LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

<I>Pot-pourri </I> : Secteur de Ouaga : Un fou tue deux élèves coraniques

Publié le vendredi 24 décembre 2004 à 08h00min

PARTAGER :                          

Le secteur 15 de Ouaga (Patte d’oie) est-il en passe de devenir le quartier de tous les dangers ? Après le lynchage et l’assassinat d’un voleur, c’est au tour de deux jeunes (10 et 17 ans) d’une école coranique d’être mortellement blessés par un individu qui ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales. L’un est mort sur place et l’autre à l’hôpital.

Selon des témoins, les victimes ont été agressées alors qu’elles dormaient devant la porte de leur maître coranique. Toujours selon les résidents, le présumé meurtrier aurait disparu dans la nature après son forfait.


Fêtes de fin d’année : des journées continues

A l’occasion des fêtes de fin d’année les ministères de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, de l’Emploi, du travail et de la Jeune ont fait parvenir le communiqué que voici :

Dans le cadre des fêtes de fin d’année, le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat et le Ministre de l’Emploi du Travail et de la Jeunesse ont le plaisir de porter à la connaissance des travailleurs et des employeurs des secteurs public et privé que les journées de travail, sont déclarées continues de 7 heures à 14 heures sur toute l’étendue du territoire national, les vendredis 24 et 31 décembre 2004.

Ils rappellent aux employeurs et aux travailleurs qu’ils devront s’organiser pour assurer le travail dans les services ou dans les usines à activités continues.
Ils saisissent cette occasion pour souhaiter à l’ensemble des travailleurs et des employeurs des villes et des campagnes de bonnes fêtes.


Le CACOSE de nouveau à la SOSUCO

Les relations entre la SN-SOSUCO et le collectif des associations pour la conservation et la sauvegarde de l’environnement (CACOSE) sont de nouveau au beau fixe avec la reprise de la surveillance du périmètre sucrier. Outre cette mission, le CACOSE devra effectuer les contrôles des véhicules et des personnes à l’intérieur du périmètre, lutter contre la divagation des animaux dans le respect de la légalité et enfin contre les feux de brousse et prévenir les incendies au niveau des champs de canne.

Ce retour est favorisé par la réorganisation du système sécuritaire à la SN-SOSUCO qui, du reste, est divisée en deux zones dites Est et Ouest séparées par la RN° 7. La zone Est est confiée à l’association "Faso Donso" qui avait remplacé le CACOSE après une brouille entre cette dernière et la SN-SOSUCO en 2002. La zone Ouest est confiée au CACOSE.


Le RAJS forme
ses membres

Améliorer les connaissances et les compétences de ses membres en matière de VIH-SIDA. Tel a été le souci du Réseau africain des jeunes pour la lutte contre le Sida (RAJS) à Banfora en collaboration avec l’AEC. Cette formation avait pour cible les jeunes et devait permettre à ces derniers de planifier et évaluer des activités de communication inter-personnelle en développant des messages fondés sur les principes et les mécanismes de base de la communication pour un changement de comportements face à la pandémie dans la province.


Dépistage volontaire à Banfora : 2,5% de séroprévalence

1065, c’est le chiffre atteint par les 3 centres retenus pour recevoir les volontaires au test de dépistage du VIH/SIDA à Banfora. Cette localité aura donc dépassé les prévisions qui la classaient comme ville de 3e niveau avec 300 tests éventuels. Ainsi, Banfora se classe parmi les centres de 1er niveau qui est de 1000 personnes comme Ouaga et Bobo. A Banfora, on signale que les femmes étaient plus mobilisées, avec 574 femmes contre 472 hommes. 25 tests se sont révélés positifs dont 17 femmes au cours de ce dépistage anonyme tenu du 29 novembre au 9 décembre 2004. Par ailleurs, on signale 14 cas de résultats indéterminés et les intéressés devront repasser dans un mois pour refaire leur test.

Au vu de ces résultats, on estime à 2,5 %, le taux de séroprévalence. C’est la première fois qu’une telle campagne est menée et cela a l’avantage d’identifier et de prendre en charge les personnes infectées.


JNV : 93.061 enfants à vacciner contre la polio

Pour les dernières journées nationales de vaccination (JNV) de 2004, ce sont 93. 061 enfants de 0 à 59 mois qui sont ciblés dans le district sanitaire de Banfora et l’on dit que tout s’est déroulé normalement. Un effort supplémentaire a été demandé aux agents de santé dont le nombre est insuffisant. Au total, ils étaient 132 agents de santé et 147 volontaires pour couvrir cette population cible.

Avec la découverte de 3 cas de fièvre jaune dans le district de la Léraba, c’est l’inquiétude du fait qu’un cas est synonyme d’épidémie. Toutefois, le médecin-chef du district de Banfora, Bassirou Ouédraogo, affirme qu’il n’y a pas encore de cas dans son district, et annonce que celui-ci est en état d’alerte maximum. Tout cas de fièvre et d’ictère est obligatoirement soumis à un test et à un examen de laboratoire au centre Muraz à Bobo.

Ainsi, affirme M. Ouédraogo, plusieurs prélèvements auraient été faits mais qui se seraient révélés négatifs. Les autorités sanitaires du Burkina ont mis l’accent sur la province de la Léraba où durant ces JNV, était également administré le vaccin contre la fièvre jaune.


Institut des sciences : des étudiants démentent

Dans notre rubrique "Pot-pourri" du vendredi 17 décembre 2004 et dans un article paru sous le titre "Que se passe-t-il à l’Institut des sciences", nous nous étions fait l’écho des réticences des élèves-étudiants de cette structure à accueillir d’autres étudiants qui éprouvent des difficultés pour se loger ailleurs.

Cette information a suscité la réaction des occupants de cet institut qui déclarent n’avoir jamais refusé à qui-conque l’accès à leur établissement. Ils affirment avoir informé le CENOU (Centre national des oeuvres universitaires) que leur établissement ne disposait que de 20 chambres qu’ils pourraient céder à d’éventuels candidats avec lesquels ils s’engagent à vivre en harmonie.

Enfin, les étudiants font remarquer qu’il n’ y a aucun rapport entre une éventuelle arrivée de nouveaux locataires à l’Institut et leur demande d’augmentation de leur pécule de 31 000 FCFA à 54 000 FCFA.


Téléphonie mobile : Djibo toujours dans l’attente

Aucune des trois sociétés de téléphonie mobile n’a de réseau dans la ville Djibo, chef-lieu de la province du Soum. Or, la liste des demandeurs d’abonnement ne fait que s’allonger. Par manque de réseau dans la ville de Djibo, ceux qui possèdent un téléphone portable l’utilisent comme montre-réveil, annuaire électronique ou tout simplement comme une machine de jeux électroniques.

Les Djibolais ne comprennent pas pourquoi les sociétés de téléphonie mobile tardent toujours à s’installer dans leur ville malgré l’existence d’activités économiques dans la commune. Deux sociétés de téléphonie mobile ont rencontré le maire de la commune courant août 2004. Elles lui auraient parlé de leur éventuelle installation en septembre 2004. Mais depuis lors, c’est le silence total.

Durant son passage, une des société aurait acquis une parcelle dans le centre-ville pour des installations techniques. Ce qui est sûr, les trois sociétés ont déjà mené des études de faisabilité dans la ville de Djibo. Seul lot de consolation, les Djibolais attendent l’arrivée de la télévision prévue pour avril 2005.


Bloc-notes

L’Association des jeunes pour le développement du département de Boussouma (province du Sanmatenga) tient sa première assemblée générale le dimanche 26 décembre 2004 au lycée Philipe Zinda Kaboré à partir de 9 heures.

Le Pays

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées