les portes restent toujours closes.

Ce 10 août, dans la cour de la brigade territoriale de gendarmerie de Djibo, les carcasses de deux véhicules sont toujours déposées, noircies par la fumée. Ce sont les traces de l’attaque terroriste perpétrée contre cette enceinte militaire dans la nuit du 18 au 19 octobre 2018. Depuis le 23 octobre 2018, un couvre-feu a été instauré dans la province, de 20h à 6h du matin. Il a été allégé de 20h à 5h, pendant la période du jeûne musulman.

Une mesure qui a fini par entrer dans les habitudes des habitants. A 19h 30, dans un nuage de poussière, les retardataires regagnent leurs domiciles. De temps en temps, au loin, l’on entend des tirs de sommation. Malgré cette restriction des libertés, la population adhère à la mesure sécuritaire. « Cela a un impact sérieux sur l’économie. Mais la vie humaine est plus que l’économie. Il faut avoir la vie sauve pour parler d’économie. Le couvre-feu est actuellement très important. Si on enlève ça, je ne sais pas ce qui va se passer », analyse Zakaria Belem, responsable de la jeunesse du Soum.

La clinique du Dr Elliot reste quant à elle désespérément vide. Des portes fermées, des hangars dans la cour qui se défont au gré des intempéries, de hautes herbes qui poussent un peu partout. C’est désormais l’image de cette clinique malade de l’absence de son propriétaire. Médecin-chirurgien australo-burkinabè installé dans la ville Djibo depuis 1972, le Dr Arthur Kenneth Elliot a été enlevé dans la nuit du 15 au 16 janvier 2016. Sur un panneau à l’entrée de l’établissement, le collectif des organisations de la société civile du Soum note, au quotidien, le nombre de jours de captivité du maître des lieux. 1 297 jours, ce 12 août 2019. « Dr, nous ne t’oublierons jamais », lit-on sur l’écriteau. Comme pour dire toute la sympathie inébranlable de toute une population à ce médecin au grand cœur qui soignait gratuitement, ou à prix réduit, les malades.

Quotidiennement, le nombre de jour de captivité du Dr Elliot est marqué sur cette pancarte à l’entrée de la clinique

Front commun contre « les gens de la brousse »

Ce dimanche 11 août, l’ardeur du soleil est matinale malgré la pluie tombée la veille. A 8h déjà, l’astre du jour darde ses brûlants rayons. Sur le terrain de l’établissement El-Nour de Djibo, une multitude de personnes afflue de toutes parts, avec des tapis de prière ou des nattes. Aujourd’hui, c’est la Tabaski, la plus grande fête musulmane. « Le retour de la paix », c’est le maître-mot de l’imam Cheick Abdoul Aziz Konfé, qui officie la célébration. « Mon souhait est que l’année prochaine, à cette heure, la sécurité soit rétablie dans la province et dans le Burkina de façon générale », renchérit le haut-commissaire du Soum, Siaka Barro.

Djibo a cette particularité que tous ses habitants ne fêtent pas le même jour Ramadan ou Tabaski. Pour la Tabaski 2019 encore, ce fut pareil. Ceux qui sont présentés comme les autochtones fêtent un jour après. Une forme de ségrégation ? La question est soigneusement évitée. « Ça a toujours été comme ça », se contente-t-on. C’est donc le 12 août, à la grande mosquée de Bousoura située au secteur 3, que les autochtones ont sacrifié au rituel de la grande fête. L’émir de Djibo, Ousmane Dicko, a, à l’occasion, souhaité et demandé « à tout un chacun de faire des bénédictions pour notre région, notre pays, pour que la paix revienne ».

Chaude poignée de main entre l’imam Cheick Abdoul Aziz Konfé( en blanc) et Norbert Boko, président de la communauté chrétienne de Djibo

Le dialogue interreligieux est entretenu dans la commune. Après la prière du 11 août, la communauté catholique était chez l’imam pour lui souhaiter une bonne fête. « Votre présence ici est un message aux ennemis qui veulent nous diviser. Ils doivent savoir qu’ils ne peuvent pas nous diviser parce que nous sommes pareils, nous sommes tous les enfants d’Adam. C’est en se rapprochant que l’on se connaîtra mieux. Et si on se connaît, on va cultiver l’amour et c’est ce que Dieu aime et recommande », prêche le chef religieux.

« La fête des musulmans, c’est aussi la fête des chrétiens parce que Dieu est unique et c’est lui que nous adorons tous (…) Que Dieu apaise les cœurs de ceux qui veulent nous diviser, que Dieu change leur cœur pour qu’ensemble, nous parlions le même langage de l’amour », reprend pour sa part Norbert Boko, président de la communauté chrétienne de Djibo, accompagné d’une délégation. Des messages qui, en toile de fond, détricotent les actes et messages des terroristes qui ont attaqué la communauté chrétienne de la province.

Le curé de Djibo, l’abbé Joël Yougbaré, parti célébrer la messe à Bottogui (village de la commune de Kelbo, province du Soum) le dimanche 17 mars 2019, a été enlevé par des individus armés. Toujours pas de nouvelles. Elisé Soré, pasteur à Bokou dans la commune d’Arbinda, a été tué le 23 avril 2019, avant que le 28 avril 2019 à Silgadji, dans la commune de Tongomayel, le pasteur Pierre Ouédraogo et cinq de ses fidèles soient froidement exécutés. Le dialogue interreligieux se veut donc un rempart face aux discours d’intolérance religieuse ventilés par « les gens de la brousse ».

Matinée sanglante, symbole d’une situation précaire…

Jeudi 15 août. Il est un peu plus de 8h quand le téléphone sonne. « Position », entendons-nous à l’autre bout du fil. C’est notre guide. « Je prends mon thé, juste à côté ». « C’est mieux de rentrer. Enferme-toi dans ta chambre même », nous conseille-t-il avant d’ajouter qu’il y a « une situation ». Sans crier gare, nous avalons les quelque 200 mètres en un laps de temps. A peine sommes-nous arrivé que nous voyons quatre policiers partir en toute vitesse sur deux motos.

Ils sont suivis quelques minutes après par d’autres binômes sur des motos. Cette fois, ce sont des militaires qui sont suivis par des pickups sur lesquels sont juchés d’autres militaires avec des armes lourdes. Deux ambulances ferment le ballet, laissant derrière elles un épais nuage de poussière. Tous sont allés dans la même direction, à la sortie sud de la ville, sur l’axe Djibo-Kongoussi-Ouagadougou, vers le village de Mentao, situé à moins de 5 km de là. Nous oublions presque le conseil. Dans un angle de la vaste cour qui nous accueille, nous observons la scène. Puis des tirs nourris nous sortent de nos pérégrinations.

De notre position, assis sur une chaise, l’on voit les djibolais et djibolaises rentrer chez eux en courant. Le marché est fermé. Les rues se vident.
Le guide s’amène, accompagné de son collègue. « Qu’est-ce qu’il y a », empressons-nous de lancer. « Il y a une attaque à Mentao », nous renvoie-t-il. « Un convoi humanitaire escorté par des policiers a été pris à partie », ajoute-t-il, l’air calme.

Moins d’une heure après, arrivent quelques pickups précédés de deux ambulances qui roulent moins vite qu’à l’aller. « Il y a certainement eu des morts », présage le guide. Trois policiers tués dans une embuscade à Mentao, et un assaillant « neutralisé », confirmera plus tard dans la soirée un communiqué du ministère de la Sécurité. Notre religion est faite, le danger n’est jamais loin, malgré le calme apparent.

Le Haut-commisaire de la province du Soum Siaka Barro souhaite que la Paix revienne dans sa circonscription

Tout doucement, Djibo se remet…

Malgré l’insécurité ambiante, Djibo reste la commune la plus sûre dans toute la province du Soum. La présence des forces de défense et de sécurité, notamment le Groupement des forces anti-terroristes (GFAT), rassure. « Franchement, maintenant ça va », reprend-on en chœur. La preuve, c’est vers la ville de Djibo que la plupart des populations des différentes communes, fuyant l’insécurité, convergent. A la date du 31 juillet 2019, les déplacés internes étaient à plus de 100 000, nous confie une source proche du recensement, qui avoue que les services compétents sont débordés par cette ruée. Ce sont 81% des personnes déplacées internes de la région du Sahel, selon un rapport du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).

Le chef-lieu de la province est un îlot de paix comparé à ce que les nouveaux venus de Djibo vivaient dans leurs bourgades. Le moindre mal. « C’est grâce aux forces de défense et de sécurité », reconnaît le premier citoyen de la ville, qui souhaite que la situation aille en s’améliorant.

Djibo se heurte à une image fantasmée qui lui colle. Les habitants vivent mal que leur ville soit crainte et fuie. « Pour les missions, des responsables de services ne veulent plus venir à Djibo. Certaines rencontres, qui devraient se passer ici, sont délocalisées soit à Ouahigouya, Kongoussi ou Dori, parce que tout le monde se dit que Djibo n’est pas fréquentable », fulmine un fonctionnaire, natif de la province.

« Il ne faut pas que tout le monde fuit, il ne faut pas qu’on fuit la ville. Il ne faut pas qu’on laisse tomber la ville, c’est maintenant qu’on a besoin de ressentir la solidarité nationale tant prônée par tout le monde (...) C’est comme si volontairement, on abandonne, et quand on abandonne, c’est celui qui est là qui récupère. Il faut vraiment qu’on occupe la place, que l’Etat et les compatriotes soient aux côtés des populations de Djibo qui vivent une situation qu’elles n’ont pas souhaité », renchérit Sidiki Tamboura, président du Cadre d’initiative locale pour le développement économique et social (CILDES). Et comme pour confirmer ces propos, la jeunesse de Djibo continue de mener une vie normale.

Dans la soirée du 11 août 2019, dans un des bistrots les plus fréquentés de la ville, la piste de danse est débordée. L’on se trémousse aux sonorités mondaines, on boit un verre en compagnie d’amis et on rit à gorge déployée, juste avant l’heure du couvre-feu.

Le jour est naissant sur Djibo, ce 16 août 2019. Le seul bruit que l’on entend, l’appel du muezzin. Sur cette rue qui passe devant l’hôtel de ville, un homme roule lentement sa moto. Une Kalachnikov en bandoulière, un sac accroché à sa monture. Il jette un regard inquisiteur à gauche, puis à droite. Il avance. Du portail de notre lieu de couchage, nous l’observons. Il s’arrête devant une boulangerie située derrière la brigade territoriale de gendarmerie. C’est un policier qui, visiblement, vient de descendre de garde. Il est venu chercher une baguette de pain, avant de poursuivre lentement son chemin. Ainsi va Djibo qui tente doucement de se remettre.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net
(tigacheick@hotmail.fr)

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Vos commentaires

  • Le 6 septembre 2019 à 12:47, par ib En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Félicitations beau reportage, les journalistes peuvent contribuer à leur façon de lutter contre le terrorisme et ce reportage en est un exemple parfait.

  • Le 6 septembre 2019 à 12:56, par JC MANA En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Très bel article. Félicitations au journaliste pour ce beau travail. Que Dieu bénisse le Burkina ! Que Dieu veille le Burkina !

    • Le 6 septembre 2019 à 15:38, par Le Vigilent En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

      M’Ba Tiga, félicitations et merci pour ce reportage. Les appels à ne pas fuir Djibouti pour laisser la place aux terroristes et autres aventuriers doivent être pris au sérieux tant par les habitants de la commune que par les autorités à tous les niveaux. Il faudra aussi que les apprentis communicateurs et les journalistes mal intentionnés qui, sur la base de ragots et autres fausses nouvelles, ne cessent de tout peindre en noir la province du Soum se ravisent. Le reportage de M’Ma Tiga montre bien que malgré les menaces, la ville de Djibouti est bel et bien fréquentable. Merci bien pour ce reportage qui redonne l’espoir aux populations de Djibouti et environnants.

  • Le 6 septembre 2019 à 13:37, par Le réaliste En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Nous sommes de cœur et d’esprit avec vous. Djibo va revivre. Rendons seulement grâce à Dieu car il agira. Toutefois, nous devons aussi être réalistes en cultivant le patriotisme, l’amour entre nous et collaborer franchement avec les FDS car l’ennemi est parmi nous.

  • Le 6 septembre 2019 à 13:54, par SAA En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Où sont les journalistes de dimanche qui ne savent que critiquer à longueur de journée. Prompte à faire des communiqués funestes, la guerre contre le terrorisme nécessite des séjours auprès des populations ou des FDS pour mieux traiter l’information. Venez à l’école du grand Tiga Cheick Sawadogo .
    Tous ceux qui aiment les grands commentaires ou débats dans les studios de Ouaga, c’est à vous que je m’adresse. Encore bravo à vous Tiga Cheick Sawadogo car vous venez de neutraliser au moins 200 000 terroristes par votre récit qui décolore le Rouge Vif peint de DJIBO. Merci pour cette note d’espoir et le sourire que vous nous procuré. Pour finir, restons vigilant.

  • Le 6 septembre 2019 à 14:45, par Fils En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Merci c’est un véritable chef-d’œuvre mais les terroristes portent des armes comment quelqu’un qui n’a d’armes peut les affronter ? Réponse svp monsieur le journaliste

  • Le 6 septembre 2019 à 15:19, par KABORE CHRISTIAN dit PALAADE En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Témoignages très Pathétiques
    Aussi, TENEZ BON quel qu’ en soit !!!
    ’ DIEU NE LÂCHE JAMAIS LES SIENS’ , de même que
    ’ les bonnes choses tout comme les mauvaises ont toujours une fin ’
    Que Dieu Assiste nos FDS pour que ces Barbaries soient à court terme des souvenirs.

  • Le 6 septembre 2019 à 15:27, par DF En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Félicitations à toi Cheick ! J’aime toujours lire tes articles. C’est un beau reportage.

  • Le 6 septembre 2019 à 15:28, par MAXI MAXI En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Tiga Cheick Sawadogo, votre reportage est propre, Félicitations. Beau travail.

  • Le 6 septembre 2019 à 15:35, par Bon sens En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Merci bcp Mr Sawadogo pour vous être déplacé à Djibo avec votre micro.

    C’est ça le journalisme et ça évite les ont dit et les il me semble.

  • Le 6 septembre 2019 à 16:33, par Bigbalè En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    C’est cela on appelle un article réussi. Bravo au journaliste et bonne suite dans sa carrière. Les petits journaleux qui sont spécialistes des ragots de cabarets , n’ont qu’à regarder ce bel exemple au lei de prendre des raccourcis qui ne les honorent pas. A nos frères du Soum, nous voulons traduire notre compassion pour cette situation que Malam Dicko et ses disciples leur impose. Ceci veut dire qu’il le combat contre l’obscurantisme doit être permanent car au début de ses misérables prédications beaucoup de fidèles illettrés l’avaient pris comme une bougie dans leur nuit noire de l’ignorance. Le temps qu’ils se rendent compte que ce qu’il raconte n’a à voir avec Allah, c’était trop tard. A eux donc de rester vigilants pour ne plus jamais être surpris ! Bonne chance et que Dieu sauve le Burkina.

  • Le 6 septembre 2019 à 17:10, par madi En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Edifiant comme reportage, félicitations au journaliste. Que le pouvoir travaille à ramener la sérénité dans tout le pays et cela avec le concours de tous ! Félicitations également aux forces de l’ordre, qui, malgré des moyens mosdestes livrent ce cmobat acharné contre des monstres qui n’ont aucun respect pour la vie humaine donc aucun respect de Dieu !

  • Le 6 septembre 2019 à 17:25, par ô pays mon beau peuple En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Ce reportage ne va pas plaire aux ennemis de notre pays. On lit très souvent sur ce site des internautes qui disent que le pays est en lambeau, qu’on a perdu le tiers du territoire,...... et au nom de la liberté d’expression on laisse passer cela au niveau des médias. THOM disait que " Le combat est perdu d’avance lorsqu’on a peur de l’adversaire, mais ne pas le sous-estimer est aussi un critère de succès". GLOIRE ETERNELLE AUX PEUPLES EN LUTTE

  • Le 6 septembre 2019 à 18:16, par Dedegueba SANON En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Article patriotique qui mérite d’être félicité au plus haut niveau. Car loin des théâtres d’opérations le citoyen lambda a tendance à être plus souvent intoxiqué, surtout avec les " snipers" des réseaux sociaux.
    En vérité ce n’est pas seulement Djibo qui est dépeinte en rouge, c’est tout notre pays presque. Référez vous à la carte du quai d’orsay régulièrement réactualisée. Reste à savoir pourquoi ce complot qui ne dit pas son nom.Peut être à cause de nos douzaines de mines d’or ? Souvenez vous comment les européens ont massacré les cheyennes,les sious et Apaches etc...pour confisquer leurs terres ? Lorsque votre sous sol est digne d’intérêt, vous attirez la convoitise de ces gens là.

  • Le 6 septembre 2019 à 18:42, par WAWANI En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    M. TIGA
    Merci pour votre reportage
    Beaucoup de courage à nous tous.
    Chaque pays connait des hauts et des bas dans sa marche glorieuse.
    Sachons se servir de cette période très difficile de notre pays pour avancer malgré nos insuffisances.

  • Le 6 septembre 2019 à 21:32, par ouedraogo idrissa siki En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    {}un travail très bien fait,se fait parler tout seul. mes encouragements vont à l’endroit du journaliste ainsi qu’à la population de djibo se patriotisme. que Dieu bénisse le BURKINA FASO.

  • Le 6 septembre 2019 à 21:57, par Marie En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Ah enfin, un journaliste qui se deporte sur les lieux. C’est un bon debut du journalisme d’investigation.

  • Le 7 septembre 2019 à 07:22, par SADOU En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Quel reportage ! J’ai eu beaucoup de plaisir à le lire et même le relire. Ce reportage apporte plus de précisions sur la vie de Djibo notamment son aspect sécuritaire. La lutte contre le terrorisme étant également communicationnelle, nous encourageons ces genres de publications. Félicitations au frère SAWADOGO. Que Djibo se redresse.

  • Le 7 septembre 2019 à 08:59, par Northman En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Très beau reportage !!! Félicitations à tous ceux qui ont contribué à sa réalisation.
    Mais il faut souligner l’HYPOCRISIE de beaucoup de personnes de cette région. Certains ont préféré ou préfère coopérer avec l’ennemi, refuser catégoriquement de donner des informations à nos FDS. Ces même personnes livrent du matériel logistique aux imbéciles, les hébergent chez eux pour profiter de faveur ( argent, bien matériel etc..). Ils utilisent les METHODES VIETCONG, même ayant pour but la démoralisation de nos troupes. Les conséquences ne sont pas inaperçues jusqu’ici : attaques terroristes causant la mort de beaucoup de victimes, parmi les quelles des éléments des FDS, des innocents. L’insécurité est en recrudescence dans cette région du Burkina.
    Et maintenant on tire sur la sonnette d’alarme pour que la cette zone ne tombe pas définitivement dans les commandes des forces du mal. Alors c’est aberrant ; c’est même se moquer de toutes les personnes qui œuvrent pour le développement de notre chère patrie.

  • Le 7 septembre 2019 à 19:03, par ALAIN DONYRE En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Quel plaisir de lire une plume journalistique plein de sens, un reportage terrain, style qui se fait rare de nos jours. Mon frangin je t’avais prédit une grande carrière dans le domaine. T’es sur la bonne voix. La persévérance est un chemin d’or.
    Courage à toute l’équipe et la rédaction ayant contribuer à la réalisation de constat de terrain.

  • Le 8 septembre 2019 à 19:37, par Bougoum Masga En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Excellent article.
    Rien à redire.
    C’est cela le vrai journalisme.
    Bon vent à vous Mr Sawadogo.

  • Le 8 septembre 2019 à 19:44, par Passakziri En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Félicitations au journaliste ! Tout simplement bombastique ce reportage dans la forme, le style et le fond. Pas de fautes d’orthogrpraphe ou grammaticales. Continuez dans cette lancée .

    Passakziri

  • Le 8 septembre 2019 à 23:57, par Rémi En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Ils ont la plume dans le sang, Tiga Cheick Sawadogo dans les reportages et le jeune frère Omar L Ouédraogo dans ses sujets d’analyses et grandes interviews. Le Fasonet est le meilleur et j’apprécie particulièrement ces deux journalistes qui font du très bon travail avec rigueur. Bravo et continuez ainsi, le meilleur est à venir

  • Le 9 septembre 2019 à 07:06, par HORUDIAOM En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Je trouve toujours intéressant les écrits de ce journaliste. Un véritable professionnel de la plume. Félicitation et bon courage.

  • Le 9 septembre 2019 à 08:27, par SAA En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    j’ai pas encore vu les réactions des Maria de Ziniaré et compagnies. Venez féliciter le journaliste qui dit le contraire de ce que voulez et croyez.

  • Le 9 septembre 2019 à 09:21, par NABA Georges En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    très très beau reportage que j’ai lu avec beaucoup d’attention et de chaleur dans le cœur de savoir qu’elle reste forte la population de Djibo et qu’elle vit pas comme des zombies mais comme tous les citoyens du Pays des hommes intègres. vive Djibo, a bas les terroristes et Dieu bénisse le BURKINA FASO. Merci encore M.SAWADOGO

  • Le 9 septembre 2019 à 09:30, par NABA Georges En réponse à : Djibo : La ville qui refuse de sombrer

    Très très beau reportage que j’ai lu avec beaucoup d’attention et de chaleur dans le cœur de savoir qu’elle reste forte la population de Djibo et qu’elle vit pas comme des zombies mais comme tous les citoyens du Pays des hommes intègres. vive Djibo, a bas les terroristes et Dieu bénisse le BURKINA FASO. Merci encore M.SAWADOGO

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