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PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

Publié le lundi 3 avril 2017 à 22h30min

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PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

Ils étaient 5 centrales syndicales et 13 syndicats autonomes à signer une motion de soutien au Plan national de développement économique et social (PNDES), lors de la conférence de Paris. Ce lundi 3 avril 2017, ces mêmes organisations ont de nouveau réaffirmé leur engagement pour une mise en œuvre réussie du plan quinquennal. En transmettant sa plateforme contributive pour la réussite du PNDES, la délégation des organisations syndicales a saisi l’opportunité pour rappeler au premier ministre, les engagements pris lors de la traditionnelle rencontre syndicats/gouvernent.

La contribution des organisations syndicales soutenant le référentiel de développement économique du Burkina porte essentiellement sur ses 3 axes. Il s’agit notamment de la réforme des institutions et de la modernisation de l’administration. Sur ce point, les organisations syndicales entendent un renforcement de l’indépendance de la justice, la lutte contre l’injustice sociale et la corruption par des mesures de protection des lanceurs d’alerte et des travailleurs collaborant avec des structures de lutte contre la corruption.

Pour les syndicats, si le gouvernement a beaucoup œuvré pour avoir une administration débarrassée de ses tares à travers la redynamisation de l’ASCE, beaucoup de leurs camarades sont en insécurité dans les entreprises visitées par l’autorité de régulation supérieur du contrôle d’Etat. « Nous avons un exemple palpant, c’est le cas du CSC où les travailleurs vivent un calvaire pour avoir collaboré avec l’ASCE pour dénoncer certaines pratiques malveillantes » a déploré la délégation des organisations syndicales soutenant le PNDES. Aussi, elles souhaitent entre autres, la mise en place d’un mécanisme permettant une valorisation des salaires et indemnités dans la fonction publique, le parapublic comme dans le privé, la participation des organisations syndicales aux structures de suivi du PNDES et la mesure du bien-être social des Burkinabè.

Quant au second axe qui fait référence au capital humain, les organisations syndicales interpellent le gouvernement sur la relecture du code du travail, la ratification, voire la signature de certaines conventions de l’OIT. Il est question de la convention N°94 sur les marchés publics permettant la limitation de la traite humaine. « Au sein de nos entreprises, il y a cette forme de l’exploitation de l’homme qui est rendue possible par la non signature de certaines conventions, qui font qu’il y a des boulevards pour se livrer à des pratiques déshumanisantes » a regretté la délégation. A ce cela, il faudrait prendre en compte la convention N°189 sur le travail domestique, N°181 sur la sous-traitance. Cette dernière devrait contribuer à éradiquer définitivement l’exploitation de travailleurs victimes des pratiques non conformes à législation du travail. Une autre question centrale de cet axe, est celle portant sur la formation professionnelle des jeunes.

S’agissant du 3ème axe qui s’articule sur la dynamisation des secteurs porteurs pour l’économie et les emplois, Blaise Augustin Hien, le SG de la confédération des travailleurs du Burkina (CNTB), a suggéré entre autres, la prise de décisions fortes pour la protection de l’économie et la mise en place d’un actionnariat populaire pour relever le défi du déficit énergétique.

Une démarche qui réconforte …

Après avoir pris bonne note des différentes recommandations, Paul Kaba Thiéba a remercié l’ensemble des centrales syndicales pour cette « démarche contributive et nationaliste ». Pour lui, cette démarche rassure son gouvernement à gagner la bataille contre la pauvreté, par une réussite du PNDES. « Au-delà de la défense des intérêts syndicaux, corporatistes, chaque fois qu’il est question d’enjeu national, patriotique, les Burkinabè savent se retrouver pour sauver l’essentiel » a-t-il renchéri, précisant que la plateforme contributive sera examinée avec un grand intérêt. Le Ministre de la fonction publique, Clément Sawadogo pour sa part, a tenu à saluer cette initiative des organisations syndicales car dit –il : « Ce n’est pas le fait de dénoncer qui signifie qu’on est en lutte ». De son avis, « les positions radicales, extrémistes ne payent plus (..), ce n’est plus le temps des débats idéologiques inutiles (..), il faut plutôt conjuguer nos efforts, se battre pour créer de la richesse ».

Des syndicats mieux outillés à aider le gouvernement

Pour Paul Kaboré, le chef de la délégation des organisations syndicales, par ailleurs président du mois des centrales syndicales, ce soutien est l’expression d’un souci, celui de contribuer au développement de l’économie nationale. « Nous pensons qu’il y a une turbulence au niveau de l’économie et si on ne se rassemble pas, quel que soit le gouvernement qui va venir, nous pensons qu’il faut aider à développer l’économie » a-t-il confié. Et Paul Kaboré de rappeler que le PNDES pose une question essentielle évoquée par les syndicats, en l’occurrence celle relative au travail et à la création d’emplois décents. « Notre revendication au niveau du PNDES, c’est également cela. Nous sommes mieux outiller à aider le gouvernement à aller de de l’avant » a-t-il justifié.

Notons que ce sont 5 centrales syndicales sur 6 et 13 syndicats autonomes sur les 17 que compte l’Unité d’action syndicale (UAS), qui soutiennent le PNDES. « Dans l’UAS, c’est la diversité qui fait vivre cette unité. Ce n’est pas une unité organique, c’est une unité de consensus qui s’est réunie, chacun a donné son point de vue et nous respectons les points de vue de chaque organisation » a-t-il soutenu. Puis d’ajouter que : « si nous réussissons, c’est pour tout le monde, si nous perdons, c’est pour tout le monde et nous pensons que nous allons gagner que de perdre » a conclu le chef de la délégation des organisations syndicales, soutenant le PNDES.

La Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB), la confédération syndicale burkinabè (CSB), la Force ouvrière-Union nationale des syndicats (FO-UNS), l’Organisation nationale des syndicats libres (ONSL), l’Union syndicale des travailleurs du Burkina ont pris part à la rencontre de soutien au PNDES .Les syndicats autonomes tels que le SAIB, le SNEAB, le SNESS, le SYNTRAPOST, le SYNATIPB, le SYNATRAD, le SYSFMAB, l’UGMB et le SAMAB font figurent parmi les organisations syndicales soutenant le PNDES.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 3 avril 2017 à 23:42, par DIALLO salif En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    Quand est ce que ces gens là vont cesser de rêver et se regarder en face. Quelle institution sérieuse digne de nom vous donnera même un kopeck. On ne peut pas vous faire confiance pour deux raisons :
    1 Vous n’êtes pas du tout sérieux, depuis que vous êtes aux affaires vous ne faites que mentir, il n’y a pas ce jour où vous avez dit quelque de bon
    2 Vous êtes des incapables, parce que vous n’arrivez même pas à mettre en marche le pouvoir d’état, qui est vraiment chancelant, la pente est très raide.

    • Le 4 avril 2017 à 11:17, par Biola En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

      On ne gagne rien a souhaiter que les gouvernants de son pays échouent et à espérer que son pays sombre. Toi qui te regarde en face, qu’à tu déjà fait pour ton pays ? en quoi est tu utile pour ton pays ? Ce sont des questions que nous devons tous nous poser. Si aujourd’hui le Burkina est meilleur qu’hier, et demain meilleur qu’aujourd’hui, Nous gagnons tous. Arrête de souhaiter le pire pour les autorités car tous nous en pâtirons.

    • Le 4 avril 2017 à 13:17, par le sage En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

      on lit dans ton message quelqu’un qui a perdu quelque chose et qui va mourir dans la haine si rien n’est fait. tu n’as aucun esprit de patriote en toi. ces gens que tu fustige ne sont pas à la base de ta misère. tu dois changer ton coeur

  • Le 4 avril 2017 à 06:31, par le tigre En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    quoi ? une turbulance economique ? vous savez mon premier ministre, ce sont les liberaux et les neoliberaux qui ont les moyens aujourd’hui dans le monde. I’ll ne vont jamais preter aux pays qui cherchent a faire du tout sociale et qui n’imvestirons pas pour le remboursement. L’echec du pndes viendra de la.

  • Le 4 avril 2017 à 07:10, par LE PATRIOTE En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    Félicitations à vous ! Vous êtes des syndicats responsables et patriotes. Avec vous le pays va avancer. Encore félicitations à vous !

  • Le 4 avril 2017 à 08:00, par fredo En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    Ah !!! Je ne suis pas un connaisseur du monde syndical mais quand des syndicats soutiennent un gouvernement comme ça, vraiment ça craint !!! Il me semble que vous n’êtes pas tenu d’aller dire au gouvernement que vous soutenez le PNDES. Je ne sais pas quelle est la part contributive des syndicats dans la conception de ce plan. Vraiment je me pose des questions. Cet aplaventrisme dégénérescent risque de porter un coup dur aux syndicats. Où est votre rôle de contre pouvoir ? Revendiquer ne signifie pas que le syndicat est contre un individu dans le gouvernement mais contre un système qui ne prend pas en compte les préoccupations des travailleurs et des masses populaires. Et d’ailleurs le rôle du syndicat n’est pas que de revendiquer mais aussi de servir d’indicateur d’alerte lorsque le gouvernement déraille. Mais si vous même vous êtes dedans comment vous allez jouer ce rôle ? N’oubliez pas que le PNDES est une suite logique du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté, issu aussi des Programmes d’ajustement structurel qui ont mis à mal le monde du travail par les privatisations sauvages qui ont coûté à nos économies jusqu’aujourd’hui.

    Je pense que le gouvernement doit se poser des questions pour un tel soutient et s’inquiéter aussi. A ce rythme là ne soyons pas surpris un jour que ces même syndicats laudateurs revendiquent un poste ministériel.

    Heureusement que ce n’est pas toutes les centrales syndicales qui "s’égarent" ainsi. Et là je crains pour la suite de l’UAS. Le règne de la division est entrain de s’installer. Vous avez donné un bel exemple d’unité en septembre 2015 face au coup d’état. De grâce, marquez positivement l’histoire.

    • Le 4 avril 2017 à 10:05, par LE PATRIOTE En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

      Vous Fredo là, on ne vit pas de grève. Laisse ceux qui veulent travailler pour le pays se mettre au boulot. Si tu veux, va grever dans ton champ !

      • Le 5 avril 2017 à 08:04, par fredo En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

        Cher "PATRIOTE", si vous en êtes un, vous lisez vraiment de travers et ça craint pour votre "patriotisme". Je vous défi de me trouver le mot "grève" dans mon texte. Et pour votre gouverne, revendiquer des meilleurs conditions de vie et de travail ne veut pas dire aller en grève. La grève n’est que l’arme ultime dans la lutte.

        Sincèrement, votre

    • Le 4 avril 2017 à 10:06, par amba En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

      Mon frère toute l’histoire politique et syndicale de notre pays montre qu’en tout temps les organisations syndicales se sont positionnées de cette façon sur ces questions de gouvernance économique,politique et sociale. De tout temps les organisations faiblement ou pas du tout influencées par les crypto politiciens se déclarent soutenir les plans de développement présentés par les gouvernants.De tout temps les organisations dont les activités sont inscrites dans le cadre de la tactique et de la stratégie de conquête du pouvoir d’état par les crypto-politiciens se sont dites se tenir à distance des politiques gouvernementales. Sous la révolution c’est ce qui s’est passé. A des différences près ,on retrouve les mêmes regroupements que de nos jours.Ceux qui se disent apolitiques soutiennent et ceux qui se disent révolutionnaires de luttes de classe se démarquent. Revisitez les répressions sous la révolution et vous verrez cette réalité crue.Pourtant on considère que Sankara était un patriote qui voulait développer son pays : Il n’a eu que le soutien des syndicats qu’on taxe aujourd’hui de collabos.l’histoire bégaie.

    • Le 4 avril 2017 à 10:19, par Sucrette En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

      “j’ai l’impression que M. Fredo a lu l’article de travers !!! Tu as une idée très limité des attributions du syndicalisme ? Ou pour toi syndicat=grèves tout court ? C’est ensemble que nous devons travailler à construire le pays, et c’est les organisations syndicales ont cru utile de s’impliquer ! N’est ce pas patriotique ?”

  • Le 4 avril 2017 à 08:34, par HAMA En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    Tout cela est bien mais on attend de voir ce gouvernement à l’œuvre surtout sur la relecture du code de travail.

  • Le 4 avril 2017 à 09:02, par Jeune Premier En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    Politisation des syndicats. Vieille pratique de l’ere compaore. Raison pour laquelle on crie sur tous les toits qu’il n’ya pas eu changement. L’ opposition doit etre aux aguets car l’heure du changement souffle et c’est Dieu lui-meme qui va le realiser pour nous. Le role des syndicats, c’est de veiller aux interets des travailleurs.

  • Le 4 avril 2017 à 09:04, par Cequejenpense En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    Je ne vois pas l’interet que des syndicats et centrales soutiennent officiellement un programme du gouvernement. C’est peut-etre un programme economique (de developpement), mais ils reste politique. On vous attend dans les jours a venir.

  • Le 4 avril 2017 à 09:29, par Sidnaba En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    Je salue cet esprit patriotique de ce groupe de centrales et syndicats autonomes. Contrairement aux syndicats qui ne savent que revendiquer tels la CGTB et ses alliés, vous posez ici un acte responsable porteur d’espoir pour toute la population du Burkina qui aspire à la paix et au progrès. Vous avez compris que pour revendiquer davantage il faut produire davantage et si on ne peut donner que quand il y en a davantage. Merci pour cette démarcation avec les syndicats égoïstes et maximalistes. Ces syndicats qui ont curieusement découvert après 30 années de règne sans partage du régime déchu de Blaise Compaore que les travailleurs du Burkina sont très pauvres et qu’ il faille relever immédiatement le le pouvoir d’achat en satisfaisant immédiatement leur revendication du ventre des fonctionnaires. Pour les autres, ils s’en foutent point barre.

  • Le 4 avril 2017 à 09:30, par Yaobrenda En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    Vous avez abdiquez camarades ! Votre déplacement sur Paris, qui a supporté les frais ? Si c’est l’État, c’est de l’improvisation. Si c’est vos syndicats, c’est un abus Vous vendez ainsi vos camarades pour nourrir vos ventres. Vous outrepassez les fonctions du syndicat. Vous venez de trahir vos militants en pensant participer et combattre. La transition vous avait cependant servi un bonne leçon. Bande de mounafixé.

  • Le 4 avril 2017 à 09:50, par oscar En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    Un syndicat, c’est apolitique, non lucratif et ça défend non seulement les intérêts de ceux qu’ils représentent mais surtout constitue une force de proposition et de contre pouvoir. mais quand ceux-ci se liguent sur les positions d’un gouvernement il y a problème et leurs mandataires se doivent de réagir avec véhémence car la nation est en péril, car face aux dérives éventuelles du gouvernement qui sont d’ailleurs monnaies courantes au Faso, ils seront en rade. A mon avis, ca sent du diallo salifou avec ses méthodes staliniennes de division d’une autre époque.
    Je propose à ces syndicats de créer un parti des travailleurs, car ça existe sous d’autres cieux et d’aller simplement à la conquête du pouvoir d’Etat et éviter de pourrir la vie des travailleurs car quelque soit le compromis, un syndicat doit savoir tenir ses distances avec les gouvernants, ça y va de sa crédibilité même.

  • Le 4 avril 2017 à 10:02, par SARKO En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    SVP n’ adoptez pas les méthodes du CDP. Les Juges acquis ,les enseignants acquis , les professeurs acquis, les infirmiers acquis ,les postiers acquis , les boulangers acquis ,les bouchers acquis , les coiffeurs acquis .........ne seront qu’ un boulet à vos pieds . Ils ne viennent pas soutenir mais plutôt l’ espoir d’ un passage à la caisse noire .

  • Le 4 avril 2017 à 10:17, par amba En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    Oscar,les syndicats qui se démarquent ont déja leur parti,c’est vous qui ne le savez pas ou faites semblant. seulement,eux ils envisagent conquérir le pouvoir avec les armes puisque pour eux les élections c’est des voies sans issues. Allez écouter Me Farama dans l’émission "sur la brèche "du dimanche passé. Sous la révolution de Sankara les mêmes regroupements syndicaux existaient.C’est du déja vue et ça sera toujours comme ça.Ceux qui soutiennent aujourd’hui ont été aussi à quelque exception près ceux qui ont soutenu sankara. Ceux qui se démarquent ont été aussi ceux qui ont maille à partir avec Sankara qui du reste a réprimé la plupart de leurs membres. Donc rien de nouveau sous le soleil ardent du Faso.

  • Le 4 avril 2017 à 10:51, par veto En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    J’émet de sérieux réserve quant à un aboutissement sérieux de ce PNDES non pas à cause de sa mauvaise qualité mais à l’administrattion burkinabè qui est nul, truffée de personnes de très mauvaises foi.
    Regardez au ministère de la culture. Les messieurs se taillent le budget à leur mesure. Dans un contexte de budget programme, l’essentiel du boulot doit etre fait dans les provinces et régions pour remonter, d’ou l’envoi de cadre de haut niveau dans les régions pour les dynamiser. Mais quelle a été la surprise, les directions n’ont pas de budgets, et ce qui a été envoyé servira uniquement au frais de mission du DR et DP. Meme pas une bonne activité pour les agents. Ce qui rebute, c’est qu’on a été envoyé pour se faire la main et on a meme pas l’opportunité de toucher à un petit dossier, leurs frais de mission ils peuvent le garder. Ils monopolisent tout, et nous on est la pour le décor. Franchement Barry si tu revois pas ca ton SG et le DAF vont te conduire dans une impasse. Nous exigeons une réaffectation pour au moins rester auprès de nos familles que de mourir a petit feu dans des directions ou t’a meme pas une bonne chaise pour t’assoir.

  • Le 4 avril 2017 à 10:55, par Wendkouni En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    le syndicat est apolitique, mais je ne comprends pas grand chose dans cette affaire. ils veulent diviser le monde syndical ces gens la dont leur avenir est derrière eux. ils veulent participer au partage de gateau, sion c’es pas ça des syndicats patriotes

  • Le 4 avril 2017 à 10:58, par SYNDICAT En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    Deux rectificatifs et un peu d’éclairage à la délégation syndicale d’une part, et au Ministre de la Fonction Publique d’autre part :

    De un : A la délégation syndicale et ses membres ; il ressort ceci dans le reportage du journaliste : « Notons que ce sont 5 centrales syndicales sur 6 et 13 syndicats autonomes sur les 17 que compte l’Unité d’action syndicale (UAS), qui soutiennent le PNDES. « Dans l’UAS, c’est la diversité qui fait vivre cette unité. Ce n’est pas une unité organique, c’est une unité de consensus qui s’est réunie, chacun a donné son point de vue et nous respectons les points de vue de chaque organisation » a-t-il soutenu. »
    Je ne vois vraiment pas pourquoi on tient à prononcer le mot UAS, si en soi on est conscient et confiant de ce qu’on défend ?
    L’UAS n’est pas composée de toutes les organisations syndicales de notre pays. Elle-même l’a rappelé dans son message réponse au PM le jeudi 1er février 2017. En effet :
    -  Au Ministère de l’Education National et de l’Alphabétisation, il y a plus d’une dizaine de syndicats autonomes qui ne font pas parties de l’UAS ;
    -  Au ministère de la Justice, sur 6 syndicats autonomes, sauf le SAMAB est sur la liste de soutien au PNDES ; et c’est le SBM qui est seul membre de l’UAS ;
    -  Dans les autres ministères il y a : SYNAFI, SYNAMICA, SYNAGRH, SYNASEB, SYNPTIC, SYNACIT, etc etc etc qui sont aussi des syndicats autonomes mais qui ne font pas partis de l’UAS pour le moment ;
    Donc la présentation des chiffres 5/6 Centrales syndicales et 13/17 syndicats autonomes est abusif et peu honnête ! Que des responsables syndicaux communiquent à créer la confusion dans le reportage des vaillants journalistes, c’est inacceptable ; et si c’est par ce que eux-mêmes ignorent la composition de l’UAS, c’est le comble. Pour preuve, demandez au SAMAB dont le nom figure sur les présences révélées dans la délégation, s’il fait partie de l’UAS. Attention aux falsifications !

    De deux : Il serait ressorti aussi du côté de Monsieur le Ministre : « Le Ministre de la fonction publique, Clément Sawadogo pour sa part, a tenu à saluer cette initiative des organisations syndicales car dit –il : « Ce n’est pas le fait de dénoncer qui signifie qu’on est en lutte ». De son avis, « les positions radicales, extrémistes ne payent plus (..), ce n’est plus le temps des débats idéologiques inutiles (..), il faut plutôt conjuguer nos efforts, se battre pour créer de la richesse ».
    Pour être aux affaires aussi depuis plus de 27 ans, surtout Ministre de l’Administration Territoriale sous Blaise COMPAORE pour ne citer que cela, un peu de mémoire permet de se rappeler le parcours de ceux qui « ne dénoncent pas pour montrer qu’ils sont en lutte », de ceux qui « n’ont pas de positions radicales, extrémistes et qui paient », de ceux qui « ne sont plus au temps des débats idéologiques inutiles(…) … »
    1. Soutien aux PAS : bilan (des milliers d’emplois directs perdus (cas de Faso Fani à Koudougou), systèmes éducatif et sanitaire en lambeau), Pays Pauvre Très Endettés (PPTE) avec au moins 49% de pauvre vivant chacun avec moins d’un dollars par jour (Merci voir discours du Président actuel de votre parti et aussi PAN à l’ouverture de la session parlementaire) ; même avec des problèmes de mémoire, ça au moins c’est à côté !

    2. Soutien à la loi 013 dont le système d’évaluation suicidaire. Bilan : dissolution du gouvernement et renvoie de Tertius ZONGO de la primature en 2011 suite à la crise ;

    3. Soutien à la Mise en place du SENAT avec passage sur le Plateau de la Télévision Nationale du Burkina (TNB) de leur porte-parole d’antan ; correspondance de ces syndicats autonomes aux autorités du régime de Blaise COMPAORE demandant leur part de SENATEURS. Bilan : Insurrection et coup d’Etat avec plusieurs morts, pas de SENAT, saccage de la TNB, fuite de Blaise COMPAORE et de sa famille sans que ces derniers les soutiennent !

    4. Etc. Etc. Etc.

    5. Aujourd’hui, soutien au PNDES pare qu’ils seraient « patriotes » : quelle « lucidité » syndicale !!!?

    La solution à toute cette pagaille dans le monde syndical, ce sont les élections professionnelles qui permettront de dégager les organisations représentatives et crédibles qui parleront au nom des travailleurs. Si non, 20 organisations comptant en tout et pour tout 19 militants, avec la bénédiction d’actes de personnalités peu catholiques, poursuivront des tâches qui n’honorent pas le milieu syndical.
    Mais dans une « démocratie » où un « patriote » qui n’a même pas investi dans une seule case dans sa « patrie » devient un Premier Ministre, quoi d’étonnant ?
    « Le patriotisme » !!!!!!

  • Le 4 avril 2017 à 12:01, par SYNDICAT En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    Deux rectificatifs et un peu d’éclairage à la délégation syndicale d’une part, et au Ministre de la Fonction Publique d’autre part :

    De un : A la délégation syndicale et ses membres ; il ressort ceci dans le reportage du journaliste : « Notons que ce sont 5 centrales syndicales sur 6 et 13 syndicats autonomes sur les 17 que compte l’Unité d’action syndicale (UAS), qui soutiennent le PNDES. « Dans l’UAS, c’est la diversité qui fait vivre cette unité. Ce n’est pas une unité organique, c’est une unité de consensus qui s’est réunie, chacun a donné son point de vue et nous respectons les points de vue de chaque organisation » a-t-il soutenu. »
    Je ne vois vraiment pas pourquoi on tient à prononcer le mot UAS, si en soi on est conscient et confiant de ce qu’on défend ?
    L’UAS n’est pas composée de toutes les organisations syndicales de notre pays. Elle-même l’a rappelé dans son message réponse au PM le jeudi 1er février 2017. En effet :
    -  Au Ministère de l’Education National et de l’Alphabétisation, il y a plus d’une dizaine de syndicats autonomes qui ne font pas parties de l’UAS ;
    -  Au ministère de la Justice, sur 6 syndicats autonomes, sauf le SAMAB est sur la liste de soutien au PNDES ; et c’est le SBM qui est seul membre de l’UAS ;
    -  Dans les autres ministères il y a : SYNAFI, SYNAMICA, SYNAGRH, SYNASEB, SYNPTIC, SYNACIT, etc etc etc qui sont aussi des syndicats autonomes mais qui ne font pas partis de l’UAS pour le moment ;
    Donc la présentation des chiffres 5/6 Centrales syndicales et 13/17 syndicats autonomes est abusif et peu honnête ! Que des responsables syndicaux communiquent à créer la confusion dans le reportage des vaillants journalistes, c’est inacceptable ; et si c’est par ce que eux-mêmes ignorent la composition de l’UAS, c’est le comble. Pour preuve, demandez au SAMAB dont le nom figure sur les présences révélées dans la délégation, s’il fait partie de l’UAS. Attention aux falsifications !

    De deux : Il serait ressorti aussi du côté de Monsieur le Ministre : « Le Ministre de la fonction publique, Clément Sawadogo pour sa part, a tenu à saluer cette initiative des organisations syndicales car dit –il : « Ce n’est pas le fait de dénoncer qui signifie qu’on est en lutte ». De son avis, « les positions radicales, extrémistes ne payent plus (..), ce n’est plus le temps des débats idéologiques inutiles (..), il faut plutôt conjuguer nos efforts, se battre pour créer de la richesse ».
    Pour être aux affaires aussi depuis plus de 27 ans, surtout Ministre de l’Administration Territoriale sous Blaise COMPAORE pour ne citer que cela, un peu de mémoire permet de se rappeler le parcours de ceux qui « ne dénoncent pas pour montrer qu’ils sont en lutte », de ceux qui « n’ont pas de positions radicales, extrémistes et qui paient », de ceux qui « ne sont plus au temps des débats idéologiques inutiles(…) … »
    1. Soutien aux PAS : bilan (des milliers d’emplois directs perdus (cas de Faso Fani à Koudougou), systèmes éducatif et sanitaire en lambeau), Pays Pauvre Très Endettés (PPTE) avec au moins 49% de pauvre vivant chacun avec moins d’un dollars par jour (Merci voir discours du Président actuel de votre parti et aussi PAN à l’ouverture de la session parlementaire) ; même avec des problèmes de mémoire, ça au moins c’est à côté !

    2. Soutien à la loi 013 dont le système d’évaluation suicidaire. Bilan : dissolution du gouvernement et renvoie de Tertius ZONGO de la primature en 2011 suite à la crise ;

    3. Soutien à la Mise en place du SENAT avec passage sur le Plateau de la Télévision Nationale du Burkina (TNB) de leur porte-parole d’antan ; correspondance de ces syndicats autonomes aux autorités du régime de Blaise COMPAORE demandant leur part de SENATEURS. Bilan : Insurrection et coup d’Etat avec plusieurs morts, pas de SENAT, saccage de la TNB, fuite de Blaise COMPAORE et de sa famille sans que ces derniers les soutiennent !

    4. Etc. Etc. Etc.

    5. Aujourd’hui, soutien au PNDES pare qu’ils seraient « patriotes » : quelle « lucidité » syndicale !!!?

    La solution à toute cette pagaille dans le monde syndical, ce sont les élections professionnelles qui permettront de dégager les organisations représentatives et crédibles qui parleront au nom des travailleurs. Si non, 20 organisations comptant en tout et pour tout 19 militants, avec la bénédiction d’actes de personnalités peu catholiques, poursuivront des tâches qui n’honorent pas le milieu syndical.
    Mais dans une « démocratie » où un « patriote » qui n’a même pas investi dans une seule case dans sa « patrie » devient un Premier Ministre, quoi d’étonnant ?
    « Le patriotisme » !!!!!!

  • Le 4 avril 2017 à 12:15, par rouamba En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    Félicitations surtout si c’est sincère de la part de toutes les parties(syndic et gouvernement)

  • Le 4 avril 2017 à 12:20, par ouattara losséni En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    il y’a un passage lourd de sens dans cet article qui doit amener les syndicats à ne pas soutenir le PNDES. l’extrait : pour les syndicats, si le gouvernement a beaucoup oeuvré pour avoir une administration debarrassée de ses tares à travers la redynamisation de l’ASCE, beaucoup de leurs camarades sont en insécurité dans les entreprises visitées par l’ASCE "nous avons un exemple palpant, c’est le CSC ou les travailleurs vivent un calvaire pour avoir collaboré avec l’ASCE pour denoncer certaines pratiques malveillantes" a deploré la delegation des organisations syndicales soutenant le PNDES. cet extrait montre à quel point ce gouvernement ne souhaite pas lutter contre la malgouvernance. les parrains de la patronne du CSC pour rien au monde ne veulent l’abandonner . cela donne l’impression que les malversations dont se sont fait echos certains journaux, auraient servi à financer la campagne du MPP. il ya des detournements normaux et d’autres anormaux quand ca vient d’opposants politiques. la republique doit etre basé sur l’équité et la justice. la ministre des finances qui passe pour etre une dame intègre est meme allé lui apporter son soutien comme si le statut de femme donne droit à toutes les deviations. Meme la presse est dans une position de passivité face aux agissements de la patronne du csc comme si il ya une gene à parler d’une consoeur qui a des casserolles. on a l’impression que c’est le mouta mouta généralisé quoi. donc voyez vous chers syndicalistes, vs soutenez un programme dont vs n’avez pas l’assurance que les fonds seront bien gérés en temoigne le martyrs dont souffrent vos membres qui ont osé denoncer des pratiques de gestion mafieuses. et le pauvre IBRIGA lui a rangé son fusil sans doute sous la menace des parrains. dur dur pour le faso !

  • Le 4 avril 2017 à 12:44, par armel En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    c est vous les syndicats responsables.vous etes pour le peuple contrairement aux syndicats qui se soucis peu de la reallite du pays.eux sont a la solde des apatrides ennemis du peuple .

  • Le 4 avril 2017 à 16:26, par le peuple En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    En voici des.syndicats responsables, patriotiques et soucieux du bien-être holistique de tout le peuple. Vos propositions sont tout aussi réalistes et réalisables. Il revient au gouvernement de faire siennes ces propositions et c’est le Burkina qui gagne. Bon vent à vous pour une veille citoyenne.

  • Le 4 avril 2017 à 19:12, par Syndicat En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    C est bien de se chatouer soi même et rire ! Quand on est une girouette,quoi de plus normal que de se souhaiter bon V. Mais c est honnête et mieux que patriote ! Le temps est l autre nom de Dieu !

  • Le 5 avril 2017 à 00:03, par ledoux En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    Malheur à ceux qui bâillonnent et trahissent leurs militants. Après le débat sur la suppression de l’IUTS sur les primes et les indemnités, les travailleurs de la sonabel,sonapost,asecna etc sont trahis par leurs responsables avident d’argent. Nous devons soutenir nos autorités mais pas de la sorte. Quelle est la garantie pour la prise en compte des intérêts des travailleurs. Mr Bien vos militants vous avaient taxé d’élément du CDP. Vieux Kabore ne faites pas comme le regretté Nama pour le sénat. Quant aux responsables de centrales et syndicats autonomes avez vous discuté avec la base. On doit vous lapider.

  • Le 5 avril 2017 à 15:40, par Syndicat En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    Selon le Ministre de la Fonction Publique, Clément P. Sawadogo : " les méthodes radicales,extrémistes ne paient plus...". Une seule question à Monsieur le Ministre : votre libération par les FDS le 15 janvier de l hôtel splendide sous le feu des terroristes, où vous étiez en "réunion avec des associations", la méthode utilisée était comment ? Dommage que certaines mémoires soient à géométrie variable !

  • Le 6 avril 2017 à 00:32, par SYNDICAT En réponse à : PNDES : Des organisations syndicales « en avant » pour la mise en œuvre

    Ok ! j’ajoute ceci pour ceux qui se disent patriote et recherche des ressources pour le financement du PNDES ; c’est juste à côté, pas besoin d’aller en enfer encore moins à Paris :
    Netafrique.net : "Liste des personnalités qui doivent à l’État burkinabè à la date du 31 décembre 2014
    5 avril 2017 | Rubrique : Burkina Faso,Politique,Société | Publié par : negro1er

    Le scoop vient du journal Le Reporter. Dans sa dernière livraison, ce journal a publié la liste des personnalités qui doivent à l’État burkinabè à la date du 31 décembre 2014. Surprise totale, on y trouve des autorités de haut rang au cœur même du régime actuel dont les sommes cumulées qu’ils doivent à l’état se chiffrent à plusieurs centaines de millions de francs CFA. Certains ont même des arriérés qui datent de 2008. "

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