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Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

Publié le dimanche 27 mai 2018 à 22h00min

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Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

Dans cette correspondance adressée à la présidente du Conseil supérieur de la magistrature, dont nous avons eu copie, le juge Armand Ouédraogo prévient que pour plusieurs raisons, il ne répondra pas à la citation à comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature. Lisez plutôt !

Madame la présidente du Conseil supérieur de la magistrature,

J’ai reçu citation à comparaître devant le conseil de discipline le vendredi 8 juin 2018 pour être jugé dans l’affaire dite de l’annulation des mandats d’arrêt connue par la Chambre criminelle de la Cour de cassation courant année 2016.
Par la présente, je voudrais respectueusement porter à votre connaissance que je ne répondrai pas à cette convocation pour les raisons suivantes :

I…..La partialité évidente de certains membres du Conseil de discipline

Certains membres du Conseil de discipline ont été membres de la commission d’enquête et ne doivent plus siéger pour le jugement de ces mêmes affaires, en vertu du principe général de droit qui dit que nul ne saurait être à la fois juge et partie. C’est dire que même en l’absence de récusation, les membres de la commission d’enquête, pour une question d’éthique, devraient s’abstenir de juger dans les mêmes affaires, pour respecter ce principe universel dont la notoriété dépasse le cadre judiciaire. Du reste, le code de déontologie exprime clairement que l’impartialité est un devoir absolu pour le magistrat.

Nous constatons que quoique récusés, les magistrats concernés continuent de siéger au conseil, violant ainsi de façon flagrante un principe général qui a valeur de loi et aussi l’article 21 du code de déontologie des magistrats qui édicte que : « Le magistrat ne doit siéger dans aucune cause où, pour des motifs raisonnables, son impartialité pourrait être suspectée ».

Et dire que de telles grossières violations sont commises en connaissance de cause par des magistrats dans un Etat de droit. La constitution du Burkina prescrit que toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue par une juridiction indépendante et impartiale donc à contrario, personne ne doit se sentir obligé de comparaître devant une instance dont la partialité est avérée.

De plus, en date du 11 mai 2018, le Conseil d’Etat a rendu une décision qui oblige le Conseil de discipline à surseoir à statuer en attendant qu’il se prononce sur la légalité de certains actes qui ont créé la commission d’enquête. Là encore, le conseil de discipline refuse de se soumettre à une décision judiciaire dans un Etat de droit.
Ainsi donc, le conseil de discipline de magistrats se place au-dessus des lois et des institutions républicaines dans une illégalité absolue.

Pourquoi devrais-je répondre à une instance disciplinaire face à des magistrats qui n’accordent aucune considération aux lois ?

II…. La présidence du Conseil de discipline par le sieur Barry Abdoulaye

J’ai connu sur le plan professionnel M. Barry, étant juge d’instruction au Tribunal militaire ayant en charge le dossier David Ouédraogo. C’est dans les bureaux du ministre de la Défense et en présence de celui de la Justice et d’autres magistrats de la hiérarchie judiciaire que j’étais souvent convoqué, sous le prétexte de faire le point sur l’état d’avancement des dossiers sensibles, et sommé d’arrêter les enquêtes.
C’est à ces occasions que M. Barry m’intimait, avec des propos outrageants à l’appui, l’ordre de clôturer immédiatement le dossier pour le faire juger en l’état.

Pourtant les enquêtes n’étaient pas terminées puisqu’il fallait entendre la hiérarchie des gendarmes impliqués dans la fabrication d’un faux procès-verbal sur les prétendues déclarations du regretté David Ouédraogo. Et puis les deux gendarmes impliqués n’avaient aucun intérêt personnel à commette les faux pour couvrir la mort d’un inconnu.

L’évolution du dossier aurait certainement permis d’atteindre des personnalités que le procureur Barry protégeait manifestement. Etant juge d’instruction, j’ai été obligé de clôturer le dossier avant terme puisque la Chambre de contrôle de l’instruction, de concert avec le parquet, avait, d’autorité, ordonné qu’il en soit ainsi. Pourtant la loi indique que seul le juge d’instruction, lorsqu’il estime que l’enquête est terminée, peut décider de la clôture.

Les procureurs d’alors ont été mis à contribution et le dossier jugé au forceps sans que la vérité ne soit connue avec en prime des morts sans motifs connus de David Ouédraogo et du gendarme Abdoulaye Semdé.

Le dossier a été par la suite scindée en deux procédures et celle concernant le faux procès-verbal des gendarmes affectée à un cabinet d’instruction du Tribunal de grande de Ouagadougou qui n’a posé aucun acte d’instruction jusqu’à la prescription de la procédure.

Quant au second dossier concernant l’assassinat de David Ouédraogo, lui aussi clôturé et jugé prématurément, trois des cinq inculpés ont été condamnés et deux autres relaxés avec la complaisance de certains magistrats dont le procureur Barry. Là également, on s’est contenté des simples exécutants et mettant les commanditaires à l’abri de toutes poursuites. On ne sait toujours pas pourquoi le défunt a été si cruellement torturé jusqu’à ce que mort s’en suive par les éléments de la garde rapprochée du chef de l’Etat.

Voila comment les commanditaires des faux procès-verbaux et de l’assassinat de David Ouédraogo peuvent dormir tranquille avec la complicité des magistrats.
Le rôle joué par chacun des acteurs de la justice dans le traitement de ce dossier et bien d’autres devra être élucidé pour situer les responsabilités.
Il faudrait procéder à la réouverture de ce dossier comme il a été fait pour le dossier Norbert Zongo.

Je refuse de comparaître devant un juge qui a prêté main forte aux puissants de l’époque pour brimer les victimes et cela, quelle que soit la sanction encourue. C’est aussi cela la dignité du magistrat.

Après avoir pris connaissance des procès-verbaux et rapports établis par la commission d’enquête, je comprends à présent pourquoi certains membres de la commission d’enquête se sentent obligés, même en violant les lois, de refuser toute récusation. Ils ne peuvent avoir confiance à leurs suppléants pour parachever une parodie d’enquête ciblée à dessein sur certaines personnes.

Dans le dossier des mandats d’arrêt, les juges de la Chambre ont décidé collégialement de changer la première décision. Un des juges a été curieusement mis hors de cause, quoiqu’ayant pleinement participé au changement de la décision et sans qu’aucun motif ne soit donné.

Ce juge avait quelques jours après leur délibération reçu nuitamment à son domicile un collègue devenu par la suite membre de la commission d’enquête qui lui avait suggéré de ne pas justifier le changement de la première décision rendue par une erreur des membres de la chambre mais plutôt par la contrainte de la hiérarchie. Quel confit d’intérêt pour celui qui doit se comporter comme un digne et loyal magistrat ? On se posera toujours la sempiternelle question de savoir comment on peut obliger trois juges de cassation à changer de décision.

Je constate que je suis poursuivi pour avoir participé à une rencontre avec la présidente et les membres de la Chambre et avoir maladroitement soutenu le rabat d’arrêt. Il se pose alors la question de savoir pourquoi tous ceux qui ont participé à cette rencontre et ont soutenu la thèse du rabat ne sont pas poursuivis pour la même faute, si faute il y a. Il est évident qu’il s’agit d’incrimination sélective, discriminatoire

Et puis le rapport n’explique pas comment un magistrat du parquet qui ne participe pas aux délibérations de la Chambre, doit expliquer devant le Conseil de discipline une décision rendue par d’autres juges. C’est à ceux qui ont changé la première décision qu’il faut demander les motivations de leur acte. Le procureur est le porte-parole de la juridiction qui explique les décisions rendues par d’autres juges. Il ne peut être tenu pour responsable de décisions rendues par les magistrats du siège.

Certes j’ai aussi été contacté par des membres de la Chambre pour soutenir la thèse selon laquelle la seconde décision a été imposée par la présidente, si je voulais être mis hors de cause. Naturellement, j’ai refusé, puisque n’ayant pas participé aux discussions ayant abouti à la prise de la nouvelle décision. Là également, ceux qui ont mis à l’index la hiérarchie sont blanchis où poursuivis pour des faits qui de par leur légèreté ne peuvent donner lieu qu’à un acquittement.

Enfin, on me reproche d’avoir modifié le registre du parquet qui est un document interne et n’a aucune valeur probante puisque n’étant opposable aux parties. Et puis cette modification n’est pas la cause du changement de décision mais la conséquence d’un acte posé par les magistrats du siège.

Sur d’autres points encore, la commission a été partiale et sélective. Certains magistrats ont déclaré avoir été mis en cause alors même qu’ils n’ont pas été auditionnés.

Un tel rapport partial qui contient les germes de règlements de comptes, a été à dessein balancé dans une certaine presse qui n’a pas pour souci ni le respect de la présomption d’innocence, ni le respect du droit à l’image, ni le respect de la contradiction dans l’objectif de porter atteinte à l’honneur de certains magistrats. On a fait croire que le dossier des mandats était une affaire de corruption. Il n’existe pourtant aucun indice dans le rapport d’enquête mais l’objectif recherché à été atteint.

La justice est entrain de manquer un rendez-vous historique qui aurait permis comme certains pays de la sous-région de restaurer un crédit perdu depuis plusieurs années d’impunité dont ont bénéficié certains de ses membres avec la complicité d’hommes politiques. La commission d’enquête a été rattrapée par les guerres de clans qui minent l’appareil judiciaire au détriment de la recherche de la vérité par des enquêtes objectives.

Les décisions du Conseil de discipline sont susceptibles de recours devant les juridictions administratives. Il est à craindre que les fortes sommes d’argent débloquées pour la circonstance n’aient finalement servi à produire des décisions illégales. Il faudra alors que ceux qui ont profité de ses sommes les rembourse spontanément puisqu’il pesait sur eux une obligation de résultat.

Juge Armand Ouédraogo
Procureur de la Cour de Cassation et de la Haute cour de Justice

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Vos commentaires

  • Le 27 mai 2018 à 21:21, par lewang En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Ca VA Se savoir. Quand des voleurs ne s.entendent pas pour le partage du butin c.est le propriefaire qui Se frotte Les mains. Tout de meme ce juge Barry n. Est pas l. Incarnation de LA morale pour presider une institution du genre Vu son background

  • Le 27 mai 2018 à 21:35, par millogo En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    TIENS BON.
    JE RESTE CONFIANT EN TA PROBITÉ DEPUIS LE TEMPS DE L’AVEO ET DE LA FEANF.

  • Le 27 mai 2018 à 21:37, par Figo En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Hum ! on reviendra demain pour les commentaires. Mais à première lecture, il ressort des déclarations ci-dessus que le dossier David OUEDRAOGO n’a pas été traité conformément à la règle, du fait des princes du moment, mais aussi de la couardise du juge qui s’est soumis et n’a pas eu le courage de s’opposer à la décision illégale de ses chefs ou de parler à l’époque. Maintenant qu’il est prêt à s’exprimer sur la question et à dénoncer les manipulateurs, il est peut-être temps de rattraper le coup (il le demande lui même d’ailleurs). Ensuite, on comprend que notre Justice continue à ressembler à un vrai panier à crabes où chacun agit au gré de ses intérêts. Le Peuple semble donc avoir été ni.. et l’ai toujours malgré les efforts consentis.

  • Le 27 mai 2018 à 21:38, par Maria de Ziniaré En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Quand ça pourrit il y’a forcément des odeurs qu’on ne peut pas cacher et ça finit par se savoir. Nous avons voulu copier certaines démocraties occidentales en décidant de l’indépendance de la justice mais on ne s’est jamais posé la question si le niveau de maturité du Burkina pouvait nous permettre de faire ce saut qualitatif. On oublie que les humains les organisations (notamment les entreprises, les états) ont des niveaux de maturité différentes qui leur permettent d’atteindre plus ou moins efficacement leurs finalités dans l’ environnement dans lequel ils évoluent. Quand les textes sont trop en avance sur les hommes qui doivent l’appliquer ça donne une usine à gaz toxique pour la société. Le pouvoir judiciaire au Burkina doit impérativement faire sa mue pour mériter son indépendance.

  • Le 27 mai 2018 à 21:45, par FGHien En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Waouh ! Comme ça c’est Abdoulaye BARRY le président du conseil de discipline ! De qui se moque t-on dans ce pays ?

  • Le 27 mai 2018 à 21:57, par Sylvain En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Maître s’est exprimé dans un langage inaccessible à la plupart des internautes. Loin de vous demander la traduction dans un jargon extra-judiciaire, mais je crains que le refus de répondre à une convocation ne conduise à une humiliation (arrestation musclée et médiatisée). Aussi n’est-ce pas une tribune assez haute qu’on vous offre pour vous disculper surtout quand on a rien à se reprocher. Juste mon point de vue.

  • Le 27 mai 2018 à 22:12, par Bouba En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    c’est à ne rien comprendre. On a vu le juge Armand Ouédraogo sortir expliquer et justifier l’annulation des mandats d’arrêts. Comment peut-il nous convaincre aujourd’hui qu’il n’y a aucune responsabilité. De plus si c’est le cas pourquoi ne pas aller démontrer qu’il n’a aucune responsabilité dans cette affaire devant le conseil de discipline ? Question : le procureur est-il un simple porte parole pour expliquer et justifier les décisions ? Qui a demandé l’annulation des mandats d’arrêt ? Les réponses à ces questions peuvent nous éclairer. Dans tous les cas, dans la mesure où les sanctions du conseil de disciplines sont susceptibles d’appel, on comprend mal votre décision de ne pas y comparaitre. Si chacun refusait de comparaitre, la justice fonctionnerait-elle ? Ou bien vous croyez-vous au dessus de la loi que vous appliquer durant toute votre carrière aux autres citoyens.

    Je ne crois pas que les juges qui ont siégé à la commission d’enquête soient juges et parties. S’ils étaient juges et parties, justement il fallait les récuser déjà la commission d’enquête. En quoi par exemple, ils sont juges et parties dans l’annulation des mandats d’arrêt. C’est cela qu’il faut démontrer au lieu d’insulter l’intelligence du lecteur.

    S’il y a une chose intéressante à retenir de votre intervention, c’est bien la révélation sur les manœuvres du procureur Barry Abdoulaye qui a fait la pluie et le beau temps pour servir le régime Comparoré. Les langues commencent à se délier. J’espère que le dossier David Ouédraogo sera reouvert et que Monsieur Barry Abdoulaye répondra non seulement devant le conseil de discipline mais aussi devant les juridictions compétentes.

  • Le 27 mai 2018 à 23:14, par kanda En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Huuum. Le juge barry.... Qui de rappelle ses contorsions dans l’affaire David O. à l’époque ?
    Hum ?

  • Le 27 mai 2018 à 23:24, par Rahim En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Hé, c’est pas aujourd’hui., tu va nous raconter tout ça, on vous a toujours dit que tout ce paye ici bas.
    Vas te faire juger, dans la foulée même votre ancien ministre bègue badini aura à répondre.
    Dieu n’est jamais pressé.
    Vous avez été formé et formé, vous connaissez les règles et vous les contourner , vous mourerai pas sans rendre compte ici bas, et ça se poursuivra sur vos enfants, vos petits enfants et autres.

  • Le 27 mai 2018 à 23:35, par Le Capitaine En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Belle lettre..souhaitons que les actes suivent pour que la vérité sur les magistrats corrompus et vecteurs d’injustice soient connus et qu’ils soeint jugés si tel est le cas.

  • Le 27 mai 2018 à 23:43, par Nayini En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Juge Armand OUEDRAOGO, votre correspondance se retrouve dans la presse peut-être que malgré vous, peut-être aussi l’avez-vous fait à dessein ! Dans tous les cas, étant tombé dans le domaine public, j’en fais l’interprétation que cela m’inspire !

    Vous êtes une honte pour le citoyen que vous êtes, pour votre profession et pour notre pays !

    Convoqué en conseil de discipline vous envisagez de ne pas y comparaître ! Ainsi vous donnez raison à toutes ces personnes qui ont nargué leurs autorités de tutelle voire la justice en refusant de répondre aux convocations des juges (la hiérarchie militaire très souvent) ! Le bon sens dit-on est la chose la mieux partagée !!!! Ainsi chaque citoyen qui reçoit une convocation d’une instance quelconque surtout de la justice peut-il décider librement de comparaître ou de ne pas comparaître devant elle ? On aurait alors brimé toutes ces personnes envers qui la justice a émis depuis tant de temps des mandats d’amener !!!!!

    Vous évoquez la partialité de la cour ! Alors le fait de juger d’une affaire que l’on a connue auparavant est-il une cause d’impartialité ? Alors pourquoi à titre individuel ou collectif vous magistrats n’avez pas émis d’avis au sujet des nombreuses affaires où certains juges sont accusés de partialité au motif qu’ils avaient connu des affaires !!!
    Vous semblez avoir des griefs contre le juge BARRY ! Mais la façon de poser le problème est malsaine ! Vous partez de l’affaire David OUEDRAOGO dont on connait la cascade des conséquences dans notre pays, pour stigmatiser son comportement !!! Alors, pourquoi depuis si longtemps, vous n’avez rien dit et que c’est maintenant alors que vous êtes dans le viseur que vous faites, de surcroît dans la presse, ces révélations !!! Aussi, n’était-il pas procureur ? Et il avait autant de pouvoir ! Alors pourquoi aujourd’hui, vous en tant que procureur aussi, vous n’auriez pas autant de pouvoir pour influer dans une affaire comme celle des mandats d’arrêt dans l’affaire du coup d’Etat manqué ?
    Le fait de vous juger, plutôt de vous traduire en Conseil de discipline et non les autres veut-il dire que vous n’êtes pas coupable ?
    Aussi beaucoup d’incohérences dans votre déclaration : comment, sachant que vous étiez externe à la commission qui a statué dans l’affaire, peut-on vous demander de soutenir un fait auquel vous n’avez pas assisté, à savoir accuser la présidente ? Avez-vous dénoncé en son temps, cette tentative de manipulation de la vérité ?

    En tant que magistrat, vous n’êtes pas défendable pour plusieurs raisons !
    Vous êtes invité à répondre devant le Conseil de discipline de la magistrature dont vous relevez ! De mon point de vue (toute réserve gardée), il s’agit avant tout de juger de votre professionnalisme, de savoir si vous vous êtes comporté comme tout magistrat devait le faire, sans outrepasser vos prérogatives ni vous compromettre ! Les raisons que vous avancées dans votre correspondances devraient alors être développées à l’occasion, pas avant et pas ailleurs ! Il s’agit de la discipline interne à votre corps et cela doit se gérer en famille !

    Vous êtes nuisible pour notre pays, parce que de l’affaire David OUEDRAOGO à celle du coup d’Etat manqué, votre comportement et sans doute votre carriérisme, ont causé désolations et déshonneur à notre pays ! Où Norbert ZONGO est-il ? Tous ces morts !!!!! Comment une décision de justice prise collégialement, dans une affaire aussi grave, peut-elle être changée à la dernière minute ?? Combien de personnes condamnées pour rien ! Nous pauvres citoyens, pourrions-nous compter sur la justice de notre pays ? Cette justice corrompue et ces magistrats immoraux font plus de mal que de bien au BURKINA FASO !!!
    J’ai encore tant de choses à dire que je ne pourrais les exposer ici !
    Merci à Fasonet pour ce formidable travail d’information et l’opportunité de donner notre avis, et à la communauté des internautes qui accepte la pluralité des opinions ! Quelqu’un voudra-t-il me convaincre de l’intégrité du juge OUEDRAOGO que j’accepterais volontiers !

    • Le 28 mai 2018 à 07:22, par l’intrus En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

      "De plus, en date du 11 mai 2018, le Conseil d’Etat a rendu une décision qui oblige le Conseil de discipline à surseoir à statuer en attendant qu’il se prononce sur la légalité de certains actes qui ont créé la commission d’enquête. Là encore, le conseil de discipline refuse de se soumettre à une décision judiciaire dans un Etat de droit.
      Ainsi donc, le conseil de discipline de magistrats se place au-dessus des lois et des institutions républicaines dans une illégalité absolue.

      Pourquoi devrais-je répondre à une instance disciplinaire face à des magistrats qui n’accordent aucune considération aux lois ?"
      Que pensez-vous de cette argumentation présentée par l’intéressé ? Merci de nous éclairer.

      • Le 28 mai 2018 à 11:30, par MERMOZ En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

        EN LISANT LE COMMUNIQUE DU CSM PUBLIE DANS LA PRESSE, IL Y EST DIT QUE LE CONSEIL DE DISCIPLINE A PRIS ACTE D’UNE DECISION DU CONSEIL D’ETAT SUSPENDANT LA COMMISSION D’ENQUETE. CETTE COMMISSION D’ENQUETE A DEPOSE SON RAPPORT DEPUIS JUILLET 2017 ; RAPPORT REMIS AU PRESIDENT DU FASO GARANT DE L’INDEPENDANCE DE LA JUSTICE ET AU MINISTRE DE LA JUSTICE. CETTE COMMISSION N’EXITE PLUS. LE CONSEIL DE DISCIPLINE EN A PRIS ACTE TOUT DE MEME ET A CONSTATE QUE CETTE DECISION N’AVAIT PAS D’INCIDENCE SUR SES TRAVAUX PUISQU’ELLE NE PARLE MEME PAS DU CONSEIL DE DISCIPLINE. ELLE A DONC POURSUIVI SES TRAVAUX QUI ONT DONNE LES RESULTATS PUBLIES.DE MON POINT DE VUE JE PENSE QUE DES MAGISTRATS VEULENT SE DEBINER, ILS SONT 37 A DEVOIR PASSER DEVANT LE CONSEIL DE DISCIPLINE POUR DES RAISONS DE DEONTOLOGIE. SELON MES INFORMATIONS MR OUEDRAOGO EST PROGRAMME POUR PASSER DEVANT CETTE INSTANCE LA SEMAINE PROCHAINE. PLUS D’UNE VINGTAINE DE MAGISTRATS EST DEJA PASSEE ET ONT ETE SANCTIONNES OU MIS HORS DE CAUSE.L’AFFAIRE DAVID OUEDRAOGO EST JUSTE UNE DIVERSION, IL S’AGIT ICI D’UNE QUESTION DE DEONTOLOGIE

    • Le 28 mai 2018 à 08:38, par Boinzem En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

      Eclairez ma lanterne. N’est-ce pas le même juge qui préside le procès de l’insurrection contre les membres du dernier gouvernement de Blaise COMPAORE ? N’a-t-il pas lancé des mandats d’arrêt international contre Blaise COMPAORE et tous les ministres qui ne sont pas présentés pour le procès ? S’il refuse de se présenter devant le Conseil, la justice trouvera certainement des moyens légaux pour l’y contraindre. A moins qu’il n’y ait deux lois différentes, je ne vois pas comment il pourrait se soustraire au Conseil de discipline. Si tous les membres du gouvernement déchu qu’il juge devaient se répandre dans les journaux pour se défendre, il n’hésiterait pas à leur coller des pénalités au prétexte de dévoiler les informations sur un procès en cours. Il suffit de retrouver ses anciens écrits et publications de 2016 en remontant et on y trouverait tous les arguments pour le coffrer sans discussion. Personne n’a jamais cru à l’intégrité de ce juge et voici qu’il en donne les preuves lui-même. Le bourreau a peur du gourdin vraiment.

    • Le 28 mai 2018 à 17:33, par Wendmete En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

      Vous ne connaissez pas le juge Armand. Faites-vous enseigner l’histoire avant de vous exprimer

  • Le 28 mai 2018 à 04:34, par Légale En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    La comparution devant le conseil de discipline n’est pas obligatoire. Monsieur A. Ouedraogo est dans son bon droit s’il décide de ne pas comparaître. C’est la comparution devant les tribunaux et les cours qui est une obligations et là encore il convient de distinguer les procédures où la non comparution est assortie de sanction et celles où aucune sanctions n’est prévue.

  • Le 28 mai 2018 à 05:43, par Gangobloh En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Mais pourquoi n’aviez- vous pas dénoncé cette intrusion en son temps et vous n’avoir pas dessaisi du dossier ?

  • Le 28 mai 2018 à 06:13, par Sida En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Armand est mal placé pour parler d’impartialité dans la justice,lui qui est l’incarnation de la partialité dans la conduite à la HCJ,relire ses multiples interviews dans les journaux.
    luttons tous pour l’impartialité et les principes sacrés de la justice :

  • Le 28 mai 2018 à 06:29, par Tomo En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Presque tous les maux de ce pays se résument à sa justice ! L’indépendance de la justice sans conscience professionnelle n’est que leurre ! J’ai juste mal !

  • Le 28 mai 2018 à 06:39, par OUEDRAOGO yacoubai En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Faites pardon messieurs les magistrats, repentez vous pendant qu’il est temps. Le jour vient où vous voudrez le faire mais trop tard

  • Le 28 mai 2018 à 07:18, par Sidzabda En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    A mon humble avis, je pense que votre lettre vous condamne plus.
    Sans connaître qui est Juge Barry, c’est votre compromission qui vous rattrape.
    Ca vous coûtait quoi de publier les bavures de l’affaire David en son temps. Vous êtes plutôt animé d’esprit de vengeance sans doute par ce que les circonstances ont changé.
    Si vous refusez d’obtempérer, ne soyez pas surpris que le citoyens lamda ne respecte notre institution judiciaire. Puisque selon vous, ii faut que le juge soit irréprochable afin de comparaître devant lui. Vous venez de nous prouver qu’il n’y a aucune crédibilité dans cette institution et que chaque citoyen doit se rendre justice.

    • Le 28 mai 2018 à 10:55, par MERMOZ En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

      CE MONSIEUR SE CONDAMNE LUI MEME PAR SON POST, UN BON MAGISTRAT SE SOUMET A LA JUSTICE. QUELLE LECON VEUT IL DONNER EN REFUSANT DE SE PRESENTER DEVANT LE CONSEIL DE DISCIPLE DE SON CORPS ? QUE VIENT FAIRE L’AFFAIRE DAVID OUEDRAOGO DANS UNE AFFAIRE DE DEONTOLOGIE ? C’EST DE LA DIVERSION COMME SAVENT LE FAIRE LES GENS QUI VEULENT SE SOUSTRAIRE A LA JUSTICE. MR OUEDRAOGO AYEZ DU COURAGE ET ALLEZ VOUS DEFENDRE SI TANT EST QUE VOUS ETES BLANC COMME NEIGE .LE RAPPORT D’ENQUETE VOUS A EPINGLE POUR DES FAITS PRECIS, ALLEZ REPONDRE, C’EST CA LA RESPONSABILITE ET CESSEZ DE PLEURNICHER SUR DAVID OUEDRAOGO (paix a son âme).

  • Le 28 mai 2018 à 07:47, par Zemosse En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Incroyable ! Pathétique ! Surealiste ! J’ai plusieurs fois écrit ici que :"qui vivra, verra ". Et voilà, tout commence à se savoir ; il a fallu qu’il soit épinglé pour faire ces révélations abracadabrantes. Monsieur les juristes purs et durs, éclairez nous.

  • Le 28 mai 2018 à 07:48, par caca En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Les burkinabé ont un besoin de cure en profondeur. Je ne comprends rien de cette sortie du Juge Armand Ouédraogo, procureur de la cour de cassation, procureur de la haute cour de justice. Convoquer un grand commis de l’État devant un conseil de discipline de la magistrature. Voilà,l’indépendance de notre justice, il faudrait que Me KERE nous éclaire un peu avec le langage juridique. J’ai du mal que la dépouille de David Ouédraogo ne peut pas se reposer en paix. Étant donné que la famille a fait son deuil, et étant conscient de l’injustice à l’époque. Cette révélation,si je dois analyser comme psy, porte une culpabilité du juge procureur Armand Ouédraogo. ce que ce magistrat révèle montre le bien fondé du combat de Me KERE, l’impartialité de la justice. Comment comprendre l’annulation des mandats arrêts contre, je suppose Blaise Compaoré,et dénoncer le régime sur l’affaire David Ouédraogo ? Il y a un délire et un paranoïa professionnel bien organiser. En plus,un procureur qui refuse de se présenter devant un conseil de discipline. Ah ! le pouvoir judiciaire a aussi des craintes comme le président Compaoré qui refuse de se présenter devant la haute cour de justice. Je commence à comprendre pourquoi la justice de cedeao se moque de notre justice. S’il y a une bonne nouvelle, c’est l’abandon de la haute cour de justice contre nos ministres. Puisque le procureur même de cette haute cour se trouve en difficulté devant sa hiérarchie.Un pain béni pour maitre Olivier Sur. Pour dire comme quoi Dieu est toujours au côté des frères Compaoré.

    • Le 28 mai 2018 à 10:40, par Le Vigilent En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

      caca, detrompe-toi ! Dieu ne sera jamais du cote des criminels et de leurs soutiens. La prevue, il y en a qui errent actuellement a travers le monde sans vouloir rentrer au pays. Est-ce qu’il y a pire malediction pour un Burkinabe digne de ce nom ?
      Malheur a ceux qui ont assassine et/ou fait assassiner et qui veulent se soustraire a la justice !!!
      Malheur aux complices et soutiens Burkinabe de ceux qui ont assassine et/ou fait assassine d’autres Burkinabe !!!
      Malheur aux juges qui ont tout mis en oeuvre pour soustraire a la justice les assassins et leurs complices !!!
      Les Barry Abdoulaye, Djibril Bassole, Badini Boureima, toi caca et autres tristes individus paieront tot ou tard leur soutiens et complicite avec les commanditaires et les auteurs directs des assassins de David Ouedraogo, Norbert Zongo et autres victimes anonymes.

      • Le 28 mai 2018 à 16:56, par caca En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

        Internaute le vigilent, à vous lire vous me faites rire. Caca est dans un lieu sure pour être poursuivi par déjà des juges corrompus. Caca est simplement un forumiste , qui aime provoquer. Sauf que je suis choqué à chaque rebondissement de l’affaire David Ouédraogo, étant un proche de la famille. Si le juge Armand savait l’incohérence, pourquoi n’a-t-il pas contesté à son époque ? Cependant, je trouve le juge Armand disqualifier pour juger le président Compaoré et ses ministres. C’est une histoire qui va se tourner rapidement.

  • Le 28 mai 2018 à 08:31, par saw En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    """""Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature""""""
    Je ne savais pas qu’on pouvais librement refuser de comparaitre devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature ???? Sinon, Quid des sanctions ?

  • Le 28 mai 2018 à 08:48, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    - Voilà ce qu’on appelle un BADABOUM !!! dans un ciel serein du Burkina Faso ! Si c’était dans un autre pays, cette affaire allait conduire loin et on aurai déterré certains dossiers. Mais on on est au Faso !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 28 mai 2018 à 08:58, par La Glaive En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Les magistrats du Burkina prouvent de façon éclatante, qu’ils n’ont ni la maturité ni.l’intelligence qu’impose l’exercice de leur charge.

    Les magistrats recusés qui s’accrochent au conseil de discipline , doivent purement et simplement être révoqués de la magistrature. Ils n’ont ni la dignité, ni la loyauté du magistrat. Ils violent et piétinent leur serment.

    Le ministre Bagoro se doit de réviser le statut de la magistrature et y faire entrer a nouveau, le Président du Faso...sinon ces magistrats donnent un spectacle puéril et nauseabond de ce corps.

  • Le 28 mai 2018 à 09:27, par Le patriote En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Le véritable problème du Burkina, c’est sa justice. Tant que de grands efforts ne seront pas faits à ce niveau la paix sociale ne sera qu’une chimère. Pourquoi faire ces révélations maintenant ? "niikouda zoeta gounga"

  • Le 28 mai 2018 à 09:36, par Dagoueleh En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Je suis vraiment étonné par l’écrit du magistrat Armand OUEDRAOGO
    il n’ignore pas la façon dont il a été nommé aux fonctions de procureur général

    a la faveur de l’insurrection.
    S’agissant de l’affaire David Ouedraogo il avait été nommé juge d’instruction en charge de ce
    cette procédure au tribunal militaire avec en clé 25 millions de francsCFA,des moyens logistiques (voiture carburant téléphone etc...),la sécurité afin qu’il puisse instruire le dossier en toute quiétude.Je rappelle au juge Armand que le juge d’instruction est l’homme le plus
    puissant du Faso.A l’époque il pouvait inculper qui il voulait mais il n’en a pas eu le courage se contentant de traîner indéfiniment avec le dossier
    lorsque il se fait passer pour un magistrat integre pour quelles raisons à t’il été relevé de ses fonctions de procureur du Faso au tribunal de Bobôp

  • Le 28 mai 2018 à 09:39, par MERMOZ En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    CE MONSIEUR FAIT PARTIE DES 37 MAGISTRATS EPINGLES POUR MALVERSATIONS ET CORRUPTION PAR LA COMMISSION D’ENQUETE MIS EN PLACE PAR LE CSM. TOUT S’EXPLIQUE.

  • Le 28 mai 2018 à 10:02, par Bangbèda En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Je retiens que notre justice est tellement pourrie que des Magistrats refusent de répondre à une convocation.

    J’en déduis que nous allons tous faire de même à compter de ce jour. Si celui qui juge n’a pas foi en ceux qui juge, pourquoi devrions nous avoir foi en eux ???

    La boucle est bouclée !!!

    Sans rancune !

  • Le 28 mai 2018 à 10:34, par Prince de l’espoir En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Ridicule ces juges ! On vous augmente et vous n’êtes Pas capable de rentrer dans l’histoire !

  • Le 28 mai 2018 à 10:58, par Maradona En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Bienvenue au Faso où les intellectuels n’ont commencés à se révéler qu’après la fuite de Blaise.

  • Le 28 mai 2018 à 11:18, par Dagoueleh En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Je reviens pour dire que nous pouvions accepter ou comprendre ce qu’il avance dans le dossier David Ouedraogo s’il avait décerné un mandat de dépôt contre quiconque et c’est la chambre de contrôle de l’instruction sur appel de l’inculpé ou du commissaire du gouvernement à l’époque Abdoulaye Barry que le mandat a été infirmé
    il n’a pendant des mois voire des années procéder à l’inculpation de personne or de par la loi
    il était investi de tous pouvoirs par rapport aux faits dont il était saisi en vertu de l’ordre de poursuites

  • Le 28 mai 2018 à 11:27, par absent En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Bonjour,
    Cette lettre montre que la justice est fabriquée par les juges simplement et qu’aucune justice n’existe dans ce pays. Imaginons que mêmes les gendarmes ont produit des faux procès verbaux pour un mort !
    Hai

  • Le 28 mai 2018 à 11:28, par Dagoueleh En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Évidemment par quiconque je ne parle pas des éléments du rsp mais du supposé commanditaire le patron de David Ouedraogo qu’il pouvait inculper il l’a tout simplement entendu comme témoin

  • Le 28 mai 2018 à 11:58, par Zemose En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    "C’est aussi cela la dignité du magistrat" à écrit le sieur Armand. De quelle dignité parle t il ? Après avoir indignement accepté en son temps , les injonctions du sieur Barry ? N’est ce pas de la couardise ? Si la honte, l’opprobre, tuaient, une telle racaille de magistrats ne seraient plus de ce monde.

  • Le 28 mai 2018 à 12:22, par kiriki En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Hééé MASHA ALLAH ; aide nous. Aie pitié de nous ,Toi le Miséricorde.
    JUSTICE BURKINABE NI A KA MALLOYA
    C’est nous qui sommes pressés. ALLAH nous enseigne la patience à travers son Messager, SAW.
    Au tout début, j’avais la chair de poule mais plus j’arrivais au milieu, plus je comprenais ce magistrat.
    Juge Armand est resté silencieux devant les choses pendant longtemps, jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. C’est trop ! et hop ! ça sort. Lui-même Juge Armand Ouédraogo a d’abord pensé qu’il pouvait s’accommoder des mauvaises odeurs.
    Je ne te connais pas et je ne te juge pas. Je m’intéresse seulement à ce que tu dis. Et je vois que
    Tu as tout dis et je suis d’avis avec toi que avant de vouloir remonter les bretelles à ton prochain, commence par respecter la norme en premier.
    Là où je craque pour vous, Juge OUEDRAOGO, c’est avec cette ultime affirmation où je vois que naguère, nous sommes sur la même longueur d’onde. « La justice est entrain de manquer un rendez-vous historique qui aurait permis comme certains pays de la sous-région de restaurer un crédit perdu depuis plusieurs années d’impunité dont ont bénéficié certains de ses membres avec la complicité d’hommes politiques. La commission d’enquête a été rattrapée par les guerres de clans qui minent l’appareil judiciaire au détriment de la recherche de la vérité par des enquêtes objectives »
    C’est sur cette affirmation que chaque agent du corps doit effectivement réfléchir. Wallaye un peu de propreté ça fait pas de mal à personne.

  • Le 28 mai 2018 à 13:48, par Bouba En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Après ces révélations, si on ne démet pas Monsieur Barry de la présidence du conseil de discipline, il y a problème. Voilà un monsieur qui devrait être le premier à comparaitre devant un conseil de discipline qui se retrouve en train de le présider. Comment voulez vous que le citoyen ait confiance à la justice ? Je ne sais pas comment les philosophes appellent cela mais il doit avoir un terme. En cherchant à occuper ce poste de président de conseil de discipline, lui et ses acolytes savaient ce qu’ils cherchaient : se protéger eux-mêmes. Mais, ils sont aujourd’hui rattrapés par les vrais dossiers. Il est évident que le dossier David Ouédraogo doit être reouvert car il y a de nouveaux éléments et Monsieur Barry doit se mettre à la disposition de la justice pour que la lumière éclate.

    Certes, le juge Armand Ouédraogo ne me parait pas convaincant quand il nie son rôle dans l’annulation des mandat d’arrêt. Il doit donc comparaitre devant un conseil de discipline. Cependant, il y a un problème beaucoup plus sérieux en ce qui concerne le sieur Barry Adboulaye et la sagesse veut que Monsieur Barry, non seulement démissionne de la présidence du conseil de discipline, mais aussi qu’il comparaisse devant le conseil de discipline.

  • Le 28 mai 2018 à 14:31, par jeunedame seret En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Dépersonnalisation de la justice ; après celle de la douane. Peut-on en guérir ?

  • Le 28 mai 2018 à 14:43, par Ahmed En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Je suis sidéré par le comportement du juge Armand. Il ya un an environ, c’est l’inspecteur des services judiciaires qu’il prenait publiquement à partie, l’accusant d’avoir établi un faux rapport le mettant en cause avec la présidente de la cour de cassation pour tripatouillage d’une décision de justice devenue définitive dans l’affaire de mandats d’arrêt contre Guillaume Soro et autreset certains comme moi y ont cru. Malheureusement, c’est la même affaire qui rebondit dans le rapport d’une commission d’enquête du csm dont il a approuvé la mise en place. Ce rapport conclut à la même chose que ce l’inspecteur général des services judiciaires aurait conclu alors que le dit inspecteur général, niant l’existence dudit rapport, avait sommé le juge Armand de le produire. Cherchait il stratégiquement à devancer l’iguane dans l’eau,prenant conscience de la gravité de l’acte qui lui était reproché ? En tout cas, l’occasion lui est maintenant donnée d’aller s’expliquer devant sas pairs sur cette question qui nous a tous ému.

    A la lecture des arguments avancés par Mr Armand, pour éviter cette comparution suite à la convocation qu’il a reçue, je ne puis m’empêcher de me remémorer le rapport publié par la secrétaire permanente du csm des travaux de la dernière session du conseil de discipline sur les récusations qui ont été annulées. Le motif était que l’auteur de la décision y relative, qui n’est autre que la destinataire de la lettre de Mr Armand n’avait plus qualité pour poser des actes relatifs à la gestion du csm à la suite d’une résolution devenue définitive de ce organe, puisqu’elle devait elle même comparaître devant le conseil de discipline pour les mêmes motifs que Mr Armand.
    Le conseil de discipline à aussi fait fi de la décision du Conseil d’Etat à propos du sursis à exécution. Même si l’argument reste à discuter, on peut relever que cette décision est tardive et frise l’illégalité selon des instances bien introduites. La loi imposait au conseil d’Etat de statuer sur la quedtion à sa plus prochaine après sa saisine qui a eu lieu en octobre ou novembre 2017. D’octobre ou novembre 2017 à mai 2018, il s’est écoulé 6 mois et plusieurs audiences dudit conseil. Pourquoi avoir attendu si longtemps pour trancher et ne l’avoir fait qu’après plusieurs sessions du conseil de discipline et surtout après l’éviction de son 1er responsable de cette instance.par la décision de récusation annulée et dont se prévaut Mr Armand ?
    La stratégie de publicité de Mr Armand est elle gagnante, lui qui n’a convaincu personne lors de sa sortie télévisée pour justifier leur acte par des décisions de rabats d’arrêts ? Je ne le pense pas et ce n’est pas en cherchant à vilipender ses pairs qu’il justifie de son innocence, bien au contraire. Voilà qu’il a permis de revenir sur sa gestion du dossier David. Malgré une subvention de 25 millions pour mener à bien ce dossier, la montagne qu’il encense aura accouché d’une souris. As t-il justifié l’usage de ces 25 millions aux services compétents ? Voici aussi qu’il a permis de revenir sur ses bévues juridiques qui ont donné l’occasion aux très modestes avocats du barreau burkinabé de donner des leçons de droits au "tout puissant et omniscient" procureur général de la cour de cassation devant la Hcj.

    En refusant de répondre à la convocation d’une instance légale, quelle réquisitoire le procureur général prendra t il pour des accusés qui feraient autant devant la Hcj ou la cour de cassation ?
    Mr Armand, ne mettez pas de l’eau dans le moulin de veux qui estiment que la prochaine insurrection se fera contre la justice. Comme vous ne vous reprochez rien et estimez avoir été utilisé par des gens dans cette affaire ( où va le Faso quand le plus grand des procureurs se fait manipuler) allez dénoncer vos manipulateurs devants le conseil de discipline qui avisera. Vous auriez dû, à la réception de votre convocation, faire comme l’autre, c’est à dire, vous taire ou bien c’est la personne qui vous a suggéré d’aller raconter les trucs de rabat d’arrêt à la télé qui vous a dit aussi de publier ça !
    Mr Armand, donner mou une raison et le courage de croire encore ce que je croyais que vous étiez.

  • Le 28 mai 2018 à 16:55, par Pathe Diallo En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Si comme le dit le Juge le Conseil de disciplinaie est présidé par le magistrat Abdoulaye Barry il y a u sérieux problème ! il est bien connu pour avoir participé dans tous les coups tordus de la justice au profit de Blaise Compaoré et son régime en clair Abdoulaye Barry ne peut pas avoir les mains propres et tous les magistrats savent cela.

  • Le 28 mai 2018 à 18:10, par BONJOUR En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Encore ce BARRY ? C’est pas le fameux commissaire du gouvernement sous COMPAORE ?
    Si c’est bien lui, il y a de quoi effectivement être inquiet, car un loup ne devient jamais agneau.

  • Le 28 mai 2018 à 18:15, par Ahmed En réponse à : Maître Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Soit, pour pour le retrait du juge Barry Abdoulaye. Après avoir eu la tête de l’inspecteur général des services judiciaires par de manoeuvres similaires, il faut en faire tomber d’autres pour s’assurer une impunité. Il est aujourd’hui établi que le juge Armand s’est acharné à dessein contre ledit inspecteur général ce qui aurait coûté à ce dernier, son poste et son honneur.. Pourquoi Mr Armand a t il refusé aux avocats de la défensej, d’obtenir le départ du magistrat du conseil d’Etat de la composition de la HCJ ?

  • Le 28 mai 2018 à 19:18, par Ka En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Maître A. Ouèdraogo, vous êtes du milieu, et vous vous connaissez après avoir servi sans vernis l’injustice et l’impunité d’un régime sanguinaire appeler le régime Compaoré. Le peuple sait que par moment, qu’il soit Barry ou Ouédraogo, tous les juristes de l’air Compaoré ont eu une fâcheuse habitude de violer le droit et les valeurs fondamentales de la société. Cette situation a conduit à la banalisation du mal, à la déresponsabilisation, à la criminalité politique, à l’impunité et la déliquescence des mœurs.

    Pour vous dire maître, que tout dont vous dites, vous donne des raisons personnelles de ne pas honorer cette convocation : Mais une chose est certaine, tous les juristes au Burkina d’appareil à part le valeureux juge NEBIE, ont fait sur le terrain des réalités concrètes la preuve de leur incompétence et de leurs mauvais jugements pour que la justice soit dite. Qu’il soit Barry et consorts et vous en prime, la justice Burkinabé avec vous tous, n’est pas ou nous souhaitons qu’elle soit. Et si j’étais à votre place, je me présenterai, et déterrer tous ce qui étaient enterrer, car avec les linges sales qui ne se lavent plus en famille dans votre camp, tôt ou tard, le vernis du mensonge finira par tomber un jour, et le peuple découvrira la face hideuse de ce que vous nous dissimulez. Un conseil : si j’étais à votre place, je ne jouerai pas la stratégie de la chaise vide : ‘’’J’irai déterrer publiquement les noix que Barry cache pour intimider ses pairs.

    • Le 29 mai 2018 à 09:02, par kiriki En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

      Bonjour Grand KA. MERCI

      je vais ajouter quelque chose. Le manque de courage est-il une faute punie par la législation. ????? Après avoir répondu à la question, savez-vous combien de Juges dans les palais sont condamnables et passibles de sanctions si sanction( s) est prévue( s) en la matière ???
      Mais c’est comme ça ! si des juges s’évertuent à monnayer sur des petites questions de droit, à gaspiller l’avenir des gens sur de petites questions claires, où la loi a tout organisé, quand sera-t-il lorsque l’on parle des questions de crimes ???
      Une fois de plus c’est le mort qui sera perdant pour la énième fois. David n’est plus de ce monde. Il va se lever comment pour se défendre et dénoncer des juges qui ont intentionnellement opéré pour abréger les investigations sur son assassinat ?

      Il faut condamner Juge ARMAND pour autre chose. Pourquoi Armand devrait avoir le courage à l’époque de BLAISE où tout le monde tremblait dans la culotte ??? Moi je l’encourage comme Grannd KA a bien soulever le coin de sa couverture ! Ce n’est pas cela qui va effacer à priori ce qui lui est reproché à travers sa convocation. Mais il aura jouer sa partition dans les révélations.

      Je suis aussi d’accord avec le KORO YEMYELE. ça la, si c’était ailleurs, hadjakkka. Un magistrat qui étale au grand jour des obstructions faites pour empêcher l’aboutissement d’une enquête sur une question de crime ???? Hé ?? HUM !!!

      • Le 29 mai 2018 à 13:10, par Ka En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

        Mon jeune Kiriki, merci pour le rajout que je confirme : Si j’ai décidé de faire un tir groupés de ma vérité sur ces juges qui insultent le peuple après avoir sous vernis protégés l’impunité et l’injustice, c’est qu’avec la sortie du juge A. Ouédraogo pour se couvrir, et jouer la stratégie de la Chaise vide de sa convocation, que je trouve qu’il Il y a des personnes qui pensent qu’ils sont bien étiquettes par leur parcours : Pourtant ils ne sont pas des modèles contrairement à ce qu’on veut nous faire croire ce dernier qu’il est un ange. Un Juge corrompu demeure toujours un juge corrompu. Et refuser d’aller tout déballer devant l’opinion public pour avoir la conscience tranquille, il se condamne lui-même pour son avenir en voulant jouer la stratégie de la chaise vide. Merci de me lire.

  • Le 29 mai 2018 à 06:06, par Ahmed En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Ah ha, ça va vraiment se savoir avec tous ces déballages.
    Ainsi donc le juge Armand ne serait que le porte parole du duo président de la cour de cassation/procurer général cour de cassation.

    Ensemble et de concert, ils auraient manoeuvré à l’annulation des mandats de dépôts et quand l’affaire s’était ebruitée, ils auraient ensemble et de concert, décidés à faire porter le chapeau à des membres d’une chambre de la cour de cassation puis à l’inspecteur général des services judiciaires, ce dernier ayant été accusé publiquement par le juge Armand, porte parole du duo, d’avoir établi contre eux un rapport accablant à dessein : leur faire perdre leurs postes aux profit de 2 autres magistrats dont Barry Abdoulaye pour celui du juge Armand et un autre bien sûr pour la présidence la cour. Ces 2 là seraient donc prêts à tout pour s’accrocher à leur poste. Ils ne doivent rien craindre s’ils ne se reprochent rien. Ça semble être une manie pour eux de rejeter leurs fautes sur d’autres pour se sortir d’affaire.

    Malgré les dénégations de l’inspecteur général de l’inexistence dudit rapport, rien n’y fit, le juge Armand le tenait mordicus pour responsable de fuites sur l’affaire et ensemble et de concert, le duo mis sa tête à prix que le ministre de la justice leur offra. Satisfaction éphémère puisque l’affaire a tenu l’affiche des journaux de la place et comme des scandales financiers ont secoué leur maison, les juges à leur corps défendant, décidèrent de laver leur linge sale en famille, voilà pourquoi ils communiquaient peu sur leurs travaux qui on pris en compte, cette affaire de mandats d’arrêt même si cette affaire de famille intéressait l’opinion publique.

    Le juge Armand n’aurait pas dû accepter d’être l’exécuteur des basses besognes du duo, voilà "lui kokoroko". Il avait pourtant la sympathie de beaucoup de gens avant ce tripatouillage, la compassion de bien d’autres après sa mise en cause en attendant sa comparution devant ses pairs. Il traîne maintenant, et il l’aura bien cherché, plus d’antipathie que de sentiments de solidarité parce-qu’il a trop tiré sur les cordes sensibles de ses "admirateurs" au point de leur dévenir antipathique car beaucoup qui croyaient qu’il était un magistrat honnête et sincère ont découvert un manipulateur manipulé.

    Souhaitons néanmoins que le conseil de discipline siége en toute impartialité comme je suppose qu’il l’a fait dans ses sessions précédentes.

  • Le 29 mai 2018 à 09:10, par Wendmi En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Notre dernier rempart est le vide. Justice budgétivore et inefficace, pleine d’hommes sans conscience professionnelle

  • Le 30 mai 2018 à 08:13, par Prudence En réponse à : Juge Armand Ouédraogo : Pourquoi je refuse de comparaître devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature

    Bonjour. Descendez tous vos cœurs. Certains disent qu’il aurait du faire ceci ou cela. Saviez vous ce qu’il risquait ? Les autres sont où ?

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