Burkina/Augmentation des frais de scolarité : Le ministre de l’éducation, André Joseph Ouédraogo, s’exprime sur la question
Lors de l’atelier de validation des manuels scolaires et guides pédagogiques d’anglais des classes de 4e et 3e et du guide pédagogique du manuel d’allemand de la classe de terminale "A", le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), André Joseph Ouédraogo, s’est exprimé sur l’augmentation des frais de scolarité constatée ces dernières années au Burkina Faso.
La rentrée scolaire 2023-2024 a officiellement démarré ce lundi 2 octobre 2023, au Burkina Faso.
Cela représente un véritable casse-tête pour de nombreux parents. Ils se plaignent des sommes demandées par certains établissements privés.
A cet effet, il a été demandé au ministre de l’éducation nationale, André Joseph Ouédraogo, quelles sont les mesures prises par le gouvernement pour plafonner les coûts des frais de scolarité dans les établissements. Il a expliqué que l’autorité ne peut que sensibiliser les concernés (fondateurs d’établissements) sur la nécessité de faire en sorte que les frais de scolarité soient acceptables pour tous. Il a nuancé en précisant que sur ce terrain, les offres ne sont pas les mêmes.
« Il y’a des frais de scolarité accessibles, tandis que d’autres sont franchement inaccessibles pour le commun des Burkinabè. Mais, les gens font des choix. Ils préfèrent envoyer leurs enfants dans ces établissements parce qu’ils estiment, à tord ou à raison, que ces établissements dispensent un enseignement de qualité », a souligné André Joseph Ouédraogo.
Il a renchéri en invitant les uns et les autres à ne pas oublier que l’éducation a un caractère social. « Il ne s’agit pas de faire du bénéfice pour le bénéfice. C’est pourquoi, nous jouons sur la responsabilité de tous afin de permettre aux enfants du Burkina Faso d’avoir accès à l’éducation », a-t-il conclu. André Joseph Ouédraogo a rappelé que l’éducation est un droit pour tous les enfants sans aucune distinction.
SB
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 4 octobre 2023 à 12:45, par kafando KOASSA En réponse à : Burkina/Augmentation des frais de scolarité : Le ministre de l’éducation, André Joseph Ouédraogo, s’exprime sur la question
c est pas le plafonnement le probleme.il faut exiger que les enseignants des établissements privés soient bien payés. Un enseignant qui est payé à 40000 voire 30000 f par et cela pendant l’année scolaire .je pense que c est de l escroquerie. ces fondateurs peuvent continuer à mal payer en prenant comme alibi le plafonnement des frais.
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2. Le 4 octobre 2023 à 13:10, par HUG En réponse à : Burkina/Augmentation des frais de scolarité : Le ministre de l’éducation, André Joseph Ouédraogo, s’exprime sur la question
Voila pourquoi on fustige la gouvernance actuelle.Au lieu de s attaquer à ces genres de situation qui rendent davantage pauvres les menages le.mpsr 2 nous. divertisse avec leurs bras de fer avec la france et autres.
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Le 5 octobre 2023 à 09:25, par Ismo En réponse à : Burkina/Augmentation des frais de scolarité : Le ministre de l’éducation, André Joseph Ouédraogo, s’exprime sur la question
Les autres gouvernement étai avec la France non ? Es ce que la scolarité avait baisser a leur temps ?
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3. Le 4 octobre 2023 à 15:13, par autre burkinabe En réponse à : Burkina/Augmentation des frais de scolarité : Le ministre de l’éducation, André Joseph Ouédraogo, s’exprime sur la question
Continuons de rêver ! L’Etat ne pourra jamais plafonner les couts de la scolarité parce que ces Ecoles privées sont en majorité dirigées par des gens trop "commerçants" ! Même si l’Etat subventionne l’enseignement privé, ils continueront de mal payer leurs enseignants et du coté des parents, vous en trouverez qui seront toujours plus exigeants sur les conditions dans lesquelles on doit mettre leurs enfants en classe ! C’est pourquoi tout le monde doit faire des efforts pour que l’enseignement public soit de qualité afin que ceux qui vont au Privé soient ceux-là qui ont leurs moyens pour ce faire ! Le reste, c’est du bavardage inutile !
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4. Le 4 octobre 2023 à 15:56, par Sheikhy En réponse à : Burkina/Augmentation des frais de scolarité : Le ministre de l’éducation, André Joseph Ouédraogo, s’exprime sur la question
C’est devenu du commerce à l’instar de la santé. Pour plaire aux institutions le Blaiso et sa clique ont suivi depuis les années 1990 leurs instructions sur l’éducation et la santé. 30 années c’est dur de changer parce que c’est profond. Mais je comptais quand sur la compétence et la qualité connues de ce ministre pour poser des actes forts. Au delà des coûts, il faut qu’il y ait une amélioration de la qualité. On a l’impression que les inspecteurs ne font plus leur travail. Les écoles sortent des décisions pédagogiques sur lesquels on voit qu’il doit y avoir la signature d’un inspecteur, mais rien. Les modules pédagogiques, les horaires etc semblent être laissées à l’appréciation des établissements.
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Le 5 octobre 2023 à 09:51, par kwiliga En réponse à : Burkina/Augmentation des frais de scolarité : Le ministre de l’éducation, André Joseph Ouédraogo, s’exprime sur la question
Bonjour Sheikhy,
Aujourd’hui, la tendance semble être dans une volonté de changement de constitution.
Malheureusement, les premières suggestions semblent manifester des volontés passéistes.
Peut-être serait-il temps d’inscrire dans une nouvelle constitution (dont le besoin ne me parait pas évident) ou dans quelque loi relative à nos futurs dirigeants, que ces derniers sont tenus de faire suivre le cursus scolaire de leur progéniture, dans les établissements publics de notre pays.
Il en serait de même concernant leurs soins et ceux de leur famille.
Relativement aux frais de scolarité, je suis surpris que personne ne réponde : ben, tout augmente, donc, ça aussi, ça s’appelle l’inflation !
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5. Le 4 octobre 2023 à 16:42, par Jean le celeste En réponse à : Burkina/Augmentation des frais de scolarité : Le ministre de l’éducation, André Joseph Ouédraogo, s’exprime sur la question
Parfois les frais sont fonction des services ou de la qualité des infrastructures : informatique, nombre d élèves par classe, qualité des équipements ( terrain omnisport, ), etc.
Le problème est quand le parent paie cher et voit par la suite que la qualité n est pas à la hauteur de son investissement car dans ce secteur comme dans bien d autres on rencontre des ’oups déguisés en agneaux, des délinquants à col blanc.je crois que c est plutôt à ce niveau qu il faut sévir.
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6. Le 4 octobre 2023 à 23:28, par Anaarchiqqukement En réponse à : Burkina/Augmentation des frais de scolarité : Le ministre de l’éducation, André Joseph Ouédraogo, s’exprime sur la question
Et oui mes frères, vous découvrez dans ce monde moderne que vous semblez avoir ignoré trop longtemps que tout se monnaye.
L’instruction est devenue un business très juteux qui profite davantage aux entrepreneurs qu’aux élèves. Si par une intelligente curiosité vous vous donnez la peine de vous intéresser à cela au delà de vos frontières en terme "d’éducation nationale", vous pourriez aisément faire le constat qu’il en est de même ailleurs.
Quelles déduction en feriez vous ?
A mais oui, excusez, vous l’avez dit : Que l’état est défaillant.
Mais non, il est complice. D’une part, dans la mesure où ça rapporte beaucoup à leurs copains. Mais surtout parce que manoeuvrer une population sous instruites c’est du gâteau ! On leurs fait croire ce que l’on veut, ce qui évite qu’ils sachent vraiment.
Quand les moutons sauront lire, le bâton ne suffira plus pour les guider. A condition que les moutons ne lisent pas n’importe quoi.
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7. Le 5 octobre 2023 à 11:10, par Camarade Togolo-allemand En réponse à : Burkina/Augmentation des frais de scolarité : Le ministre de l’éducation, André Joseph Ouédraogo, s’exprime sur la question
Choisir le privé veut dire "je veux que mon enfant soit priviligié, je ne me bat pas pour l’amélioration de l’éducation au niveau national, car je prefère payer pour ma famille seule".
Quand on choisi le privé pour-quoi est-ce qu’on appelle l’état alors ?
Une position patriote et progressive serait de mettre les enfant dans les école publique et utiliser l’argent économisé pour payer des activistes, avocat, ONG qui mettent la pression. Et biensur il faut exiger que les fonctionnaires et politiciens soient obligés de mettre leurs enfant dans les écoles publiques, qui sont sous leurs responsabilité. Comme-ca les école privés vont disparaitre ou même devenir des institutions pour les enfants non-intelligent avec des parents riches, qui veulent acheter le bac.
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