Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
La Coordination nationale des enseignants-chercheurs et des chercheurs (CNEC) dans une déclaration signée ce 29 avril 2024, apporte son soutien au secrétaire général de la CGTB, Moussa Diallo par ailleurs enseignant-chercheur. Elle exige également l’annulation immédiate de son licenciement arbitraire et demande aux enseignants-chercheurs aux chercheurs et à tous les démocrates de se mobiliser et de se tenir prêts pour répondre aux mots d’ordre que l’évolution de la situation commanderait.
Halte à la traque du SG de la CGTB par le pouvoir du MPSR2 !
Le 29 janvier 2024 à l’aube, notre collègue et camarade Moussa DIALLO, enseignant-chercheur au centre universitaire de Manga (CUM) et par ailleurs Secrétaire Général (SG) de notre centrale syndicale (CGTB) a été victime d’une tentative d’enlèvement à son domicile à Ouagadougou par des individus sans mandat dont certains étaient en tenue de la police nationale.
Le camarade n’a échappé à son enlèvement que grâce à l’intervention des voisins et des militants de la CGTB. Cette tentative d’enlèvement fait suite à l’appel lancé par un groupe d’organisations dont le Collectif CGTB pour la commémoration de l’insurrection populaire des 30 et 31 Octobre 2014. Les partisans du MPSR2 avaient alors menacé les organisateurs de les attaquer à la machette sans qu’aucune réaction ne vienne de la part du gouvernement.
Puis, le 20 février 2024, un communiqué du Professeur Issa Abdou MOUMOULA, président de l’Université Norbert Zongo (UNZ) (dont relève le CUM), le sommait de rejoindre son poste dont il serait irrégulièrement absent depuis le 8 décembre 2023, sous peine qu’une procédure administrative soit engagée à son encontre. Pourtant le camarade continuait d’assumer ses obligations d’enseignant et ce même après son enlèvement avorté. Il a ainsi corrigé et transmis au CUM les copies de ses étudiants et il a proposé un sujet de rattrapage qui a été administré à ses étudiants le 25 mars 2024 de 15h à 17h. Après ce communiqué, la CNEC a déposé une demande d’audience auprès de messieurs le président de l’UNZ et le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), le Pr Adjima THOMBIANO, respectivement le 04 et le 15 mars 2024 pour discuter des menaces qui pèsent sur notre collègue et camarade. A ce jour, ces deux demandes sont restées sans suite malgré plusieurs relances.
Enfin, le 25 avril 2024, nous apprenions le licenciement arbitraire du camarade Moussa DIALLO en conseil des ministres en même temps que les licenciements de deux autres enseignants-chercheurs de l’Université Thomas Sankara (Aminata Boapoundi TOE/TOGUYENI et Relwendé Apollinaire NIKIEMA). Mais, à l’évidence, ces deux derniers licenciements servent juste de saupoudrage pour camoufler la traque lancée contre notre SG et tenter de duper l’opinion publique. A titre d’illustration, Aminata Boapoundi TOE/TOGUYENI est en disponibilité depuis au moins deux ans (comme l’a indiqué le conseil des ministres) et vit au Canada avec sa famille. Elle avait même par la suite déposé sa démission de son poste d’enseignant-chercheur de l’université Thomas Sankara. Peut-on mettre sur le même pied ce cas avec celui du Dr Moussa DIALLO qui s’est mis en sécurité après avoir échappé à une tentative d’enlèvement qui n’a jamais été condamnée à ce jour par aucune autorité ?
Cette décision inique montre encore une fois de plus que le MPSR2 est coutumier de mensonges, de mauvaise foi manifeste et de perfidie. Comment peut-on demander à un enseignant victime de tentative d’enlèvements de rejoindre son poste si ce n’est pour l’enlever ? Quelle garantie, le pouvoir a-t-il donnée pour permettre au camarade de rejoindre son poste sans risque d’enlèvement ? Si un fait quelconque est reproché au camarade, aucune autorité ne l’a exprimé officiellement à ce jour.
Mais cette répression qui s’abat sur notre camarade n’est pas un cas isolé. En effet depuis l’avènement du MPSR2, les enlèvements de citoyens par des hommes encagoulés, en tenues des forces de défense et de sécurité (FDS) ou en civil se sont banalisés dans notre pays, au mépris total de la loi et en violation flagrante des libertés et droits consacrés par notre Constitution que le capitaine Ibrahim TRAORE s’est juré de respecter et de faire respecter. On peut citer entre autres les cas de Anselme KAMBOU, Lamine OUATTARA, Maitre Guy Hervé KAM, Bassirou BADJO, Rasmane ZINABA, etc. et ce malgré des décisions de justice qui sont allégrement foulées aux pieds et avec mépris par les puissants du moment.
Ces attaques répétées contre la liberté politique et en particulier les libertés démocratiques et syndicales participent de cette volonté farouche de décapiter une centrale syndicale combative comme la CGTB et répond au désir du pouvoir de faire taire toute voix capable de critiquer sa gouvernance et en particulier l’exploitation à outrance imposée à nos populations en général et aux travailleurs en particulier, devenus la vache à lait du MPSR2.
Face à cette situation, la Coordination Nationale des Enseignants-chercheurs et des Chercheurs (CNEC) :
S’insurge contre les attaques répétées contre les libertés démocratiques et syndicales par le pouvoir du MPSR2 ;
Apporte son soutien sans réserve au camarade Moussa DIALLO et exige l’annulation immédiate de son licenciement arbitraire ;
Tient le gouvernement, en particulier le ministre d’État, ministre de la Fonction Publique Bassolma BAZIE et le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), le Pr Adjima THOMBIANO, pour responsables de l’intégrité physique du camarade Moussa DIALLO. Elle rappelle si nécessaire que les bourreaux et leurs complices répondront de leurs actes dans ce pays. Au moment venu, personne ne pourra nier ses responsabilités comme on l’a vu au cours de procès emblématiques comme celui sur l’assassinat de DABO Boukary ;
Lance un appel à l’ensemble des enseignants-chercheurs et chercheurs et à tous les démocrates à défendre leurs organisations de lutte et leurs responsables et à organiser la solidarité autour de toutes les victimes de l’arbitraire du régime du MPSR2 ;
Demande aux enseignants-chercheurs, aux chercheurs et à tous les démocrates de se mobiliser et se tenir prêts pour répondre aux mots d’ordre que l’évolution de la situation commanderait.
Notre syndicat ne s’est jamais couché devant la tyrannie et il ne le fera jamais. Il se dressera activement aux côtés de notre peuple pour faire barrage à l’instauration de tout pouvoir despotique dans notre pays.
Non aux enlèvements et aux persécutions !
Non aux violations des décisions de justice et au déni de justice !
Vive la CGTB !
Vive la F-SYNTER !
Pain et Liberté pour le Peuple !
Le Bureau de la CNEC
Vos commentaires
1. Le 29 avril à 18:07, par Rodriguez En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
"Notre syndicat ne s’est jamais couché devant la tyrannie et il ne le fera jamais. Il se dressera activement aux côtés de notre peuple pour faire barrage à l’instauration de tout pouvoir despotique dans notre pays." C’est de quel peuple parlez-vous ? Ou y’a t-il deux peuples ? Éclairez-moi svp !
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Le 30 avril à 08:43, par kwiliga En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Bonjour Rodriguez,
Vous vous permettez d’interroger : "Ou y’a t-il deux peuples ? Éclairez-moi svp !
Mais dans quel univers cloisonné vivez-vous pour douter ainsi que notre peuple soit plus divisé que jamais.
Même notre putschiste président d’une intemporelle transition le reconnait lorsqu’Il dénonce : "On ne peut pas être-là à avoir des millions comme salaire par mois, pendant que d’autres boivent l’eau dans un marigot”
Mais au-delà de ces divisions inhérentes aux injustices économiques et sociales, les séparations n’ont jamais été aussi grandes au sein de notre population, entre d’un côté de tyranniques autocrates, soutenus par une belliqueuse foule de "wayiyan" et de l’autre : La justice, les syndicats, les journalistes, les partis politiques, les OSC... et toute une population en souffrance, des classes moyennes jusqu’aux miséreux, qui ne peut se contenter de se nourrir de promesses, de grands projets, d’espoir de souveraineté,... et qui se tait par peur des représailles.
J’ai d’ailleurs relevé, dans le message du syndicat, le même propos que vous : "Notre syndicat ne s’est jamais couché devant la tyrannie...", mais je n’en tire pas la même analyse.
De mon point de vue, la CGTB, s’est couchée devant quelques aiguiseurs de machettes et une décision inique du PDS de Ouaga... et à mon sens, ils n’auraient pas dû.
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Le 30 avril à 16:51, par Rodriguez En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
@Kwiliga bonjour ! Justement, moi je n’ai pas cautionné la décision du PDS en son temps. Il aurait dû autoriser cette marche et on aurait pu assister à une grande déculottée de cette centrale syndicale qui prend sa vessie pour une lanterne. Il n’ ya que 229 934 fonctionnaires au Burkina soit 1% de la population. Et parmi cet insignifiant pourcentage, disons que seulement la moitié ne prend part à aucune lutté syndicale. Et lors des grandes manifestations, moins de la moitié des syndiqués participent activement aux différentes marches et meeting. Je vais plus loin : parmi ces près de 300 mille fonctionnaires que compte le pays, même sans aucun sondage je peux affirmer sans risque de me tromper que plus de la moitié soutien le régime du jeune capitaine. Et parmi le groupe que vous avez cité (Justice, syndicats, journalistes, partis politiques, OSC...), si ses composants sont bien minoritaires, ce n’est même pas la majorité de cette minorité qui essaie de traquer la transition. Alors qu’en face de vous, vous avez "le pays réel" comme désignait le peuple Me Halidou Ouedraogo. Ce pays réel est constitué de : le paysan qui courbe l’échine sous le soleil implacable du Burkina, la vendeuse de fruits et légumes qui se lève tous les jours à 3h du matin, le mécano, soudeur, menuisier, vendeur ambulant etc qui ne compte même pas ses heures de travail, le commerçant, boutiquier, maçon, ouvrier, planton qui ne demande qu’à travailler afín de pouvoir subvenir à ses besoins élementaires. Et c’est cette frange de la population qui se sent concernée par la gouvernance de IB ; et c’est cette frange de la population qui croit en la gestion du pouvoir de IB ; Et c’est cette frange de la population qui croit enfin à l’avenement d’un pays libre, souverain, qui se construit par ses propres forces dans l’intégrité et la bonne gouvernance, faisant bonne place à la Justice sociale. Dites-moi alors Mon cher Kwiliga, qui du paysan, du soudeur, de la vendeuse de légumes ou du travailleur du secteur privé ira grossir les rangs de la cgtb pour manifester contre une pretendue tyrannie ? Qui du menuisier, du commerçant, de l’ouvrier ou du saisonnier d’usine ira grossir les rangs de la cgtb pour reclamer la réintegration d’un travailleur privilégié qui a abandonné volontairement son poste de travail ? Il est vrai que nous pouvons être émotifs par moment mais il convient de faire une bonne lecture des évènements qui nous arrivent ! À méditer !
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Le 1er mai à 08:46, par kwiliga En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Pardon Rodriguez,
On a été coupés...
Juste un dernier point, qu’entendez-vous par "Il aurait dû autoriser cette marche et on aurait pu assister à une grande déculottée de cette centrale syndicale", j’ose espérer que vous ne souhaitiez point d’affrontements entre syndicalistes et "wayiyan", sous l’œil amusé des FDS complices ?
On n’est pas près de ressouder ce pays, évitons de le diviser davantage.
Bonne fête du travail.
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2. Le 29 avril à 18:33, par Sacksida En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Courage et Determination aux Syndicats des Enseignants dans l’exigence de l’Annulation Pure et Simple de ce Licenciement Abitraire et Dictatorial Fachistes de Ibrahim Traore et son regime MPSR 2 et des Opportunistes et Situationistes contre les Interets Fondamentaux du Peuple Burkinabe. De surcroit, actuellement ce Regime Inconsequent et Incompetent et Sanguinaire n’aura nullement d’autres Choix que Face au Peuple Burkinabe Civils et Militaires. Ce Pays et sa Democratie Populaire et de Droits dans la Dignite Burkinabe et Acquise aux Prix des Luttes Multiformes ne auraient etre sous le Joug des Apprentis Satrapes et Valets Locaux corrompus de l’Imperialisme Russe. Salut
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Le 1er mai à 09:05, par Rodriguez En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
@Saksida bonjour. Vous semblez être comme cet élève de CE1 d’un village profond de la savane africaine qui récitait à haute et intéligible voix les fables de La Fontaine sans pourtant comprendre vraiment ces fables ! De l’automatisme, quoi ! Relisez-vous et dites-moi si vous avez dit quelque chose de compréhensible et qui vaille la peine d’être commentée...
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3. Le 29 avril à 18:37, par lili En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Combien d’etudiants le Faso compte-il pour que le syndicat bloque leur education juste pour la reintegration d’une personne qui aurait pu simplement se rendre depuis le mois de janvier a la gendarmerie la plus proche. Que se reproche le sieur Diallo, que ne s’est point reproche Ablasse Ouedraogo.
Que le syndicat choisisse bien ses bataille pour qu’on le soutienne.
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4. Le 29 avril à 19:03, par guy En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Tu ne viens pas au travail et tu veux un salaire. Vraiment je ne comprend pas .
Quand on mème une lutte, on assume entièrement. On ne peut pas citer chaque fois des hommes comme Norbert Zongo , mais on se cache quand ca chauffe un peu.
Y a des combat , quand on sait qu’on est pas un dur, on s’en éloigne. Idem pour notre monsieur au borsal.
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5. Le 29 avril à 20:27, par Minnayi En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Assez de contradictions dans cette déclaration. Tout d’abord, la CNEC tente de nier l’abandon de poste en donnant des exemples : initiation d’énoncé de sujet, correction de copies, ... Ensuite, la CNEC justifie la nécessité pour le SG de la CGTB d’abandonner son poste en se mettant en clandestinité. Or, pour être crédible, il faut d’abord être honnête et sincère.
Malheureusement, la CNEC fait le contraire en tentant de justifier l’injustifiable. La CNEC gagnerait à démontrer l’irrégularité ou l’illégalité du licenciement du SG au lieu de parler d’autre chose. Bref, pour terminer, la menace proférée par la CNEC à l’adresse du pouvoir est très maladroite. En attendant, je pense que c’est plutôt la CGTB qui a intérêt à suivre l’évolution des choses sinon elle a tout à perdre.
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6. Le 29 avril à 21:22, par jeunedame seret En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
’’...Comment peut-on demander à un enseignant victime de tentative d’enlèvements de rejoindre son poste si ce n’est pour l’enlever ? Quelle garantie, le pouvoir a-t-il donnée pour permettre au camarade de rejoindre son poste sans risque d’enlèvement ?...’’’.hiiiiii... DIALLO aurait-il reçu votre soutien et conseil dans sa crainte ? Quelle plainte de menaces auriez vous déposé ? SEULS CEUX QUI ONT TORT CRAIGNENT LA FIN DE LEUR MONDE, nous dit l’adage.
Pourquoi cette crainte ? Qu’est-ce qu’il se reproche au point de craindre toute sortie ou présentation au bureau ? L’enlèvement est-il une fatalité ? Et le risque de licenciement, l’a-t-il couru seul ? Entre enlèvement et licenciement, a-t-il fait un choix à votre insu ou avec votre consentement ? Ce qui est sûr, quand on fait le choix, on endosse la responsabilité. DIALLO et sa suite, soyez logiques.
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7. Le 29 avril à 22:21, par Alhamdulilah En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
La bonne foi manque dans ce pays. L’abandon de poste s’il y a n’a pas été volontaire, mais par contrainte. La déculottée subis par les éleveurs, pour les venger il faut le licencier. C’est trop facile. Mais comme le dise les mossi, c’est qui fait la douceur du pouvoir c’est le poutogo. Pensez à demain chers amis de l’autre SOME puisque je constate que y’a deux maintenant.
Courage à DIALLO. Courage à Basolma aussi. Ainsi va le monde. Le combattant d’hier. 🙄🙄🙄
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Le 30 avril à 00:44, par SOME En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Cher ami Alhamdulilah, tu constates qu il y a 2 SOME, et tu as su déterminer que ce sont 2 positions opposées. Tu sais aussi de quel côté se trouvent ceux qui manquent de bonne foi.dans ce pays., ceux qui malgré leurs contorsions intellectuelles veulent se parer de vertu et de patriotisme lors même que de tout leur être dégoulinent puanteur morale et malhonnêteté intellectuelle. Le minimum d un être, c est d assumer ses choix au lieu de se faire passer pour « l’autre SOME » (comme tu le dis) .
Oui ! « L’autre SOME » ne cache pas son soutien ferme et indéfectible, non seulement à la révolution de Thomas Sankara mais aussi à cette transition avec Ibrahim Traoré. Voilà ce qui empêche certains de vivre au point de vouloir se faire passer pour SOME dans un vain espoir de détruire mes idées, incapables qu ils sont d opposer leur argumentaire au mien. On peut être intellectuellement peu outillé, mais garder un minimum de rectitude morale qui fait l’Homme. Voilà la différence entre l’usurpateur et le vrai.ceux qui suivent mes commentaires sur ce forum savent faire la différence
SOME
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Le 30 avril à 14:08, par Passakziri En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
@ SOME
"Voilà ce qui empêche certains de vivre au point de vouloir se faire passer pour SOME dans un vain espoir de détruire mes idées, incapables qu ils sont d opposer leur argumentaire au mien"
Je rêve ? Non ! Toi SOME en dehors du vuvuzélisme et la malhonêteé intellectuelle malgré l’âge , je ne vois pas ce que tu donnes comme idée . Vous avez conduit le camarade Sankara et la revolution au mur avant d’aller vous la couler douce du côté de vos ancêtres les gaullois, et maintenant vous tentez de reproduire la même chose avec les jeunes . Mais ne vous en faites pas. Nous savons différencier les deux SOME s’ils ne s’entendent pas pour se départager du pseudo malgré nos diverses propositions.
Passakziri
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8. Le 29 avril à 22:39, par Un gondwanais En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Licenciement inutile, puisqu’après la transition, Diallo sera rétabli dans ses droits. On dirait que l’Etat n’a pas de conseiller ! Combien de milliards l’Etat déboursé dans le cadre de la réhabilitation des agents dûment et indûment licenciés !!
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Le 30 avril à 06:38, par Le patriote "Le vrai" En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Internaute un gondwanais, tu rêves debout, en attendant, ton après transition, toi tu vas chier. Tu vas raser les murs le ventre affamé à quémander à gauche et à droite. Tous ceux qui rêvent de la fin de cette révolution en auront pour leur compte. Sous la conduite implacable éclairée de IB elle va apporter le bonheur et la joie de vivre à notre peuple.
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9. Le 30 avril à 00:13, par Kader Ouedraogo En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Salut
Je félicite le gouvernement d’avoir pris la décision de licencier tout ceux qui ne se présente pas au travail. Mr Diallo était sensé donner l’ exemple étant donné qu’il fait partie du syndicat des travailleurs. Au Burkina Faso les veulent une chose et son contraire, et copie mal l’occident. Demandé à ceux qui sont à l’ extérieur ils vous diront. Tu ne viens pas au travail sans justificatif tu es renvoyé. Le gouvernement doit introduire le système de pointage biométrique dans la fonction publique pour payer les fonctionnaires par heure. Cela va contribuer à résoudre le problème d’absence.
Pour ceux qui sont toujours dans le sommeil ou sont durs d’oreilles, au lieu de passer tout votre temps à vouloir gâté la transition, il y a beaucoup de jeunes diplômés qui veulent travailler. Le gouvernement doit les foutre dehors.
La patrie ou la mort nous vaincrons
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10. Le 30 avril à 07:29, par Mot d’ordre En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Trop, c’est trop avec ce capitaine président. Il est venu pour nous debarrasser du terrorisme mais il a échoué. Maintenant il déverse sa bile sur les populations civile et armée en les jetant en prison parce qu’il a les armes du peuple.
On attend seulement le mot d’ordre de toutes les centrales syndicales pour en découdre. C’est quelle façon de gouverner un pays comme ça ? Et avec cela, on pense pouvoir vaincre le terrorisme ?
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11. Le 30 avril à 07:54, par NAYDA En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Si le ridicule tuait ! chers membres du CNEC, au lieu de venir vous ridiculiser sur la place publique, revenez nous plutard avec d’autres argumentaires plus sérieux car ce que vous défendez et insinuez manque d’objectivité. Vous donnez même l’impression que Mr Diallo a simulé son enlèvement pour se victimiser si non, comment comprendre qu’un citoyen qui ne se sent pas en sécurité, au lieu de se confier aux autorités compétentes se terre dans un silence au point de ne plus honorer à son obligation contractuelle avec l’Etat ? de mon point de vue, il y a quelque chose qui cloche quelque part
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12. Le 30 avril à 10:01, par L’aurore En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Bonjour à tous
N’importe quoi. Très déçu par cette déclaration et surtout par le fait que ceux qu’on croyait être nos intellectuels aient un tel niveau. On verra s’il sera rétabli dans ses droits.
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13. Le 30 avril à 10:12, par Sheikhy En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Bon, le monsieur est où actuellement ? À titre conservatoire, il n’a qu’a déjà ester en justice comme font les autres. Ce serait déjà bien. Le problème dans ce pays c’est que les gens savent beaucoup de choses, mais on dit seulement 10% de la vérité.
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14. Le 30 avril à 10:38, par Papa En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Au lieu de négocier avec le gouvernement pour l’annulation du licenciement de votre camarade ,vous semblez bander les muscles en exigeant l’annulation immédiate, ok on verra qui de vous ou du gouvernement va céder. Lorsque l’avertissement était donné à Mr. Moussa Diallo où étiez vous pour ne pas lui conseiller de rejoindre immédiatement son poste. Et c’est pas finit, en plus du licenciement, il doit rejoindre le front car il était réquisitionné. Mettez vous dans la tête que ce n’est plus l’ancien Burkina où chacun fesait ce qu’il voulait. Mr. Moussa Diallo peut aller grossir le nombre des apatrides en Côte d’Ivoire .
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15. Le 30 avril à 11:12, par Issa En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Il faut raison garder ne pas défendre l’indéfendable. Se réfugier derrière un soit disant syndicat pour abandonner son poste et vouloir qu’aucune mesure ne soit prise contre soi c’est faire preuve de mauvaise foi. C’est d’autant plus curieux que c’est le plus haut responsable de la CGT-B.
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16. Le 30 avril à 12:11, par nz En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Est-ce parce que les militaires radiés n’ont pas de syndicats que personne n’a demandé l’annulation immédiate du décret de radiation ? En tout cas je n’ai pas vu de déclaration.
Soyons logique et conséquent envers nous même. Tout Burkinabé est Burkinabé. Merci
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17. Le 30 avril à 12:47, par tchérien En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Je pense que le mouvement syndical a intérêt à jouer balle à terre surtout après leur sortie raté contre la contribution et l’effort de paix
S’ils pensent un seul instant que les militants vont les suivre dans leur délire ils se trompent lourdement car chacun sait reflechire et comprend ce qui est bon pour lui ou pas ce n’est plus un syndicat qui va mobiliser des gents pour leur seul intérêt
Si Moussa s’était confié à la justice tout cela n’allait lui arriver mais comme il n’a confiance même à la justice alors il doit répondre c’est tout simple
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18. Le 30 avril à 15:00, par Tchan Tchan En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Où était cettte CGTB quand la CNSS mettait au chômage 84 agents sans aucun fondement juridique. Aujourd’huit elle veut exiger au gouvernement d’annuler sa décision de licencement qui est fondée sur une base légale...Vraiment quoi !!!
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19. Le 30 avril à 16:09, par Kossi En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Diallo enseignant qui a été licencié car faute grave ; ce n’est pas Diallo SG de cgtb. Pas de confusion.vous pouvez le déposer du Secrétariat du syndicalisme. c’est votre problème.
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20. Le 30 avril à 19:11, par Lionel En réponse à : Burkina : Les syndicats des enseignants apportent leur soutien à Moussa Diallo et exigent l’annulation immédiate de son licenciement
Pourquoi vouloir défendre quelqu’un qui a abandonné son poste parce qu’il ne veut pas aller en province. J’aimerais savoir si ceux qui sont en province ne sont pas des burkinabè ?
Sachez ou sachons lutter dans la vérité et raison garder. Si le syndicat des enseignants, prône la médiocrité à travers l’absentéisme Demain ce même syndicat viendra défendre la corruption, la démagogie, et j’en passe pour défendre des intérêts individuels.
Je vous demande de réfléchir à 2 fois avant de vous lancer dans des opérations qui demain pourraient vous rattraper. Et comme nous ne reconnaissons le maçon qu’au pied du mur, nous attendons vos mots d’ordre de grève et TOUT LE MONDE SERA FIXE.
Pensez vous réellement que le peuple sera derrière votre syndicat pour défendre quelqu’un qui est absent délibérément de son poste malgré les lettres mise en demeure ou d’avertissement ?
Donc il savait pourquoi il s’est comporté ainsi et il en connaissait les conséquences. Si le même syndicat est à défendre l’absentéisme, alors je n’aurai plus besoin d’aller travailler et j’invite les employés du secteur privé de faire de même et après 3 mois, nous allons faire un bilan et analyser les conséquences de nos actes et nous pourrons tirer les leçons. Le syndicat s’est-il rassuré que le Ministère n’a respecté les étapes avant de prononcer le licenciement ?
Enfin, j’attends avec impatience votre mot d’ordre de grève ILLIMITÉ avec le secteur privé pour dénoncer les licenciements abusifs pour avoir été absent de son poste sans motifs préalables et de façon régulière et permanente malgré les lettres d’avertissement de sa hiérarchie.
Huumm !!!
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