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Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

Publié le lundi 2 mai 2016 à 23h42min

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Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

Aux termes des dispositions de l’article 6 du Règlement UEMOA « Les avocats ne peuvent être entendus, arrêtés ou détenus sans ordre du Procureur Général près la cour d’Appel ou du Président de la Chambre d’Accusation, le Bâtonnier, préalablement consulté. »

L’application de cette règle ne signifie nullement que les Magistrats ou les avocats et les Huissiers (Auxiliaires de justice) ou les Notaires (Officiers Ministériels) sont au-dessus de la loi, mais bien au contraire, cette règle constitue plutôt, indiscutablement, une certaine garantie de la liberté et de l’indépendance de l’Avocat dans l’exercice de ses fonctions de défense d’autrui quel que soit le caractère abominable de l’infraction et sa finalité est surtout de permettre au Bâtonnier en exercice de s’assurer que sous le couvert de pseudo motifs divers, le Ministère public (Procureur du Faso, Procureur de la République, Procureur du Roi…) n’entrave l’exercice de la profession d’un avocat qui doit rester, en toutes circonstances, indépendant et libre dans sa parole pour la défense de son client, personne physique ou morale.

Cette obligation de « consultation » du bâtonnier en exercice par le Procureur Général, au-delà de l’obligation de courtoisie nécessaire entre avocats et magistrats, emporte surtout des obligations légales au titre desquelles la communication des éléments de faits matériels mais surtout de droit sur lesquels se fonde l’accusation du Parquet dirigée à l’encontre d’un Avocat et, en l’espèce, le Bâtonnier Mamadou S. TRAORE.

Certes, le secret de la procédure d’instruction, (autre exigence procédurale) qui tend à garantir, entre autres, la présomption d’innocence, interdit à quiconque (en ce compris les intervenants exclusifs dans le cadre d’une procédure d’instruction) de divulguer dans la presse ou par n’importe quels moyens de communication les faits matériels reprochés à n’importe quel inculpé.

La « ratio legis » de l’obligation faite au Procureur Général (avant toutes mesures de privation de liberté d’un Avocat) d’informer le Bâtonnier en exercice des faits reprochés à l’avocat est de permettre au numéro 1 des Avocats de s’assurer que les faits reprochés, faisant l’objet de poursuites pénales n’ont absolument rien à voir avec l’exercice professionnel de l’avocat ou sa liberté de parole et d’écrit, ainsi que son indépendance. Si c’est parce que le Bâtonnier Mamadou S. TRAORE aurait reçu son Excellence M. Macky SALL, Président de la République du Sénégal à son domicile privé ou c’est parce qu’il a défendu un dossier devant la Cour d’ABUJA, ces faits ne peuvent, en aucun cas, servir de base à son mandat de dépôt surtout si les dispositions de l’article 6 du Règlement Communautaire, (imparables qu’elles sont), n’ont pas été scrupuleusement respectées par le Procureur Général.

En effet, en l’espèce, le Bâtonnier en exercice, Maître Mamadou SAVADOGO, indique, imaginons bien évidemment, sous la foi de son serment que le Procureur Général n’a pas observé les dispositions de l’article 6 du Règlement Communautaire de l’UMOA. Dont Acte !

De son côté, le Procureur Général semble acquiescer qu’effectivement, ces dispositions impératives dudit article 6 du Règlement communautaire pose une difficulté concernant le mandat de dépôt du bâtonnier Mamadou S. TRAORE. La messe est dite et bien dite et on ne la répètera pas pour les « sourds » !

Par conséquent, c’est un impérieux devoir de chaque citoyen burkinabè que de s’élever ouvertement contre un tel mandat de dépôt du Bâtonnier Mamadou S. TRAORE afin que le droit soit respecté sans que des esprits malins ne viennent opposer une solidarité corporatiste. Et d’ailleurs qu’y a t-il d’anormal, sauf bien évidemment pour un impie ou un goujat impénitent, à voler au secours d’un frère, ou d’un Confrère ?

En tout état de cause, si nous ne le faisons pas, et sans aucune exagération, la prochaine étape, sera l’arrestation de notre Bâtonnier en exercice qui sera, à son tour, placé sous mandat de dépôt, par la suite, les membres du Conseil de l’Ordre et, enfin, tous les avocats du Burkina Faso. A la fin, il n’y aura plus personne pour défendre personne et, finalement, Adieu, l’Etat de droit au Burkina Faso. Ainsi naissent les Etats totalitaires et dictatoriaux !

Ce vice de forme évident et qui saute aux yeux d’un profane du droit (c’est-à-dire, l’absence de « consultation » du Bâtonnier par le Procureur Général) qui entraîne nécessairement, non seulement la nullité du mandat de dépôt, mais aussi la nullité de l’intégralité de la procédure menée par le Tribunal Militaire à l’encontre du Bâtonnier Mamadou S. TRAORE, s’apparente fort bien aux motifs de l’arrêt de la Cour de cassation du Burkina Faso qui vient d’annuler, courageusement, les mandats d’arrêt internationaux délivrés par le Tribunal Militaire à l’encontre d’une part, de l’ancien Président du Faso, Monsieur Blaise Compaoré, d’autre part, du Président de l’Assemblée Nationale de la République de Côte d’Ivoire, Monsieur Guillaume Kigbafori SORO et, enfin, de Mme Fatou DIALLO épouse DIENDERE.

Cet arrêt d’annulation des trois mandats d’arrêts par la Cour de Cassation est difficilement critiquable sur le plan juridique d’autant plus qu’il s’agit d’une décision émanant de la juridiction suprême du Burkina Faso. Elle fera nécessairement office de jurisprudence.

A ce sujet, le « balai citoyen », organisation de la société civile (OSC), drôlement silencieux sur les malversations (mises récemment en évidence dans le rapport de l’ASCE) et commises par certaines autorités de la transition, serait bien inspiré de respecter et de faire respecter les décisions de justice dans la mesure où la décision de chaque Magistrat est rendue au nom du peuple burkinabè.

Par ailleurs, il est contradictoire de s’opposer à l’immixtion du pouvoir exécutif dans la sphère de l’autorité judiciaire et, en même temps, vouloir critiquer les décisions judiciaires surtout lorsqu’elles émanent de la plus haute juridiction du pays.

Pour s’en tenir strictement aux règles de la procédure pénale concernant le mandat de dépôt décerné, litigieux et légalement contestable, au-delà même de la personne individuelle du Bâtonnier Mamadou S. TRAORE, il convient d’appeler, et ce, sans même connaître la nature des faits qui lui sont reprochés, (eu égard au secret de l’instruction) à la libération immédiate et sans condition pour le vice rédhibitoire de procédure, et le péché mortel originaire de l’absence de « consultation » préalable du P.G. qui a, irrémédiablement plié cette procédure illégale en application des dispositions impératives de l’article 6 du Règlement communautaire de l’UEMOA.

Dès lors, pour sortir de cet imbroglio judiciaire, la voie royale pour le Tribunal Militaire est d’édicter une ordonnance spécialement motivée au seul visa de l’article 6 du Règlement communautaire, d’application directe dans l’ordonnancement juridique burkinabè. Cela honorera le Tribunal Militaire…

Par ailleurs, cette juridiction (le Tribunal Militaire) doit, d’elle-même, prononcer au passage la nullité du mandat de dépôt pris à l’encontre du Bâtonnier Mamadou S. TRAORE et des actes subséquents, notamment l’acte initial d’inculpation ainsi que l’intégralité des procès-verbaux de la procédure menée à son encontre avant que la Chambre d’accusation ou la Cour de cassation ne s’emparent de ce dossier, radicalement vicié.

Ne pas prendre une telle ordonnance consisterait sans aucun doute, à mener une procédure exclusivement à charge alors que le Juge d’Instruction, aux termes des textes légaux, doit instruire non seulement à charge sur réquisition du Parquet, mais également à décharge en fonction des éléments de preuve et des vices de procédures décelés par l’inculpé et/ou son Avocat. C’est surtout s’exposer à la censure de la Chambre d’accusation ou de la Juridiction suprême.

La loi demeure toujours la loi même si elle est perçue souvent comme sévère (sed lex, dura lex) et si les acteurs de la justice refusent eux-mêmes d’appliquer le droit, ne serait-il pas la porte ouverte à de graves dérives totalitaires et au « torpillage » de l’Etat de Droit.

Si la violation de la loi par un citoyen « lamda » est répréhensible, elle l’est encore davantage par des Magistrats qui ne sont pas, eux aussi, en dépit de l’excellence utile des relations entre avocats et Magistrats, au-dessus de la loi, même si les décisions sont rendues au nom du peuple burkinabè.

L’avocat ne doit, en aucun cas, ni pour une cause quelconque (y compris pour l’argent), reculer devant la mise en œuvre des textes légaux, nationaux ou internationaux, et ce, au nom des principes mêmes d’indépendance et de liberté de voix et d’écriture de l’Avocat, devant aucune barrière judiciaire pour la défense des principes cardinaux de la procédure qu’elle soit, civile, pénale ou militaire.

C’est ce que gagnerait indéniablement le droit, ce que le Tribunal militaire a, d’ores et déjà, perdu en délicatesse, en mépris de l’article 6 du Règlement communautaire, nonobstant la présomption d’innocence du Bâtonnier Mamadou S. TRAORE qui a droit, comme tout citoyen au-delà de sa qualité d’avocat et d’ancien Bâtonnier, à un procès équitable.

Ne pas le dire ou l’écrire pour la postérité constituerait un « silence coupable », non seulement de la part des auxiliaires de justice et des magistrats, mais aussi de l’ensemble des citoyens burkinabè soucieux du respect des textes légaux.
L’application de l’article 6 du règlement Communautaire n’est pas une question d’individu ou de personne, mais une question de principe élémentaire d’application d’un droit processuel sans lequel, aucun Etat de Droit ne peut véritablement prospérer. « La procédure est la sœur jumelle de la liberté », disait Loisel. Nous le constatons aujourd’hui avec le cas de notre Confrère, le Bâtonnier Mamadou S. TRAORE dont la libération immédiate ne peut et ne doit souffrir d’aucune ambiguïté au visa de l’article 6 du Règlement Communautaire de l’UEMOA qui devrait d’ailleurs être intégré dans le « corpus » législatif burkinabè sous le numéro 75 bis du Code de Procédure Pénale.

Paul KERE,
Docteur en Droit de L’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne.
Avocat au Barreau de Nancy et du Burkina Faso
Délégué CSBE Région n° 6 France.

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Vos commentaires

  • Le 2 mai 2016 à 14:24, par claire Ouédraogo. En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Voilà qui est claire, net et précis. On verra si le Burkina Faso est un État de droit ou une sale république bananière où les princes politiques ou financiers peuvent faire priver de liberté les citoyens. Quel que soit le péché les juges doivent suivre le droit. Un point un trait... Claire Ouédraogo

  • Le 2 mai 2016 à 14:25, par vérité no1 En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Mandat de dépôt, vice de forme, patati patata, tout ça c’est lourd, il a commis une infraction et on doit le corriger ! Point barre !

  • Le 2 mai 2016 à 14:32, par vérité no1 En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Me KERE, tu as la chance ma grand mère maternelle fut de la region, une DABONE, je n’allais pas te louper ce matin ! Toi et ton bâtonnier là, s’il y a un article du code pénal qui dit qu’on peut prendre la place d’un prisonnier, eh bien vous pouvez vous diriger vers la MACA ! Point barre !

  • Le 2 mai 2016 à 14:41 En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Quel dirigeant de la Transition est inculpé par la justice à ce jour ? L’avocat que vous êtes devrez parler de faits et éviter de délirer dès qu’il s’agit de Blaise et ses complices assassins. Vous serez bientôt déçu de voir que les mandats d’arrêt seront reformulés en bonne et due forme. Pourquoi n’écrivez vous jamais sur les dossiers Norbert Zongo et Thomas Sankara ou David ouedraogo, avocat mouton de Blaise ?

  • Le 2 mai 2016 à 14:47, par vérité no1 En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Me KERE, même si on emprisonne tous les avocats, en quoi cela peut avoir des répercussions sur le pays ? Êtes-vous un champ de manioc ou de riz ? Êtes-vous une usine de production de denrées alimentaires ? Au contraire, ça réduira les arnaques et autres bassesses visant à ruiner les honnêtes clients ! Webmaster, vous n’allez pas aller à l’encontre de la vérité !

  • Le 2 mai 2016 à 14:55, par Yabirou En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Cette fois-ci tu dis vrai. Mais c’est trop long et fastidieux à lire. Je tente de résumer ce que peut comprendre le profane. Même si on doit fusiller un assassin, il faut le faire selon les règles du droit. Là, c’est juste et on dit hon hon !

  • Le 2 mai 2016 à 15:31, par Sidzabda En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    vous prenez le contre pieds de maitre Mamadou TRAORE qui avait dit qu’il n’a « jamais reçu Macky SALL chez lui et qui arrivait à la prouvez, il donnera sa villa de Ouaga 2000 » confère l’Observateur paalga.
    vos tergiversations sont de bonnes guerres car étant de la même corporation que lui. on a vu les journalistes former un camp pour défendre leurs confrères impliqués dans les mêmes dossiers. Damiss avait disparu du pays et comme raison on avait avancé qu’il était en autorisation d’absence et patati patata.
    Pour maitre Mamadou SAWADOGO, depuis le coup d’état de septembre, il avait disparu et ceux qui veulent toujours le défendre contre ce forfait disaient qu’il était hors du pays pour raison professionnelle. de septembre à avril ; cela fait huit mois et las de rester hors du pays, il finit par rentrer comme Eddie KOMBOIBO. messieurs les avocats, quelles est la différence entre consulter et informer dans ce cas du moment où l’avis du bâtonnier compte peu pour l’inculpation de l’Avocat. svp, jouons balle à terre, car c’est une chance pour le Burkina Faso d’être en paix après le départ de celui qui a dirigé pendant près de trente ans ce pays. sous d’autres contrée, il en faut peut pour mettre le feu à la poudre.

  • Le 2 mai 2016 à 15:39, par phinx En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Vous pensiez que maître Traoré mérite la liberté que les autres ?oubien il peut pas être impliqué dans une affaire de ma sorte ?je demande au tribunal militaire de ne pas se laisser influencé par une syndicat de criminels.vous aviez la mémoire courte.lorsque les jeunes ouaagalais tombaient comme des lapins sous balles assassines du RSP pendant me coup d’etat ,ou étiez vous ?vs emmerdez les gens.

  • Le 2 mai 2016 à 15:52, par pas politique En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Je crois que cela soit une bonne chose ! et Me Traoré doit rester en prison puisque la même disposition juridique qui a permis à la justice militaire de refuser l’assistance d’un prévenu (à la personne de Bassolé) à été violée et l’ordre des avocats n a rien fait. Jurisprudence mes chères maîtres du droit

  • Le 2 mai 2016 à 15:58, par SOGOSSIRA de Tuiré En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation

    La justice clé de voûte de notre système, Indėpendance de la justice.....etc. Je me demande si notre Burkina conglomérat d’ethnies en compétition pour le leadership par le biais de leurs chefs en bonnet rouge ou noir, et bientôt conglomérat de Kogleweogho, si notre Burkina donc était assez mur pour digérer et pratiquer ces concepts propres aux sociétés qui ont atteint une niveau de maturité élevé ( absence de problème alimentaire, pratique de la démocratie sur la durée, niveau d’instruction élevé de la population, état de nation ou quasi nation atteinte...). Les institutions fortes c’est bien mais sans des hommes compétents et à la hauteur c’est des monstres qui se bouffent parce que ce sont les hommes qui interprètent les textes et décident. Avec la cacophonie au niveau de notre justice militaire je me demande où notre pays se dirige et s’il ya des hommes de droit compétents qui y siègent ou des apprentis juristes en manque de pratique. Avec l’amateurisme au sommets des institutions, si nous ne prenons garde un jour nous auront les institutions bloquées les quatre roues en l’air parce que des quidams imbus de l’indépendance de leur fonction auront décidé par leurs humeurs au lieu de dire le droit . Le Burkina est devenue une curiosité qui lance un mandat d’arrêt international contre la deuxième personnalité de l’état qui est son première partenaire économique et le premier l’exutoire de sa jeunesse désoeuvré en quête de mieux être, sans que le chef d’état ne soit informé. Et tout ceci dans un amateurisme qui frise l’infantilisme. J’ai le pressentiment que le seul tort de Maître Mamadou TRAORE qui lui vaut son mandat de dépôt par ce "muet militaire" qui cherche à dire le droit en begaillant est d’avoir été l’avocat qui a plaidé au niveau de la CDEAO pour la cause des exclus des élections, les seuls à qui profitait le crime de Dienderé. Le Burkina mon pays qui regorge de compétence dans tous les domaines notamment juridique ( c’est un Burkinabe qui a été retenu après sélection internationale pour le jugement de Habre au Senegal) semble avoir mal à sa justice militaire qui est entrain de verser notre figure par terre par des décisions qui violent nos textes et nous décrédibilisent au plan international. Je réclame un audit de compétence du personnel de ce tribunal militaire qui ne semble pas être à la hauteur du job.
    Merci mon Frere Kéré pour votre réflexion pertinente.

  • Le 2 mai 2016 à 16:05, par siraboure En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Pardon et pardon référez vous à notre code et procédure pénale et laisser le règlement de l UEMOA tranquille dont la crédibilité et son application laisse à désirer dans les Etats.PERSONNE N EST AU DESSUS DE LA LOI. Bassolet ne devrait pas être en prison si SORO reste intouchable..Pourquoi en tant que connaisseur de droit vous le défendez pas. Parce qu il n est pas AVOCAT mais il est avant tout Burkinabè et OFFICIER supérieur.

  • Le 2 mai 2016 à 16:12, par LOP En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Me Kere, je n’ai souvent pas ete d’ accord avec vos ecrits pour des raisons que je n’ai jamais cachees. Vous etes generalement du cote des oppresseurs. C’est quelque chose que je n’ aime pas en vous. Mais le jour ou vous allez aller dans le sens de la majorite des sans- voix, je n’ hesiterai pas a vous applaudir. Cet ecrit souleve des interrogations tres interessantes. Peut- etre que que vous n’ etes pas la personne la mieux indiquee pour repondre a cette question mais comment se fait- il que des juristes formes par l’ etat avec les sous du contribuable puissent prendre des actes qui ne respectent pas la forme ? Sont- ils mal formes ? Moi, je suis un litteraire cent pour cent mais je sais que le fond et la forme sont determinants. Moi je veux savoir si ces juristes ont fait expres ou bien c’ est leur tout comme ca ? Je m’ inquiete.

    LOP, ami de la veritequelque soit celui qui le dit

  • Le 2 mai 2016 à 17:13, par Le Loup En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Merci Maitre pour votre analyse, mais aide-nous à sauver l’honneur de notre pays.

  • Le 2 mai 2016 à 18:52, par Payim En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Il faut arrêter ces étalages dans la presse chaque fois. Les problèmes judiciaires, il faut les régler à la justice entre professionnels
    Vos cours de droits là, vous pouvez aller les dispenser dans les facultés et non dans la presse.
    depuis un certain temps, on nous arrose de cours de droit par presses interposées. Vos argumentaires et vos plaidoyers doivent se passer devant vos collègues à la justice , point.

  • Le 2 mai 2016 à 20:13, par DOUNDOOZI N’ZIKA En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Anhaaaaaannnnn !!! Donc le respect du Droit-là, c’est pour les prisonniers de classe ! Pour les autres, c’est un luxe que d’avoir des droits dont les férus, fervents et brillants avocats peuvent demander le respect. Sinon, combien de burkinabé croupissent en prison sans que l’on ne leur ait dit ce qu’on leur reproche. Ah ! C’est vrai ! J’allais oublier ! Ils ne sont pas des bâtonniers. Je crois que c’est normal qu’une corporation défende ses membres (l’avocat est avant tout un commerçant. Il semble qu’il existe un décret ou arrêté qui dit d’organiser chaque année au mois de décembre l’examen du certificat d’aptitude à la profession d’avocat. Ce texte n’est pas respecté mais personne ne revendique son application, ne serait-ce que pour lutter contre le chômage). Mais trouver des artifices juridiques de ce genre, ..... OK ! Voilà que les journalistes aussi trouvent des atteintes à la liberté de la Presse quand leurs confrères/consoeurs sont accusés d’avoir participé au coup d’Etat " le plus bête au monde ". En définitive, "Touche pas à mon confrère Avocat" ! " Touche pas à mon confrère journaliste " ! Donc, la Justice existe pour ceux qui sont sans confrère ou quoi ? Ou bien toute cette intelligentsia est composée de filleuls de Chantal Compaoré comme leur confrère Mamadou Traoré ? Sous son bâtonnat, toutes les activités du barreau était présidées et "marrainées" par Chantal Compaoré. DIEU BÉNISSE LE BURKINA FASO !!!

  • Le 2 mai 2016 à 20:48, par YIRMOAGA En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Le célébré docteur en droit de l’université de Paris, Me Mamadou n’est pas bâtonnier actuellement mais un avocat soumis aux lois de la république et doit répondre ? S’il n’est pas impliqué, il sera pas jugé ? Le cas contraire, Me , préparez-vous à vous constituez en conseil. Les choses ont changé dèh ? Sinon pour un coup d’état, ils en savent la conclusion ? BC lui même disait qu’il n’a pas de sentiment pour un traitre ?Ici qui est traitre ?

  • Le 2 mai 2016 à 21:31, par ka En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Paul, Je ne vois comment cet article peut être appliqué par deux organismes de clan d’ADO, appeler ‘’’UEMAO ou de la CEDEAO,’’’’ et empêcher les juges militaires du Burkina de ne pas retenir Adama Traorè dans l’affaire du coup d’état ? ADO et son clan y compris Maky Sall qui fui le Burkina, ont déjà essayé avec les exclusions de leurs amis du régime Compaoré sans résultat, grâce à la conformité aux articles 23 et 25 de la "Charte Africaine de la Démocratie, des élections et de la bonne Gouvernance, signée et ratifiée par le Burkina, et qui enterre ton article bidon pour maintenir un bâtonnier qui a voulu prendre le pouvoir par la force. Tes bla, bla, théoriques, sont très compliqués pour une justice militaire qui a aussi ces articles. Si on ne peut pas emprisonner un magistrat, ou est la justice ?
    L’article 23 dispose que "Les États parties conviennent que l’utilisation, entre autres, des moyens ci-après pour accéder ou se maintenir au pouvoir constitue un changement anticonstitutionnel de gouvernement et est passible de sanctions appropriées de la part de l’Union :
    1. Tout putsch ou coup d’état contre un gouvernement démocratiquement élu.
    2. Toute intervention de mercenaires pour renverser un gouvernement démocratiquement élu.
    3. Toute intervention de groupes dissidents armés ou de mouvements rebelles
    pour renverser un gouvernement démocratiquement élu.
    4. Tout refus par un gouvernement en place de remettre le pouvoir au parti ou au candidat. ‘’’’’’Un mot a un petit frère président : Même si tu as un Salif, un Simon, et d’autres à tes cotés te disant que ça a toujours été ainsi au Burkina, Ils se trompent de l’année. La répression dont d’autres allaient a l’Uni avec un air de chien en rage, avec des militaires armés jusqu’au cou pour effrayer les pauvres étudiants, et même en tuer un pour un exemple, et montrer à l’introverti criminel qu’ils l’obéissent comme ses maîtresses, sont terminées. Ou se faire gifler, ou gronder comme son enfant a la présidence par l’introverti criminel Blaise Compaoré par ce que la personne est pourchasser par un mari jaloux par ce qu’on vient de tromper sa femme a son absence, est terminer. La jeunesse ne veut plus de ces gouvernants aux œufs pourris dans un Burkina ou leur nombre fait la différence. Le jeu politique a l’autruche entre l’armée et son chef suprême est connu par la jeunesse aux aguets, et prête à donner encore leur sang, et dire que rien ne sera plus comme avant. Alors monsieur le président du Faso, avec le respect d’un ainé, redescendez sur terre, et réfléchissez deux fois pour votre manège de trouver un moyen pour duper le peuple et étouffer les dossiers des crimes impunis, ou de pouvoir donner la liberté aux coupables d’un coup d’état à la maternelle qui a tué nos filles et nos garçons, valeureuses et valeureux, qui vous ont permis d’être là ou vous êtes : ADO le sait, et pardonnera le peuple Burkinabé en tant qu’humain, et vous laissera quelques miettes d’électricité pour vous climatiser. Ne laissez pas un peuple averti vous trainez dans la boue, et qui dira que vous êtes comme Blaise Compaoré qui ne respecte pas sa promesse. Tout Africain, comme tout le Burkina qui est un village, connait ce que veut dire la séparation du pouvoir à la trappe, ce sont nos coutumes depuis la nuit des temps, laissés par l’impérialisme. Vous êtes chef des armées, et l’ainé Ka qui a vu presque tous les régimes de notre pays, sait que l’armée quoi qu’elle soit, ne peut se passer des ordres du chef de l’état, qui est aussi le chef des armées, et bernez un peuple et une jeunesse averti là-dessus, devienne impossible, car c’est du déjà vu depuis plus de 27 ans. Alors réfléchissez, et sachiez qu’il y a des intellectuels parmi la jeunesse, comme des juristes agrégés des étoiles venus des barreaux Français, qui peuvent vous donnez des leçons juridiques et théoriques, à travers le peuple déjà averti. Redescendez sur terre, et dire que la première option était la bonne et valable, maintenez le, sans vous trahir vous-même, c’est-à-dire, le maintien des mandats d’arrêts internationaux, et les dossiers des crimes impunis comme ceux de Thomas Sankara, Norbert Zongo, NEBIE, sans un état d’âme pour vos proches qui sont peut être impliqués, car c’est ça le prix d’un nouveau Burkina sans crimes, ni l’injustice, ni l’impunité. Ainsi avancera proprement le Burkina, et un exemple pour la jeunesse, parmi eux, vos enfants, de vous et de BELLA. Ka farouche partisan de l’alternance politique et économique du Burkina avec sa jeunesse. Retenir les théories des caméléons qui tournent leurs intérêts là où ils peuvent remplir leur gosier, vous fera lyncher par votre peuple.

  • Le 2 mai 2016 à 21:42 En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Bonjour à tous, nous sommes dans un État de droit et de paix. Il faut purement supprimer la justice militaire.sinon...

  • Le 2 mai 2016 à 22:08 En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Vérité n*1, internaute 2 .Sache que ce sont les consommateurs surtout les grands qui sont en prison ou en exile. C est pourquoi l ’ économie est malade. Une dame comme Alizeta Ouedraogo pèse lourd sur l’économie pareil pour Djibril Bassolé , Diendéré , Me Traoré ...
    Si ces anciens nouveaux sont malin ils doivent apaiser.

  • Le 2 mai 2016 à 22:26, par Jeanne Dema KEZE En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Me KERE, votre réaction complète celle de mi-septembre lorsque vous interveniez sur France 24 au compte du CND pour défendre cette bande d’assassins cagoules et leurs complices de la haute hiérarchie. Invité le soir sur la même chaîne à affronter mme Pitroipa, vous vous êtes débinés. Mis à part la solidarité corporatiste, vous vous défendez à l’avance en prévision de ce qui pourrait vous survenir. L’amitié intéressée avec un General à ses bienfaisances,mais aussi des coûts quand on semble être impliqué. Confraternellemt, Jeanne.

  • Le 2 mai 2016 à 22:34, par DOUNDOOZI N’ZIKA En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Non !!! Dr Me KERE ! Si on arrête tous les avocats du Burkina, personne ne sortira pour demander leur libération. Avant les avocats CDR comme toi et Mamadou Traoré, il y avait des avocats qui ont vécu tous les coups d’Etat de ce pays mais n’ont été inculpés. Certains ont subi la répression des CDR comme vous deux - là mais ils ont tenu fermes jusqu’à la réhabilitation de la profession d’avocat. ARRÊTE de nous hâbler. Si les populations n’ont pas marché pour exiger la libération de Obouf l’homme des cannettes périmées, ce n’est pas pour un avocat CDR faiseur de coup d’Etat qu’on va marcher. De toute façon, il y a beaucoup d’avocats intègres au Burkina (Mes Pacéré, Kéré/CENI, SAVADOGO l’actuel Bâtonnier, Benao, Louré, Arnaud Ouédraogo, pour ne citer que ceux-là ). S’il n’est pas coupable, qu’on l’acquitte. S’il est coupable, qu’il purge sa peine (pourvu qu’elle ne soit pas de mort). Demande à ton ami CDR si ses victimes sous la révolution n’avaient pas de droits. DIEU BÉNISSE LE BURKINA FASO !

  • Le 2 mai 2016 à 23:23, par FER En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Il est temps qu’on prenne conscient au Pays. Il faut se méfier des deux pouvoirs : LA JUSTICE ET LA PRESSE.
    Arrêté un journaliste aujourd’hui, malgré son tord, on parle d’atteinte à la liberté de la presse.
    Arrêté un avocat, on nous explique, que c’est un super-Burkinabè (les dispositions de l’article 6 du Règlement Communautaire de l’UMOA). Qui doit-on arrêter maintenant ? Il est important que nous puissions raison-garder dans nos publications. Ils sont combien nos frères et sœurs qui croupissent dans les maisons d’arrêt , sans le minimum d’assistance juridique, mais M.KERE trouve cela légal, juste et normal.
    L’insurrection passée était dirigée contre le pouvoir exécutif et législatif, la prochaine insurrection sera dirigée contre le pouvoir judiciaire et la presse. Car ces deux pouvoirs commencent avoir du zèle......

  • Le 3 mai 2016 à 05:06, par article 37 En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Bravo Me KERE pour cette leçon de droit. Mais au temps de Blaise j’aimerai que vous sortir la convention de l’UEMOA qui autorisait l’assassinat des journalistes. Un avocat dans un coup d’état et vous cela devrait aussi vous préoccuper qu’un légaliste s’embourbe dans une salle affaire. Le barreau devra prendre ses responsabilité car cela risque de jeter du discrédit sur la noble profession des avocats.
    Ne restez pas en France, je vous invite à Ouagadougou pour poursuivre le débat.

  • Le 3 mai 2016 à 05:25, par Un compatriote En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    De plus en plus ridicule ! Il y en qui court désespérément derrière la reconnaissance de la nation.

  • Le 3 mai 2016 à 05:43, par gangobloh En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    hummmhhh et quand un avocat bâtonnier ou bâtonnier avocat méprise et brime son client depuis bientôt 10 ans, que dit le droit ???? si injustice il y en a , elle est partout, sauf que si la justice est pour les mogos puissants , les avocats bâtonniers seulement. Mais comme Dieu existe et que sa justice se rend sur terre et à l’au-delà,alors chacun goutera à l’injustice sur terre avant la justice de Dieu le Tout Puissant, l’au-delà.

  • Le 3 mai 2016 à 07:14, par KA.O En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Ah mon Dieu, voilà que M. vérité n° 1 veut faire emprisonner tous les avocats du Burkina Faso en ne pensant même pas peut-être qu’un jour qu’il pourrait être accusé gratuitement par le procureur et qu’il aura besoin d’un avocat. En ce moment, l’homme de "vérité n° 1" qui n’est, en réalité, vu son raisonnement, qu’un morpion vecteur de mensonges sur le fasonet saura l’importance d’un avocat ou d’un défenseur dans une procédure pénale. Comment peut-on raisonner des individus comme ce type qui compare les avocats au "champ de manioc" ou de "riz". Nous ne sommes pas sortis de l’auberge dans ce pays...

  • Le 3 mai 2016 à 07:19, par Sidnooma. En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Yabirou, si tu trouves que l’article est fastidieux, c’est bien. C’est même très bien parce que, implicitement, tu as félicité l’auteur de l’article pour les efforts consentis gratuitement pour l’éclairage du peuple burkinabè dans la rédaction de cet article. Il est plus facile de lire que d’écrire un article. Essaie juste 10 lignes d’article pour voir. Mais ton résumé est très bien car l’idée essentielle c’est bien cela : la forme tient le fond et vis-versa.

  • Le 3 mai 2016 à 07:23, par Rapoug-Yandé En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Mon cher apôtre Paul,
    Ici on dirait que tu te trompes. Est-ce que "Etre impliqué dans coup d’Etat veut dire qu’on porte atteinte à l’exercice de la profession" Avocat à avoir quoi avec coup d’Etat. S’il est soupçonné c’est qu’il a fait quelque chose. Pour toi, Apôtre Paul on ne t’a pas accusé ? Y a t-il combien d’avocats ou BF ? Et c’est lui seul qui est mis aux arrêts. Moi aussi, je suis allé voir Macky Fallsall mais on m’a rien fait. Moi je suis allé demander de l’argent pour mon commerce. Peut-être que lui, il a parlé plus que ça. Suivons le cours du dossier et cessons d’être l’avocat du diable même si chez les avocats il n’y a pas de diable.

  • Le 3 mai 2016 à 07:56, par Safia En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Si un avocat poignarde son voisin, il faut d’abord consulter le bâtonnier avant de l’arrêter ; svp faisons une bonne interprétation du droit pénal

  • Le 3 mai 2016 à 08:11, par lemonument En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    J’ai toujours douté de la bonne foi des avocats qui dans l’exercice de leur commerce sont capables de tout pour défendre leurs clients ; je pense qu’ils doivent avoir le COURAGE HISTORIQUE de reprendre tout l’article 6 du règlement de l’UEMOA concernant l’incarcération de Me Mamadou TRAORE au lieu de se contenter de reprendre le deuxième alinéa et de tromper les internautes ;
    Que dit l’article 6 : " Les Avocats, dans l’exercice de leur profession, bénéficient de l’immunité de parole et d’écrit.
    Ils ne peuvent être entendus, arrêtés ou détenus,sans ordre du Procureur Général près la Cour d’Appel ou du Président de la Chambre d’Accusation, le Bâtonnier préalablement consulté.
    Les cabinets d’Avocat sont inviolables.Ils ne peuvent faire l’objet de perquisition qu’en présence du Bâtonnier en exercice dûment appelé ou de son délégué"

    Autrement dit cet article mentionne clairement le terme (DANS L’EXERCICE DE SES FONCTIONS au premier alinéa) Et cette immunité a pour conséquence le fait qu’ils ne peuvent arrêtés , détenus ou entendus sans qu’on ne consulte le Bâtonnier lorque seulement il a agi dans l’exercice ses fonctions ; C’est donc dire que les avocats ne font qu’une interprétation de l’article dans un seul sens ; Donc je ne vois pas en quoi la consultation du Bâtonnier était nécessaire dans le cas d’espèce à moins qu’on nous dise que faire un coup d’Etat fait partie de l’exercice de sa profession ;
    C’était ma contribution au débat citoyen
    Signé LEMONUMENT

  • Le 3 mai 2016 à 08:54, par Fortune WILSON En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Bravo Mr les avocats pour cette solidarite corporatiste. Vaillants militaires et autres homes de tenue, si l’un d’entre vous est interpelle pour quelle que raison que ce soit, sortez avec vos armes et reclamez sa liberation immediate sinon....... Ceux de la santé sont avises aussi sur ce qu’il y a a faire au cas ou un des leurs est arête. and so, and so. Le pays ira mieux.
    Pourquoi cette guerre civile traine a arriver afin qu’on mette les I sous les points ?

  • Le 3 mai 2016 à 09:40, par SALAMBERE En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Le droit n’a de valeur que s’il est accepté par tous donc la justice doit travailler dans ce sens sans quoi, le politique sera obligé d’emprisonner le président du tribunal lui même pour sa propre sécurité. mon avis !

  • Le 3 mai 2016 à 09:45, par YAMEOGO En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Il me semble que l’article invoqué par Dr KERE n’a été cité in extenso.
    Voilà ce que dit l’article 6 du Règlement N°05/CM/UEMOA relatif à l’harmonisation des règles régissant la profession d’avocat dans l’espace UEMOA : " Les Avocats, dans l’exercice de leur profession, bénéficient de l’immunité de parole et d’écrit.
    Ils ne peuvent être entendus, arrêtés ou détenus, sans ordre du Procureur Général près la Cour d’Appel ou du Président de la Chambre d’Accusation, le Bâtonnier préalablement consulté…"
    En l’espèce, Me TRAORE a-t-il été déposé pour des faits commis "dans l’exercice de sa profession" ?!? that is the question !

  • Le 3 mai 2016 à 10:06, par Maska En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Rarement d’accord avec les analyses politiques de Maître Kéré. Toujours d’accord avec ses analyses juridiques.

  • Le 3 mai 2016 à 10:11, par wati - nooma. En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Un avocat n’a pas le droit d’aller démarcher un client, donc on ne peut, pas comme ça, comme "DOUNDOOZI N’ZIKA", l’idiot de service commandé prétend, aller défendre les pauvres prisonniers sans que eux-mêmes ne viennent saisir leur avocat. Faut pas dévier le vice de procédure qui est incontestable. Qu’est-ce l’organisation de l’examen annuel des avocats a à voir avec le vice de procédure dans le dossier du Bâtonnier Mamadou Traoré incarcéré injustement ? Chaque jour qui passe, c’est un million de francs cfa qui va être demandé à l’Etat pour l’incarcération abusive. Les contribuables doivent se préparer à payer les erreurs grossiers des juges du Tribunal militaire. C’est triste.

  • Le 3 mai 2016 à 10:11, par Le Baron En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    "Si c’est parce que le Bâtonnier Mamadou S. TRAORE aurait reçu son Excellence M. Macky SALL, Président de la République du Sénégal à son domicile privé ". Voilà une affirmation même si elle est faite au conditionnel, qui me laisse perplexe Maitre. Alors que l’intéressé lui-même met en jeu sa villa à Ouaga pour quiconque prouverait qu’il a reçu le président Macky Sall chez lui, vous soutenez le contraire.
    ah, j’oubliais, solidarité de corps oblige, on se serre les coudes même dans la fausseté. Et ça se dit défenseur de la veuve et de l’orphelin, mon oeil. On peut bafouer le droit quant il s’agit de Micé Goama, fils de Timbila du Burkina réel sans "confrérie" mais du moment que c’est l’ami de l’autre, tout puissant timonier, ses confrères volent à son secours sans vergogne et crient à tue-tête, RESPECTEZ LE DROIT !!!!!!
    OUI, on n’a compris et après ? La justice suivra son cours, Me Kere, patientez d’abord.

  • Le 3 mai 2016 à 10:12 En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Merci le Monument. Au cas où Me Mamadou TRAORE n’aurait pas agi dans le cadre de ses fonctions le Bâtonnier doit - il être saisi. Nul part il n’a été dit que l’incarcération de Me TRAORE est lié à son plaidoyer au niveau de la CEDEAO. Messieurs les avocats serez vous d’accord que soit considéré un acte commis hors d’un cabinet et hors d’une procédure judiciaire soit ramené au bâtonnier. SVP, il faut mettre de l’eau dans vos vins et attendre que le motif soit connu pour tirer sur la justice militaire. Des avocats qui réagissent sans expliqué le fond du problème mais sur des suppositions "d’une intervention d’un des leurs devant une instance supranationale"

  • Le 3 mai 2016 à 10:17, par L’Oeil du peuple En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Même si la justice militaire tâtonne sur les dossiers de coup d’état dans sa forme et procédure, force est de reconnaitre camp même que ce qu’on reproche aux présumés innocents du coup d’état tout n’est pas faux. Il y a tout même une part de vérité. Si me MAMADOU TRAORE n’a pas pu se défendre, n’a pas trouvé des éléments de réponse aux faits qui lui sont reprochés, c’est que quelque part il fautif. Car son incarcération n’a pas été de façon manu militari. Il y a eu une démarche judiciaire et une procédure de mise en accusation. Nous ne nions pas la solidarité de votre corps et c’est normal que vous défendiez votre confrère. Mais à vouloir aussi bafouer la souveraineté d’un ETAT, c’est faire de l’audace et aller très loin. Le BURKINA FASO n’est pas à vendre pour des intérêts mercantiles et égoïstes. L’Avocat et le Magistrat sont des fonctions voisines et qui ont le même objectif commun, à savoir dire la vérité rien que la vérité, dire le droit rien que le droit. Mais aujourd’hui force est de constater que ces fonctions tendent à se discréditer aux yeux de la population pour leur position partisane, et quelque fois au mépris du doit.
    Pour être crédibles, départissiez-vous des positions partisanes ,départissiez-vous de la politique.

  • Le 3 mai 2016 à 10:17 En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    @ Jeanne Dema KEZE

    "Me KERE, votre réaction complète celle de mi-septembre lorsque vous interveniez sur France 24 au compte du CND pour défendre cette bande d’assassins cagoules et leurs complices de la haute hiérarchie"

    Attention, vous avez à faire à un procédurier qui va certainement menacer d’engager des poursuites judiciaires à votre encontre ! Moi aussi je l’ai entendu dire que les propositions de la CEDAO étaient une moyen de sortir par le haut .................par conséquent une sortie qui faisait honneur aux Burkinabê .....malgré le sang ( à peine séché ) versé par nos martyrs.

  • Le 3 mai 2016 à 10:27 En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Si le bâtonnier commettait un meurtre, un assassinat, un attentat terroriste, si on le prend en train de voler, etc. on n’a pas le droit de l’arrêter, il peut continuer tant qu’on a pas un ordre du procureur.? Mon œil ...

  • Le 3 mai 2016 à 10:36, par Fatim En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Le monument, le bâtonnier Mamadou TRAORE est dans l’exercice de sa fonction en allant plaider un dossier à Abuja devant la Cour Africaine dans le cadre de la contestation électorale née de l’exclusion de certains partis ou de certains candidats. Compris ?

  • Le 3 mai 2016 à 10:41, par L’Oeil du peuple En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Ayez du respect pour la mémoire de nos morts lors de la tentative du coup d’état de septembre 2015.Les parents des victimes n’ont pas encore fini d’essuyer leurs larmes et de faire les funérailles de leurs proches.

  • Le 3 mai 2016 à 10:54 En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Pour connaitre la morale agonisante de cet avocat pourri dans le sens propre que dans le sens figuré,lisez ceci :"Une femme de 52 ans,qui a reconnu avoir volé une sacoche dans un cabinet dentaire à Nancy,va porter plainte contre sa victime,à qui elle reproche d’avoir publié sur internet la vidéo du larcin capté par la vidéo-surveillance.Publier de telles images,où l’auteur du vol est clairement reconnaissable,"c’est une méthode cavalière,c’est inconcevable",a expliqué aujourd’hui Me Paul Kéré,le défenseur de la quinquagénaire."Ma cliente est très atteinte psychologiquement, elle va demander des dommages et intérêts", a ajouté l’avocat, précisant qu’il déposerait plainte lundi pour "atteinte à l’intimité de la vie privée".Les faits remontent à mardi dernier.Constatant le vol de sa sacoche,laissée derrière le comptoir d’accueil de son cabinet et qui,selon lui,contenait 1000 euros,le chirurgien dentiste s’était rapidement rendu compte que la voleuse était clairement visible sur les images de la vidéo-surveillance.Il les avait alors mises en ligne sur Facebook,avec ce commentaire :"Si l’un d’entre vous reconnaît (la voleuse), je vous serais infiniment reconnaissant de m’en faire part. Cette vidéo est à partager au maximum".A la suite de cette diffusion, la voleuse présumée a reçu de nombreux messages lui signalant que son image circulait sur internet."Même sa petite-fille de 4 ans en a entendu parler dans son école", s’émeut Me Kéré.Elle s’est présentée à la police - qui entretemps avait retrouvé la sacoche qu’elle avait abandonnée dans la rue - et comparaîtra le 31 mai devant le tribunal correctionnel."On comprend tout à fait que la personne veuille que justice soit faite, mais ce qu’on n’accepte pas, c’est le procédé", a dit à France Bleu Sud Lorraine une des filles de la voleuse présumée."Il aurait dû déposer (les images) à la police, pas les divulguer sur internet, car ça revient à se faire justice soi-même. Il n’a pas mesuré les répercussions sur la famille.C’est la porte ouverte à tout et n’importe quoi", a-t-elle ajouté.Vendredi,le dentiste a finalement retiré de sa page Facebook la vidéo, qui avait été vue plus de 175.000 fois. "Je ne pensais pas que cette affaire prendrait une telle ampleur", a-t-il confié au quotidien régional L’Est républicain. Il a assuré "regretter les conséquences" de son geste, tout en se félicitant d’avoir récupéré sa sacoche -sauf les 1000 euros-, mais sur ce point la voleuse présumée affirme n’avoir pas trouvé cet argent dans le sac."
    Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr,on vole alors en se sachant filmé et il se trouve des défenseurs immoraux pour dire sans rire que sa cliente est atteinte psychologiquement.A mourir de rire.Elle est choquée parcequ’elle pensait trouver 1 000 000€ dans la sacoche.Les voleurs défendent toujours les voleurs

  • Le 3 mai 2016 à 11:16, par Amour du Burkina Faso. En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    A Monsieur ou Madame "Jeanne Dema KEZE", je vous informe que Me Kéré, qui est un vrai démocrate républicain, convaincu que la prise du pouvoir se fait par les urnes et non pas par les armes, est fin prêt, avec son sac à dos et au garde à vous, pour répondre devant le Tribunal Militaire burkinabè de son délit d’amitié avec le Général Diendéré, qu’il ne reniera jamais, quelle que soit la responsabilité personnelle de ce Général dans ce coup d’Etat malheureux qui lui est reproché par le Tribunal militaire.
    Me Kéré a une haute conception de l’amitié et de la fraternité : il n’abandonne jamais un ami ou un frère ou confrère dans la difficulté. C’est d’ailleurs surtout en ce moment que l’ami, le frère ou le Confrère a besoin de secours. Alors.... tous les sacrifices seront insuffisants...
    Me Kéré, je confirme, est ami et Frère du Général Diendéré depuis sa formation militaire à Pô sur initiative véridique du Président Thomas SANKARA, au même titre d’ailleurs que M. Bénéwendé Stanislas Sankara, Président actuel de l’UNIR/PS qui peut le confirmer également et était de cette formation commando commandée à la carte pour les étudiants à Pô.
    Me Kéré est prêt à répondre devant le Tribunal militaire de son intervention sur France 24 où il appelait à la paix au Burkina Faso afin d’éviter une guerre civile en attendant les propositions à faire par les émissaires de la CDEAO.
    Chaque burkinabè n’a t-il pas le droit d’avoir une opinion sur la vie de notre pays ? Rien n’est d’ailleurs plus surprenant dans ce Faso actuel, depuis qu’un mandat de dépôt a été décerné à l’encontre d’un ancien Bâtonnier sans les formes requises. Il faut s’attendre désormais dans ces conditions à toutes les formes de totalitarismes. Me Kéré attend, incessamment, Madame ou Monsieur "Jeanne Dema DEZE," son inculpation par le Tribunal militaire pour, enfin, avoir accès au dossier de cette procédure militaire. A bientôt donc...

  • Le 3 mai 2016 à 11:24, par L’oeil de Dieu En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Oeil du peuple, "Pour être crédibles, départissiez-vous des positions partisanes ,départissiez-vous de la politique". on sait que les donneurs de leçons sont ceux qui les appliquent le moins. Donc relisez bien l’article 6 du règlement communautaire pour vous départir de vos positions partisanes et de la politique. La justice et la politique ne font pas bon ménage.

  • Le 3 mai 2016 à 11:38, par L’oeil de Dieu En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Internaute n° 44, tu oses parler de morale, alors que sous la transition, ton fils a acheté une décapotable à Tunis alors qu’avant, il prenait le bus et vivait aux crochets de sa copine. Ah Ba, vous aussi. Grurrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr toi même.

  • Le 3 mai 2016 à 14:39, par lemonument En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Internaute Fatim ; qui vous a dit que c’est pour cela on l’a incarcéré ? vous semblez être informé donc dites nous pourquoi il a été réellement pris ; Pourquoi les autres avocats n’ont ils pas été pris ? Etait-il seul ; ayez un peu d’honnêteté dans votre prise de position

  • Le 3 mai 2016 à 15:20, par Bangr Nooma. En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Félicitations à Me Kéré pour avoir mis le doigt sur toutes les formes d’injustices judiciaires pendant Blaise, la transition, le mpp faites aux citoyens même si quelqu’un a péché on doit suivre la procédure. Que d’ailleurs "celui qui n’a jamais péché jette la pierre sur la prostituée". Vous allez bientôt fuit comme les pharisiens, un à un en commençant par le plus vieux, Ka. Me kéré qui invoque un vice de procédure est, a fortiori, contre les assassinats politiques ou les meurtres de toutes natures.
    C’est pourquoi je dis à tous ces "flingueurs", "dézingueurs", "tueurs à gage" et autres tontons macoutes burkinabè qui interviennent sur le forum des internautes, non pas pour apporter leur part de contribution mais pour dévier le débat de sa substance juridique :
    - 1. Vous êtes des ignorants de la règle et des principes du droit, donc restez dans votre ignorance.
    - 2. Vous n’avez pas honte de réagir de cette manière, même pour ceux qui sont payés pour le faire ?
    - 3, Sachez que la bave haineuse du crapaud n’atteint pas la blanche colombe.
    Me Kéré, n’hésitez pas à intervenir dans tous les débats qui se posent dans notre pays et n’accordez surtout aucune sorte d’importance à ces pirates du net qui ne savent pas ce qu’ils font. Quand on vous dit que le burkinabè est l’ennemi de lui-même on se demande comment Blaise a pu régner pendant 27 ans sur les burkinabè.

  • Le 3 mai 2016 à 15:22 En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    YAMEOGO, tu ne sais pas pour quelle raison le Bâtonnier Mamadou TRAORE a été déposé comme un "malpropre" à la MACA et tu sembles croire que ce n’est pas dans l’exercice de sa profession. Vraiment, c’est grave !

  • Le 3 mai 2016 à 16:07, par Madi En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    le fort de Me KERE est que quand il écrit un article, il s’assoit devant son écran et se fait fort de répondre à toutes les interventions qui ne lui sont pas favorables à travers plusieurs pseudo : c’est barbant !

  • Le 3 mai 2016 à 17:01, par ka En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Avec tous ces témoignages des intervenants, je comprends pourquoi d’autres avocats agrégés des Etoiles des ovnis, voulaient trompé le pauvre peuple, avec des mensonges, et créer un sénat couteux pour se caser, et se protéger en soutirant l’argent mafieux des criminels, avec une loi qui interdise de les condamnés. Quel monde ? Merci à la pauvre équipe de la transition qui a pris son courage de mettre ces criminels au frais afin que la vérité des magouilles des kéré éclate, pour qu’on puisse agir et changer les choses. Sans l’équipe de la transition, aucune personne de la nouvelle équipe n’amusera arrêter un criminel avec le réveil d’un avocat revanchard qui n’a pas eu le poste de sénateur. Peuple Burkinabé, réveillez-vous pour exterminer ces imposteurs. Les erreurs sont humaines, quelques-uns de l’équipe de la transition ont commis des erreurs, mais ont fait du bon boulot pour qu’on connaisse les criminels qui se débattent comme des cabris attachés, dans les prisons, malgré le peu de temps de la transition. Louons le courage de cette transition qu’on veut saboter leur travail. Merci Paul, pour ta face caché : Depuis 27 ans on aura voulu que tu nous apportes ce que tu crois faire pour te faire pardonner. Pourquoi tu n’as pas sorti tous ceux-ci quand l’introverti criminel Blaise Compaoré, tuait qui il veut, là où il veut ? Il nous faut des juges comme les Komi Sambo Antoine, qui ont condamnés les présidents Zerbo et autres, pour des miettes, reviennent à la maison du peuple, pour vous mettre tous à l’ombre pour longtemps. Ka ne peut plaire à tout le monde à cause de sa vérité. Bangr Nooma, ka n’a plus rien à perdre que de supporté la jeunesse à faire avancer le pays que nous tous dans la transparence. Le vieux Ka comme tu le dis, n’a jamais filer de son pays, mais toi qui a besoin d’arrivé là où je suis, peut être tu partiras la queue sous la jambe, comme ton criminel en puissance.

  • Le 3 mai 2016 à 17:08, par NIM En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Si un avocat rencontre l’amant de sa femme sur son lit conjugal et que ivre de colère, il l’abat à bout portant avec son révolver, pour l’arrêter, il faut l’ordre du procureur général et l’avis du bâtonnier ! HA BA ! c’est le corporatisme qui va détruire ce pays ! je comprends maintenant pourquoi les généraux refusent de répondre à la convocation du juge.

  • Le 3 mai 2016 à 22:46, par fatim En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Attention, un avocat demeure toujours un avocat, même s’il est saoul dans un maquis noire de Ouaga. Les immunités prévues par l’article 6 du règlement communautaire sont d’application impersonnelle et générale. Une certaine intelligentsia Burkinabè en veut au bâtonnier Traoré pour avoir défendu le dossier de l’exclusion du Cdp et d’autres partis à la Cour d’Abuja. SOMÉ Matthieu fait attention à toi car le prochain sera toi. Nous sommes dans un État dictatorial sous le mpp et ses alliés qui est pire que le cdp. Vivement que l’upc vienne au pouvoir pour une administration dépolitisée et objective.

  • Le 3 mai 2016 à 23:01, par fatim En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    À internaute numéro 41, quelle mauvaise foi que de faire dans la fiction juridique alors que la question de l’incarcération illégale du bâtonnier Mamadou Traoré relève d’une réalité et non d’une fiction. Quel connard cet internaute qui n’ose même pas signer d’un pseudonyme ?

  • Le 4 mai 2016 à 20:19, par Bangr Nooma En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Ka, si tu as peur de Dieu et tu aimes la vérité comme tu le dis, ose seulement donner ton vrai nom et prénom ainsi que ton adresse pour que les internautes croient à ce que tu dis. On verra après qui va fuir le Burkina la queue ou les couilles molles entre les pattes. Vous avez déjà vu un vieux courir ? ça me fait déjà rire.
    Vieux Ka, Oses donner ton identité, photo et article comme me Kéré et on verra si tu es vraiment un vieux sérieux car en ce moment, l’image que tu donnes de toi est un viieux con qui ne fait qu’inciter la jeunesse à la haine. Où mets-tu la réconciliation nationale de tous les enfants du Burkina ? Un vieux connard qui ne sait que mettre l’huile sur le feu. Malgré les détournements et les malversations faits sous la transition, tu trouves que c’est du on boulot ça ? Connard de vieux aveuglé par ta haine.

  • Le 4 mai 2016 à 21:12, par Me Paul Kéré, auteur de l’article. En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Internaute Ka,
    Je voudrais d’abord remercier les lecteurs du Fasonet et, tout particulièrement, ceux qui m’ont adressé leurs compliments et leur solidarité pour la teneur du partage que j’ai voulu didactique.
    Je remercie également, néanmoins, ceux qui ont émis de virulentes critiques personnelles, y compris ceux qui n’ont pas compris le sens de l’article en galvaudant sciemment le débat. C’est leur droit et leur opinion que je respecte profondément en tant que sincère démocrate. Je souhaite d’ailleurs qu’aucune réponse négative ne leur soit faite autre que la stricte contradiction respectueuse d’un pluralisme d’idées, sève vivifiante de toute démocratie.
    Je voudrais, particulièrement indiqué à l’internaute dont le pseudonyme est "Ka" de ne surtout pas m’assigner une mission de service public qui n’est pas, en l’état, la mienne. Je suis enseignant de droit et avocat et, croyez-moi, ces deux professions me satisfont pleinement. Je regrette vraiment que ce monsieur soit dans cette posture...puisque je ne le connais pas, même si, visiblement, celui-ci prétend me connaître. Peu importe, nous sommes tous des frères burkinabè...
    Je dois néanmoins indiquer à "Ka" que je ne suis et je n’ai jamais été, ni député, ni ministre, ni gouvernant dans notre pays, parce que mes deux professions me prennent déjà beaucoup plus de temps qu’il ne le croit. Par ailleurs, je n’ai jamais été, ni électeur, ni candidat aux élections sénatoriales en France pour le compte de la diaspora. Les candidats de la diaspora européenne à l’élection sénatoriale sont connus par l’ensemble des délégués CSBE lors des élections sénatoriales de la diaspora à Paris. En tout cas, s’agissant de ce Sénat, tel que conçu à l’origine par ces géniteurs, au départ, il était prévu que cette institution permettrait aux burkinabè de la diaspora de participer à la vie politique de notre pays.
    Or, comme jusqu’à présent, la diaspora burkinabè n’était jamais associé jusque maintenant, c’est dans ce contexte que j’avais émis, dans un article, un avis favorable qui n’était d’ailleurs que ma simple opinion personnelle en espérant que cet espoir serait une bonne chose pour le Burkina.
    Cependant, non seulement, l’idée du Sénat a fait son chemin, projet abandonné par les gouvernants de l’époque, mais de plus, ka croit m’associer à cette entreprise sénatoriale au Burkina Faso, alors que je n’ai jamais, pour ma part, fait de mal à une quelconque mouche dans ce pays. Bien au contraire ! Ka ose même penser que, le cas échéant, j’aurai fait sans être candidat, fortune au Sénat avec 5 000 000 francs Cfa par mois, alors que les députés actuels à l’Assemblée Nationale n’ont que des revenus de l’ordre de 1372,04 euros. Ce qui correspond approximativement à un SMIC en France, les besoins n’étant pas les mêmes dans les deux pays.
    Par conséquent, je souhaite vivement que Ka cesse ses allégations mensongères et fictives dont il a, seul, le secret. A mon humble avis, et sans vouloir vous donner un quelconque conseil, ce n’est certainement pas de cette manière que vous allez administrer une bonne éducation à notre jeunesse, surtout dans un contexte où la réconciliation nationale est de rigueur. Je vous remercie surtout d’en prendre bonne note.

  • Le 5 mai 2016 à 08:59, par Un compatriote En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Droit de réponse à Kéré

    "Je dois néanmoins indiquer à "Ka" que je ne suis et je n’ai jamais été, ni député, ni ministre, ni gouvernant dans notre pays, parce que mes deux professions me prennent déjà beaucoup plus de temps qu’il ne le croit. Par ailleurs, je n’ai jamais été, ni électeur, ni candidat aux élections sénatoriales en France pour le compte de la diaspora."


    Quel culot et quel mensonge ! Vous n’avez pas le temps et pourtant vous avez bien été candidat au poste de consul honoraire à Nancy, ce qui vous avait obligé à démissionné du comité de vote des Délégués CSBE opour pouvoir vous présenter comme Délégué !

  • Le 5 mai 2016 à 09:23, par Un compatriote En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Droit de réponse à Kéré

    "A mon humble avis, et sans vouloir vous donner un quelconque conseil, ce n’est certainement pas de cette manière que vous allez administrer une bonne éducation à notre jeunesse, surtout dans un contexte où la réconciliation nationale est de rigueur"


    Dites nous donc de quelle manière une personne portant des insignes nationales doit se comporter devant la représentation diplomatique de son pays à l’étranger à l’égard d’un autre compatriote avec qui il a de profondes différences ? Vous pensez vraiment contribué à la réconciliation nationale après tous vos écrites et surtout vos propos sur France 24 lors du coup d’état ?

  • Le 5 mai 2016 à 09:27, par Un compatriote En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Je ne comprends pas pourquoi mes commentaires en réponse aux allégations de Kéré n e sont pas pas publiés !

  • Le 5 mai 2016 à 09:34, par Un compatriote En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    @ Kéré

    " C’est leur droit et leur opinion que je respecte profondément en tant que sincère démocrate. Je souhaite d’ailleurs qu’aucune réponse négative ne leur soit faite autre que la stricte contradiction respectueuse d’un pluralisme d’idées, sève vivifiante de toute démocratie."


    Mais quelle suffisance ! Vous démocrate ? Laissez-moi rire ! Dès que l’on a le courage de vous contredire, de vous tenir tête, aussitôt on essuie vos foudres ( sans le moindre état d’âme ), on devient votre ennemi juré.Comment se fait-il que vous soyez à ce point détesté et que l’on n’éprouve à votre égard que du mépris ? Ka ne fait que révéler votre vraie personnalité !

  • Le 5 mai 2016 à 09:36, par Un compatriote En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Peu importe, nous sommes tous des frères burkinabè...


    Ah bon ? Voila la meilleure !!!

  • Le 5 mai 2016 à 18:16, par Contre l’imposture En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    "A mon humble avis, et sans vouloir vous donner un quelconque conseil, ce n’est certainement pas de cette manière que vous allez administrer une bonne éducation à notre jeunesse, surtout dans un contexte où la réconciliation nationale est de rigueur"


    Et vos propos sur France 24 pendant le coup d’état imbécile de Diendéré étaient-ils destinés à ramener la paix au pays ? Vous y contribuez vraiment ? Avez-vious toujours eu une attitude exemplaire ? ?

  • Le 6 mai 2016 à 00:44 En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :


    Pour info - Article publié sur Fasonet dans lequel on apprend que Kéré s’est proposé pour le poste de consul honoraire à Nancy__________________

    Rencontre annuelle des Consuls Honoraires de la juridiction de France : Encourager et donner plus de dynamisme à l’action des consuls honoraires
    mercredi 2 novembre 2011

    La réunion annuelle des consuls honoraires du Burkina Faso de la juridiction de France, s’est tenue le samedi 15 octobre 2011 autour du thème : « rôle et place des consuls honoraires dans la diplomatie de développement du Burkina Faso ». Les concertations et échanges très enrichissants de cette journée de travail ont permis aux participants de s’inspirer des expériences des uns et des autres afin de mieux recadrer leurs actions.

    Pour cette réunion à laquelle a pris part madame Rosine Nébié, directrice des Affaires Juridiques et Consulaires au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale, on a noté la présence effective des consuls honoraires Marc Aicardi de SAINT PAUL (Nice), Alain PATRIZIO (Rouen), Louis CAUDRON (Poitiers), Michel FRUCTUS (Marseille), Jean-Paul GROLLEMUND (Lyon), Michel PLANES (Perpignan), Hilario TERUEL MONTANIR (Valence / Espagne), Joseph Simon COMALADA (Barcelone / Espagne). Madame Karidia FRIGGIT KONATE et Maître Paul Kéré, proposés au poste de consul honoraire respectivement à Madrid (Espagne) et Nancy (France) ont également pris part à la réunion.

    Dans son mot de bienvenue à l’ouverture des travaux, l’ambassadeur Joseph Paré a salué l’action de tous ces consuls honoraires pour le travail qu’ils mènent au quotidien auprès d’associations et de personnes ressource pour le développement du Burkina Faso. S’adressant plus particulièrement à ces consuls honoraires de sa juridiction, il a affirmé que, « vous faites partie de la nomenclature de gestion des affaires diplomatiques du Burkina Faso dans vos différentes zones au regard du rôle majeur que vous jouez autour de tous ceux qui veulent faire quelque chose pour le Burkina de même qu’auprès des burkinabè résident dans vos juridictions ; de ce fait, il importe pour un pays comme le Burkina Faso, d’avoir des gens dévoués comme vous pour défendre sa cause et ses intérêts à l’extérieur ». Mieux, l’ambassadeur Paré a décrit le consul honoraire comme étant par essence une personne qui est liée à un pays qu’il représente en raison de l’amitié et de son engagement autour des actions et activités de développement de ce pays.

    Tout en se réjouissant de la tenue de cette réunion, l’ambassadeur Joseph Paré a souhaité qu’elle soit ce cadre d’échanges autour de leurs différentes préoccupations et aussi celui de suggérer les attentes de l’ambassade, afin de donner plus de dynamisme et d’entrain à l’action des consuls honoraires.
    Dans sa communication, madame Rosine Nébié, directrice des Affaires Juridiques et Consulaires a mis l’accent sur le rôle, la place, le statut et les missions et obligations du consul honoraire. Ainsi, après avoir fait l’état des lieux des consulats honoraires du Burkina Faso dans le monde, elle les a félicités par la suite au nom de Son Excellence Monsieur Djibril Y. Bassolé, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale, pour tout ce qu’ils font pour le développement du Burkina Faso.

    Les échanges avec les consuls honoraires ont surtout porté sur le fonctionnement d’un consulat honoraire, la délivrance des visas d’entrée au Burkina Faso, les visas de courtoisie et de groupe au profit des associations et les actes et documents administratifs ou juridique qu’un consul honoraire est habilité à signer.
    Au terme des échanges qui se sont déroulés dans une très bonne ambiance, S.E.M PARE a réitéré sa disponibilité et celle de tous ses collaborateurs à accompagner l’ensemble des consuls honoraires dans l’accomplissement de leur mission. Dans cette dynamique, il prévoit entamer dès le mois de novembre des tournées auprès de tous les consuls honoraires pour les encourager et discuter de leurs préoccupations spécifiques.

    Pour mémoire, dans la juridiction de l’ambassadeur Joseph Paré on dénombre au titre de la France :
    • Cinq consulats honoraires fonctionnels (Lyon, Poitiers, Marseille, Nice, Rouen),
    • Un consulat honoraire en phase de finalisation : Perpignan
    • Deux consulats honoraires non fonctionnels : Bordeaux et Grenoble,
    • Quatre Accords d’ouverture de consulats honoraires : Lille, Nancy, Rennes et Angers ;

    Au Portugal autre pays de la juridiction il est créé un seul consulat honoraire à Lisbonne ; le consul honoraire nommé, monsieur Helder Jose Bataglia Dos Santos attend son exéquatur pour prendre officiellement fonction. En Espagne le consul honoraire nommé à Barcelone n’attend que son installation officielle ; le consulat honoraire à Valence est en voie de finalisation. Celui de Madrid est en début de la procédure d’ouverture.

    Service Presse
    Ambassade Burkina / France

  • Le 6 mai 2016 à 00:49 En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :


    Pour information cafouillage et des rumeurs ( chacun en pensera ce qu’il veut) sur la la candidature de Kéré au poste de Délégué CSBE ________ Artilce publié sur Faso.net

    Eléments d’éclairage sur les candidatures CSBE de France
    mardi 26 juin 2012

    Après la publication sur Lefaso.net de la liste des candidats aux élections des délégués du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger (CSBE) de France, des Fasonautes ont émis des doutes, allant même jusqu’à nous interpeller personnellement, sur l’éligibilité ou l’identité réelle de certains candidats retenus par le Comité d’organisation. Notamment Paul Kéré, Kassoum B. Venegda et Judicaël Compaoré. Quelques éléments de réponse.

    - Paul Kéré : On lui reproche d’être membre du Comité d’organisation des élections et en même temps candidat, puis de briguer un siège de délégué alors qu’il est Consul.
    Il avait été élu membre du comité d’organisation, ce qui l’empêchait de briguer dans le même temps, un siège de délégué CSBE. Mais, en décidant de présenter sa candidature dans la région 6, le juriste qu’il est, a pris soin de notifier, par une lettre envoyée le 11 juin 2012, sa démission du Comité d’organisation. Cette démission ayant été acceptée, rien ne s’opposait à la recevabilité de sa candidature. Par ailleurs, et contrairement à ce qui a été dit et écrit sur le forum, Maitre Kéré n’a pour l’instant pas été nommé consul du Burkina.

    - Kassoum B. Venegda : Ceux qui, manifestement le connaissent, l’accusent de mentir sur sa date de naissance.
    Il est né le 13 octobre 1979 et non 1972 comme indiqué sur la fiche de présentation ; l’erreur vient, non pas de lui, mais du Comité d’organisation des élections.

    - Judicaël W. Compaoré : Pourquoi, en tant que médecin, habite t-il toujours Fessart, la maison réservée aux étudiants burkinabè boursiers inscrits dans la région Ile-de France ?
    Contacté, il a apporté la réponse suivante : « J’ai une carte de séjour étudiant et je suis toujours des cours de spécialisation en médecine dans une université parisienne. Je suis aussi médecin, car j’exerce en tant qu’urgentiste dans un hôpital en Corrèze à temps plein. Une loi française de 2008 m’y autorise ».

    JV, Lefaso.net

  • Le 7 mai 2016 à 20:52, par Me Paul Kéré, Auteur de l’article. En réponse à : Pourquoi, juridiquement, le tribunal militaire doit libérer immédiatement le Bâtonnier Mamadou S. Traore sans attendre un arrêt de la Chambre d’accusation ou de la Cour de Cassation :

    Chers fidèles lecteurs du Fasonet,
    Face aux débordements fantaisistes du sieur dont le pseudonyme est "compatriote" et dont l’adresse mail a été clairement identifiée ci-joint (désire.tapsoba@orange.fr), je me vois dans l’obligation d’apporter une précision utile.
    En effet, n’en déplaise à tous ceux qui n’ont d’idées que le dénigrement gratuit d’autrui, et quelle que soit leur finalité, le fasonet ne saurait être une tribune de vengeances personnelles diverses ou de dénigrements quelconques d’autrui mais bien au contraire d’échanges contradictoires d’idées et de positions même les plus loufoques les unes que les autres. Mais sans dénigrement. Chacun a le droit d’émettre son opinion sans attaquer personnellement les auteurs d’autres idées par un mépris qui ne traduit, en réalité, que le triste sort ou même la souffrance personnelle de leurs auteurs. A qui la faute ?
    Sachez, chers fidèles Lecteurs du Fasonet, que le pseudonyme "Un compatriote", "Contre l’imposture" ou carrément sans pseudonyme (numéro 59 à 66) n’est rien d’autre que le candidat malheureux en France au Sénat burkinabè, Désiré Tapsoba, professeur de lycée et collège d’allemand de son état et délégué Csbe dans le Nord qui a d’ailleurs clairement indiqué par inadvertance son adresse mail desire.tapsoba@orange.fr. Sachez que M. Désiré Tapsoba nous gâche actuellement encore le fonctionnement du CSBE français par son attitude négative depuis notre élection. Désiré Tapsoba s’est opposé à tous les projets utiles que nous avons voulu mettre en oeuvre dans le cadre de la participation de la diaspora aux actions de développement de notre pays (Le Docteur Philippe Traoré peut en témoigner, notamment par le beau projet de Scanner qu’il souhaitait mettre en oeuvre pour les hôpitaux du Burkina Faso que Désiré a saboté, idem pour les Dons aux blessés de l’insurrection populaire où Désiré Tapsoba a brillé par son absence totale, mise en place d’activités culturelles pour générer des revenus pour la diaspora...là encore absence remarquée... etc etc...) En fait, Désiré Tapsoba n’a jamais digéré sa défaite cinglante (dernier de la liste des candidats) à ces élections sénatoriales alors même que le Sénat a été finalement annulé au Burkina Faso pour les raisons que vous savez tous. Je rappelle une fois de plus que je n’étais pas candidat à ces élections sénatoriales et personne ne dira le contraire. C’est sans doute la raison pour laquelle ce "compatriote" s’attaque à tous les autres délégués à qui j’ai demandé d’ailleurs de ne plus répondre à ses différentes provocations. Ses interventions insidieuses et méprisantes (Numéros 59 à 66) à la suite de mon article ne correspondent qu’à ses provocations habituelles auxquelles il m’a habitué et je ne lui répondrai jamais laissant ainsi les mauvaises choses mourir de leur propre poison. Cet individu est non seulement incapable d’aligner deux phrases dans ses interventions sans faire de fautes élémentaires d’orthographe ou de grammaire, mais aussi d’écrire le moindre article officiel avec sa photo pour apporter une quelconque contribution sur un quelconque sujet au Burkina Faso. Lisez-le bien dans toutes ses interventions malsaines pour déceler déjà toutes ses fautes élémentaires d’orthographe et de grammaire mais surtout l’absence de rapport entre tout ce qu’il avance dans ses interventions et le sujet abordé. C’est vraiment dommage qu’à ce niveau, que le sieur Désiré Tapsoba fasse preuve de tels comportements enfantins et injurieux à mon égard même si j’en assure pleinement la responsabilité. Même les internautes les plus opposants à mes idées ne sont pas aussi provocateurs et injurieux. Je demande d’ores et déjà au directeur de publication du Fasonet, M. Cyriaque PARE de faire supprimer par le webmaster, d’une part, toutes les interventions du "compatriote" (désiré.tapsoba@orange.fr) et, d’autre part, de façon générale, toutes les interventions (Numéros suivants : 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, et 66) qui n’ont absolument rien à voir avec le sujet abordé dans mon article. C’est un minimum pour le respect du caractère pluriel du débat public sur lefasonet. C’est la preuve de la maturité de ce sérieux journal en ligne. Paul Kéré.

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