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CONFIDENCES DU WEEK-END : 10 mois avec sursis pour l’instituteur braqueur

Publié le lundi 14 février 2011 à 01h17min

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Dix mois d’emprisonnement avec sursis. C’est la peine écopée par l’instituteur suspecté de vol à main armée dans la province des Balé. Le jugement a eu lieu le 9 février dernier au tribunal de Boromo. On se rappelle que dans la nuit du 9 au 10 août 2010, une institutrice a été victime d’un braquage et son téléphone, entre autres biens, avait été emporté.

Quelque temps après, elle a reconnu son portable entre les mains d’un de ses collègues de la région qu’elle a formellement identifié comme l’auteur du braquage. Déféré devant le juge, plusieurs charges pesaient sur l’instituteur : vol, complicité de vol à main armée, recel de produits de vol à main armée. Finalement, c’est ce dernier grief qui a été retenu contre lui.


Maouloud : le 16 février chômé et payé

Ceci est un communiqué conjoint du ministère de la Fonction publique et de la réforme de l’administration, et celui du Travail et de la Sécurité sociale, sur la fête du Maouloud.

"A l’occasion de la fête de Maouloud, le ministre de la Fonction publique et de la réforme de l’Administration et le ministre du Travail et de la Sécurité sociale ont l’honneur de porter à la connaissance des travailleurs et des employeurs des secteurs public et privé, que la journée du mercredi 16 février 2011 est déclarée chômée et payée sur toute l’étendue du territoire. Ils souhaitent à l’ensemble des travailleurs et des employeurs des villes et des campagnes une bonne fête de Maouloud."


A Blé Goudé : "je te conseille la sagesse de Salomon"

L’auteur de la présente lettre demande à Blé Goudé un minimum de décence envers le président du Faso, Blaise Compaoré. Ainsi l’invite-t-il à faire preuve de sagesse.

"Mon frère Goudé. Je suis un jeune Burkinabè, fier de l’être et aussi patriote que toi. La situation dans laquelle se trouve ton pays, la Côte d’Ivoire, nous interpelle tous, ouest-africains. Ton président (Monsieur Gbagbo) s’est toujours proclamé "le messie de la paix", mais je ne comprends pas ton attitude, attitude que je trouve contraire à la proclamation de ton président. Mon frère Blé Goudé. Pourquoi insultes-tu mon président (Blaise Compaoré) ? Sais-tu que insulter un président, c’est insulter tout un peuple ? Ce que tu recherches avec les Burkinabè, tu ne l’auras pas. Tu es trop petit pour le faire, et, aucunément tu ne mérites d’être le lèche-bottes du président Compaoré, encore moins son ministre. Alors, si ta moralité et ton intelligence ne sont pas défaillantes, je te conseille la sagesse de Salomon. Arrête tes délires et procède plutôt par le dialogue, à la recherche de la paix du coeur. Je sais que tu es meurtri, malade, anxieux et même incertain face à ton lendemain. Tu as besoin de prières, d’être exorcisé, je t’en prie, reviens à ton Seigneur Jésus Christ, dans la vérité, et tu verras. Tu te rendras compte que le président Compaoré n’a rien contre toi et ton président. Enfin, je te signale que pour aller à Jésus, il te faut une petite, très petite dose d’humilité. "Que la paix du Seigneur soit avec vous !"


Le cimetière de Dagnoen enfin sécurisé

Cet écrit, qui émane de l’attaché de presse de la mairie de Bogodogo, salue la construction d’une clôture autour du cimetière de Dagnoën.

"Il a fallu une dizaine de mois à l’entrepreneur pour subvenir au besoin crucial des populations de Dagnöen singulièrement et de celles de Bogodogo généralement. Oui, dix mois pour faire jaillir de terre, d’une terre au relief difficile, une clôture en maçonnerie d’une épaisseur de vingt centimètres, d’une hauteur de deux cents centimètres et d’un périmètre de mille cinq cent mètres. Ce délai de trois cents jours se compte de début février à fin décembre 2010. Aujourd’hui, ledit cimetière, autrefois délaissé, répond aux normes élémentaires de sécurité. Ce sont les habitants de l’arrondissement de Bogodogo qui se réjouissent naturellement, au grand dam des profanateurs de tout acabit et des vénimeux les plus redoutables. A tout le moins, un devoir sacré, un seul incombe aux heureux bénéficiaires encore en vie du fameux ouvrage : la protection sans faille de celui-ci contre les vandales des édifices publics. Grand merci à l’entrepreneur !"


Groupe parlementaire CDP : grand-messe à Yako

Le groupe parlementaire du Congrès pour la démocratie et le progrès, sous la houlette de son président, Mahama Sawadogo, s’apprête à tenir ses premières journées de l’année 2011. Ce sera du 24 au 25 février, à Yako, dans le Passoré. Les travaux auront pour thème "Contribution du groupe parlementaire à la mise en œuvre du programme quinquennal du président Blaise Compaoré "Bâtir ensemble un Burkina émergent". Le groupe CDP compte 73 députés sur les 111 parlementaires burkinabè.


FASOTEX est-il mort ?

Toutes les machines de l’usine textile FASOTEX seraient en train d’être démontées pour une destination inconnue. Des témoins racontent qu’ils ont vu un camion chargé des pièces de l’usine quittant la ville de Koudougou. Cette société, née des cendres de Faso Fani, devait relancer l’activité industrielle de la province. Apparemment, ce ne sera pas le cas. Aucune autorité ne s’est encore prononcée sur ce qui ressemble à une fermeture.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 14 février 2011 à 08:34, par dame en colère En réponse à : Le cimetière de Dagnoen enfin sécurisé

    Bonjour

    je voudrais dire à ce journaliste là de cesser de faire la pub de l’entrepreneur.
    bon sang, il n ’a pas fait le mur à titre gracieux.
    on en a marre .
    cela fait deux articles consacrés à l’entrepreneur,combien d’entrepreneurs sont attributaires de marchés étatiques.si chacun allait passer le temps à vanter son parent.
    on est ou la ?

  • Le 14 février 2011 à 09:23, par Dimathème En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : 10 mois avec sursis pour l’instituteur braqueur

    I Fasotex meurt, je ne vois pas en quoi cela peut être une surprise.Nous sommes un pays de consommation et ça même le bébé d’un jour le sait.

    Demandez à nos autorités, je suis certain qu’elles diront qu’elles ont tout fait pour sauver Fasotex que de mensonge ! Les pages de grandes rencontres (religieuses, politiques...) se font au Niger à côté( pour ce que je sais). Pourquoi ne pas permettre à cette usine de véritablement fonctionner en commandant vos pagnes ( CDP, AOC, 8 mars ...) au Burkina Faso avec le coton Burkinabè. Non on préfère donner l’argent à d’autres pays et on tue par la même occasion les unités industrielles qui existent chez soi. Avec ça on parle de bâtir ensemble un Burkina émergent.

  • Le 14 février 2011 à 09:43 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : 10 mois avec sursis pour l’instituteur braqueur

    Dix mois d’emprisonnement avec sursis. dire qu’on a des juges c’est vraiment grave.
    pendant ce temps d’autres sans morale parlent de patriotisme.
    regardez chez vous avant parler des autres.

  • Le 14 février 2011 à 10:39, par Bénéwindé En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : 10 mois avec sursis pour l’instituteur braqueur

    FASOTEX ne peut pas ne pas fermer ; les autorités l’ont rouvert pour des fins électorales. Toutes les grandes commandes de pagnes sont faites à l’extérieur au détriment de la société nationale. L’illustration la plus récente sont les pagnes du 8 mars commandés parait-il au Mali. En dehors des petites commandes des associations ou groupements de femmes, Fasotex ne peut pas avoir le privilège par exemple de faire le pagnes du président-candidat pendant les élections présidentielles.

  • Le 14 février 2011 à 10:53, par danoisa En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : 10 mois avec sursis pour l’instituteur braqueur

    Dieu seul peut témoigner c’est pourquoi il ne faut jamais acheter le portables dits second main c’est dangereux. mais pour son cas il est l’auteur sinon il dénoncerait la personne à l’allure où vont les choses

  • Le 14 février 2011 à 13:37 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : 10 mois avec sursis pour l’instituteur braqueur

    Si c’est vraiment le cas à Fasotexte, c’est triste et voir très déplorable pour le Burkina tout entier.
    On n’attend plus que le jour de la révolte. On est fatigué maintenant. BND-B, ils ont fermé. SN-GMB et Dafani, fermés. On vous regarde maintenant

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