LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Foire internationale du livre : les honneurs aux enfants

Publié le mercredi 17 novembre 2004 à 11h52min

PARTAGER :                          

Il est parvenu à Kantigui que l’un des temps forts de la prochaine Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) sera consacré à un "’Espace-enfants’’, réservé aux tout-petits et aux jeunes. Kantigui a ouï dire que cette activité vise à promouvoir l’éveil artistique et culturel des enfants du Burkina.

En effet, à travers un programme varié, placé sous la responsabilité de Mme Geneviève Ouédraogo, chef de service bibliothèques communales de lecture publique, "Espace-enfanfs" entend se donner les moyens d’intéresser les enfants à l’univers des lettres, à leur donner le goût de lire, éveiller leur intérêt pour la culture nationale, etc. Et ce, à travers des jeux collectifs ou individuels, autour des livres, des jeux autour de l’abécédaire et des dictionnaires, des jeux d’écriture et de lecture, des jeux de dessin, des concours de scrable, des espaces de jeux traditionnels, etc.

Kantigui constate que "Espace-enfants’’ est vivement attendu par de nombreux parents d’élèves et des éducateurs. Déjà, il semblerait que le ministre Mahamoudou Ouédraogo tient particulièrement à sa bonne organisation. De même l’ambassade du Canada, à travers "Aide à l’enfance Canada’’ et l’UNICEF tiennent à soutenir cette initiative que Kantigui suit avec intérêt.

Le baobab a pris racines

Kantigui partage la grande joie des mélomanes burkinabè à la veille des dix ans d’un studio de musique. En effet, en 1994 timidement, mais très décidé, un jeune artiste burkinabè jetait les bases d’un studio d’enregistrement. Aujourd’hui, dix ans après, ce petit studio, au nom grandiose, s’apprête a fêté son anniversaire. Outre la visite des locaux prévue aujourd’hui, Kantigui a ouï dire que les dix ans de vie ouvriront des perspectives nouvelles. Le patron du studio, selon les indiscrétions parvenues à Kantigui, voudrait désormais ajouter à ce studio, juste un petit maquis. En attendant le bilan qui sera fait ces prochains jours, Kantigui souhaite bonne fête au baobab.


* Klepto-gang et les "Ci-k-trices"

Kantigui a eu le privilège d’écouter les notes du second album du groupe musical de hip-hop Klepto-gang. Ce groupe composé de cinq jeunes avait déjà fait danser les mélomanes avec leur première cassette "Ma cocotte", "Al quaïda". Selon les membres du groupe, la seconde cassette compte dix titres dont cinq portés sur support CD.

De l’avis des spécialistes, avec ce tube enregistré presqu’à compte d’auteurs, Klepto-gang frappera un grand coup ces prochains jours. La dédicace serait prévue pour le 10 décembre prochain, alors que la sortie officielle de la cassette est fixée au 6 décembre.


* Le Front fait front

Que se passe-t-il avec certains animateurs de radios FM ? Kantigui a ouï dire que pour certains artistes-musiciens, ce serait la croix et la bannière pour faire passer leurs cassettes sur les antennes. Là où d’autres musiciens venus d’ailleurs sont reçus à bras ouverts pourquoi cette discrimination ?

Kantigui, qui a reçu l’information, se chargera de pénétrer le milieu pour comprendre.

MINISTERE DE LA SANTE

SECRETARIAT GENERAL

LABORATOIRE NATIONAL

DE SANTE PUBLIQUE

Le Directeur Général

A

Monsieur le Directeur de Publication
des Editions SIDWAYA

- OUAGADOUGOU-­

Objet : Réponse à un article sur le contrôle des médicaments par le LNSP

Monsieur le Directeur,

Dans le numéro 5143 de votre quotidien ont été soulevées dans la rubrique "On murmure" des inquiétudes et préoccupations relatives au contrôle de la qualité des médicaments par le LNSP.

Aussi voudrais-je, par la présente, apporter des précisons nécessaires à l’information de vos lecteurs.

Comme le rappelle si bien Kantigui, un avis de M. le ministre de la Santé qui a été publié dans plusieurs organes de presse, rappelle, depuis le 1er octobre 2004 l’entrée en vigueur des mesures de contrôle systématique de la qualité de certains produits avant leur mise à la consommation (faisant mention de dispositions transitoires qui seraient appliquées) les mesures énoncées dans l’avis sont conformes aux
dispositions du décret n° 99-377/PRES/PM/MS du 28 octobre 1999, de son modificatif n° 2003- 478/PRES/PM/MS du 22 septembre 2003 et des
arrêtés d’application relatifs aux produits soumis au contrôle du LNSP.

Ces textes gouvernementaux sont eux-mêmes parfaitement en adéquation avec les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé, des souhaits maintes fois exprimés par les consommateurs, les parlementaires et les professionnels de la santé.

Outre la règle générale de contrôle systématique avant la mise à la consommation, les décrets et arrêtés précisent que les frais de contrôle et les échantillons prélevés pour analyse sont à la charge des importateurs, fabricants et personnes physiques ou morales sollicitant la mise à la consommation des produits concernés.

Ces informations ne sont pas méconnues des importateurs et fabricants locaux d’aliments, de médicaments, de pesticides, etc. puisque nous nous sommes efforcés de reproduire les principaux textes gouvernementaux et de les leur transmettre depuis bientôt dix (10) mois.

Que des importateurs-grossistes trouvent surprenantes les nouvelles dispositions de contrôle de la qualité des médicaments en se basant sur les contrôles existants nous surprend, nous aussi, car il n’est un secret pour personne que, quoique nécessaires, ces contrôles n’ont pas pour vocation de procéder, comme le fait le LNSP, à de véritables analyses en laboratoire. Les contrôles du LNSP sont donc un volet fondamental de la sécurité sanitaire des produits qui faisait défaut à notre pays. Faut-il malgré l’accroissement des risques sanitaires, l’existence d’un véritable instrument d’analyse, et de textes appropriés, se passer des contrôles effectifs attestant la qualité des produits distribués dans notre pays ?

Quant aux appréhensions relatives aux délais de mise à la consommation des médicaments des frais de magasinage, il revient aux importateurs de prendre en compte les délais d’analyse et de transmission des résultats dans leur processus d’approvisionnement et de gestion des stocks. En plus de ces précautions de bonne gestion, le LNSP a mis en place des procédures qui permettent l’enlèvement, sous 48 heures maximum, de produits importés, à charge pour ses agents de prélever les échantillons d’analyse dans l’entrepôt de l’importateur. Les délais de magasinage et de formalités sous douanes, imputables aux contrôles du LNSP, seront ainsi strictement contenus dans ceux impartis aux formalités relevant des autres administrations.

Enfin, un autre sujet de préoccupation non moins important, abordé dans l’article, est le coût des contrôles et ses répercussions en termes d’accessibilité des populations à des médicaments de qualité.

Les tarifs normaux du LNSP, pour le contrôle des médicaments, vont en moyenne de 80 000 F CFA pour les formes orales les plus simples à 130 000 F CFA pour les produits injectables.

Les expertises demandées par des clients, en dehors du contrôle systématique avant la mise à la consommation ont jusqu’à présent été facturées à 80 000 F par lot.

Pour ce qui concerne les contrôles systématiques, Monsieur le ministre de la Santé nous a donné pour instructions de préserver la fluidité de l’approvisionnement et de réduire au strict minimum les frais de contrôle. Ces résultats devant être obtenus, tout en assurant l’atteinte des objectifs de renforcement de la protection des populations, les mesures dont il a autorisé la mise en œuvre consistent à :

- Assurer le contrôle des formes orales à 50 000 F CFA, par lot ;

- Assurer le contrôle des formes injectables à 80 000 F CFA, également par lot.

Parallèlement, et dans le souci constant de réduire le poids financier des contrôles, mais aussi la charge de travail du LNSP dans ce domaine très contraignant, des mesures d’allègement du nombre et des quantités de référence à facturer ont été prises tout en maintenant rigoureusement le contrôle des produits pharmaceutiques avant leur mise à la consommation, comme règle générale. Le choix des références à contrôler est dévolu au LNSP, afin que l’importateur ou le fabricant comprenne que chaque médicament pourrait faire l’objet de contrôle, et prenne les précautions de qualité pour les envois destinés au Burkina Faso.

Ces mesures consistent à :

- Soumettre 80% des médicaments essentiels génériques au contrôle systématique ;

- Soumettre 30% des médicaments de spécialité et des produits parapharmaceutiques au contrôle de qualité avant la mise à la consommation, pour chaque cargaison importée ;

- Soumettre au contrôle, seulement un lot par référence et par fabricant pour les cargaisons qui en comporteraient plusieurs.

La révision à la baisse des tarifs et la réduction du nombre de lots à contrôler et à facturer par cargaison, rendront les coûts de contrôle très abordables par rapport aux chiffres d’affaires des importateurs.

Toutes ces mesures seront progressivement mises en œuvre, dans un esprit de partenariat tenant à la fois compte de la spécificité des produits pharmaceutiques, de la volonté du ministère de la Santé de jouer pleinement son rôle dans la protection sanitaire des populations, d’assurer la disponibilité des médicaments de qualité, de l’importance de la mission dévolue aux acteurs du domaine pharmaceutique.

Ces derniers pourraient, j’en ai la conviction, accompagner de leur contribution les efforts consentis par le ministère de la Santé, en collaboration avec leurs fournisseurs pour minimiser d’éventuelles répercussions des frais de contrôle sur le prix du médicament vendu au consommateur.

Enfin, je me dois d’ajouter que Monsieur le ministre de la Santé a rencontré les représentants de l’Ordre et du Syndicat des pharmaciens du Burkina, ainsi que des importateurs grossistes, le 11 novembre 2004, sur les modalités pratiques du contrôle de la qualité des médicaments. La qualité des échanges et les précisions apportées augurent de perspectives intéressantes pour l’amélioration de la situation sanitaire dans notre pays grâce notamment à la mise à la consommation de médicaments conformes aux normes requises.

En espérant que ces informations répondront aux préoccupations émises dans l’article sus-cité, je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur Général, l’expression de ma considération distinguée.

Daouda TRAORE


* Des échos du lotissement à Banfora

Il nous est parvenu que le fameux projet de lotissement (extension des secteurs 5, 6, 8 et 14) va sortir de sa torpeur. En effet, le dépouillement des offres relatives à la consultation restreinte pour le lever d’état des lieux de l’étude d’aménagement et de l’implantation aura lieu le 22 novembre 2004. Ce projet qui compte dégager 7000 parcelles, laisse toujours les souscripteurs inquiets ; ceux-ci qui ont difficilement déboursé pour la plupart la somme de 50 000 F se demandent bien s’ils auront leurs parcelles...

* Le CSI à la rencontre des directeurs d’organes de presse

Kantigui vient de recevoir du CSI (Conseil supérieur de l’information) un communiqué de presse qu’il vous invite à lire avec intérêt...

"Le président du Conseil supérieur de l’information, entouré des conseillers et de ses proches collaborateurs, a rencontré le vendredi 12 novembre 2004, les directeurs de la presse écrite et audiovisuelle. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de concertations périodiques entre le Conseil et les patrons des journaux, des radios et télévisions aussi bien publics que privés.

Dans son mot introductif, monsieur Luc Adolphe Tiao, a tenu d’abord à saluer le bel esprit de collaboration qui existe entre le CSI et les organes de presse. C’est ensemble, a-t-il poursuivi que « nous pourrons bâtir une presse plus libre
et plurielle mais également respectueuse des principes professionnels d’éthique et de déontologie ». Il s’est ensuite réjoui de la qualité du travail abattu quotidiennement par les hommes et femmes des médias. Toutefois, il a attiré
l’attention des patrons sur quatre principaux écueils que l’on devrait travailler à corriger. Il s’agit :

- du manque de rigueur dans le traitement de l’information notamment le recours à la rumeur et de la publication d’articles vindicatifs qui donnent l’impression de règlements de comptes personnels ;

- de la vénalité qui prend des proportions inquiétantes et qui porte un sérieux coup à la noblesse de la profession ;

- de la violence, des images insoutenables et des publicités contraires à la morale sociale à la télévision ;

- de l’insuffisance de la promotion de la musique burkinabé.

Monsieur le président du Conseil supérieur de l’information a enfin salué la tenue dans notre capitale des 36es assises de l’Union de la presse francophone et souhaité que l’ensemble de la famille de la presse burkinabé puisse capitaliser les retombées d’une telle rencontre. Il a, du reste, prodigué ses encouragements aux directeurs dans la couverture médiatique de toutes les manifestations entrant dans le cadre du Xe Sommet de la Francophonie.

Les directeurs des organes de la presse écrite et audiovisuelle ont, pour leur part, salué l’organisation de cette concertation et souhaité qu’elle puisse être pérenne. Les échanges se sont poursuivis sur l’urgente nécessité d’élaborer la convention collective et à ce propos, il a été proposé que le CSI puisse servir de catalyseur dans la coordination des travaux y afférents.

Sur la question de la corruption qui gangrène de plus en plus la profession, les directeurs ont suggéré l’organisation d’un atelier qui réfléchira profondément sur le sujet. Une préoccupation essentielle des patrons de presse a été aussi l’accessibilité aux sources d’information notamment dans les
administrations publiques. Ils ont, à ce sujet, interpellé les autorités pour une plus grande ouverture sur les questions d’intérêt public.

En ce qui concerne la diffusion des images violentes et insoutenables sur le petit écran, des concertations seront engagées les semaines à venir entre les directeurs de télévision et les services techniques du Conseil supérieur de
l’information.

Enfin, des débats fort enrichissants ont été menés sur la nécessité d’une plus grande promotion de la culture burkinabé dans les médias en ce qui concerne particulièrement la musique. Sur la question, le CSI se montrera désormais très ferme dans l’application stricte des quotas contenus dans les
cahiers de charges et de missions. Les textes exigent que la presse audiovisuelle, sans être fermée aux autres nationalités, diffuse au moins 40% de production nationale".

Le Département de la Communication
et des Relations publiques du CSI


* Protection des œuvres d’art et du patrimoine culturel national : attention aux goulots d’étranglements

Kantigui constate avec satisfaction que la lutte menée par le ministère de la Culture contre les prédateurs du patrimoine culturel national porte des fruits, notamment du côté des contrôles effectués par les services de la douane de l’aéroport international de Ouagadougou.

Parole de Kantigui, rien que la semaine dernière, il y a eu des saisies...

Fort heureusement.

Mais, là où le bât blesse, c’est que certaines personnes ne semblent pas faire de différence entre "objet d’art à caractère ancien" et "les produits de l’artisanat", vendus pêle-mêle par les artisans burkinabè.

Des ventes sans intérêt particulier pour le patrimoine culturel national mais, qui sont une bonne source de revenu pour des milliers de Burkinabè.

En tout cas, dans l’intérêt de l’artisanat burkinabè, Kantigui au regard de ce qu’il a fort entendu dans les coulisses pense qu’il est temps que le ministère de la Culture, la douane burkinabè, les artisans, les acheteurs, le SIAO, etc, aient une rencontre qui leur permette d’arrêter les modalités d’application des textes relatifs à la protection des œuvres d’art et du patrimoine culturel national...

Kantigui

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées