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Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

Publié le jeudi 21 février 2019 à 00h04min

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Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

Un autre témoin à la barre du tribunal militaire ce 20 février 2018. Le Général de division, Honoré Nabéré Traoré, ancien chef d’Etat-major général des armées, a aussi révélé que dès les premières heures, la hiérarchie militaire sans ambiguité, s’est opposée au coup de force. La première mouture de la déclaration du CND a été lue devant eux, mais il n’y avait pas de nom. Ils ont alors fait savoir au Gal Gilbert Diendéré que ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup d’Etat. Le témoin a certes dit son opposition à certaines décisions prises sous la transition, comme cette “poussée dorsale”, ce “triple saut” de Yacouba Isaac Zida passé de Lieutenant-colonel à Général de division, mais cela ne justifiait pas un coup de force.

L’ancien chef d’Etat-major général des armées, le Général de division a participé à la rencontre de la CRAD (Commission de réflexion et d’aide à la décision) dans l’après midi du 16 septembre 2015. Effectivement, le Général Gilbert Diendéré les a informés que les autorités de la transition étaient mises aux arrêts par des éléments du RSP. Comme raison de cette prise en otage, selon le témoin, ’’Golf’’ a avancé trois arguments notamment.

L’exclusion politique est la première. La “poussée dorsale” qu’a bénéficié Yacouba Isaac Zida pour passer de Lieutenant Colonel à Général de division en était la deuxième. A en croire le Gal Honoré Traoré, toute l’armée était vent débout contre le texte taillé sur mesure pour faire porter des étoiles au premier ministre d’alors. Avant, il fallait le grade de Colonel pour être, exceptionnellement promu Général. Et là, il s’agissait même de Général de brigade. Mais, Yacouba Isaac Zida, lui a brulé les étapes, ce qui n’avait jamais été fait dans l’armée, avec un triple saut de 13 ans. En outre, la dissolution programmée du RSP a été la troisième raison avancée pour commettre le putsch.

Après son exposé, et selon le témoin Honoré Traoré, “tout le monde a désapprouvé le coup de force”. Un tour de table a été fait en moins de 15 minutes, et à l’unanimité un refus du coup a été opposé au Gal Diendéré. Mais avant toute chose, les hauts gradés et les sages ont conseillé le Gal de faire libérer les otages. Ce dernier leur a rétorqué que les éléments du RSP allaient s’opposer à cette option. Effectivement parti rendre compte des vœux de la CRAD à ses hommes, Golf reviendra leur annoncer le niet.

Le présumé cerveau du putsch contera alors à ses interlocuteurs que les éléments qui ont procédé à l’arrestation des autorités, avaient l’intention de mettre en place un organe. Et là, une déclaration en ce sens a été lue. Mais il n’ y avait ni signature, ni nom à la fin, seulement la date (Ouagadougou le 16 septembre 2015). “Nous lui avons dit que ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, rappelle le Gal Traoré. Et là, ’’Golf’’ a supplié l’accompagnement de la hiérarchie.“Soutenez-moi, j’ai besoin de votre aide”, aurait-il lancé à ses interlocuteurs qui selon le témoin, auraient opposé un non catégorique et sans ambiguité.

A en croire le témoin, pendant que les discussions se menaient dans la salle, un dispositif sécuritaire était en place dans la grande cours du ministère de la défense. Lui-même a aperçu deux bastions et des chars. Ils ont alors compris qu’un “coup d’Etat était en téléchargement.

Les messagers à la barre

A la suite de la déposition du témoin, les accusés Gilbert Diendéré et Boureima Kiéré ont été appelés à la barre. Quand, ils arrivent, le Gal Honoré Traoré leur serre la main. Le premier n’a pas voulu épiloguer sur les raisons avancées devant la CRAD pour justifier l’arrestation des autorités. Il précisera seulement qu’il n’ y avait pas chars, ni de disposition particulière dans la cours.

Alors que le présumé auteur du coup a dit lors de ses précédentes auditions que la hiérarchie militaire devrait procéder à son arrestation si elle n’était pas d’accord avec le coup, l’ancien CEMGA a relativisé. Selon lui, aucun texte ne permettait à la CRAD d’arrêter le Gal Diendéré. En plus, ça aurait été une erreur , parce qu’il aurait pu y avoir des échanges de tirs.

Ensuite, les avocats de partie civile inviteront d’abord ceux qui sont allés annoncer l’arrestation des autorités de la transition au Gal Diendéré a son domicile. Les auxiliaires de justice veulent savoir s’ils ont explicitement dit au Gal ce pourquoi ils avaient fait le coup. L’adjudant Florent Nion et le Sergent Chef Moussa Nébié feront savoir qu’ils ont juste dit à leur interlocuteur que les autorités ont été arrêtées. Rien de plus. Le Major Éloi Badiel, celui qui a organisé l’opération dira pareil.

Ensuite, les officiers du RSP que ’’Golf’’ a rencontré vont dans le même sens. Il ne leur a pas été dit pourquoi le président, le premier ministres et les ministres avaient été arraisonnés. “Les éléments du RSP n’ont eu aucune raison pour agir le 16 septembre. Il est définitivement établi que personne n’a donné au Gal des raisons pour arrêter les autorités. Pourtant devant la CRAD, il a énuméré des raisons au nom du RSP”, a conclu Me Pierre Yanogo de la partie civile.

Un Général après un autre

A la suite du Gal Honoré Traoré, c’est le tout nouveau ancien CEMGA qui a été appelé. Le Gal de brigade Oumou Sadou a abondé dans même sens que son prédécesseur. Il a été notifié au nouveau chef du CND qu’un coup d’Etat ne saurait prospérer, parce que les condamnations vont fuser de partout. “Nous lui avons dit que c’était voué à l’échec”, a rappelé le Gal Sadou. Selon lui, la CRAD a clairement dit au Gal Diendéré de faire savoir à ses éléments qu’un coup d’Etat était inacceptable.

Il est revenu leur dire que les éléments étaient déterminés et n’étaient pas prêts à faire marche arrière. Et puisque les lignes ne bougeaient pas, il a été demandé à Golf d’assumer. Ce qu’il n’a pas refusé. Il a toutefois demandé un accompagnement dans le maintien d’ordre, “quand les éléments du RSP étaient dans la rue maintenant l’ordre à leur manière”, a expliqué le Gal Oumarou Sadou dont l’audition se poursuivra le 22 février 2019.

Tiga Cheick Sawadogo

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 février 2019 à 03:10, par Nabiiga En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    Ahhh tiens !!! Golf a dit "“Soutenez-moi, j’ai besoin de votre aide”

    Pourquoi fallait-il le soutenir ? Le soutenir à faire quoi et dans quoi et pourquoi, Pourquoi a-t-il personnalisé le soutien en disant ‘moi’ et non pas ‘mes éléments de RSP’ ? Puisque, à la barre, il a soutenu mordicus que ce n’était pas lui qui avait fait le coup d’état et ne pouvait être concerné, ni de près ni de loin à cette sordide affaire. Désormais, le paquet détient des preuves irréfutables que c’est bien Golf, en collaboration tacite avec Blaise et son CDP a fait le coup d’état et que tout ce qu’il a raconté à la barre n’était que des verbiages mensongers, des affabulations insondables racontées sans vergogne et sans pudeur. Je l’ai dit dans mes postings précédents et je le répète ici. Plus haut qu’ils montent et s’éloignent de la terre qui est, en effet la réalité, plus dure et plus fracassante la chute. Il se croyait gandawgo, il a méprisé la hiérarchie militaire en ne l’impliquant ni de près ni de loin à ce son entreprise funèbre. À la fin, il a couru, la queue entre les jambes, pour supplier qu’elle vienne à son secours. Pourquoi fallait-il le secourir ? Qu’est-ce qui l’a empêché d’avoir eu, ne serait-ce qu’un seul haut gradé à son côté. Le mépris et le dédain était total si bien qu’il n’y a pas eu un seul haut gradé qui ait su ce qui se tramait car pour le savoir, il aurait fallu que Golf lui-même lui (hiérarchie militaire) en parle mais comme il la méprisait, à quoi bon divulguer son intention à un corps d’officier composé des vaux rien ? Lui et ses indisciplinés qu’on appelait abusivement des commandos, allaient tout gérer. Et, on effet, ils ont bien géré. Voilà !

  • Le 21 février 2019 à 03:24, par filog En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    Cette phrase est interessante : "Et puisque les lignes ne bougeaient pas, il a été demandé à Golf d’assumer. Ce qu’il n’a pas refusé."
    Qui " IL" ?
    La hierarchie militaire ?

  • Le 21 février 2019 à 06:04, par Mogdrekindé En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    Enfin voilà des données fortes de sens qui viennent donner u,e, sinon des lumières à la chose ! En effet, personnes d’autres au sein du RSP en dehors du Général Diendéré n’avaient et n’ont pris aucune décision dans le sens d’un Coup d’Etat. Pis, à entendre les déclarations de ces deux ex-Responsables de haut niveau que ce furent les Généraux Traoré et Sadou, la Hiérarchie Militaire s’en était effectivement extraite dès les premières heures du putsch en faisant comprendre à l’auteur et ses soi-disant "Eléments incontrôlés du RSP" que toute tentative de Coup d’Etat ne pouvait passer.

    Même le Général Traoré qui avait toutes les raisons d’encourager une telle chose vu la façon dont Zida (certainement sous l’incitation et l’ordre, pourquoi pas de Diendéré) lui (Gl. Traoré) avait brûlé la politesse en l’empêchant de prendre ses Responsabilités à partir de la décision de Blaise Compaoré de s’en aller et surtout ses recommandations que les rennes des choses lui soient confiées en sa qualité d’Officier le plus ancien dans le Grade le plus élevé (Gl. Traoré si nous n’en abusons) et donc, CEMGA à l’époque des faits. Pourtant, il n’en a rien fait.

    C’est comprendre quoi ?

    Simplement que tout a été manipulé et organisé depuis la démission de Blaise Compaoré et si l’on essaye d’aller plus loin, même avant que les choses ne sa gâtent pour Blaise Compaoré.

    En effet, le Gl. Diendéré doit : i)-avoir organisé la chute et la fuite de B.C. du pays ; ii)-avoir fait accaparer au nez de la Hiérarchie générale, le poste de Président du Faso qu’il a confié à son protégé d’alors (Zida) qui restait son poulain pour plus tard, le lui (Diendéré) rétrocéder après car, "cela était de l’ambition jamais cachée de son épouse (Fatou Diendéré) qui ne s’en cachait pas avait toujours souhaité être "Reine après la Reine", c’est-à-dire, 1ère Dame après Chantal. De cette ambition dont elle n’en était jamais cachée, les données circulaient déjà dans les rues de Ouagadougou depuis quelques années déjà avant.

    La déception de Diendéré et famille est intervenue lorsque Zida, plus "Loufia", "Louseur" "Accrochard et Accroché" que jamais, non seulement n’a plus voulu partir (les choses y étant bonnes), mais aussi et surtout a su rejaillir en s’imposant à tous par son maintien en qualité de Chef de l’Exécutif (PM) d’une part, et d’autre part, par son passage en force comme l’Officier Supérieur le plus gradé en qualité de Général de 2 Etoiles sans respect aucun des Textes règlementant les choses au sein de l’Armée. Il n’a pas su résister et ce fut la goutte de trop.

    Bon voilà ! Tout cela ayant été compris et assimilé, les questions qui nous taraudent l’esprit est de savoir dans tout çà, "Quel fut le rôle du Général Bassolé dans tout çà ? A quel niveau il s’y est retrouvé impliqué et jusqu’à quel niveau de responsabilité il y est allé ?"

    Aux plus analystes et avertis, nous demanderons de nous aider à mieux comprendre les choses. Bien merci de nous lire et surtout de réagir à notre analyse contradictoirement si possible. Cela nous aidera à mieux comprendre.

  • Le 21 février 2019 à 07:17, par Le penseur En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    Avec des généraux comme lui là vous voulez que le Faso aie la sécurité.Et si on donnait retraite forcée à tous ces généraux inutiles.

  • Le 21 février 2019 à 08:17, par VISION En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    Mon Général, ce Blasphème était -il vraiment nécessaire ?

  • Le 21 février 2019 à 08:24, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    ’’A en croire le Gal Honoré Traoré, toute l’armée était vent débout contre le texte taillé sur mesure pour faire porter des étoiles au premier ministre d’alors’’.

    - C’est justement sur ce point que le vieux M’Bâ Missel et Chrérif SY ont trahi la Transition. Pourquoi balancer un tel grade à ce farfelu de Zida ? Le fait même qu’il soit un déserteur n’a pas amené les alias ’’Mouta-Mouta’’ à le dégrader. Ce qui montre que c’est dans le même système que nous sommes. Ensuite de toute l’histoire l’armée á de toute manière trahi tout le temps le peuple et les officiers se sont eux-mêmes trahis en s’entretuant et éliminant ainsi les plus valeureux pour ne laisser que les poltrons. On a la preuve aujourd’hui avec les terroristes qui nous traquent jusque chez nous sans aucune résistance digne de ce nom.

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 21 février 2019 à 12:44, par Nabiiga En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

      L’erreur est humaine. Personne ne s’est jamais attendu que la gestion de la transition soit parfaite, car toute œuvre humaine n’est à l’abri d’erreur, de manquements etc. Ces manquements, ne méritait pas un coup d’état par Golf. Ces manquements Koro, servaient d’excuse pour rétablir le pouvoir CDP et faire rentrer Blaise au pays afin qu’il puisse jouir de sa retraite dorée dans son château. Rien que cela. Le coup d’état n’était pas pour le bien du peuple burkinabè mais bien pour le confort d’un clan, sanguinaire et génocidaire qu’elle soit. Non, non et non, le coup d’état n’était pas nécessaire. Qu’il assume, Golf, d’autant plus qu’on lui avait bien prié d’assumer au feu de l’action. Voilà

  • Le 21 février 2019 à 08:52, par Wadal En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    Je pense que ce coup de force visait deux choses principalement : le rétablissement du Sinistre RSP dans ses droits et l’inclusion dont font cas les partisans de cdp. En d’autres termes, l’instauration de l’ordre ancien. A mon humble avis, on aurait pu résoudre pour l’aile militaire (RSP, CND). Maintenant comme l’autre est purement politique, les ramifications font que c’est compliqué. Sinon, à mon humble avis, un parti putschiste est à dissoudre sans management et sans complaisance. Des gens qui sont incapables de penser qu’ils ont commis des torts pendant des années et des années à des burkinabè ne veulent pas se repentir ne méritent qu’ils réapparaissent sur la scène politique.

  • Le 21 février 2019 à 08:54, par le nouveau En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    Moi je ne comprends plus rien. Certains chefs de la hiérarchie militaire disent qu’ils ont accepté accompagner GOLF dans son présumé coup d’Etat par stratégie ; et voilà que ces deux généraux disent qu’un "non" catégorique avait été la réponse du CRAD.

  • Le 21 février 2019 à 09:39, par TANGA En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    GOLF a demandé de l’aide pour sauver la situation ;
    Supposons que Golfe se soit enfuit pour ne pas écouter les éléments du RSP, que serait devenu le Burkina ?
    Ma chère hiérarchie militaire et mes chers juges et avocats, souvent il faut savoir voire clair dans la boue.
    Ce que d’aucun pense bas, c’est que Golfe a sauvé le Burkina.

  • Le 21 février 2019 à 10:01, par TIENDREBEOGO Mahamadou En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    Mon général, évitons à l’avenir de faire référence à l’Esprit de Dieu en pareille circonstance

  • Le 21 février 2019 à 10:14, par Têedbeogo En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    N’agit le Saint Esprit
    Comme on le vit en Marie
    Qu’après l’annonce de Gabriel
    Aux enfants d’Israël.

    Ont outragé le roi
    Des sans-foi-ni-loi
    Enfants prodigues de la République
    Voci l’heure de la réplique.

    A définitivement tourner
    Cette page des égarés
    Pour ouvrir une nouvelle ère
    Qui nous restitue une armée fière.

    De nos vues retirez maintenant
    Ce caleçon dégradant.
    Assez d’au monde exposer !
    Ce qui faisait notre fierté.

  • Le 21 février 2019 à 10:41, par Un Burkinabê En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    Vivement que le CDP et l’UNDD soient dissous car des partis politiques pushistes. Diendéré aura rendu service au peuple burkinabê doublement. La dissolution du RSP et celle prochaine du CDP

  • Le 21 février 2019 à 10:45, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    Cette fois je ne rentre pas dans le débat politico-judiciaire.
    Je m’en tiens cette fois à la fashion martiale. Alignez svp toutes les photos des généralissimes encore vivants de ce pays et dites lequel, de par son look, s’est trompé de cadre. S’agissant du Gl 3* du jour, je note : bon look, superbe, intelligent 19/20
    Gl 2* CND : bèèèèèèèh ! quel chiffre ????????????

  • Le 21 février 2019 à 11:41, par Ka En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    Monsieur Diendéré Gilbert et tous ceux qui en veulent a Zida peuvent aller là où ils savent : Car, à écouter Gilbert Diendéré a la salle des banquets et sa haine contre I. Zida, son extrémisme exprime la pensée de celui qui n’admet pas qu’on lui oppose une autre manière de penser. Il oublie que lui et Djibril Bassolé ne méritent pas leurs galons que Grace aux tueries de leurs compatriotes pour faire plaisir à l’introverti Blaise Compaoré et son frère François, et les exemples ne manques pas : ‘’’Comme Canarder Thomas Sankara et ses compagnons et avoir du galon et la deuxième place auprès de l’introverti Blaise Compaoré comme a fait Gilbert Diendéré : Ou étouffer le dossier de l’assassinat de Zorbert Zongo pour faire plaisir a François Compaoré le petit président et avoir le galon de général de la gendarmerie, comme a fait Djibril Bassolé’’’ Alors foutez la paix avec vos charabias a Zida qui a planté avec son excellence Michel Kafando l’alternance Politique voulu par le peuple et qui fait son chemin. Zida a mérité son galon rien que de dissoudre le RSP pour permettre les Burkinabé d’êtres libre de s’exprimer sans des balles perdues du RSP criminel.

  • Le 21 février 2019 à 11:57, par adisco En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    NION,BADIEL,NEBIE n’ont pas donné de raison puisqu’ils ont juste exécuter un ordre,celui d’arrêter les autorités de la transition. Et les raisons du coup d’état ont été lu par le géniteur lui-même c’est a dire DIENDERE

  • Le 21 février 2019 à 12:16, par BADO En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    Avons nous vraiment affaire à un Général ? Quelqu’un qui était craint, qu’on disait garçon ? Non au fil des interrogatoires je constate avec dégoût que ce général ne valait pas mieux nous autres. Il s’est fait construire un mythe autour de sa personnalité et finalement on voit qu’il n’avait pas de couilles. Tu nous dis à la télé que tu assumes le coup et quand vient le jugement tu fais tourner les gens comme une galette au feu ! Vraiment ce monsieur est tout sauf un général.

  • Le 21 février 2019 à 14:05, par Megd’ En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    Ce General est tout simplement un frustré et il a la rancune tenace contre les acteurs de la transition puisqu’il n’a pu faire partie de ces acteurs.

    Lorsqu’il affirme qu’avant l’insurrection, il n’y avait pas de problème dans l’armée, c’est à se demander s’il était vraiment un acteur de l’armée. Ils ont contribué à diviser l’armée. Ce sont ces genres de militaires affairistes qui plombent le moral des troupes car selon eux tout va bien puisqu’ils circulent avec tous les avantages qu’il se doit en fonction de leur grade.

    Ce procès est une vraie farce car si l’on devait être juste, c’est toute la hiérarchie militaire qui devait comparaitre et être condamnée pour non-assistance à peuple en détresse. Il y a bel et bien eu des communiqués qui ont été signés par le CEMGA et qui restaient ambigües.

    Heureusement que les chefs de corps ont pris leur responsabilité de descendre sur la capitale et cela a contraint nos chefs poltrons de sortir de leur torpeur.

    La libération du président Kafando a été le fait des forces spéciales françaises et non de l’armée burkinabè.

    Je suis tout simplement déçu de notre justice qui ne joue pas sa partition dans ce nouveau / ancien Burkina. C’est elle la plaie de nos malheurs que nous vivons présentement.

    Les Kolkweogo, les conflits interethniques, l’incivisme, la corruption, la mal gouvernance, etc, sont le fait que notre justice ne rend jamais la justice à qui de droit. Ce qui fait que plus personne n’a confiance en elle.

    Tout le monde crie à la réconciliation, mais de quelle réconciliation parlons-nous ?

    Si la justice n’arrive pas à situer les responsabilités, qui va se réconcilier avec qui et pourquoi ?

  • Le 21 février 2019 à 15:43, par sidbala En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    Nabiiga, ka et bado, peut être que vous de la même promotion que les trois généraux et que vous les connaissiez mieux que qui qu’on que. Beaucoup de nous qui analysons souvent les choses nous basons sur ce qui se dit au procès et non ce que les gens pensent des présumés coupables.

    Bassolet a dit que le général djendere ne pouvait pas faire le coup sans lui tenir informé, le général Honoré va aussi ajouté que connaissant le général depuis le PMK, il ne lui prête pas cette intention.

    Pour voir dans le miroirs zida et Michel ont tordu le coup à la constitution pendant la transition, les militaires ne sont pas bêtes, le bombardement des grades a zida n’était pas fortuit, c’est pour qu’il ait une main mise sur toute l’armée à fin de liquider tout le reste et prolonger davantage la transition à fin de se faire une popularité au sein des jeunes et des OSC et se proclamé héros.

    Quand le général djenderé demande le soutien de ses frères d’arme, il est entendu par là qu’il voulait circonscrire le danger que le pays pouvait en courir. Ceux qui ont arrêté le gouvernement de la transition suite au conseil des ministres qui devait voir la dissolution du RSP sont ses éléments, même s’il ne les commandait plus il pouvait toujours avoir de l’influence sur eux, et surtout que cette fois-ci c’était une crise de trop, il fallait passer par des négociations approfondie.

    Dans ce sens il a eu la clairvoyance de demander à la hiérarchie militaire de s’impliquer, en tout état de cause c’est la durée des négociations qui a pesé sur les sentiments des uns et des autres a finalement parler de coup d’État, et quand Michel kafando la main sur le cœur avait promis de ne pas dissoudre le RSP et après le fait à la surprise général de tous ceux la même qui ont proposé les issus de secours, voilà tout le problème, les éléments du RSP ont dit finalement trop c’est trop.

    D’ici la fin du procès le tribunal doit pouvoir dire le droit et rendre justice pour l’honneur de l’armée et non satisfait les souhaits haineux de ceux qui refuse de se regarder, la balkanisation du pays ne va dans l’intérêt de personne. VIVE LA JUSTICE pour que triomphe le droit.

  • Le 21 février 2019 à 16:57, par Ka En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    A tous les haineux internautes qui critiquent l’équipe de la transition n’ont qu’à réfléchir deux fois avant de vomir de n’importe quoi sur le forum. Car, pour Ka, la seule chose que je regrette aujourd’hui, c’est que la transition avec le président Michel Kafando et son équipe n’avait pas eu assez de temps devant elle : Malgré le peu de temps, cette équipe a fait un travail de titan qui n’a pas été repris par le président Roch Kaboré et son équipe. La transition nous a permis des élections transparentes et apaisées, arrêter les assassins de nos enfants, si cela n’avait pas été fait sous la transition et son équipe, rien ne prouve que cela sera fait avec le régime mouta-mouta qui veut protéger ami et famille contre la justice. Ce que le peuple demande a Roch Kaboré et son équipe c’est de corriger les imperfections de l’équipe de la transition faites à la hâte, car leur temps de gouvernance était très court. Je ne parle pas ici de Zida, mais a toute l’équipe de la transition qui n’a pas laissé l’alternative a Roch et son équipe en mettant au frais les criminels du coup d’état a la maternelle qui a tué nos enfants.

    Et je dis ici aux internautes avec des masques à travers leurs critiques débiles, pourtant très clairs de soutenir les assassins du coup d’état, de remercier Dieu qu’un régime mouta mouta veut tourner la page a des jugements expéditives suivis des fusillades à la sauvette : Car, des putschs supposés ou réels, le Burkina en a connu à profusion. Mais des putschs manqués qui ont donné lieu à un procès juste et équilibré, on peut dire que le Burkina n’en a point connu. Celui d’aujourd’hui est le premier. Sous Lamizana, des proches de Maurice Yaméogo, accusés d’avoir tenté un coup d’Etat, avaient été jugés à la sauvette et jetés en prison. Sous le capitaine Thomas Sankara avec son ministre de justice sanguinaire Blaise Compaoré, des Burkinabè accusés du même crime, après un simulacre de procès dans l’enceinte du camp Guillaume Ouédraogo, ont été fusillés au grand désarroi de leurs proches. Mais la palme d’or des exécutions sommaires liées à des putsch supposés ou réels, revient au régime Blaise Compaoré Diendéré Gilbert. Et celui qui était à la manœuvre, ironie de l’histoire, est le Général Diendéré. Il peut donc se réjouir de ne pas connaître le sort que lui avait réservé au commandant Lingani et au Capitaine Zongo. La tenue même de ce procès, sous ce format, est une avancée de notre démocratie. Et celui qui doit être le premier à le reconnaître est le Général Diendéré lui-même. On peut également affirmer que la Justice Burkinabè joue aussi sa crédibilité. Et au-delà de cette institution, c’est tout l’édifice démocratique que nous sommes en train de construire, qui sera évalué après ce procès dit de nouveau au pays des hommes intègres.

  • Le 21 février 2019 à 17:22, par WEND LA NABA En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    Il faut gouter un peu pour voir jusqu’a quel point ça fait mal. vous qui nommé des gens à peine alphabétisé comme chef de service dans des Administrations au moment de votre terreur au détriment des cadres.Ou est le problème si ZIDA est général comme toi.

  • Le 21 février 2019 à 17:37, par Le futé En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    Tous des couards, ces généraux et colonels de pacotille. J’ai très honte de la hiérarchie militaire de mon Faso natal. Après avoir rusé à la réunion du 16 septembre 2015 du CRAD pour sauver votre peau, si vous n’étiez vraiment pas d’accord avec Djendjéré, vous auriez pu tous fuir Ouaga et rejoindre les camps de Bobo, Ouahigouya, Fada, Dédougou et Kaya pour lui intimer l’ordre (et bien sûr avec son RSP) de déposer les armes et de remettre tout simplement le pouvoir au gouvernement de la transition. C’est tout !!! Avec l’aide du peuple qui n’était pas du tout d’accord avec le coup, Djendjéré n’avait que le seul choix de reculer et de rendre le pouvoir. Mais rien de tout cela. On louvoie, on rase les murs et on vient raconter des blablabla. Si c’est cela être officier supérieur de l’armée, ce n’est pas la peine.

  • Le 21 février 2019 à 19:24, par nz En réponse à : Procès du putsch : “Ce n’est quand même pas le saint esprit qui a fait le coup”, Gal Honoré Nabéré Traoré

    A voir défiler nos colonels et généraux à la barre on comprend aisément pourquoi nous n’arrivons pas à contrer le terrorisme. Nos gradés sont plus préoccupés à préparer leur défense que de préparer des stratégies pour la défense du territoire. Il serait temps de suspendre ce procès et mobiliser toutes les énergies dans la lutte contre le terrorisme.

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