Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
La guéguerre qui sévit au sein du corps de la magistrature burkinabè depuis le lancement de l’opération mains propres vient de faire deux nouvelles victimes, et pas des moindres. L’on apprend ce vendredi, 8 juin 2018, que le conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature a décidé de sanctionner deux hauts magistrats : M. Armand Ouédraogo, Procureur de la Cour de Cassation et de la Haute cour de Justice et Mme Thérèse Traoré/Sanou, présidente du Conseil supérieur de la magistrature.
Aux deux hauts magistrats qui écopent d’une si lourde sanction, il est reproché d’avoir refusé de se présenter devant le Conseil de discipline. Ils sont en effet mis en cause dans des dossiers retenus par la commission d’enquête sur des allégations de manquement à la déontologie. Les deux sont notamment cités dans l’affaire dite de l’annulation des mandats d’arrêt en 2016.
Dans une tribune publiée dans la presse le 27 mai dernier, M. Armand Ouédraogo avait remis en cause la légitimité du conseil de discipline et avait annoncé qu’il refusait de se présenter devant cette instance, quoi qu’il lui en coutât.
On apprend donc ce 8 juin, qu’au cours de sa session qui a eu lieu ce jour-même, le conseil de discipline, que préside le magistrat Abdoulaye Barry, a décidé de mettre à la retraite d’office les deux hauts magistrats qui ont refusé de comparaître devant cette instance.
Affaire à suivre
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 9 juin 2018 à 00:40, par AS DE PIQUE En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
#OMG DIEU BÉNISSE CES INSTANTS
#JE SAVAIS QUE TOUTE LA JUSTICE EST POURRIE SURTOUT LA TÊTE
#CONTINUONS DE FOUILLER CE N EST PAS FINI
#IL SUFFIT DE VOIR L ARROGANCE DE CES COMMIS DE JUSTICE MÊME EN FRANCE OU A NEW YORK ILS NE COMPORTENT PAS DE LA SORTE
#VOUS ÊTES LA POUR DIRE LE DROIT PAS POUR VOUS SUCRER EN NE DISANT PAS LE DROIT IMAGINONS LES JUGEMENTS BIDONS RENDUS DEPUIS LORS OH MY GOD !!!
2. Le 9 juin 2018 à 00:42, par AS DE PIQUE En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
# ON DEVRAIT TOUS LES POURSUIVRE
3. Le 9 juin 2018 à 04:48 En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Eh ! Eh ! Eh ! Haaya ! Rien donc n’arrête les membres du conseil de discipline du csm qui ont donc ainsi tenu à affirmer leur indépendance par rapport à toute forme de pression. A ce rythme, combien de magistrats échapperont ils à des sanctions ? Si les faits reprochés à tous ceux qui ont été sanctionnés sont avérés, ce serait là une oeuvre de salubrité publique. Ces deux derniers sanctionnés par une mise à la retraite d’office, avaient pourtant été présentés comme étant les magistrats les plus intègres du Faso ; c’était donc hoba hoba seulement quoi ?
Des voix hors conseil de discipline reprocheraient à la présidente de la cour de cassation ses frasques de tout genre : manipulation, intimidation et d’achats de conscience de ses pairs et de ses agents pour arriver à ces fins. Elle n’aurait pas hésité à recompenser son prédécesseur, celui-là même qui l’aurait propulsée à son poste en l’élevant au rang de"magistrat honoraire" à la cour de cassation. Elle n’aurait pas hésité, à suivre ledit prédécesseur protecteur, en nommant arbitrairement, en récompense de ses activités syndicales, un magistrat du conseil d’Etat à la haute cour de justice. Tout cela serait sans compter les nominations de complaisance à la CIL et autres, de représentants de la cour de cassation etc. Elle aurait même voulu faire porter le chapeau du tripatouillage des mandats d’arrêt à des conseillers d’une chambre de la cour de cassation pour sauver sa tête.
Avec cette décision inédite, il est certain que plus rien ne sera comme avant au sein de la magistrature par suite de cette lessive du linge sale en famille, pourvu qu’il ne s’agisse pas d’actes de vengeance. En tout cas, l’exercice des voies de recours ouvertes aux magistrats sanctionnés nous le dira et gare à tous ceux qui se feront prendre par la prochaine commission d’enquête et les prochaines sessions du conseil de discipline.Tout compte fait, il semblerait que le juge Barry Abdoulaye contre qui s’élèvent des récriminations pour son attitude supposée ou réelle lorsqu’il exerçait en juridiction comme procureur général à la cour d’appel de Ouagadougou, ne pouvait à lui seul influencer la religion du conseil de discipline au sein duquel il est parfois battu. Si c’est là un gage d’impartialité.....
4. Le 9 juin 2018 à 06:29, par ISMO En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
La messe est dite.
C’est maintenant que nous saurons si les accusations du Juge Armand Ouédraogo contre le Juge Barry est fondé. Car en principe, le Juge Armand Ouédraogo doit porter plainte devant le conseil de discipline contre Barry, car les faits sont aussi graves.
Vivement, que l’opération mains propres dans la justice continues et nous efface la mauvaise graine...
5. Le 9 juin 2018 à 07:29, par Zemosse En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Armand Ouedraogo à fait des révélations graves sur le sieur Barry Abdoulaye. Quelle en est la suite ? Il faut que ce dernier s’explique à tout prix et le président Rock devrait y veiller.
6. Le 9 juin 2018 à 07:41 En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Tout ça c’est révolutionnaire , donc c’est bon .
le juge Armand Ouedraogo a certainement des révélations très sérieuses qui doivent faire révisiter le dossier David Ouedraogo ; ce serait donc plus rationnel qu’il reste en fonction pour se faire ...À moins qu’on ne veuille pas déterrer ce volet de l’affaire . Du reste son éviction constitue un coup de frein au jugement des ministres de Blaise puisqu’il est le procureur de la haute cour de justice .
Mais j’ai deux problèmes :
je trouve gênant que ce soit Abdoulaye Barry , celui là même qui a enterré en live le dossier Norbert Zongo qui préside ce conseil de discipline .
7. Le 9 juin 2018 à 08:59, par Sidzabda En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Soyons sérieux. Et pour Abdoulaye Barry on dit quoi ? C’est des règlements de compte. Sinon lui il n’est même pas qualifié pour juger quelqu’un. Il retirer leur indépendance. Ils ont pris indépendance là pas pour mieux se rentrer dedans au lieu de juger les dossiers pendants. Il faut tout simplement annuler cette indépendance.
8. Le 9 juin 2018 à 09:10 En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
S’agit-il du meme Abdoulaye BARRY ? celui qui a torpiller le dossier Norbert ZONGO ? Je suis ecoeuré.
9. Le 9 juin 2018 à 09:57, par Bantchandi En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Je pense que l’indépendance de la justice passe par une purge des brebis galeuses, il faut qu’elle fasse sa propre révolution ou insurrection appelée ça comme vous voulez, vue qu’elle a acquis une indépendance de fait, sans se battre.
10. Le 9 juin 2018 à 10:38, par Ka En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Monsieur le Juge A. Ouédraogo, rappelez-vous de ma critique fondée a votre sortie pour dire que vous ne respecterez pas à la Convocation ? je vous ai dit que vous serez perdant en jouant la stratégie de la chaise vide : ‘’’’Une justice de 2018 dont tout magistrat veut rattraper sa crédibilité après avoir durant 27 ans découler pour l’impunité et l’injustice du régime Compaoré, la justice équitable et crédible que veut le peuple Burkinabé est devenu œil pour œil, dent pour dent.’’’’ Et il a fallu se présenter et déballer tout pour mettre à terre votre adversaire Barry. 90% des intervenants a votre dernière sortie, vous ont dit d’aller laver le linge sale en public, même mon ami et promo Kôrô yamyélé était le premier avec sa critique fondée à vous le conseiller. On récolte ce qu’on a semé.
11. Le 9 juin 2018 à 11:08, par Beonere En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Au premier internaute, As de pique. Je ne pense pas que la faute qu’on leur reproche est un acte de corruption. Quand vous lisez ce qui leur était reproché, c’est plutôt une légèreté dans la procédure. Aussi si tout le monde était pourri comme vous le dites, il n’y aurait aucune poursuite puisque que les poursuites n’ont pas été dictées de l’extérieur
12. Le 9 juin 2018 à 11:25, par Alex En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Vivement que cette sanction ne cache pas une vengeance ou des non dits. Qui peut me renseigner : le président du conseil de discipline Abdoulaye barry est-il le même magistrat Aboulaye Barry que nous avions connu sous le régime Blaise Compaoré ?
13. Le 9 juin 2018 à 12:24, par Sawad En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Abdoulaye Barry qui préside un conseil de discipline pour sanctionner si lourdement 2 hauts magistrats, cela m’intrigue beaucoup. Abdoulaye Barry, l’un des pourfendeurs farouches du dossier Norbert Zongo, celui-la même qui l’avait enterré !
Non, il faut revenir sur les sanctions.
Sawadogo
14. Le 9 juin 2018 à 12:48, par Beonere En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Il faut savoir qu’on peut être impopulaire et dire quand même le droit. Sous le régime de comparé, les procureurs étaient tenus de suivre la volonté du pouvoir. La loi était ainsi faite et on ne pouvait pas reprocher à un parquetier de s’être conformé à la volonte du pouvoir, son independance ne le permettais pas de passer outre. Mais aujourd’hui les choses ont changé et si des gens ont des reproches a faire à un magistrat, y’a des commissions pour ça. Au lieu de critiquer dans la presse, autant saisir la commission si tant est que vous avez des éléments.
15. Le 9 juin 2018 à 16:05, par Vérité En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Abdoulaye Barry est un magistrat qui s’assume malgré tout. s’il préside aujourd’hui le conseil de discipline c’est la faute de ceux qui sont plus anciens que lui, mais ont refusé par "excès de bonté" cette lourde tache (ils ne veulent pas faire mal à leurs collègues). En rappel, il est reproché à la président statutaire Thérèse Traoré/Sanon d’avoir tripatouiller sans un deuxième procès une décision qui refusait d’annuler le mandat d’arrêt de Guillaume SORO. Un magistrat de son rang ne peut avoir d’excuses à raturer une décision et la remplacer par une autre sans procès. La lourde responsabilité revenait à M. YERBANGA qui l’a déclinée. Le vice-président Coulibaly accepta de présider le conseil de discipline et réussit à juger plusieurs dossiers et sanctionner plusieurs magistrats. Contre toute attente, pour des raisons inconnues, il décide de juger lui même, le conseil de discipline qu’il préside en ordonnant par une décision de son conseil d’État l’arrêt des travaux. Alors que comme il présidait déjà le conseil de discipline, la loi lui imposait de laisser d’autres juges du conseil d’Etat juger cette affaire de recours contre la commission d’enquête. Après sa décision à polémique, il se retire du conseil de discipline à l’approche du dossier des hauts magistrats. BARRY devenait donc le magistrat le plus ancien dans le grade le plus élevé. C’est ainsi qu’il s’est assumé.
16. Le 9 juin 2018 à 16:35, par AS DE PIQUE En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
#Beonere SVP AVEZ VOUS DÉJÀ EU AFFAIRE A LA JUSTICE AU FASO JE NE LE CROIS PAS ALLEZ Y VOIR A PARIS, A NEW YORK COMMENT CELA EST FAIT OU BIEN VOUS SOUPEZ AVEC LES RIPOUX !
# IL EN A QUI SONT POURRIS INDIGNES IMMORAUX INCOMPÉTENTS MÊME PARMI LES AVOCATS IL Y A DES FRIPOUILLES /
# TOUT MAGISTRAT QUI N EST PAS CLEAN QU ON LE FOUTE A LA PORTE AVEC ENQUÊTE SÉRIEUSE
# SVP CONTINUEZ DES GENS QUI SE PRENNENT COMME DES DIEUX MÊME S ILS MENTAIENT TU NE POUVAIS PAS CONTESTER
# REGARDEZ LE CAS KANIS RIEN IL Y A RIEN ET LE COMBLE ROCH KABORE LUI DONNE 60 MILLIARDS DE DENIERS PUBLICS OU EST CE QUE VOUS AVEZ VU CA MON DIEU !!!
17. Le 9 juin 2018 à 18:18, par DOUNDOOZI N’ZIKA En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Barry Abdoulaye ! Un nom si tristement célèbre de mémoire de Burkinabé, et qui préside un conseil de discipline pour sanctionner des magistrats !!! Il ne nous reste que la prière pour que DIEU, notre ultime recours, sauve le Burkina Faso ! Si Barry et sa bande récupère la Justice, il faut s’attendre au retour du RSP, de la FEDAP / BC, bref, tous les réseaux mafieux qui étaient les piliers du régime Compaoré. Et en ce moment, une extradition de François Compaoré sera tout simplement un retour aux frais de l’Etat ! Si parmi tous ses magistrats, c’est Barry qui a été retenu pour juger des magistrats indélicats, il n’y a plus rien à espérer de la Justice burkinabé ! C’est impensable ! Barry Abdoulaye qui est intègre pour faire des reproches à d’autres magistrats ! Avec tout ce qu’il fait des dossiers David Ouédraogo et Norbert ZONGO ! Il ne faut donc pas être étonné de voir François Compaoré jugé par Wenceslas Ilboudo comme président du tribunal ou de la cours et Adama Sagnon comme représentant du Ministère public.
DIEU BÉNISSE NOTRE CHER PAYS, LE BURKINA FASO !!
18. Le 9 juin 2018 à 18:39, par sidsomde En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Au temps de Blaise Barry comme tout autre juge devait être pour Blaise ou diparaiitre dans tous les sens du mot disparaitre. Aujourd’hui on peut dire le droit risquer de disparaitre alors Barry a du dire le droit.
19. Le 9 juin 2018 à 19:54, par Substance Grise En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Je ne comprend pas cette affaire
L’état qui recrute tout le monde et une organisation peut mettre d’office certains à la retraite.
Au moins les fautifs doivent etre jugés et sanctionner par le recruteur
Si non ça peut etre des reglements de compte alors qu’on sait que dans l’ensemble ils sont très peu les magistrats qui sont restés eux meme ;au vu de leur niveau de vie d’avant l’augmentation de leurs salaires
Si on ne fait pas attention les gens vont se rentrer parce qu’ils se connaissent tous
20. Le 9 juin 2018 à 19:58, par Le Citoyen Républicain En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Est-ce que vraiment la faute de Monsieur Armand Ouédraogo est une faute détachable du service ? Ces sanctions sont très très graves et illégales. A la place de M. OUEDRAOGO et Madame SANOU, je déférerai immédiatement à la censure ces sanctions aux juridictions administratives. Le Citoyen Républicain.
21. Le 9 juin 2018 à 20:13, par Le Bobo En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Eh dja ! Voilà le tarwail ! Qui a déjà vu un peulh burkinabè (Abdoulaye BARRY) faire quelque chose de bien dans ce pays-là, à part se mettre derrière pour garder les boeufs. Voilà, je vous avais dit de ne pas scolariser les peulh et de les laisser juste derrière leurs boeufs. Vous ne m’avez pas écouté et voilà ce qu’ils font maintenant. Un peulh n’est bon et excellent que pour boire son lait frais et garder ses boeufs. Rien d’autre. On dit que ce petit monsieur acariâtre (Abdoulaye BARRY) est un bagarreur, mais lui il est plus bagarreur que Satan ? Chacun paie cash son forfait et sa méchanceté. Voilà que cette dame qui a refusé la récusation du Président du Tribunal Militaire Seydou OUEDRAOGO vient récuser des membres du CSM et après, elle-même est sanctionnée par une mise en retraite d’office. Quelle mauvaise fin de carrière pour être arrivée à ce niveau ? Dieu ne dort pas. Vous avez vu ça un peu ? C’est un exemple pour nous tous ! Quant à Harmand Ouédraogo, il paie toutes les méchancetés et toutes les injustices qu’il a faites aux justiciables. Il reste la sanction à infliger à ce peulh bagarreur, Abdoulaye BARRY dont vous verrez bientôt le sort. Un Magistrat qui ne respecte pas une injonction du Président du Faso ne saurait faire long feu.
Voilà comment régler le problème de ces juges et de la justice :
1. Nommer un nouveau Ministre de la justice, BAGORO n’est pas à la hauteur des enjeux.
2. Ce ministre de la justice va balayer toutes les têtes y compris de la justice militaire
3. On repart à zéro avec de nouvelles nominations de Magistrats jeunes et compétents.
Sinon, on est dans la merde ! Le poisson pourrit par la tête et on peut dire en conclusion que notre justice est POURRIE. Vraiment POURRIE. La prochaine insurrection sera dans ce domaine ! Parole de Prophète.
22. Le 9 juin 2018 à 23:39, par tontonfantomas En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
dites moi, que signifie "mettre à la retraite d’office" ? les autres sont sanctionnés par des radiations ou des procès/emprisonnements mais eux, pour des fautes aussi graves, c’est la retraite ? est-ce vraiment la compréhension que j’ai de cette expression ? aidez moi
23. Le 9 juin 2018 à 23:40, par hamissou En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Ah le juge Yerbamga ! Ce ne serait pas celui là qui, déclaré sans domicile aurait pris son bureau pour logement pendant 3ou 4 ans ? Il semblerait qu’il serait partant pour la retraite en fin décembre 2018 ! Son argument pour se dérober de la présidence du conseil de discipline ne tiendrait pas alors ? Ce ne serait qu’une stratégie orchestrée avec d’autres personnes dont la finalité paraît évidente ou une fuite de responsabilité. Dans un cas comme dans l’autre hein !
Il revient que le juge Yerbamga est le commissaire du gouvernement du conseil d’Etat dont le juge Coulibaly Souleymane est le Président ; que le juge Armand est le procureur général de la cour de cassation dont le juge Thérèse Traoré est la présidente. Tous ces 4, responsables de 2 hautes juridictions sont membres du même syndicat et leurs bureaux sont logés dans le même bâtiment.
En l’absence du juge Traoré Thérèse empêchée par ce dans quoi elle est empêtrée, c’etait légalement le doyen d’âge du collège constituant le conseil de discipline , le juge Yerbamga qui devait présider les séances. Voilà que celui-ci se débine malicieusement et le juge Coulibaly lui a succéde pour présider 2 séances. A l’approche de l’examen du dossier des 2 patrons de la cour de cassation. Il se débine subtilement aussi en allant, en connaissance de cause, à l’audience d’une des chambres du conseil d’Etat, se prononcer tardivement d’ailleurs, sur un dossier avayant vocation à remettre en cause les décisions du conseil de discipline prises sous sa présidence et à faire obstacle à la poursuite suite de ses travaux. Quelle malicieuse stratégie !
Faire obstacle à la tenue des travaux du Conseil de discipline contre leurs amis comme s’ils en presageaient déjà l’issue a manifestement été la stratégie des 2 patrons du conseil d’Etat. N’y a t il pas là entrave concertée à la Justice ? Cependant, si le quorum au sein du collège était atteint, leur tentative serait vouée à l’échec et ce fut sans doute le cas. A t on maintenant le droit d’en vouloir au juge Barry d’avoir accepté de présider à son corps défendant cette séance suite aux défaillances orchestrées de ses 2 aînés ?
Avec la lettre du juge Armand, on comprend mieux cette stratégie qui avait été mise en place pour éviter sa comparution et celle de l’autre devant leurs juges.C’est vrai que le juge Barry aurait pu faire comme le juge Yerbanga mais quelle aurait été la réaction des autres membres du collège sur la " lâcheté" des 3 doyens d’âge ? En attendant d’être attrait devant ce même conseil de discipline pour une faute relevant de sa compétence, on ne peut reprocher au juge Barry, en présence du juge Yerbanga et des autres, d’avoir pris seul une décision contre laquelle il existe une voie de recours.
Attendons donc de voir la suite.
24. Le 10 juin 2018 à 00:40, par Beonere En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
As de pique, pour avoir étudier les institutions judiciaires, je puis vous confirmer que la justice américaine n’est pas un exemple. La bas on tue et on paye pour éviter la détention avant le jugement. Depuis que vous entendez le meurtre des noirs, à ma connaissance aucun policier n’a encore été juge pour ça. La justice française on a parle même, du reste c’est juste une autorité judiciaire et non un pouvoir. Il est vrai qu’il y’a des attentes à l’égard de la justice burkinabè mais c’est pas la seule c’est toutes les justices du monde qui sont attendues. Les massacres en guinée n’ont pas encore été juges depuis plus de 09 ans, au mali sanago n’a pas encore été jugé. A la Cpi Gbagbo n’a pas encore été jugé, malgré les moyens et compétences de la Cpi. Jean pierre bemba a été libéré comme s’il n’avait eu aucun crime en centre Afrique. J’en sais quelque chose sur la justice et à mon avis, le Burkina est sur la bonne voie et il nous appartient d’ oeuvrer pour cela.
25. Le 10 juin 2018 à 15:56, par Le Regard En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Et que fait-on des révélation graves du Magistrat Armand Ouédraogo portant sur le sieur Barry Abdoulaye. Quelle est donc la suite ? Il faut que ce dernier s’explique tout de même !!!
Par ce qu’on se rappelle qu’il a été tristement célèbre dans des affaires du règne de Blaise COMPAORE notamment sur les dossiers David OUEDRAOGO et de facto sur l’affaire Norbert ZONGO.
Donc, il me semble qu’il est mal placé pour être aujourd’hui le président d’un conseil de discipline ; il est lui même passible de sanctions, ou bien ? j’espère que c’est pas son ancienneté qui lui a prévalu ce titre de président ? si c’est ce critère, c’est très grave et il faut reconsidérer les critères.
A mon avis, le critère qui doit le plus peser c’est la probité et le passé du magistrat et pas son ancienneté qui doit prédominer.
Aussi, je pense que le Juge Armand Ouédraogo a raison même si ...... la faute de voir BARRY qui est loin d’être un exemple est déjà faite.
C’est ironique tout ça !!!!
26. Le 11 juin 2018 à 08:31, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Par Kôrô Yamyélé
27. Le 11 juin 2018 à 09:11, par Gringo En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
TOUT EST A L’IMAGE DE TOUT !
QUAND UN DELINQUANT SANCTIONNE LE JUGE LE PLUS INDEPENDANT ET LE PLUS INTEGRE DU BURKINA, C’EST QU’IL Y’A PERIL EN LA DEMEURE.
MOUTA MOUTA LE BURKINA PERD SES REPERES.
AYEZ PITIE DE NOUS Mr LE PRESIDENT !!!!
28. Le 11 juin 2018 à 13:00, par bado En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
bonjour tous, à mon humble avis, je me demande toujours comment voulons-nous que nos Autorités ( exécutives, législatives et judiciaires) travaillent encore pour nous satisfaire ? car quand on laisse, on regarde nous disons qu’on ne fait rien, quand on sanctionne nous disons que vengeance....... main dans la main mes frères...
29. Le 11 juin 2018 à 13:52, par Ka En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Mon ami et promo Kôrô Yamyélé : Même ce pouvoir mouta mouta avec un Barry qui veut se venger, surtout se couvrir et jouer l’ange, ils peuvent continuez de se vanter de leur victoire funeste et passer leur temps à accuser les autres de leurs propres crimes. Toute chose a une fin. Et comme tu le dis, l’ombre et la mort des âmes tués gratuitement et cruel comme celui de NEBIE, hantent déjà ces magistrats ripoux. Retenons qu’il n’y a jamais de meurtre parfait. Qui l’aurait cru qu’après Blaise et François Compaoré, ces magistrats qui baignaient dans l’injustice et dans l’impunité pour se remplir les poches, veulent maintenant s’entretuer ? D’une manière ou d’une autre, chacun récolte ce qu’il a semé. Heureux de te lire mon ami Kôrô Yamyélé.
30. Le 11 juin 2018 à 20:08, par Sidbéwendé Zoungrana En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Aïe ! Ce Barry encore dans le système ? Que veulent les politiciens à la fin ? De ce personnage qui fut décrié fortement hier pour des actes anti-déontologiques (cas des dossiers David Ouédraogo et Norbert Zongo) avec des orientations de blocage qui se retrouve encore à la tête du Conseil de discipline de la Magistrature aujourd’hui, on ne devrait pas attendre mieux. Le Juge Armand en effet ne saurait encore accepter que ce que ce Monsieur "acquis" lui a imposé à l’époque comme attitudes illogiques à observer dans ces Affaires ne se répètent. Le jeu est ainsi fait pour lui fermer la bouche dans le dossier "très prochain" qui va venir. Mr. Armand ! Vous faites bien d’opter pour votre dignité et votre probité plutôt que de vous rabaisser et asservir malhonnêtement. Vous saurez sans aucun doute trouver quelque chose à faire plus tard. Etre retraité n’est point un problème étant donné que vous aurez votre tête pour réfléchir et travailler, et votre dignité préservée. Honte à ceux-là qui vivent dans le mouta-mouta.
31. Le 11 juin 2018 à 20:29, par Yélmanè En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
Ce pays m’écœure souvent, quand je vois nous plus grands intellectuels se donner en spectacle, déjà durant le procès du putsch, après avec les 1ères sanctions ridicules sur les magistrats corrompus, et maintenant avec ces enfants gâtés de la justice burkinabè... quels exemples ?
Et après on s’étonne de certains actes posés par les élèves ou les étudiants durant les grèves... mais ils ont appris de leurs aînés, que dis-je, de leur papa et de leur maman !!! Megd’ à la fin
32. Le 12 juin 2018 à 04:49 En réponse à : Guéguerre au sein du corps judiciaire burkinabè : Deux hauts magistrats mis à la retraite d’office
" nommer des nouveaux juges en lieu et place des anciens",le hic c’est que la génération montante est plus pourrie et enclin à l’affairisme et au chantage.Que ceux qui ont connu les années de Blaise (année de braises) ou "si tu ne fais pas on te fait " rétropédalent pour permettre un retour aux fondamentaux de la justice afin que les tenants à l’oeil on remette les jeunes juges au travail.