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Burkina : « Il faut que se développe dans la société la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

Publié le dimanche 27 février 2022 à 22h35min

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Burkina : « Il faut que se développe dans la société la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

Le Centre national de presse Norbert Zongo renoue avec le « Club de la presse », premier numéro de l’année 2022 . Pour ce numéro, vendredi, 25 février 2022, c’est l’ancien Contrôleur général d’État, enseignant en droit, Dr Luc Marius Ibriga qui a été l’invité.

Connu pour son combat pour la bonne gouvernance, Dr Luc Marius Ibriga a entretenu le public (essentiellement constitué de journalistes et de défenseurs de la bonne gestion des biens publics) autour du thème : « Etat de la corruption, situation nationale et le débat sur la constitutionnalité du nouveau pouvoir ».

Dans une première partie, l’ancien Contrôleur général d’État a dressé une cartographie de la corruption, d’où il ressort que le phénomène est systémique au Burkina. Pire, il tendait vers la « corruption institutionnalisée » (c’est-à-dire un phénomène considéré comme normal). C’est pourquoi pense-t-il qu’une initiative comme l’ « opération mains propres » se doit d’être une réalité pour éviter d’arriver à la corruption institutionnalisée.

L’ancien patron de la lutte contre la corruption a affirmé que si la gangrène avait régressé de l’insurrection populaire (octobre 2024) à 2016, elle a repris du poils de la bête à partir de 2017, du fait de l’impunité. A titre d’exemples, il rappelle que des individus, qui sont dans le viseur de la justice, continuaient de travailler dans l’administration. Cas du directeur général adjoint de la douane, William Alassane Kaboré et du directeur de cabinet du président du Faso, Seydou Zagré. Alors que la loi stipule que dans de telles conditions, le fonctionnaire est suspendu, brandit-il.

Outre le manque de ressources pour les structures de lutte contre la corruption (l’ASCE-LC, le REN-LAC, la justice par notamment l’inconséquence dans la spécialisation des juridictions et l’équipement...), la prise tardive de certains textes d’application..., la volonté politique n’a jamais été réelle dans la lutte contre le phénomène. Si fait qu’en quelques années du pouvoir Roch Kaboré, le Burkina a atteint le niveau de corruption sous Compaoré.

Cependant, interpelle Dr Luc Marius Ibriga, la lutte contre le phénomène de corruption doit se mener dans tous les maillons de la société, pas seulement au haut niveau et/ou pour un certain seuil pécuniaire. En clair, il faut combattre les actes de corruption portant sur des millions que sur 2 000 francs. « Il faut que se développe dans la société, la culture du refus de la corruption », exige-t-il.

Dans le second volet de sa communication, Dr Ibriga a d’abord rappelé que la responsabilité de l’Armée n’est pas de conquérir le pouvoir d’État, mais plutôt de défendre le territoire national. Donc, la situation actuelle (occupation de localités par des hommes armés, ndlr) incombe également à l’Armée, situe-t-il avant de revisiter les actes jusque-là posés par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).

Sur ce point, l’enseignant en droit relève des actes qui mettent à mal la déontologie institutionnelle..., à l’image de la modalité de démission de Roch Kaboré (la lettre de démission ne devait pas être remise au MPSR), l’acte fondamental du MPSR qu’on tendait à placer au-dessus de la Constitution, la prestation de serment du lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, alors que cet acte est inclu dans l’investiture.

Pour Dr Luc Marius Ibriga, c’est, désormais, sur ces deux chantiers majeurs (instauration de la bonne gouvernance et la lutte contre l’insécurité) que les autorités du MPSR sont surtout attendues par les Burkinabè.

O.L
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 25 février 2022 à 15:16, par dosso En réponse à : Burkina : « Il faut que se développe dans la société, la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

    Ce n’est pas nécessaire, il suffit de poursuivre ce qui sont déjà corrompus, c’est un moyen efficace de dissuasion. L’autorité compétente doit demander des comptes à ceux qui ont un niveau de vie élevé.

  • Le 25 février 2022 à 15:44, par Barou En réponse à : Burkina : « Il faut que se développe dans la société, la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

    C EST PAS ETANT DANS LA DEMOCRATIE CELA ARRIVERA AU BURKINA
    JAMAIS JAMAIS JAMAIS.
    EN AFRIQUE EN GENERAL

  • Le 25 février 2022 à 15:47, par Nonga En réponse à : Burkina : « Il faut que se développe dans la société, la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

    Mes propositions à l’endroit du MPSR
    A/ Bonne gouvernance économique et financière
    1) Opération spéciale « casiers vides » pour juger tous les dossiers de crimes économiques et de sang ;
    2) Instituer par ordonnance du président du MPSR une procédure accélérée et simplifiée de récupération de la fortune publique volée et/ou des biens mal acquis. ( la transition de 2014 avait tenté de le faire au cours de l’année 2015 sans succès) ;
    3) Créer par ordonnance du président du MPSR une commission spéciale composée de plusieurs personnalités (de divers profils très compétentes et de grandes probités), dotée de moyens logistiques conséquents et présidée par un militaire ou civil très compétent et d’une très grande probité ayant de très bonne connaissance en gestion publique et privée ;
    4) Donner six (6) mois au maximum à la commission spéciale pour faire un audit rigoureux et complet de tous les ministères (marchés de gré-à-gré, contrats PPP, recrutements sur mesures nouvelles, etc), de l’Assemblée Nationale ( passation des marchés/ marchés de gré-à-gré, recrutements) les communes (les lotissements, les concessions aux société immobilières notamment), les régions, les sociétés d’Etat et autres (LONAB, SONAPOST, SOFITEX, SONABHY, SONABEL, CNSS, CARFO, ONASER, , ONEA, Caisse des Dépôts et Consignations, Banque Agricole du Faso etc.) les EPE ( Hôpitaux publics, écoles de formation professionnelle, universités publiques etc.) les fonds nationaux et autres (FAARF, FASI, FAJ, fonds routier, agence nationale de développement des collectivités, etc), les projets et programmes (des ministères en charge de l’agriculture, de l’eau, des infrastructures, de l’énergie et mines, des finances notamment) ;
    5) Publier à la radio nationale, à la télévision nationale, dans Sidwaya et au journal officiel la liste complète des personnes mises en cause dans les rapports de la commission spéciale avec mention des montants volés et/ou les natures des biens mal acquis et leurs montants estimés ;
    6) Activer les procédures accélérées de saisis et récupération au profit du peuple des montants volés et/ou des biens mal acquis par les personnes mises en cause dans tous les rapports d’audit sans préjudice des poursuites judicaires ;
    7) Frapper d’indignité politique (déchoir des droits politiques) pour un minimum de dix (10) ans toutes les personnes mises en cause ;
    8) Aucune condamnation à des peines de prison pour les personnes mises en cause afin que l’Etat ne gaspille pas inutilement la fortune publique pour les entretenir en prison. ;
    9) Renégocier tous les contrats miniers ;
    10) Part de l’Etat dans le capital social de toute société minière 35% au minimum ;
    11) Création d’une société minière publique financée par une partie des sommes récupérées auprès des voleurs/prédateurs de la fortune publique ;
    12) annuler toutes les licences d’exploration et/ou exploitation minière détenues par les barrons des anciens régimes ;

    B/ Bonne gouvernance politique, administrative et sociale
    1/ Suppression des délégations spéciales et création de pouvoirs provisoires départementaux (PPD) composés d’un représentant par village ou secteur tiré au sort parmi les personnes âgées de plus de 18 ans. Le mandat est gratuit. Le préfet préside le PPD et assume la fonction d’exécutif départemental. Il rend directement compte au Gouverneur. Nomination de nouveaux préfets (qui sont au nombre 350) comprenant des militaires, des paramilitaires, des civils et respectant la parité parfaite entre femmes (175) et hommes (175).
    2/ suppression des provinces qui sont parfaitement inutiles ;
    3/ Réduction du nombre de régions à 10 (nomination de nouveaux gouverneurs dont 5 femmes et 5 hommes très intègres et apolitiques) ;
    3/ Suppression des institutions inutiles et budgétivores : le Médiateur du Faso, le CES, le HCRUN, Haut conseil pour le dialogue social, CSC.
    4/ Adoption d’une nouvelle constitution avec inscription des dispositions non modifiables suivantes : régime présidentiel (suppression du poste de premier ministre), mandat présidentiel de 6 ans non renouvelable, 60 députés au maximum (mandat gratuit de 6 ans renouvelable une seule fois) au parlement présidé obligatoirement par une femme si le Président du Faso est un homme ou vice versa, 16 ministres au maximum avec parité parfaite (8 femmes + 8 hommes).
    5/ Assainissement de la scène politique et rationalisation du nombre de partis politiques ;
    6/ Suppression du financement public des partis politiques ;
    7/ Plafonnement du financement privé des partis et des dépenses de campagne ;
    8/ Appels ouverts à candidatures pour tous les postes de DG, SG de ministères, secrétaires permanents, secrétaires techniques ou exécutifs, chefs de projets et programmes, présidents d’université etc. avec assignation de contrats d’objectifs très clairs de 3 ans renouvelables une seule fois ;
    9/ Suppression des fonctions parfaitement inutiles de directeur de cabinet et de chargé de mission dans tous les ministères et institutions ; limitation du nombre de conseillers techniques des ministères à trois au maximum
    10/ Rationalisation drastique du nombre d’établissements publics de l’Etat et autres dont certains sont en réalité de simples gouffres de la fortune publique et de sinécures pour l’élite politico-affairiste. Par exemple la CARFO et la CNSS doivent être fusionnées ;
    11/ Retrait de tous des véhicules (4x4 et V8) de fonction et/ou affectés aux SG/DG/SP dans les administrations centrale et locale, dans les EPE, fonds et autres sociétés d’Etat ;
    12/ Vente aux enchères publiques des véhicules retirés et interdiction d’achat de 4x4 et V8 dans toute l’administration publique (centrale, locale, déconcentrée etc.) ;

  • Le 25 février 2022 à 18:13, par Medher En réponse à : Burkina : « Il faut que se développe dans la société, la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

    Entièrement d’accord avec vous doyen !!!!
    Mais jusqu’à présent je ne sais pas dans quelle langue locale les citoyens peuvent et voudront vous entendre et comprendre ?

  • Le 25 février 2022 à 19:30, par Sacksida En réponse à : Burkina : « Il faut que se développe dans la société, la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

    Pr Marius Ibriga l’on ne peut combattre la corruption endemique uniquement par des mots, il faut en plus de vos rapports annuels qui sont du reste bons, des sanctions judiciaires renforcees et une moindre mesures des sanctions Administrative fortes. Depuis que vous etes a l’ASCE/LC quels sont des dossiers criminels de corruption qui ont ete juges par nos Tribunaux Classiques et combien de Milliards ou de Millions ont ete recuperes ? Rien par ce que cette Justice Classique que vous defensez becs et ongles est totalement corrompus et avec beaucoup de Magistrats eux memes corrompus. Votre Bilan/ASCE a ce niveau est nul, car meme depuis plus de 30 ans le regime de Blaise compaore et celui de Rock Marc Christian Kabore sont incapables de juger des crimes economiques par ce que eux memes et leurs accolytes criminels sont concernes. Tant que notre pays ne sortira pas des carcans de la Justice napoleonienne pour adopter une Justice Populaire comme a l’image des Tribunaux Populaires de la Revolution, ce pays continuera dans la mauvaise gouvernance des deniers et biens publics contre des interets fondamentaux du Peuple Burkinabe. Figurez vous, qu’il a fallu la Transition de 2015, pour que des Dossiers criminels tels que celui du President Thomas Sankara soit juge et celui de Norbert Zongo puissent bouger. Voyez que c’est le Tribunal militaire d’exception qui est plus efficace dans leurs pratiques et procedures convenues que nos Tribunaux Civils et Classiques qui ont fait des preuves de leurs laxismes et de leurs mauvaise foi. Notez une bonne fois pour toute, qu’il n’y’a pas de Justice noeutre soit elle sert des interets du Peuple Burkinabe ou ceux des exploiteurs et des Dirigeants politiques corrompus. Que Dieu Sublime aide notre Peuple Burkinabe. Salut

  • Le 25 février 2022 à 23:11, par jeunedame seret En réponse à : Burkina : « Il faut que se développe dans la société, la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

    « Il faut que se développe dans la société, la culture du refus de la corruption », exige-t-il. Beau système à dire qu’à faire ! L’argent est une fin ; mais pas un moyen. Dans ce monde capitaliste de toutes les valeurs morales tronquées ; et avec notre franc CFA aussi surestimé comme bel agent de corruption, le pouvoir décentralise sa corruption ! Alors, que faire ? Qui va nous cultiver cet amour pour l’élégance au détriment du luxe ? Patron IBRIGA, c’est une belle idée ; mais pouvez-vous aller plus loin avec des propositions de méthodes éducatives qui valoriseraient notre humain et notre nature ? Vous savez mieux que nous que le banquet de la corruption est célébré par le pouvoir et ses diversités de gens. Toute démocratie mise sous le signe de la compétitivité avec encore une élite politique est d’office corruption. Alors, on fait comment ?

  • Le 26 février 2022 à 06:02, par HUG En réponse à : Burkina : « Il faut que se développe dans la société, la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

    Au temps du mpp vous avez dit qu on vous rendait la tache difficile car les decrets necessaires à la lutte contre la corruption ne sont jamais pris. Curieusement vous etes resté à votre poste jusqu à ce qu on mette fin à votre mission.Quand on ne nous permet pas.de travailler, d atteindre les objectifs assignés à vous on demissionne

  • Le 26 février 2022 à 06:22, par VALENTIN En réponse à : Burkina : « Il faut que se développe dans la société, la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

    Mais professeur, de façon pratique quelle est la difference entre la situation de 2014 et celle d’aujourdhui ?? Blaise avait d’ailleurs demissionné ’REGULIEREMENT’ mais cela ne vous avait pas empeché d’investir un lieutenant-colonel en lieu et place du president de l’assemblée ; donc votre thèse ne me convainc pas du tout

    • Le 26 février 2022 à 21:05, par Yako En réponse à : Burkina : « Il faut que se développe dans la société, la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

      Je suis de ton avis, le pr nous donne ici l’exemple de 2 poids 2 mesures.Cest quand même bizarre ce revirement brutal venant du juriste insurgé qui n’a pas hésité à fabriquer une charte en 2014 pour contourner la constitution afin d’investir Michel Kafando président du Faso en lieu et place du dauphin constitutionnel comme prévu par la constitution de 1991.En effet, si le pr Ibriga estime que le président Kaboré à été contraint par le mpsr à rendre sa démission il n’ignore pas que c’est sous les flammes de l’assemblée nationale que le président Compaore a été contraint à la démission,auquel cas les 2 cas sont à la limite de la légalité.Mr Ibriga vous avez créé un précédent en 2014 et désormais il est consacré par la jurisprudence au Burkina Faso. Alors à qui la faute ? Yako

    • Le 27 février 2022 à 07:12, par Passakziri En réponse à : Burkina : « Il faut que se développe dans la société, la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

      Faux ! En 2014 personne n a investi un lieutenant colonel. Après la désobéissance civile , un général a tenté un coup d État militaire, après un lieutenant colonel fait son coup, suivi de deux autres coups bidons qui étaient voués à l échec avant même d avoir commencé . Seulement personne n à investi le LCL. Mieux il a été contraint de rendre le pouvoir à un président civil de transition. Notons que jusqu’à l adoption de la charte de la transition la constitution était suspendue .Alors sur quoi se serait on basé pour régler l intérim si on voulait passer à la prochaine personnalité qui devrait assumer les fonctions de chef de l État ? Ou bien fallait-il attendre bonnement le retour du PAN en cabale ?
      Ne déformons pas le cours de l histoire car les faits sont là, têtus.

      Passakziri

  • Le 26 février 2022 à 08:18, par Alexio En réponse à : Burkina : « Il faut que se développe dans la société, la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

    La culture de la corruption introduit depuis la colonisation francaise par les percepteurs d impots qui prenaient les volailles , bovains, caprins des contribuables pour compencer cette carence de paiement.

    L evolution morphologique de cette pratique administractive a pris son petit bonhomme de chemin, apres les pseudo-independances en Afrique occidentale francaise.

    La releve etait assurer par nous africains.

    Apres une periode d endurance et d experience amere de la loi cadre encadree par les travaux forces.

    L analphabetisme n aidant pas. Les impots etaient resentis par la majorite de la population comme un injustice sosiale introduit par le colon francais.

    Cela prendrant beaucoup d annees avant de comprendre la mission du fisc par les eventuels contribuables qui manquaient cette education citoyenne.

    Donc son mepris.

    Ma conclusion est l introduction educative contre la corruption centree depuis le bas age de nos futurs citoyens de demain pour eradiquer cette mauvaise culture qui gangrene nos societes.

    De la base au sommet de la societe. Le justice doit etre aveugle, et le droit doit etre dit sans tenir compte du carnet d adresses, ou statut sosial du fautif.

  • Le 26 février 2022 à 08:19, par Ed51 En réponse à : Burkina : « Il faut que se développe dans la société, la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

    L’engagement dans la sincérité et la probité est une valeur essentielle.
    Il faut aussi s’inquiéter des manœuvres extérieures de pays qui veulent s’approprier les richesses du Burkina.
    On peut s’interroger sur le rôle russe dans le renversement du Président Roch car Poutine prône l’insurrection militaire pour renverser le Président de l’Ukraine.

  • Le 26 février 2022 à 09:13, par Un Burkinabê En réponse à : Burkina : « Il faut que se développe dans la société, la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

    La culture du "non à la corruption" sera effective lorsque ses valeurs seront enseignées à la maison. Il faudra que chaque jour les prêtres, les soeurs religieuses, les imams, les chefs coutumiers vivent ces valeurs et les enseignent de façons vigoureureuse et rigoureuse. Il faudra les enseigner en modules soutenus à l’école classique et les centres et écoles de formation.

  • Le 26 février 2022 à 11:14, par Sisiphe En réponse à : Burkina : « Il faut que se développe dans la société, la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

    Je suis parfaitement d’accord avec l’analyse du professeur IBRIGA. Au passage, il a été plus prolixe au sujet des premiers pas du MPSR, que ce qui est rapporté dans l’article. Je comprends l’effort de synthèse du journaliste, mais je crois qu’il y a des passages d’importance qui sont occultés. Qu’importe cependant…
    J’aimerais relever un point qui m’inquiète un peu. Certains ne seront pas d’accord avec moi, mais c’est le propre de l’expression plurielle ainsi. J’observe les remaniements au sein de l’armée, depuis que Damiba est là avec son équipe, et je note qu’il y a une espèce de "purge" qui ne dit pas son nom. On a l’impression qu’on est dans une logique de remplacer tous ceux qui étaient aux responsabilités par des jeunes, pour la plupart des promotionnaires de Damiba himself. Si ceux qui étaient aux affaires, jusque-là, se sont rendus coupables d’actes délictuels ou ont fait preuve d’incompétence, c’est de bonne guerre qu’on les remplace. Cependant, des officiers de la qualité, on en trouve encore dans l’armée, et pas uniquement parmi les promotionnaires de Damiba. Je refuse l’idée que les ainés dans l’armée sont tous corrompus, et les jeunes plus vertueux. On a de jeunes officiers qui sont à vomir, tout comme on en a de vieux qui sont bien immergés dans la fange de la corruption. Procéder comme Damiba le fait en ce moment, c’est contribuer à maintenir une certaine division au sein de l’armée, laquelle division existe depuis Blaise et est bien perceptible. On me dira que c’est normal que Damiba s’entoure de personnes de confiance, dans le cadre de sa mission...soit ! S’il lui faut cependant avoir tous ces promos dans la plupart des postes stratégiques...c’est que finalement toute l’armée n’est pas derrière lui, contrairement à ce qu’il nous avait laissé entendre aux premières heures de son coup de force.
    Si je suis nommé aujourd’hui à la tête d’un ministère, et que je décide de promouvoir mes amis, promos et intimes aux postes stratégiques, nul doute que la base et les syndicats vont s’acharner sur moi, m’accusant de tout. Et pourtant, doit-on m’en vouloir de m’entourer d’amis de confiance dans le cadre de ma mission ?! Ou bien, est-ce normal de me refuser ce qu’on a validé pour Damiba !

  • Le 26 février 2022 à 12:11, par mossi En réponse à : Burkina : « Il faut que se développe dans la société la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

    pour réduire ça il nous faut une justice non corrompu malheureusement notre justice est la pour défendre les grand voleur et les grand criminel ...a savoir on a une justice au burkina.je ne pense pas...

  • Le 26 février 2022 à 13:52, par zemosse En réponse à : Burkina : « Il faut que se développe dans la société la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

    J’espère que Ibriga a pris soin de noter tous les dossiers de crimes économiques pour éviter la disparition de certains dossiers qui risquent de se produire durant cette période de vacance de pouvoir.

  • Le 26 février 2022 à 18:22, par Levieux En réponse à : Burkina : « Il faut que se développe dans la société la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

    Je suis d’avis avec l’internaute Sisiphe et je dirai que c’est une erreur de promouvoir uniquement ses promotionnaires du PMK et l’AMGN, ils ont le commendement pour tout au plus les 30 mois de la transition et après le nouveau président qui sera élu ne va certainement pas garder aupres de lui de jeunes officiers spécialiste en coup d’État, il y’aura encore des changements dans le commandement à moins que DAMIBA ne fasse comme COMPAORE c’est à dire démissionner de l’armée et se présenter aux élections.

  • Le 26 février 2022 à 21:38, par Chasseur d’insurrescrocs En réponse à : Burkina : « Il faut que se développe dans la société la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

    Ce sont tous ces juristes à la solde d’intérêts inavoués qui ont plongé ce pays dans l’abîme.Quand des juristes commencent apposer la légalité et la légitimité, il n’y a plus d’objectivité. En effet, qui est habilité à déclarer une situation de légalité illégitime ? Or, au moins la légalité est consacrée par des textes.
    Ce débat entre légalité et légitimité a conduit aux événements de 2014 qui ont précipité la faillite de l’état de droit. Que tous ceux qui ont pris part à cette entreprise de déconstruction de l’état de droit ait la sagesse de reconnaître leur tord, se mettre à la disposition de la justice afin de payer pour leurs forfaits. Sinon, cela constitue un cas d’impunité gravissime et tous ces acteurs sont disqualifiés pour parler de civisme, d’intégrité et de probité.
    Honte aux insurrescrocs en faso dan fani qui se croient plus intelligents que tout le monde !!!

  • Le 27 février 2022 à 06:52, par Passakziri En réponse à : Burkina : « Il faut que se développe dans la société la culture du refus de la corruption », invite Dr Luc Marius Ibriga

    S il y a quelque chose que je n arrive toujours pas à comprendre du président Kaboré c est d avoir maintenu Zagré directeur de cabinet malgré de graves accusations de corruption. Je pense personnellement que ce laisser aller à bien facilité son éviction du pouvoir. Malheureusement je ne suis pas sûr que Sandaogo et ses amis aient tiré leçon puisqu’ils semble vouloir ruser avec les burkinabé en déroulant une démarche jonchée de tricheries alors que dans l honnêteté, il sera difficile d atteindre cette union tant souhaitée, sans honnêteté, combattre la corruption ne sera pas facile parce que quand ça touchera l entourage du pouvoir la tentation sera là de cacher la saleté sous le tapis , ce qui ne rendra la maison propre que superficiellement .

    Passakziri

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