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Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

Publié le mardi 23 février 2016 à 01h01min

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Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

Nous avons été très surpris de la décision rapide et disons-le tout net, très malveillante du CSC, à l’égard de notre journal. Les termes qui sont choisis pour motiver la sanction sont d’une extrême malveillance, comme si quelque part le CSC était en embuscade, attendant de nous fondre dessus. L’Evénement n’a pas seulement été suspendu parce qu’il y a eu des manquements à l’éthique et à la déontologie du métier. Nous sommes qualifiés de « hors la loi, de multirécidiviste », rien de moins. Pour les millions de personnes qui nous connaissent, ce portrait ne nous ressemble pas. Certes nous sommes téméraires et intraitables sur les principes, mais nous mettons la loi au-dessus de tout, d’où notre devise : « L’information est un droit ». Tout ce que nous faisons à L’Evénement est adossé à ce postulat.

Quels sont les faits ?

Dans notre parution du 10 février 2016 dernier, nous avions consacré une enquête à l’attaque de Yimdi, le principal dépôt d’armes et de munitions de notre pays. En prolongement du dossier, nous avons cherché à savoir comment fonctionnait une pareille infrastructure militaire et ce qu’il en était dans notre pays. Il y a donc eu un encadré dans le dossier sur les poudrières de notre pays, matérialisé sur une carte de Ouagadougou indiquant chronologiquement les différents dépôts qui ont été utilisés (et qui ne le sont plus donc) en dehors de Yimdi. Dans cette démarche, il n’y a pas à notre sens, divulgation de secret militaire. Les anciens dépôts désaffectés de l’armée ne peuvent pas continuer à constituer des dispositifs stratégiques. C’est d’ailleurs ce que nous avons expliqué à la justice militaire qui a bien voulu échanger avec nous sur une base « non contentieuse », l’expression est du colonel en charge de l’information de l’armée. Nous avons longuement échangé avec une délégation de l’armée, le 18 février, sous l’égide des premiers responsables de la justice militaire et nous nous sommes séparés de façon cordiale avec échange de coordonnées et promesse de se rendre mutuellement visite. Si l’armée, ou en tout cas ses délégués, peuvent nous écouter et nous comprendre, pourquoi le CSC n’en ferait pas autant ? Sur quel fondement le CSC peut-il nous sanctionner sans avoir pris la peine de nous entendre ? Parce que serions-nous des « récidivistes » ?

Qu’est-ce que le CSC entend par récidive ?

Dans sa longue charge contre nous, le Conseil explique que nous avions déjà reçu des avertissements. Nous le contestons et mettons l’institution au défi de nous produire un tel document sur l’année 2015. Ce que le CSC appelle récidive sur les secrets militaires (qu’il ne prend pas la peine d’étayer), ce sont principalement une affaire traitée par deux fois dans le journal. Il s’agit d’un billet dans la rubrique « Lucarne Citoyenne » qui a traité d’un problème d’émoluments de notre contingent en mission à Bissau. Les faits ne sont pas faux. On peut encore le vérifier, puisque ce sont des sources dignes de foi qui nous ont expliqué le malaise (Lire L’Evénement n° 310 du 25 août 2015 ). Que cette information contrarie la hiérarchie militaire on peut bien le comprendre. Mais elle n’est pas fausse même si les interprétations qu’on en fait divergent. Qu’est-ce qu’on demande aux journalistes si ce n’est s’assurer que les faits sont vrais ! Et puis en quoi cette information sur les émoluments peut-elle être considérée comme « un secret militaire »  ? Sauf à décréter désormais que tout ce qui est militaire est secret et tabou. Si c’est l’entendement du CSC, il reste à le décréter pour que les choses soient claires pour tout le monde.
Le deuxième fait constitutif «  de récidive », non explicité par le CSC, c’est l’affaire du DG de la banque de l’Habitat. En janvier 2015, nous avions publié une enquête montrant comment, malgré la décision des autorités de la transition suspendant les transferts des avoirs des anciens dignitaires, Mme Alizeta Ouédraogo dite « Gando » avait réussi à transférer près de 10 milliards de francs CFA pour ses chantiers au Niger. Au moment où nous publions cette information, une enquête de gendarmerie était en cours. Quelques temps après, le même DG, auteur de la plainte contre nous était interpellé, inculpé et déposé. En quoi L’Evénement a commis dans cette affaire une faute professionnelle ? A fortiori, en quoi avons-nous violé la loi ? Ce sont des faits vérifiables. Le CSC ne peut pas nous avoir donné un avertissement sur cette affaire ? Si par extraordinaire il l’a fait, c’est plutôt le CSC qui aurait en ce moment un problème avec ses missions et son mandat. C’est donc par pure malveillance que le CSC invoque à notre encontre « le non-respect des lois ».

Qui ne respecte pas la loi dans cette affaire ?

Il y a un glissement dangereux du CSC qui passe de sa fonction de régulation à celle de « juge des médias ». Dans son réquisitoire, le CSC confond beaucoup de choses ou les convoque à tout le moins maladroitement pour servir sa décision.

1. Le contexte national ?

Le CSC invoque la particularité du contexte national pour justifier une recommandation, notamment « l’appel de l’institution en date du 15 octobre 2015 invitant les médias à s’abstenir de publier ou de diffuser des informations stratégiques militaires et/ou de défense et toute autre information pouvant porter atteinte à la sûreté de l’Etat, ou compromettre l’action des Forces de Défense et de Sécurité sur le terrain ». En quelle qualité le CSC peut-il apprécier la dangerosité d’un contexte et l’atteinte à la sureté de l’Etat ? Cette matière est codifiée par la loi et il est institué des instances pour en décider. En somme, ce n’est pas parce qu’il y a eu un attentat le 15 janvier à Ouagadougou, que le CSC acquière la prérogative d’évaluer les contextes et d’édicter des attitudes qui restreignent les libertés. Dans un Etat de droit, les choses ne marchent pas ainsi. Le CSC pour prendre des consignes et recommandations doit forcément s’appuyer sur les décisions de l’instance habilitée. Or jusqu’à preuve du contraire, l’exécutif n’a pas jugé la situation si dangereuse au point de nécessiter un Etat d’urgence. Alors que la restriction des libertés ne peut intervenir que dans ce contexte et pour un temps bien limité, l’oukase du CSC court depuis le 15 octobre 2015. Visiblement il n’y a pas de limite dans le temps. Pour une institution qui se veut le parangon du respect de la loi, il y a problème. Les mesures d’exception sont toujours encadrées et limitées dans le temps. Le CSC peut-il l’ignorer ?

2. Des secrets militaires ?

Pour le CSC, notre article sur les poudrières viole les « secrets militaires ». Effectivement la loi sur l’information interdit de diffuser les secrets militaires. La bonne attitude du CSC aurait consisté à demander la liste arrêtée par la loi de ces secrets militaires. Cette matière-là ne peut pas être laissée au libre arbitre. Dans les pays démocratiques, ce qui constitue le secret militaire est limitativement listé. Est-ce le cas au Burkina ? Les dépôts de munitions figurent-ils sur cette liste ? Le CSC est-il en mesure de la produire ? C’est cela qui est important et non la réaction de bonne « mégère » à l’indignation facile, pour ne pas dire puérile, dont a fait montre le CSC. Au lieu de brandir la matraque, il faut faire avancer le débat démocratique. Le CSC doit être en mesure de mettre à la disposition de la presse, la liste de ce qui est considéré comme secret militaire dans notre pays. A suivre son argumentaire, même les questions d’émoluments des hommes seraient un secret militaire insusceptible d’être divulgués. Enfin, il faut clarifier le secret et le tabou. On peut parler de ce qui est secret. Par contre ce qui est tabou, est tabou. Tout ce qui concerne l’armée dans notre pays est-il tabou ?

3. Que penser de notre action ?

La forme de journalisme que nous pratiquons pousse chaque jour un peu plus loin les limites de la liberté. Si nous en sommes à ce stade aujourd’hui dans notre pays au niveau des droits et des libertés, c’est aussi surement, grâce en partie à l’audace et à la témérité de cette forme de journalisme.

Supposons que nous avons divulgué des secrets

Si ce que nous avons grossièrement mentionné sur une carte, sans autres formes de précisions que les noms des lieux constitue des secrets, alors il faut vraiment s’inquiéter de ce que nos secrets ne sont pas bien gardés. Il nous a fallu à peine une semaine pour réunir ces informations. Si nous, simples journalistes, nous pouvons en un temps si bref découvrir sans coup férir ces secrets, qu’en sera-t-il des gens mal intentionnés qui sont justement tout sauf des novices sur des questions militaires ? Si on n’a pas à fournir beaucoup de peines pour découvrir nos secrets, il faut s’interroger vraiment si ce sont encore des secrets ? Sauf à croire que c’est au peuple que l’on cache les choses.
Notre travail aurait dû interroger nos responsables militaires sur les failles de la sécurité et de nos secrets. Quand en France Green Peace fait atterrir son commando sur le toit d’une centrale nucléaire, l’autorité ne réagit pas en interdisant l’organisation ou en suspendant ses activités. Parce que Green Peace en montrant les failles du système rend plus service au pays, que les gardiens des secrets.
Notre travail, à tout le moins, dans un pays intelligent et avec une organisation intelligemment composée, devrait servir à se remettre en cause et à questionner l’ensemble du dispositif militaire et sécuritaire pour justement le mettre à l’abri. Il ne faut donc pas se tromper d’ennemis. L’Evénement n’est pas l’ennemi du Burkina qu’il faut conduire au poteau d’exécution pour divulgation de « secrets militaires » et « atteinte à la sûreté de l’Etat ». Par contre ceux qui ne s’assument pas, qui se réfugient derrière le confort des interdits pour ne rien faire ne sont pas seulement des fossoyeurs de liberté mais de pires ennemis du pays.

Le CSC, dans cette affaire, est allé trop loin, de façon disproportionnée et sur des fondements subjectifs qui ne peuvent aucunement servir de base à la protection des droits et des libertés. C’est pourquoi en concertation avec notre conseil nous avons décidé d’attaquer la décision devant la justice. Nous pensons par notre action avoir fait plus de bien que de mal au pays. Mais nous sommes des justiciables comme tous les autres, c’est pourquoi nous allons nous soumettre à la décision de la justice.

L’Evénement

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Vos commentaires

  • Le 22 février 2016 à 23:42, par fgghbbbbb En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Que le CSC infligé une bonne sanction au journal événement pour Qu’ il sert d exemple et que les autres qui ont l intention se terre. On atendait une punition d 1 an ou suppression totale.

  • Le 23 février 2016 à 00:03, par Nabiiga En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Un proverbe moaga dit que ’celui qui a raison ne parle pas beaucoup’ alors le jour l’Evénement ne doit plus parler car l’organisme qui l’a sanctionné a tort. Le gouvernement devait bien protéger ce qu’il croit être sensible ; ce n’est pas journal de ne pas filmer ce qui est dehors. C’est comme-ci on disait au journaliste de ne pas filmer ce qui exposé au grand marché de Ouaga. Il faut que le journal poursuive le gouvernement en justice pour dommages intérêts, harcèlement, torture psychologique et abus de pouvoir.

  • Le 23 février 2016 à 00:18, par Cheikh En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Chers amis, çà ne valait pas le coup d’arc-bouter de la sorte. Parce que plus vous allez loin, plus vous perdez dans l’affaire. Autant laisser tomber et passer à autre chose.C’est un conseil d’ami et cela ne vous coûte rien.Car voyez-vous ; une justice neutre n’existe pas. La justice ou la vérité servent toujours une cause.

  • Le 23 février 2016 à 00:45, par vérité no1 En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Ah là ! Le koro NAB est fâché et on sent la colère dans sa plume ! Il a "dja foul" sur le CSC ! Heyiii koro, on négocie quand on est en position de faiblesse !

  • Le 23 février 2016 à 00:49, par vérité no1 En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    C’est son ça là qui fait que j’aime le grand frère et même Blaise en sait quelque chose ! En mooré, c’est ce qu’on appelle un gandaogo !

  • Le 23 février 2016 à 00:53, par gohoga En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    En quoi divulgué les lieux des poudrières du BF avance t-il la liberté ou la démocratie ? Qui a besoin de savoir ça ? Vous avez un agenda caché. Mais Dieu est grand.

  • Le 23 février 2016 à 01:29, par vérité no1 En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Vraiment, les arguments se valent ! Je suis embrouillé ! Le CSC doit donner aux journalistes un listing des secrets militaires et NAB aussi doit savoir qu’on ne rencontre pas une poudrière à côté d’un marché, donc un truc secret ! Le koro a profité d’une faille de la loi pour exploiter et le CSC à profiter pour régler le Koro !

  • Le 23 février 2016 à 03:07, par Bouba En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    C’est totalement ridicule cette réaction de l’Événement. Beaucoup de lecteurs ont du respect et de l’estime pour ce journal. Mais là, nous sommes nombreux à reconnaître que vous n’avez pas raison cette fois-ci. Vous devriez présenter des excuses ou à défaut vous taire sur cette affaire une bonne fois pour toute. Au lieu de cette option, vous vous lancez dans des explications kilométriques que je trouve puériles. Si vous continuez sur cette voie sur cette affaire, les intellectuels que nous sommes tirerons la conclusion que vous n’avez pas la hauteur d’esprit que l’on vous prêterait. Norbert Zongo, le père fondateur du journalisme d’investigation au Burkina n’aurait jamais commis une telle erreur. C’était un grand patriote et il voyait avant tout l’intérêt de la nation et du peuple burkinabè. C’était d’ailleurs le sens de son combat. Je vous invite à plus de respect pour l’État et le peuple burkinabè. Comme je le disais précédemment c’est parce que vous êtes en sécurité, que vous pouvez vaquez à vos occupations et vendre votre journal. Soyez également un peu plus humbles. L’humilité était également une qualité de Norbert Zongo qui jusqu’à son assassinat circulait souvent sur une P50 à Ouaga.

  • Le 23 février 2016 à 04:53, par Bangbil En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Chers journalistes, demandez plus de formation et évitez de traiter de ce que vous ne connaissez pas. Avant de publier un article touchant à un sujet sensible, prenez des précautions. La sécurité de mon pays prime vos goûts du sensationnel et de l’argent.
    Merci et bravo au CSC.

  • Le 23 février 2016 à 05:37, par panga En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    C’est vraiment domage que dans un pays ou on dit que plus rien ne sera comme avant les choses continue ainsi. On sent une sorte de rage du CSC contre l’evenement. Le journal doit vraiment les amener en justice. Je ne voit pas de secret militaire divulguer ici puisque les militaires eux meme ont dit que les depots ne sont plus aux memes endroit. Desormais ce journal reste pour moi l,organe la plus credible pour mes info. Si ce journal est capable de divulguer les secrets de notre armee alors respect. Je ne connaissais meme pas l,evenement mais a partir de maintenent je vais m’abonner pian. Des authorite’ qui ne savent seulement que faire reculer les gens amener derriere. Ca ne m’etonne plus pourquoi nous somme toujours les derniers dans beaucoup choses sur cette terre. Tu vien suprimer un journal pourquoi ? Parce qu’il a dit la veriter ? Voila, ca recommence encore

  • Le 23 février 2016 à 08:16 En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Ce gars manque totalement d’humilité ! Vraiment dommage pour un journaliste qui se dit de renom !
    Le mieux c’était de le suspendre pour une année au moins !

  • Le 23 février 2016 à 08:26, par DROITAUBUT En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Bonjour chers journalistes du CSC. J’espère vraiment que vous entendez introduire un recours devant le tribunal administratif pour voir retirer cette sanction pour excès de pouvoir ! car comme vous l’avez si bien souligner, en ma connaissance, il n’existe pas au Burkina une règlementation sur ce qui est secret militaire ou pas. Mais en même temps, peut on tout divulguer ? seul le juge compétent peux y répondre ! Bonne chance à vous !

  • Le 23 février 2016 à 08:55, par loi 013 En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    votre analyse est pertinente dans la mesure ou le csc dans ce cas ci n’a pas joué son rôle, de plus si vraiment comme vous le dites (ces informations ont été recueillies en une semaine c’est que c’est très grave et même dangereux). La sanction contre vous n’a pas de raison d’être et csc gagnerais à faire marche arrière car l’erreur est permise à toute personne même morale.

  • Le 23 février 2016 à 09:02, par Rabo Yele En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Sacré CSC !!!
    On recommence encore et encore à persécuter la presse !!!!
    Ca commence toujours ainsi et on alimente la poudrière des bourreaux de journalistes.

    Dans cette affaire, Norbert Zongo le plus Grand Héros Burkinabé de tous les temps, aurait entrepris la même démarche que l’Evénement et le clan Compaoré aurait été servi par le CSC de la même manière !!

    Cela s’appelle un journalisme d’investigation : Le devoir d’informer, le droit de penser !! L’information est un droit (inaliénable) !!!

    Quand on a usé ses pantalons et ses jupes avec le régime de Blaise Compaoré qui vous bombarde Présidente et membres du CSC on ne peut qu’avoir un comportement cdpiste c’est à dire être brutal et sans discernement. Un comportement de lèche culotte ! Combien on vous a payé pour tant de zèle injustifié ?

    Comme le journal le dit la presse libre a joué un rôle important dans l’avènement de la situation nationale actuelle et nul ne peut le contester.
    Ceux et celles qui rêvent de dompter la presse se trompent énormément d’époque, de cible, d’espace et de pays.
    Les vieilles méthodes CDR ont fait leur temps.

    Courage à l’Evénement et à ses journalistes, nous veillons en lanterne citoyenne comme cette lampe au Centre de presse Norbert Zongo qui ne s’éteindra qu’ à l’avènement de la vérité.
    Continuez de nous battre le bon Tam Tam et que le CSC se ressaisisse sinon :
    Hei, Hei ; Hei... Ngao !!
    On n’a jamais vu des œufs danser sur des cailloux.

  • Le 23 février 2016 à 09:02, par KARL En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Le journal a le soutien du peuple, à bas la dictature, je crains pour le régime à cette allure, même au temps de la monarchie Blaise Compaoré, un journal n’a jamais été sanctionné sans raison valable, le CSC a t il des compétents ?

  • Le 23 février 2016 à 09:02, par KARL En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Le journal a le soutien du peuple, à bas la dictature, je crains pour le régime à cette allure, même au temps de la monarchie Blaise Compaoré, un journal n’a jamais été sanctionné sans raison valable, le CSC a t il des compétents ?

  • Le 23 février 2016 à 09:23 En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Newton, reconnais que ton journal a dépassé les limites. Parce que tu cherches ton "GOMBO" tu as le droit d’enfoncer tout le pays dans l’insécurité ? Pourquoi chez nous les journalistes refusent toujours de reconnaître leur tord comme s’ils étaient parfaits ? Reconnaître son tord n’est nullement de la faiblesse ; c’est plutôt de la grandeur d’esprit. Le CSC est bien ici dans son rôle.

  • Le 23 février 2016 à 09:32 En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Dame Some n’est pas journaliste d’investigation, elle ne peut pas comprendre ce que vous faites. De plus, elle croit être utile ainsi au pouvoir. Dommage !

  • Le 23 février 2016 à 09:51, par professeur En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Je pense que le CSC est allé trop vite en sanctionnant le journal.Si l’armée n’a pas porté plainte contre le journal c’est parce qu’elle ne s’est pas sentie lésée dans ses droits ;je pense que c’est une occasion pour notre armée peut saisir pour mieux mettre en sécurité certains de ses sites stratégiques.Le journal devait être félicité pour sa contribution.Sans être du domaine ,ayant appris l’attaque,j’ai même vite dis qu’il y a eu un peu de légèreté dans le dispositif de sécurisation de ces sites.

  • Le 23 février 2016 à 09:56, par oued En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Soyons sérieux. Rien que le fait de dire que nous n’avons qu’une seule poudrière est un secret divulgué dans la mesure où si elle est prise toute notre armée est mise en difficulté. Je ne comprend pas pas pourquoi l’événement s’entête.

  • Le 23 février 2016 à 10:11, par eléonore En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Pourquoi le CSC vous vise vous ? Y a pas de fumée sans feu. C’est bien ce que le CSC a fait. Que ça serve de leçon. Qu’est ce qu’il a à gagner en vous sanctionnant injustement. Si la décision est prise c’est que ça vaut la peine ! Désolée !!!

  • Le 23 février 2016 à 10:19, par RAPHA En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Nos journalistes ont besoin de formation sur la déontologie et l’étique du journalisme. La preuve est que même quand beaucoup d’entre eux sont en faute, ils refusent de la reconnaître, brandissant leur liberté d’expression et se cachent derrière le droit à l’information de la population. Mais chers journalistes, rappelez vous que les informations que vous publiées sont lues par le monde entier ; par des gens qui n’ont que faire avec, mais aussi par des gens qui s’en serviront pour atteindre des objectifs ignobles. Les journalistes européens et américains que vous tentez d’imiter savent, eux, trier dans les infos qui leur parviennent. Un peu de discernement monsieur les journalistes.

  • Le 23 février 2016 à 10:29 En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Je pense, ce n’est déjà fait, que le journal l’évènement va exercer un recours contre le CSC et il a deux mois à compter de la décision pour le faire. Il faut qu’il aille jusqu’au bout car c’est la seule façon de nous permettre et aussi de permettre au CSC lui-même d’avor des appréciations érronnées des textes.

  • Le 23 février 2016 à 10:58, par jeck En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    le CSC vient encore montrer combien il n’est pas professionnel. vive la liberté de presse, celle qui nous a conduit vers une nouvelle démocratie

  • Le 23 février 2016 à 11:04, par Keleegsooma En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Décidément, l’Evenement déçoit beaucoup et c’est le moins qu’on puisse dire. Les militaires ont fait du bon boulot. Ils ont tenté humblement de vous expliquez que vous portez atteinte à la sécurité nationale. Pour des raisons de sécurité justement, ils ne pouvaient vous en dire plus. Mais ignorants et vaniteux que vous êtes, indignes de poursuivre le combat de N. Zongo, vous tentez d’opposer l’institution militaire au CSC comme si ces deux institutions avaient le même rôle. Chacune de ces institutions a fait du bon travail, et vous, au lieu de faire amende honorable, vous persistez dans l’erreur. Vous semblez nous faire comprendre que vous avez épuisé votre contenu progressiste et que votre disparition ne sera pas regrettée. Allez vous recycler pour beaucoup d’entre vous et débarrassez vous définitivement de ceux qui ont un égo démesuré et qui sont incapables de comprendre que reconnaître des erreurs ou des fautes fait partie de la formation continue de l’individu quel que soit son domaine d’activités.

  • Le 23 février 2016 à 11:05, par yadbilo En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Dans une famille, doit on punir les enfants parce qu’ils ont decouvert ce qui se passe sur le lit conjugal

  • Le 23 février 2016 à 11:12, par l En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Newton ahmed Barry a eu en don la science infuse !!il connais tout et n’a pas de leçon à recevoir de quiconque,il est infaillible donc ne se trompe jamais,selon lui il est le meilleur journaliste du Burkina,et même de l’Afrique,au point qu’il lui arrive regretter le régime déchu des francs maçons,et retourne sa plume contre les autorités de la transition en 1er lieu Sy Chériff et y Isaac ZIDA auxquels il voue une haine sans bornes.les animateurs de ce journal ne savent pas qu’ils ont perdu l’estime de milliers de lecteurs depuis qu’ils s’étaient mués en porte parole de Diendéré et son RSP !!!les masques sont tombés !l’événement avant l’insurrection victorieuse des 30 et 31 octobre 2014 n’est plus le même journal après le 30 et 31 octobre

  • Le 23 février 2016 à 11:32, par la guerre En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    pour moi, après avoir regroupé toutes vos infos concernant un dépôt de munitions, qui plus est un point névralgique du pays faire une approche aux militaires pour des détails liés a ce que vous projetez publier. je suis étonné de lire sur votre réaction que vous ignorez qu’un tel lieu est secret défense. c’est votre armée avec ses modestes moyens de fonctionnement et vous avez le devoir patriotique de reconnaître ici que votre publication était trop osée. Ca c’est dans l’intérêt de tous les burkinabés y compris vous

  • Le 23 février 2016 à 11:38, par Shalom En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Manifestement l’article de l’Evènement pose problème. NAB devrait reconnaître son erreur et demander des excuses. Cela ne ferait que renforcer tout le bien qu’on pense de son journal. Verser dans la controverse est ici contre productif et pourrait donner raison aux mauvaises langues.

  • Le 23 février 2016 à 11:40, par moustico En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Je crois que le CSC s est engagé dans un domaine qu il ne semble pas maîtriser. Pourquoi ce n est pas l’armée qui condamne ce journal ? Y a t il une loi ou des textes qui disent que cela relève des compétences du CSC ?
    Depuis l insurrection l’opinion est à sens unique. Malheur à celui qui osera développer des idées contraires. Est ce pour cela que nous sommes sortis les 30 et 31 octobre ? NAB et un journaliste cohérent, même si on ne partage pas ses points de vue, reconnaissons la qualité de ses arguments. Ceux qui le traite de vendu ou même de traître, quelles sont leurs preuves ? Les gens sont devenu des spécialistes de la critiques faciles. Beaucoup critiquent sur la base de commentaires ou des titres. Il faut que certains arrêtent de confier leurs intelligence aux autres.

  • Le 23 février 2016 à 12:02, par vérité no1 En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    NAB est un grand stratège et je m’explique ! Il sait très bien qu’en convoquant le CSC devant le juge, ce dernier n’osera pas l’emprisonner à cause de la rue (un terme que je n’aime pas). Alors, la seule option pour le juge, c’est de dire à NAB d’ouvrir mais de ne plus recommencer ! C’est une ruse qui va bien payer mais dangereux quand même !!!!!!!! C’est un peu du "Ça passe ou ça casse" avec une forte chance que ça passe !!!!!! Il faut reconnaître qu’il est populaire et le juge en tiendra compte !

  • Le 23 février 2016 à 12:25, par RV En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Au Conseil d’État de trancher !

  • Le 23 février 2016 à 12:29, par pauvre En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    concernant l’affaire de l’émolument l’évènement a raison imaginé un militaire qui part en mission hors de son pays bravé tous les dangers il se trouve que ya d’autre pays qui sont également représenté vous faite la même mission eux ils sont payé un exemple à 10.000.000f et vous on vous paies 5.000.000f c’est à dire la moitié.vous trouvez ça normal ?

  • Le 23 février 2016 à 12:41, par ZIRIPOUKDA En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Bien que les raisons de l’evenement peuvent etre convaincantes, il est de ressort connu que certains journalistes se considerent plus professionels et zelés dans cet organe.

  • Le 23 février 2016 à 12:48, par moustico En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    On dirait que les conseiller du CSC consultent Facebook avant de prendre une décision

  • Le 23 février 2016 à 12:54, par zemosse En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    apres l’argument avancé par l’évenement, je comprends mieux. les differents sites repertoriés n’existent plus sauf celui de Yimdi que tout le monde a ouaga connait et voit a partir de la route. il revien donc au csc de revoir sa copie car il s’est precipité pour sanctionner.

  • Le 23 février 2016 à 14:23, par tousba En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Toute justice sert à une cause et incarne une volonté. et nous ne voyons que celles de mon pays qui demeure au depend d’un quelconque journal.NAB dit que le journaliste assure ce qui est vrai,je lui dit d’ajouter utile.

  • Le 23 février 2016 à 15:45, par eliane. En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Moi je soutiens le journal événement le csc à mis la barre très haute, carton rouge à ma soeur

  • Le 23 février 2016 à 16:53, par Bouba En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Très bien RAPHA. Vous avez tout dit. Merci

  • Le 23 février 2016 à 17:12 En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Peut-être que NAB n’a jamais séjourné (par exemple une année, voire quelque années) à l’extérieur du Burkina Faso. Cela lui permettrait d’avoir un recul et une plus grande ouverture d’esprit.

  • Le 23 février 2016 à 17:45, par Paix En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Les journalistes se croient souvent au dessus de tout et connaisseur de tout. La loi est là pour tous. Vous-êtes près a critiquer si on l’applique pas a l’autre et a se justifier pour qu’on l’applique pas sur vous. "Ni koud zoèt gougou", soyez une fois responsable en assumant les conséquences vos actes.

  • Le 23 février 2016 à 18:05, par GOMSIDA En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Trève de polémique. Que tous ceux qui ont la connexion internet recherche le code de l’information du Burkina Faso et lisent l’article 88. Chacun tirera sa conclusion par rapport à l’article de NAB qui présente les fameuses poudrières ou anciennes poudrières de son pays. Si donner des détails, carte à l’appui, sur la localisation des stocks d’armement du Burkina Faso ne signifie pas dévoiler des secrets militaires, alors tout est permis au Faso de NAB. Une poudrière n’est pas un marché que tout le monde voit. Si NAB ne les avait pas indiquées dans son articles de bonnes gens comme de mauvaises n’allaient pas forcément le savoir. NAB journaliste s’en fout des règles d’éthique et de déontologie de sa profession, s’en fout des lois de son pays. NAB, il n’y a pas de honte à reconnaître son tort. L’humilie fait grandir. Que celui qui n’a jamais commis d’erreur s’aligne derrière NAB parce qu’il est super journaliste. La législation du pays est faite pour être respectée sinon COMPAORE ne se serait pas réfugié en Eburnie. Juste un point de vu amical.

  • Le 23 février 2016 à 23:33 En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Argumentaire confus et superflu ! Moi je suis un lecteur fidèle de l’ Événement, mais là il faut avoir le courage et l’humilité de reconnaître que vous êtes totalement passés à côté du sujet. Lorsqu’on a tort il faut savoir le reconnaître en toute humilité ; et c’est cette humilité qui manque énormément à M. Newton Ahmed Barry ! Si prompte à attaquer et critiquer les autres, il est cependant toujours sur ses gardes lorsqu’il a tort et qu’on l’égratigne juste un peu. Si vous avez tort, vous avez tort, et vous avez le devoir de vous soumettre à la sanction ! Meilleures salutations !

  • Le 24 février 2016 à 08:00, par Mohamed En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Merci Internaute N°42.

    Art.2.- L’information se réalise à travers des publications
    d’ordre général ou spécialisées, par des
    affiches, par des moyens audiovisuels et par tout
    autre support de communication de masse.
    Art.88.- Quiconque publie ou diffuse par les
    moyens prévus à l’article 2 ci-dessus, toute information
    ou tout document comportant un secret militaire,
    hors le cas où la loi l’oblige à révéler ce
    secret sera puni d’une peine d’emprisonnement
    d’un mois à deux ans et d’une amende de 200.000 à
    1.000.000 FCFA ou l’une de ces deux peines seulement.

    L’armée pourra départager en nous disant si ces informations relèvent du secret militaire ou pas !

  • Le 24 février 2016 à 08:37 En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Ceux qui disent qu’il revenait à l’armée de sanctionner l’Evénement savent-ils vraiment ce qu’ils disent ? La sécurité du Burkina ne concerne pas que l’armée. Heureusement qu’on est en démocratie et ce n’est pas à l’armée de régler ce genre de problème. Dans un régime militaire, nous savons tous ce qui serait arrivé à des gens qui publient la localisation de poudrières et ont le culot de dire que personne ne leur a dit que c’est secret. Vive la démocratie donc qui permet aux institutions de faire chacune sa part de boulot !

  • Le 24 février 2016 à 08:52 En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Pourquoi penser que le CSC a sanctionné ce journal pour plaire au régime ? Même si c’était le président du Faso qui avait publié des infos de nature à mettre en danger la sécurité du Burkina et des Burkinabè, le peuple allait lui demander des comptes comme il se doit. C’est aussi simple que cela.

  • Le 24 février 2016 à 09:49, par mapien En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    excusez moi d’être sous informé mais je voulais savoir si NAB a indiqué la situation géographique de la poudrière avant ou après qu’elle soit attaquée.
    si c’est avant alors je me dit qu’il a dévoilé un secret militaire
    si c’est après c’est ceux qui ont attaqué qui ont alors dévoilé le secret militaire si non combien d’entre nous savaient l’existence de cette poudrière avant son attaque
    soyons objectif dans la construction du pays et travaillons à aider le président Rock dans sa tache

  • Le 24 février 2016 à 11:43, par Pascaline En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Pour moi le journal a tord et la sanction même est peu. Citer les différentes poudrières et là où ils se situent, même si elles ne sont pas fonctionnelles (à part celle de yimdi) nous avance à quoi ? en tout cas à nous rien , mais à nos ennemis, cela signifie beaucoup de choses. moi g crois que notre sécurité n’est pas que l’affaire de nos forces de défenses et de sécurité, nous devons tous nous y mettre et si ce n’est pas le cas, il ne faut pas de grâce les exposer. Après c’est vous les journalistes qui les critiquerons encore ( ils ont fait ceci, ils n’ont pas cela) ont vous connait. Donc mes chers journalistes avant de publier des articles qui touchent à la question de la sécurité ou à l’armée ils faut demander leurs avis ou s’abstenir même de le faire. Nous nous souhaitons vaquer à nos occupations en toute sécurité, liberté et dans la paix, ce qui se fait dans l’ombre pour parvenir à cela nous importe peu.

  • Le 24 février 2016 à 15:07, par Tom En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    Montrer au monde entier la cartographie des dépôts d’armes et de munitions de son pays et se croire journaliste professionnel ! C’est pathétique. Pour moi la sanction est bien méritée et devrait même être plus sévère car ce monsieur n’est pas un patriote. Dans ce contexte de lutte contre le grand banditisme et le terrorisme, NAB ne trouve pas mieux que de commettre cette grosse bavure.

  • Le 24 février 2016 à 15:53, par Saaga GNAGDGOLMA En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    MES FRÈRES DU JOURNAL, LAISSEZ LES POUDRIÈRES TRANQUILLES ! SI VOUS N’AVEZ PAS D’AUTRES INFOS A NOUS DONNER, ALORS FERMEZ BOUTIQUES !

    NOUS NE SOMMES PAS MILITAIRES, NI DJIHADISTES, NI PUTSCHISTES, NI TERRORISTES. DONC ON EN A PAS BESOIN !

  • Le 27 février 2016 à 00:23, par wedaga En réponse à : Sanction du CSC contre l’Evénement : Le journal réagit

    J’ai toujours aimé le journal " L’événement", du fait de la qualité de hommes qui y travaillent. Et même ces arguments que vous tenez, peuvent vous donner raison. Mais je constate seulement que vous n’êtes pas forcement ce journal qui analyse les choses de façon neutre. J’ai toujours en mémoire vous écrits sur la crise sociale de Guenon (2012) qui ont été le résultat d’une amitié avec un seul camp, celui des Liliou. Ce qu’on avait attendu de vous, c’était de mener une enquête dans les différents villages, des entretiens avec les différents chefs y compris ceux des communes environnantes qui connaissaient bien l’histoire de Guenon et l’évolution de sa chefferie qui a été la cause lointaine de cette crise. Mais, vous avez déçu ceux qui connaissaient la réalité des choses et qui croyaient que si vous vous saisissiez de l’affaire, ce serait la lumière.
    Et même si aujourd’hui on vous accusait de quelque chose, il est difficile pour vous de démontrer que vous êtes parfaits sur toute la ligne. Restez vous mêmes, comme certains d’entre vous l’étaient à Indépendant !
    Merci

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