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Procès du putsch du CND : Place à la vérification des témoins ce 27 mars

Publié le mardi 27 mars 2018 à 10h00min

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Procès du putsch du CND : Place à la vérification des témoins ce  27 mars

Irrecevable, Rejeté, Sans objet, Mal fondé, incompétent pour juger. C’était là les maitres mots de la reprise du procès du putsch ce 26 mars 2018. La Chambre de première instance du tribunal militaire de Ouagadougou a ainsi rendu ses décisions sur les préliminaires, observations et exceptions notés, soulevés et débattus les 21 et 22 mars dernier par les avocats de la défense notamment. Les décisions rendues ne leur ont pas été favorables. Mais les débats n’ont pas pour autant évolué dans la matinée. Les avocats des accusés ont attaqué sur un autre front, toujours sur les questions de procédure.

L’on se rappelle que les 21 et 22 mars, les avocats de la défense avaient suspecté l’impartialité du président du tribunal et de son conseiller. Ils ont été nommés par le ministre de la justice qui se trouve être partie au procès. Ils demandaient alors au président Seydou Ouédraogo de s’abstenir de connaitre du dossier. Eh bien, cet argument n’a pas prospéré. La demande de récusation a été jugée mal fondée et le président s’est déclaré incompétent à apprécier.

Sur bien d’autres sujets querellés par la partie défenderesse et soumis à l’appréciation du président du tribunal, il n’y a pas eu de quoi fouetter un chat. Les conseils des accusés ont simplement été déboutés. Par contre, la Chambre a annulé les citations à comparaitre de deux accusés. Les présumés Lassina Ouédraogo et Paul Sawadogo sont donc libres de leurs mouvements puisque dans la citation, il ne leur avait pas été notifié ce pourquoi ils devraient comparaitre.
Aucun commentaire sur les décisions rendues par la Chambre de première instance du tribunal militaire.

Par contre les avocats de la défense ont attaqué sur un autre front. Une fois de plus. Dans son mémoire, Me Mathieu Somé qui avant de commencer son exposé demande au président de ne pas donner la parole à la partie civile parce que celle-ci n’a pas déposé de mémoire, demande purement et simplement l’annulation de l’arrêt de renvoi de son client. Pourquoi ?

D’abord ses droits ont été violés. Il a longtemps été privé de ses avocats notamment étrangers dans le cadre de la préparation de sa défense. C’est à la fin de l’instruction du dossier qu’ils ont eu le droit d’assister leur client. Les droits de la défense n’ont donc pas été respectés. Autre motif, c’est le procédé de perquisition du domicile du principal accusé dans le cadre du coup d’Etat. Selon Me Somé, la loi dit que la perquisition doit être faite en présence de l’intéressé ou d’une personne qu’il aura désignée. Dans l’un ou dans l’autre cas, ce ne fut pas le cas.

Aussi, dans l’expertise des objets saisis, la loi dit que ces objets doivent être présentés à l’accusé avant et après l’expertise. Cela également n’a pas été fait, à en croire le conseil Me Somé. Il ajoutera que la puce du téléphone du Général Gilbert Diendéré a par exemple disparu après l’expertise. Et une somme importante d’argent a disparu de son domicile.

« Rien de neuf »

Prenant la parole, le commissaire du gouvernement notera que le parquet est tout à fait à l’aise pour répondre aux différentes récriminations. Selon Alioune Zanré, ces moyens de défense ont déjà été débattus depuis octobre 2017 et ce, un mois durant. C’est donc un mémoire dont le débat est épuisé. « Votre juridiction n’est pas celle indiquée pour connaitre de cette affaire », dira-t-il au président, avant de répondre spécifiquement à la supposée disparition d’argent et de la puce de téléphone du général Gilbert Diendéré. « Ce n’est pas vrai », se contentera-t-il.
« Franchement, il n’y a rien de fondamental, de nouveau, de pertinent », rétorquera aussi l’avocat de la partie civile Me Prosper Farama, après que la parole lui a été donnée par le président Seydou Ouédraogo. Répondant à son confrère qui demandait au président de refuser la parole à la partie civile, Me Farama fera remarquer que pour répondre à des exceptions, il ne faut pas avoir déposé un mémoire.

Pause et suspension

Un autre mémoire a été présenté pour attaquer la mise en accusation qui n’aurait pas respecté la loi. Recevable dans la forme, mais mal fondé dans le fond, c’est l’argument opposé par le parquet qui a ainsi demandé au président de rejeter la requête.

Une pause survint entre temps à 10h 23 avant la reprise du procès à 10h 40. C’est un autre front qui s’ouvre. Deux cabinets d’avocats tour à tour informent le tribunal de ce qu’ils ont saisi la Cour d’appel et la Cour de cassation aux fins de récusation du président du tribunal et son conseiller. Informé desdites saisines, le président suspend l’audience pour statuer. Faut-il continuer ou attendre les décisions des deux juridictions ?

A la reprise à 16h, le président annonce que les débats se poursuivront. Seydou Ouédraogo fait savoir qu’une notification ne lui a pas dûment été faite, à propos des requêtes des avocats de la défense. Le procès du putsch manqué continue donc demain 27 mars. Un mois jour pour jour après le début, il sera procédé à la vérification de la liste des témoins.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 27 mars 2018 à 08:02, par lewang En réponse à : Procès du putsch : Place à la vérification des témoins ce 27 mars

    Continuez à tourner tout le monde en bourriques ! on est en tout cas témoins des morts et des blessés...même que les musulmans ont à peine célébrer leur fête du mouton à l’époque. Quand le peuple sera fatigué vous verrez sa réaction...propre et bien fait, et sans dilatoire !

  • Le 27 mars 2018 à 08:33, par Wadal En réponse à : Procès du putsch : Place à la vérification des témoins ce 27 mars

    Vivement que la vérité soit dite et que justice soit rendue ! Mais j’aimerais poser une question à ceux qui s’y connaissent : quand on dit le droit, je pense qu’il faut avoir une droiture et être droit non ? Mais des faits qui sont avérés et l’intéressé lui-même a reconnu les faits et on veut nous faire croire qu’il est innocent par des tournures je ne sais quoi ! Alors, le monde appartiendrait-il à ceux qui sont les plus forts sur tous les plans ? J’aimerais le savoir. Je pense que nous n’avons pas que ça à faire dans ce pays. C’est à cause des actes du demi-dieu et du mentor de certaines personnes dans ce pays (suivez mon regard) que tout cela est arrivé. Et durant tout ce temps et jusqu’à maintenant, on a banalisé le mot responsabilité. Chacun fuit ses responsabilités surtout quand elles portent préjudice à la personne. Sachons que sur cette terre, qu’on ait occupé de hautes ou petites responsabilités, sachons poser de bons actes car tôt ou tard, on est redevable et personne n’est éternel sur la terre : c’est cette humilité qui a tant manqué à leur demi-dieu qui a fui ses responsabilités et on tente par tous les moyens sordides de les dédommager (lui et ses acolytes.

  • Le 27 mars 2018 à 08:40, par la loupe En réponse à : Procès du putsch : Place à la vérification des témoins ce 27 mars

    Bjr. Vraiment les avocats des présumés coupables se battent très bien mais même si les faits sont têtus ils sont là au Faso. Ce qui arrivera arrivera. Plaidez tous coupables simplement et demandez la clémence de la cour. Bonne chance nous tous !

  • Le 27 mars 2018 à 09:05, par Alain Kabore En réponse à : Procès du putsch du CND : Place à la vérification des témoins ce 27 mars

    SVP et si les avocats de la défense arrêtaient de se moquer de leurs clients. Comment s’attaquer a quelque chose dont vous même savez que c’est sans objet ? Ou bien c’est pour coûte que coûte justifier les honoraires.

  • Le 27 mars 2018 à 10:17, par DEB BIE En réponse à : Procès du putsch du CND : Place à la vérification des témoins ce 27 mars

    Je voudrais demander aux avocats de la défense de faire balle à terre et surtout à Me Mathieu Somé de se comporter en vrai homme du Sud Ouest fier de son honneur et sa dignité devant tout autre intérêt surtout pécuniaire. Cet avocat aime le dilatoire qui frise le ridicule. Je suis sidéré et triste car moi même venant de cette région qui a connu des avocats et des magistrats hors paire digne et intègre comme son cadet Me Farama par exemple. Je lui demande d’être simplement professionnel du droit et de la justice en allant à la vérité car des Burkinabè ont été sauvagement tués par ses clients accusés comme des rats et le peuple Burkinabè cherche la justice dans ce jugement. A bon entendeur, salut !

  • Le 27 mars 2018 à 11:37, par Achille De TAPSOBA En réponse à : Procès du putsch du CND : Place à la vérification des témoins ce 27 mars

    HOMMAGE A NOS MARTYRS du 30, 31 Octobre 2014 et 16,17 Septembre 2015

    Chers juges, l’arrogance et le zèle des accusés et leurs conseils nous mettent sur nos nerfs. En rappel, ce Brave Peuple a énormément souffert pendant longtemps des injustices criardes gangrénées par une corruption exponentielle sous l’ère Compaoré où les plus forts et les plus riches (galaxie Compaoré) opprimaient méchamment les plus faibles (martyrs, familles des victimes ou le peuple) et pillaient sans état d’âme les ressources du pays. La règle de droit fut enterrée avec la formule choc du moment des hommes forts « si tu fais on te fais et puis y a rien ». Une minorité d’hommes forts s’est exclusivement approprié le pays sous le regard médusé du Brave Peuple. Ils décidaient le droit de vie ou de mort sur tous les Burkinabés. A chaque fois que notre chère nation vivait des évènements tragiques mystérieusement ils clamaient leur innocence or ils étaient les architectes chevronnés de tous ces crimes : De Thomas Sankara à Clemence Oumarou Ouedraogo, de David Ouedraogo à Norbert Zongo, du Juge Salifou Nebié aux Martyrs du 30, 31 Octobre 2014 et 15, 16 Septembre 2015. Ils nous roulaient dans la farine pour nous faire croire qu’ils sont totalement étrangers à toutes ces tueries. . Le mensonge était leur règle de gouvernance. Beaucoup de familles se sont senties profondément meurtries dans leur chair et dans leur esprit et abandonnées par la justice. Nos prisons sont devenues le nid permanent de petits voleurs de moutons et des poulets ou de petits caïds du quartier tandis que les grands criminels sillonnent le monde de si belle en moquant du Brave Peuple ou sont libérés par de faux certificats médicaux. Quand ils étaient aux affaires(pouvoir) ils étaient très bien portants subitement en prison,ils deviennent des malades chroniques. Drôle de mystère !
    .
    Je ne suis d’aucun parti politique au BURKINA je ne suis ni militant ni sympathisant d’un parti politique. J’ai participé à l’insurrection populaire pour restaurer la DEMOCRATIE dans mon pays c’est-à-dire la JUSITCE dans la VÉRITÉ. Auparavant, j’avais écrit un article intitulé « Pourquoi vendre notre constitution à Blaise » publié sur Faso.net le 16 Octobre 2014 à Blaise Compaoré que s’il tendait de modifier l’article 37 il précipiterait sa chute comme Ben Ali de la Tunisie mais malheureusement il ne m’a pas écouté ma petite voix. Mon combat quotidien est et reste logiquement la lutte contre l’injustice ou l’impunité même au prix du sang. Je défends toujours la VÉRITÉ en d’autres termes UNE JUSITCIE EQUITABLE, INDEPENDANTE et IMPARTIALE POUR TOUS. Aucun BURKINABE ne doit être au-dessus de la loi. Si un Burkinabé (Saint Blaise, Saint François, Saint Gilbert, « ange » Djibril, Saint Christian dit Roch, Saint Simon dit tulk-guili (prendre tout en français) ou mr ex security, Achille De TAPSOBA le Bobolais…) commet des crimes de sang ou économique qu’il soit littéralement traduit devant des JUGES sans état d’âme pour répondre tout naturellement de ses actes et puni conformément à la rigueur de la loi .

    Mrs les juges intègres,vous jouez votre crédibilité dans ce procès c’est-à-dire rendre JUSTICE aux MARTYRS qui ont injustement payé de leurs vies par des « BOULIMIQUEURS » du pouvoir. Il s’agit notamment de la machine téléguidée à tuer des frères Compaoré Diendéré et de « ange » Djibril de concert avec Soro le rebelle qui ont décidé monstrueusement de nous frapper en détruisant nos postes de gendarmerie et notre aéroport, faire souffrir le PAUVRE PEUPLE. Faut-il qu’on se range pendant ce procès derrière les potentiels putschistes par peur de leurs regards foudroyants et machiavéliques ? Absolument pas notre conscience ou notre foi religieuse (Chrétienne ou musulmane) nous interdit formellement d’accompagner les forces du mal avec leur ramification (Galaxie Compaoré) qui cherchaient à tout démolir dans notre pays pour leurs intérêts égoïstes et personnels. La sentence doit être à la hauteur de leurs forfaits (effusion de sang).De prime à bord, nous vous recommandons solennellement de publier le rapport de l’expertise des écoutes téléphoniques fait par l’allemand car certains partisans de l’impunité ont crié urbi et orbi à un montage de la transition avant le grand déballage (procès proprement dit). Ces deux généraux félons sont des fabulateurs excusez-moi chers juges intègres du terme ce sont des gros menteurs. Ils pensent qu’ils sont plus intelligents que tout le Brave Peuple. Leur stratégie est connue de tous la manipulation à grande échelle, ils chargeront (noyer) les petits soldats de l’ex-rsp avec leurs conseils (avocats) comme s’ils étaient en odeur de sainteté. Pitié pour ces petits militaires qui vont assumer tout à la place des grands CRIMINELS. Ces généraux félons vont accuser les hommes de rang de tous les péchés d’Israël pour sauver leurs peaux. Je ne cesse de le répéter ces faux généraux ont été toujours des lâches quand ils ont le dos au mur.Les bourreaux d’hier se sont subitement et rapidement transformés en victimes d’aujourd’hui ou des artisans de paix prêchant la Bonne Nouvelle de DIEU ou d’ALLAH dans leurs prisons dorées or ils demeurent les CERVEAUX de ce putsch le plus bête du monde. Ces généraux félons détiennent la palme d’or en mensonge et en bêtise devançant largement le capitaine Sanogo du Mali. Ils pleurnichent sous tous les toits avec des canaux de communication très sophistiqués (tapages médiatiques) pour déclarer de façon mensongère au monde un acharnement sur leur personne. Ils se voyaient en costume de président légitime après leur mentor Blaise « le grand médiateur hors pair ». Un ami des djihadistes « ange » Djibril disait à son interlocutrice togolaise au téléphone pendant le putsch : « On maitrise la situation. Ne t’inquiète pas pour moi. Je serai président. A bientôt ».

    Mrs les juges intègres, ne vous laissez pas emballer dans leur jeu. Avec leurs avocats, ils vont troubler ce procès. Chassez systématiquement tous les perturbateurs de la salle. Leurs avocats (surtout français) tendront de vous humilier devant le Brave Peuple. Soyez sereins et prudents. Le Burkina n’est pas une banlieue de Paris ni d’Abidjan ni de Dakara. Ne cédez à aucune pression d’où qu’elle vienne : pouvoir actuel (mpp), pèlerins de l’impunité (partisans et francs-maçons) ou communauté internationale. Tenir compte du séducteur regard des criminels c’est être complice de leurs crimes. Les anciens disent : « lorsque tu tiens compte du beau regard apparemment innocent du chat qui a volé de la viande tu renonceras à le tuer ».

    Chers juges intègres, votre devoir moral est de cicatriser toutes les PLAIES béantes (injustices) afin de permettre une RECONCIALATION entre les fils et les filles de ce pays à travers le PARDON. La justice est le SOCLE d’un bon développement pour un pays. Oter la vie d’un autre burkinabé pour un pouvoir (politique, économique, social…) surtout avec les armes achetées par le contribuable Burkinabé doit être sévèrement puni pour que nous ne vivions plus ces scènes macabres au Faso. Chacun de nous doit soulager les familles des victimes en défendant la vérité car le malheur n’arrive seulement qu’aux autres. Le Brave Peuple vous regarde attentivement pour dire le DROIT rien que le DROIT sans passion à mi- mot sans règlement de compte. A aucun cas, il n’acceptera un procès de complaisance pour faire plaisir aux grands criminels et ses supporteurs zélés. Cependant, la justice n’est pas une boite de nuit pour faire plaisir à ses mélomanes c’est-à-dire à ceux qui proclament visiblement l’impunité. Dans un état de droit, il y a évidemment des règles à respecter.
    Mrs les magistrats, à l’issu du verdict final d’un procès équitable, le Brave Peuple vous restituera tous les honneurs de la nation avec félicitations exceptionnelles du jury. Toute la nation saluera très honorablement votre acte patriotique et vous respectera.

    Chers juges intègres, faites entrer les accusés au parloir. Que l’audience commence.

    Je vous remercie très chaleureusement.

    LA VÉRITÉ TRIOMPHERA SUR LE MAL OU L’IMPUNITÉ(le mensonge) UN JOUR

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT

    JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
    JUSTICE POUR THOMAS SANKARA
    JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE
    JUSTICE POUR DAVID OUEDRAOGO
    JUSTICE POUR DABO BOUKARY

    VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
    VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN

    Achille De TAPSOBA LE Bobolais

    • Le 27 mars 2018 à 17:01, par Ka En réponse à : Procès du putsch du CND : Place à la vérification des témoins ce 27 mars

      Merci mon ami et compagnon de lutte Achille de Tapsoba le bobolais pour éradiquer l’injustice et l’impunité dans le pays que nous aimons tous. Merci d’avoir dit tout haut ce à quoi bon nombre de personnes s’attendait. Que les criminels soient courageux et assumer leurs actes au lieu de chercher d’échapper a la justice et de jeter leurs fardeaux sur les autres. Et comme je l’ai toujours dit : La première cause qui mine le développement d’un pays, c’est sa justice ! La première cause qui crée des crises sociales dans un pays, c’est sa justice. Il faut que nous quittons ce face-à-face mortel qui est l’injustice pour explorer d’autres voies profitables aux citoyens en respectant la justice, seule la justice peut réconciliée un peuple, en faisant payer ceux qui ont commis des actes odieux pour soulager les familles des victimes, qui pardonneront à leur tour, pour une paix durable.

  • Le 27 mars 2018 à 12:03, par Heiii En réponse à : Procès du putsch du CND : Place à la vérification des témoins ce 27 mars

    Mon cher DEB BIE
    Toi aussi ! En quoi ce que Me Somé a fait est reconsidéré comme "n’étant pas un comportement en vrai homme du Sud-ouest ?" . Il ne fait que son métier d’avocat qu’il maitrise très bien. Moi, je pense que si tous les burkinabé excellait, chacun dans domaine, comme Me Somé, on n’en serait pas là aujourd’hui huis. Merci à toi.

  • Le 27 mars 2018 à 14:02, par Nongasida paguiligdi En réponse à : Procès du putsch du CND : Place à la vérification des témoins ce 27 mars

    Mr les avocats, continuez à défendre le diable. c’est tout simplement à la recherche de l’argent que vous refusez de voir la vérité en face. il est temps de vous dire que tous ceux qui sont morts ont des droits et ceux qui sont jugés ne sont pas au dessus du peuple. soit vous êtes avec le peuples ou vous être contre le peuples. les parents, les ammis et connaissances des victimes de ceux que vous défendez ainsi que tout le peuple burkinabè vous regardent et vous suivent. Nul n’est au - dessus du peuple. attendons de voir.

  • Le 27 mars 2018 à 15:11, par KOULBILA En réponse à : Procès du putsch du CND : Place à la vérification des témoins ce 27 mars

    Salut que nos martyrs reposent en paix sinon moi j’ai tres peur que la soif de largent laisse nos juges dire la verité pour moi la justice ne triomphera jamais mais celle de Dieu les attends tot ou tard

  • Le 27 mars 2018 à 16:54, par KIENDREBEOGO issaka En réponse à : Procès du putsch du CND : Place à la vérification des témoins ce 27 mars

    Depuis l’ouverture du proces,les principaux accusés presentent des visages sereins,des causeries entre eux, des rigolades sur le banc des accusés, avec même des supporters qui les aplaudissent,sans aucune compassion ou regret de ce qui s’est passé malgré plusieurs m morts sur leur dos tout en banalisant la vie humaine, comme ils avaient pris l’habitude de tuer sans aucun procès, et aujourd’hui avec des avocats payés gracement pour défendre l’indéfendable ; oh ! C’est quelle justice ça ? La justice bourgeoise ? Quel théâtre ! Je préfère la justice du peuple de thomas sankara. Tu as commis des impairs tout en connaissant le bien et le mal que DIEU nous a mis dans la tête, defend toi, toi même ; mais qui nous défendra de nos péchés devant le seigneur ? Personne. Hé ! La justice des hommes. Attendons de voir.

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