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Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

Publié le mercredi 24 avril 2024 à 21h35min

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Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

Mamadou Lamine Sanogo, directeur de recherches en sociolinguistique se demande pourquoi l’arabe n’a pas été nommément cité au même titre que l’anglais et le français dans la constitution burkinabè réformée qui a élevé les langues nationales au rang de langues officielles et le français et l’anglais au statut « de langues de travail ». Dans les lignes qui suivent, il analyse, entre autres, la place et le rôle de cette langue dans le dispositif institutionnel du Burkina, y compris dans la législation linguistique.

« Quand vous comptez vos amis, tous ceux que vous oubliez tombent automatiquement dans le groupe de vos ennemis ».
Proverbe africain

Si la réforme constitutionnelle de décembre 2023 a marqué une rupture avec l’ordre ancien en élevant les langues nationales « officialisées par loi » au rang de langue officielle et le français et l’anglais au statut « de langue de travail » (article 35 révisé), dans cette révision constitutionnelle, une grosse surprise est le silence total sur le cas de la langue arabe. En effet, il n’y a aucune mention de cette langue dans la réforme constitutionnelle alors qu’elle a fait l’actualité dans des dossiers récents comme l’implication de l’État dans les écoles d’enseignement arabe, par l’érection de médersa publiques à travers le projet PREFAA .

La question principale est donc de savoir : Pourquoi la réforme constitutionnelle ne fit-elle aucune référence à la langue arabe ? Quand on sait qu’elle est présente dans notre système éducatif bien avant le français, on est en droit de se demander ce qui a motivé cette situation. Quand on sait qu’il y a eu des établissements d’enseignement arabe exclusivement contrairement au cas de l’anglais, il convient de se demander s’il s’agit d’un oubli ? Ou encore, si l’on voit le contraste entre la progression du nombre d’établissements et la régression de cet ordre d’enseignement sur le plan institutionnel, on se demande si cela n’a pas un lien avec sa non figuration dans la nouvelle réforme.

Lire aussi : Burkina / Officialisation des langues nationales : « Donnons-nous les moyens d’appliquer notre nouvelle politique linguistique pour espérer amorcer le développement », exhorte Mamadou Lamine Sanogo

Pour rappel, sur le plan institutionnel, on est passé de Direction Générale de l’enseignement arabe du MEBA au Service de l’enseignement arabe au MENAPLN . Ou encore sur le plan économique malgré le regain d’intérêt pour les échanges avec les pays du monde arabe et ou enfin sur le plan diplomatique où l’arabe est l’une des langues de travail de l’Union Africaine… on ne peut que se poser des questions surtout que l’auteur lui-même qu’est l’État ne communique pas beaucoup sur cette réforme laissant libre cours aux spéculations de toute sorte, y compris la désinformation. De tout ce qui précède, on est en droit de se demander pourquoi l’arabe n’a pas été nommément cité au même titre que l’anglais et le français dans cette constitution réformée ?

Dans les lignes qui suivent, nous allons nous interroger sur la place et le rôle de cette langue dans le dispositif institutionnel de notre pays, y compris dans la législation linguistique. En d’autres termes, il s’agit de s’interroger sur ce que vont devenir les locuteurs de cette langue et plus spécifiquement les établissements d’enseignement arabe dont le nombre est de plus en plus important. Cette attitude ne va-t-elle pas ternir davantage l’image déjà négative de ces écoles auprès de l’opinion publique ? Quel sera donc l’avenir des écoles et universités arabophones en gestation accueillent les arabisants ? Et le département d’arabe de l’Université Joseph Ki-Zerbo va-t-il survivre aux conséquences de cette réforme linguistique ? Les diplômés des établissements d’enseignement arabe qui ont déjà du mal à se positionner sur le marché de l’emploi ne voient-ils pas leur situation s’aggraver ? Et sur le plan religieux, les 80 à 85% de musulmans -suivant les régions- qui considèrent cette langue comme la « langue sacrée du coran » ne vont-ils pas prendre cette attitude comme une mesure de glottophobie envers leur langue et partant, envers leur religion ?

Nous partons selon laquelle de l’hypothèse les attitudes et considérations envers une langue a des conséquences sur les rapports avec la communauté linguistique. Autrement dit, si vous accordez une considération à une langue, la communauté qui s’y identifie se trouve ainsi valorisée, voire glorifiée. En revanche, le contraire peut être considéré comme une stigmatisation, une discrimination, une haine, voire « une guerre des langues », pour reprendre le titre d’un ouvrage faisant référence sur ce sujet en sociolinguistique .

Le premier intérêt de ce texte est qu’il vient à un moment où des arabophones s’indignent devant le silence brouillant et très manifeste sur le cas de la langue à laquelle ils s’identifient en tant que communauté linguistique avec ses ressentis et ses motivations. Ensuite, l’arabe étant considérée comme « langue sacrée » du Saint Coran, de nombreux adhérents à cette confession religieuse s’interrogent sur les intentions réelles du gouvernement, surtout au moment où l’État a lui-même construit des établissements d’enseignement franco-arabe et a ouvert un département d’arabe à l’Université Joseph Ki-Zerbo. De même, l’histoire du rapport conflictuel entre l’arabe et le français dans notre espace rappelle des souvenirs douloureux d’intellectuels arabophones taxés de « lettrés fanatiques », déportés, voire fusillés ou même décapités . Si l’administration moderne francophone prend cette décision, il va sans dire que l’on ne peut pas empêcher les arabophones de penser à « une poursuite des opérations », pour paraphraser une certaine presse.

Le déroulé des présentes réflexions comportera deux parties essentielles. Dans un premier temps, faire l’historique de l’enseignement l’arabe dans notre pays à travers son usage dans le système éducatif. Ensuite, en second lieu, nous allons nous pencher sur les implications socio-politiques de la réforme constitutionnelle de décembre 2023. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, il convient de présenter l’arabe aussi bien dans sa typologie que dans son rayonnement géostratégique actuel.

Ainsi, il faut noter que l’arabe qui est une langue du groupe sémitique de la famille chamito-sémitique (ou afro-asiatique), est l’une des langues les plus répandues en Afrique. Langue officielle des 11 États sur les 56 que compte le continent, l’arabe est l’une des langues de travail dans les organisations internationales et à ce titre, elle occupe une place de choix dans les grandes tribunes comme celle de l’Union Africaine. 4ème langue démographique au monde après le chinois, l’espagnol et l’anglais avec environ 200 000 000 de locuteurs, elle fait partie des 5 langues internationales en usage dans les grandes tribunes internationales. Aujourd’hui, l’arabe est langue officielle de 23 pays du monde dont 11 en Asie, 11 en Afrique et 1 en Europe (Malte).

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L’historique de cette langue dans la zone Afrique de l’Ouest puis dans la colonie de Haute-Volta monte que « l’enseignement arabe » -terminologie coloniale occidentale- a contribué à la formation des premières élites africaines en Afrique de l’Ouest même si la politique linguistique coloniale a fini par les exclure pour des raisons idéologiques et économiques. Pour rappel, la langue arabe a une implantation historique remontant à très loin car elle se situerait aux environs du VIIè dans certaines zones historiques, notamment l’Ouest, de notre territoire actuel. D’après Ki-Zerbo J. il y avait des lettrés en langue parmi les esclaves déportés en Amérique et ces derniers ont joué des rôles importants dans la mémoire de l’esclavage, dans l’éclosion de la littérature afro-américaine et surtout dans les sciences et technologie. Quand on sait qu’on pouvait être condamné à mort juste parce qu’on savait lire et écrire dans les champs de coton, ces derniers ont réussi tout de même à « sauver » la mémoire des déportés.

De même, outre les théocraties comme le Macina, le Foutta Toro, le Foutta Dialon, le Royaume dioula de Kong… l’arabe a été la langue de conseillers marabouts auprès de rois comme au Ghana, puis le Mali et le Songhay avec les Ibadites. L’instruction religieuse de la classe politique et l’influence des familles maraboutiques ne passent pas inaperçue lorsqu’on qu’on se penche un instant sur l’organisation, le système éducatif, le fonctionnement des cours royales ainsi que la tenue des procès et autres juridictions bien organisées. Dans le domaine des relations diplomatiques, les Mandé-dioula – ces principaux agents de l’expansion de l’islam- ont contribué, à n’en pas douter au rayonnement politique et économique des peuples du mandé à travers les routes du commerce transsaharien ainsi que l’islam porté par cette même langue.

Plus près de nous, à la période coloniale, l’arabe a joué un rôle important dans l’histoire coloniale de notre pays ; car été utilisée par de nombreux lettrés résistants comme barrière à « la mission civilisatrice ». Nous avons Hamed Baba Sanogo dans le Dafinna (Lanfiera), Sekou Tall dans le Macina et Samory Touré dans le Wasulu.

Sur le plan de l’éducation, l’arabe peut être considérée comme la première langue ayant été portée par un système éducatif formel par l’introduction des écoles coraniques en rupture avec les cercles d’initiation dont le cycle est annuel, souvent 7 ans, voire 40 ans chez certains comme les Toussian et les Sèmè au Burkina Faso. Puis vinrent les écoles franco-arabes créées par Louis Léon César Faidherbe (1818-1889) dans le but de s’approprier et contrôler le système éducatif jusqu’à présent dominé par les lettrés musulmans.

Ainsi, dès sa prise de fonction, il réorganise l’école et impliqua les marabouts dans la politique scolaire qu’il entendait développer dans la colonie. S’appuyant sur l’arrêté du 31 octobre 1848 promulguant dans la colonie le décret du 27 avril 1848 du gouvernement provisoire sur l’instruction publique, il créa la première école laïque en mars 1857 dans le quartier Nord de Saint-Louis, capitale de la colonie à cette période. La même année, un arrêté réglementait les écoles coraniques communément appelées Daara ».

Puis, après une série de réformes sur l’usage des langues dans les tribunaux et les écoles, il fit par créer les écoles franco-arabes par un arrêté du 22 juin 1870 ou l’enseignement est dispensé dans les deux langues que sont l’arabe et le français. La même année , un arrêté viendra réglementer la gestion des langues au niveau de ces écoles :
Art. 3 : « Les enfants qui suivent les écoles musulmanes devront y apprendre à parler le français. Ceux qui, au bout de deux ans, ne sauront pas se faire comprendre couramment dans cette langue ne suivront plus lesdites écoles, et ne pourront plus fréquenter que l’école des frères ou l’école laïque ».

Art. 4. L’interdiction de tenir une école musulmane sera prononcée contre ceux dont les élèves ne satisferont pas à cette obligation, au bout de deux ans ».
Art. 5. En vue d’encourager l’étude de la langue française, il sera procédé, tous les ans, au mois de décembre, à un concours général entre tous les élèves des écoles musulmanes. Des prix en argent et en livre seront distribués à ceux qui satisferont le mieux aux épreuves de ce concours. »

Comme on le voit, plus qu’une volonté d’ouverture, il faut noter que cette stratégie vise à mettre l’enseignement arabe sous-surveillance et contrôler l’influence des « lettrés fanatiques ».

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Et enfin, arrivent les médersas par les salafistes, notamment les sortants de l’Université Al-Azhar du Caire ou de Damas en Siri. Ils obtiendront l’ouverture de la première école en Afrique de l’Ouest à Ségou en 1949 avant de se déployer à Nouna en 1953 puis, à Bobo-Dioulasso en 1954. Dans le contexte burkinabè, une medersa est un établissement d’enseignement confessionnel musulman dont la langue médium est l’arabe. L’introduction de ces écoles beaucoup plus modernes s’inscrit dans un regain d’intérêt pour un « islam pur » considéré par ses promoteurs comme plus proche de ses origines la sunna.

A ce jour, les établissements d’enseignement arabe gagnent du terrain face à l’échec de l’école en français. Si l’enseignement secondaire public est essentiellement urbain, il faut reconnaître qu’il y a plus d’établissements d’enseignement arabe dans le pays. En effet, l’enseignement arabe représente plus de la moitié de l’enseignement privé et plus de 70%, voire 90% des offres éducatives respectivement dans la Boucle du Mouhoun et au Nord du pays.

Des études ont estimé que le taux de scolarité tomberait à moins de 5% sans ces établissements. De même, les multiples crises qui ont secoué le système éducatif national depuis les années 1980 ont fini par créer les conditions d’une « revanche de l’enseignement arabe » (Otayek R 1993) . Par conséquent, nous assistons, dans certaines localités, notamment dans le Houet Nord « au retour des enfants » vers les écoles d’enseignement arabe qui répondent le mieux aux besoins éducatifs de la communauté comme nous avons pu le noter lors du forum sur l’éducation tenu en 2009 à Ouagadougou.

Des parents avaient émis le vœu d’introduire l’arabe et l’enseignement religieux dans les établissements publics de l’État. « L’État est laïc » a été la seule réponse à eux proposée par ces institutionnels garants de la laïcité et du rôle régalien de l’État. Où en sommes-nous aujourd’hui ? De même, on note que non seulement ces écoles « récupèrent les déchets » de la crise du système éducatif national francophone, mais elles forment également des acteurs économiques très performants qui impactent sur le tissu économique actuel du pays.

Malgré donc l’importance de cet ordre d’enseignement dans l’histoire de notre système éducatif et dans son actualité, on est donc en droit de se demander quelles sont les implications cette réforme ?

Notons d’entrée, que les acteurs de l’enseignement arabe se répartissent en deux grands groupes : 1. Les écoles coraniques et 2. Les écoles franco-arabes et les médersas. Les écoles coraniques péjorativement appelées « foyers coraniques » surtout par les acteurs institutionnels du système éducatif sont, comme nous l’avons vu plus haut, les premières formes d’écoles après les cercles d’initiation. Très liées à l’expansion de l’islam, elles réunissent « des enfants confiés » à un marabout qui organisent l’ordre d’enseignement suivant des méthodes d’encadrement de proximité.

La langue d’enseignement est exclusivement l’arabe. Cependant, nous assistons actuellement à l’introduction du français oral, sans doute pour des besoins de marketing. Les sortants de ces écoles apprennent le plus souvent le français « sur tas » et sont injustement taxés de locuteurs du français « des non lettrés » alors qu’ils sortent d’une longue scolarité méconnue, voire ignorée par l’Etat. Certains cadres du ministère en charge de l’éducation sont allés jusqu’à nous dire que « ces foyers coraniques n’ont même pas de programme », ce qui révèle souvent le degré de mépris envers ces écoles.

Quant aux écoles franco-arabe et médersa, les deux termes semblent être utilisés comme des synonymes alors que nous avons démontré que les premières sont la réponse de l’administration coloniale à une situation et les secondes des produits d’importation de réformistes musulmans. Dans ces établissements, le volume des heures d’enseignement de la langue arabe oscille entre 30 et 70% suivant les établissements. Ceux créés par l’Etat avec l’appui du projet PRFAA tentent d’amener les autres vers une harmonisation des programmes, conditions préalables à la reconnaissance des titres et diplômes délivrés par ces écoles. Il va falloir trouver l’astuce nécessaire pour rassurer ces promoteurs que la mesure qui ne cite pas nommément leur médium et matière n’est pas destinée à les exclure.

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Enfin, si les établissements d’enseignement supérieur arabophone sont une nouveauté dans les offres de formation dans notre pays, elles prolifèrent aujourd’hui et accueillent des jeunes burkinabè en quête de qualification. Les profils suivants eu égard aux formations initiales reçues sont :

• Lettres et arts,
• Langues,
• Communication journalisme,
• Sciences humaines et sociales,
• Sciences et technique,
• Informatique et électronique,
• Génie civil,
• Marketing,
• Ingénieries diverses,
• Théologie…

Les sortants de ces établissements pourront-ils se positionner sur le marché de l’emploi avec les mêmes chances que ceux des établissements francophones ?
Pour terminer, rappelons que les rapports entre le français et l’arabe, dans notre espace historique, ont été marqués par des conflits très violents au point de laisser des stigmates dans les relations entre ceux qui se considèrent comme les dignes et légitimes descendants des marabouts et autres intellectuels massacrés et ceux considérés comme la relève de l’administration coloniale. Par conséquent, toute approche vers ce pan de notre histoire qui aborde le sujet de l’arabe et l’islam doit intégrer ce passé douloureux au risque de soulever des souvenirs désagréables. Et c’est bien à ce titre que l’on dit que s’il y a une histoire des langues, elle est le versant linguistique de l’histoire des communautés.

Mamadou Lamine SANOGO
Directeur de Recherches en sociolinguistique

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Vos commentaires

  • Le 24 avril à 20:27, par jeunedame seret En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    Ça commence les virements. Attention aux milieux des voies. Opinion tendancieuse. On ne peut pas accepter toutes les langues des autres. On n’a pas besoin d’arabe. On a besoin de paix.

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  • Le 24 avril à 20:38, par Guigmendé En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    SVP nous ne voulons pas intégrer d’autres langues. nous avons assez de travail avec la conservation, la promotion, et la pérennité des nos langues locales et africaines.
    Il est temps de laisser les langues des autres - tout le monde essai de nous vendre leur langue, on a été obligé et encore aujourd’hui à utiliser le francais et l’anglais. Mais n’est il pas aussi temps de mettre plus d’energie sur nos propres origines ?
    on ne peut se passer des langues internationales en particulier le francais, mais l,anglais et tout le reste doivent rester des langues qu’on apprend qui veut faire du commerce, echanger ou autre avec ces cultures.
    on prends nos spiritualités et on nous impose des langues. c’est bon.
    Mooré, dioula, fulfuldé, gourmantché, bissa, senoufo, san.. on a une diversité a promouvoir pour une nation qui nous represente.
    pour les autres, on se souviendra que certains utilisent langues et religions etrangeres pour semer le dessaroi en ce moment. c bon.

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  • Le 24 avril à 22:28, par Zeus En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    S’il vous plaît ajouter le Baoulé et le Beté pour nous autres en grand nombre en Eburnie !

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  • Le 24 avril à 23:10, par Oops ! En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    Autant qu’on y est pourquoi ne pas ajouter l’allemand, le mandarin, le swahili et bien d’autres puisqu’il y’a des burkinabé qui parlent bien ces langues. En quoi ajouter l’arabe apporte un plus a cette reforme ? Ou bien vous considérer que l’arabe peut réclamer sa place dans le paysage linguistique burkinabé. On est majoritairement ni arabe, ni arabophone. Votre écrit dessert plus qu’il ne sert, car c’est jeter des des germes de division dans un tissu social déjà éprouve. Et si d’autres disaient que cette liste est incomplète et qu’il faut ajouter l’heureux ou le latin ? Faisons toujours des contributions constructives

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  • Le 25 avril à 00:28, par PUISSANCE 21 En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    On est fatigué des revendications de langues étrangères. On n’ a pas l’argent pour construire les infrastructures qui, seules, conduisent au développement réel, alors que certains, comme ce monsieur, veulent qu’on prenne cet argent pour promouvoir les langues des autres. C’est pas l’ arabe qui va développer le pays. C’est les routes, l’énergie, la télécommunication, etc. Y en a assez avec les dépenses inutiles.

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  • Le 25 avril à 06:33, par Gnamien En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    Cet écrit est particulièrement subversif et dangereux.
    La liberté de la presse est si bien comprise au Faso que l’on se plait à publier toutes sortes gribouilles.
    QU’ON DISE A CE MONSIEUR QU’IL A DU TRAVAIL ENCORE DEVANT LUI. IL Y A TANT DE PAYS D’AFRIQUE DE L’OUEST QUI DERAIENT TANT SE COFORMER A SES REVANDICATIONS.

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  • Le 25 avril à 06:42, par Yambia En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    J’ai l’impression que l’arabe est plus parlé dans le monde que le français. On constate qu’en occident, les médias émettent de plus en plus en langue arabe. C’est une preuve que c’est une langue qu’il faut prendre en compte.

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    • Le 27 avril à 18:45, par awa Coulibaly En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

      Yamba svp "on constate que les médias occidentaux .... " / QUI CONSTATE CA ? Quels médias ? quelles chaînes ? quelles radios ? quels journaux ? Moi je ne connais QUE FRANCE 24 qui émet en arabe , comme d ’ailleurs évidemment en Français, en Anglais mais aussi en Espagnol.

      Par ailleurs : "il semble que ..." : consultez donc une carte des masses linguistiques . Voici les données officielles des chercheurs en Linguistique :
      Le TOP 5 des langues les plus parlées dans le monde :
      L’anglais.
      Le chinois mandarin.
      Le hindi.
      L’espagnol.
      Le français.

      Il n’est pas opportun de raconter des impressions, vos "impressions".

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      • Le 28 avril à 07:57, par pff En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

        Vous avez raison, pour la classification en nombre de locuteurs. Il existe un autre critère tout à fait pertinent pour le commerce, qui est le nombre de pays utilisateurs d’une langue donnée. La classification est alors : l’Anglais, le Français, l’Arabe, l’Espagnol et le Russe.

        Cela étant, lorsqu’on parle de langue nationale, on ne considère pas vraiment le commerce et le rapport aux autres, mais ce qu’une langue transmet de la culture propre à un peuple.

        Dans ce cadre, l’arabe n’a pas droit de cité, car il existe au Burkina essentiellement comme langue liturgique, mais ne parle pas d’une histoire commune au pays. Le Français, tant décrié par certain, fait profondément partie de la culture du pays, puisque celle-ci inclut également les aspects négatifs de l’histoire.

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  • Le 25 avril à 07:13, par Cheikou En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    il y a lieu d’approfondir la réflexion. L’’arabe est surtout vue comme une langue religieuse or c’est une langue de communication comme le français et l’anglais. Aujourd’hui quelle est la place de l’arabe sur le plan de la formation, de la diplomatie, du commerce...? C’est aux puissances arabes d’investir plus dans notre pays dans tous les secteurs de développement et non pas au plan religieux surtout. Il faut soigner l’image de cette langue aussi. Écrivez bonjour en arabe dans un lieu public suffit à créer la panique. Il faut donc faire ce travail de sensibilisation afin que l’arabe soit vu comme une nécessité pour le pays et les populations.

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    • Le 25 avril à 13:38, par Diongwale En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

      @Cheikou

      Ah bon, mais qui est locuteur de la langue arabe au Burkina Faso sinon les apprenants en islam, autant dire des perroquets qui seraient incapables de tenir une conversation "civile" dans cette langue ? L’arabe est une langue de communication dans les pays arabes, or le Burkina Faso n’est pas un pays arabe, même si certains pays arabes ont mis beaucoup de moyens, non pour développer notre pays, mais pour construire des mosquées !

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    • Le 30 avril à 14:23, par jeunedame seret En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

      Tu as raison Cheikou. Et pour bien soigner cette image de l’arabe il faut -d’abord que ces intellectuels arrêtent de définir l’arabe comme langue sacrée du coran. Allah parle arabe. Seuls les croyants en ont le droit. Donc ils veulent nous obliger à accepter le coran en utilisant l’arabe.
      - Ensuite dites à ces intellectuels de cacher leurs berets musulmans avant de protester pour l’arabe. On verra s’ils défendent l’islam ou la langue arabe.
      - Il faut enfin qu,on trouve un autre nom à cette langue.

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  • Le 25 avril à 07:33, par ahah En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    On vous voit venir avec vos gros sabots. La prochaine étape c’est la reconnaissance de la religion musulmane comme religion principale puisque plus de 60% de la population est musulmane et ça continuera. Exactement ce que veulent les terroristes.

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  • Le 25 avril à 08:09, par Wendmi En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    Les soi-disant intellectuels ; ils sont très dangereux. Quel est l’apport de cet écrit dans la construction de notre cohésion sociale et de notre vivre ensemble. Et, quand on traite les gens de pseudo-intellectuels ils diront qu’on s’en prend à eux. Vraiment....

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  • Le 25 avril à 08:10, par Koro kamo En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    Pendant qu’on y est ajoutez l’hébreu, le grec et le latin aussi.
    Vraiment....

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  • Le 25 avril à 08:28, par Integrite En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    Pendant qu’on y est ajoutons aussi à la liste les langues russe et mandarine qui sont aussi enseignées dans les université du Burkina !!!

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  • Le 25 avril à 09:11, par Citoyen LAMBDA En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    Et voilà encore des intrigants qui de manière consciente ou inconsciente cherche encore à opposer les burkinabè les uns contre les autres pour la langue des autres . Et comme l’a déjà dit mes prédécesseurs internautes ,le BURKINA FASO a suffisamment de problèmes comme ça .
    Pourquoi ,il faut que nous les noirs, à travers certains prétendus grands intellectuels devrions -nous nous entretuer à cause de ceci ou de cela des autres peuples ? Je suis musulman, mais je rejette avec fracas ce genre de sortie malsaine
    Vraiment ,cette sortie est dangereuse et irresponsable et indigne d’un enseignant d’université . Les arabes même ne nous considèrent pas comme des êtres humains, à en juger par le traitement que subissent les noirs dans les pays du golfe arabique . Vraiment ce genre de sortie n’est pas digne d’un vrai intellectuel outre sa dangerosité pour notre pays . C’est pour ce type de considération,, que certains pays arabes financent le terrorisme parce qu’ils veulent nous soumettre les noirs à l’esclavage avec bien sûr l’imposition de leur langue et leur religion . Le diable est vraiment rentré au sein du peuple burkinabè pour entreprendre son oeuvre de désintégration de notre pays .
    Dieu sauve le BURKINA FASO

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  • Le 25 avril à 09:13, par Burkimbila En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    Soyons positifs ! Cultivons l’union !
    Il y a plusieurs ethnies au BF et presqu’autant de langues. Si le fait de retenir 3 langues comme langues nationales devrait être synonyme de se mettre les autres sur le dos comme des ennemis ce pays ne va pas se construire.
    Le san, le bissa, le gourounsi (Kassina, nouni, liélé, kô, ...), le bwa, etc ; sont des langues locales parlées par beaucoup de burkinabè. Ces langues n’ont pas été importées mais par grandeur d’esprit les populations ne se considèrent pas comme des ennemis de ceux qui parlent les langues retenues comme langues nationales.
    Même les pays arabes utilisent l’anglais et le français pour les échanges internationaux.
    Faisons la promotion de nos langues nationales qui véhicules en même temps nos cultures donc notre identité et laissons les autres faire la promotion de leur culture.

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  • Le 25 avril à 09:18, par BJOC En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    "Et sur le plan religieux, les 80 à 85% de musulmans -suivant les régions- qui considèrent cette langue comme la « langue sacrée du coran » ne vont-ils pas prendre cette attitude comme une mesure de glottophobie envers leur langue et partant, envers leur religion ?"
    "De même, l’histoire du rapport conflictuel entre l’arabe et le français dans notre espace rappelle des souvenirs douloureux d’intellectuels arabophones taxés de « lettrés fanatiques », déportés, voire fusillés ou même décapités . Si l’administration moderne francophone prend cette décision, il va sans dire que l’on ne peut pas empêcher les arabophones de penser à « une poursuite des opérations », pour paraphraser une certaine presse."
    Après lecture de ces phrases, je n’ai pas continué ma lecture.

    Je trouve ces phrases incitatrices à une révolte(discorde) un tant soit peu. Je ne vois aucun rapport entre cette décision et la religion.
    Si la langue arabe doit être une langue de travail, instituez des institutions arabes fortes qui seraient incontournables, ainsi cette langue s’imposerait naturellement en langue de travail. Parlant de religions musulmanes, avez vous des statistiques de personnes qui comprennent l’arabe ? des personnes qui savent lire écrire et parler couramment l’arabe ? ce sont des éléments sur lesquels vous devez vous appuyer pour demander à l’Etat de considérer cette langue de façon officielle.

    Bien à vous.
    BJOC

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  • Le 25 avril à 09:22, par Bendi En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    Des élucubration dignes de quelque ayant élu domicile dans une cuite de dolo. Ces propos sont sérieusement décalés par rapport à la quête d’identité dont l’Africain au Sud du Sahara en a besoin. Les vecteurs de l’aliénation culturelle dont la langue est le premier symbole doivent se cacher. Les financements licites et occultes des pays arabes ne feront plus des africains d’aujourd’hui des sous-fifres consentants.

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  • Le 25 avril à 09:39, par dabre_m@yahoo.fr En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    Le Professeur Mamadou Lamine soulève une interrogation pour laquelle il a lui-même une partie de la réponse. Parce que simplement cette loi adoptée est partie d’un projet de loi concocté par le ministère en charge de la question et d’éminents enseignants/chercheurs ont eu leur mot à dire. Vue sous cet angle, il est clair que c’est une omission. Mais est-ce que tard pour être rattrapé ? Une loi, ça se relit il me semble. . .

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  • Le 25 avril à 09:49, par YESWECAN En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    J’aurais applaudi si le chercheur avait voulu que nos langues soient mieux utilisées dans nos administrations au lieu de défendre la langue et l a culture d’un autre peuple.
    Nos intellos nous perdent souvent et c’est dommage.

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  • Le 25 avril à 11:02, par Passakziri En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    C’est pas la peine .
    Pourquoi le négre se sent-il investit du devoir de defendre la langue des autres ? Tantot on se vente que le russe sera introduit dans des écoles (réseaux sociaux) , tantôt on se moque de ceux qui parlent mal francais , maintenant c’est l’arabe notre probléme. Mais sortez de vos murs pour constater que personne ne s’intéresse au mooré, au dioula, au kwazili, au Kussaré en Russie , en Arabie Saoudite ou en France. Pauvres de nous !

    Passakziri

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  • Le 25 avril à 11:36, par GUIGMA Oumarou En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    Comme certains l’ont remarqué, il s’agit certainement d’une omission.
    Des gens hostiles là, on n’y peut rien. C’est la nature des méchants comme cela : ne pas reconnaitre la vérité même si elle est apparente. Sinon tout averti sait que l’arabe est utilisé dans les services de la diplomatie burkinabè jusqu’au Ministère des Affaires Étrangères et à la Commission nationale pour l’UNESCO.

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  • Le 25 avril à 11:41, par Swartskoff En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    Hum ! Vous êtes chercheur. Ok. Mais !
    " .....Et sur le plan religieux, les 80 à 85% de musulmans -suivant les régions- qui considèrent cette langue comme la « langue sacrée du coran » ...." Voilà toute la complexité de votre problème dès lors que l’arabe et l"islam (religion ) ne font pas que tronc commun, ils sont un. N’est-ce pas que Dieu parle en arabe ? Tout bon prêcheur en langue locale doit toujours revenir à la langue de Dieu pour soutenir son sermon. Or dans Le cadre d’un État laïque il est donné à toutes les communautés la liberté de culte tant qu’on n’est pas en porte à faux avec les lois de la République. Des chercheurs gréco-latins devraient-ils aussi revendiquer le grec ou le latin comme langues à insérer dans la constitution ? Point n’est besoin d’être chercheur émérite pour la réponse.

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  • Le 25 avril à 11:54, par SANKARA En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    Je suis sûre que la plupart des commentateurs n’ont pas lu l’article en entier.
    Il soulève de sérieux paradoxe au fond du texte que ceux qui lisent seulement le titre pour commenter émotionnellement n’ont pas eu l’occasion de voir.
    Je veux citer ici quelques points saillants
    1. Pourquoi l’anglais et non l’arabe alors que les deux langues sont toutes utilisées dans l’union africaine ?
    2. Pourquoi l’arabe ne fait pas partie des langues de travail alors qu’il y a des universités qui forment dans cette langue et que l’université Joseph ki Zerbo a un departement des langues orientales et que les premiers etudiants sont en licence 3
    3. Pourquoi ne pas mentionner la langue arabe alors que les ecoles qui enseignent dans cette langue occupent plus de la moitié de l’offre educative privé

    Je demande vraiment aux internautes de tout lire avant de commencer les commentaires
    Cordialement

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    • Le 25 avril à 15:55, par PUISSANCE 21 En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

      J’ai lu tout l’article et je le trouve dangereux et malsain. Il jette les germes de la division pour défendre une langue qui n’est même pas la nôtre.

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      • Le 25 avril à 20:10, par SANKARA En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

        Mais ce qui est bizarre c’est que tu dise que c’est malsain sans élaborer un argumentaire.
        C’est le contraire de ce que l’auteur de l’article a fait.
        Je ne vois pas en quoi un parleur de cette langue internationale n’ a pas le droit de s’interroger sur la raison pour laquelle elle n’est pas mentionné.

        Lui il argumente mais ne dit pas malsain.
        Mais toi tu n’argumente pas mais tu dis malsain.
        Tu vois la différence entre vous deux ?

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      • Le 29 avril à 07:36, par Expert En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

        Je crois que la publication n’est pas bien comprise par beaucoup.
        Vous estimez que cet écrit jette les germes d’une division de notre société.
        Moi je pense qu’on devrait réellement se pencher sur la remarque de notre chercheur SANOGO du moment où près de la moitié de nos intellectuels sont des arabophones.
        N’est il pas plus avantageux pour le pays, la valorisation de la langue arabe afin de pouvoir mieux utiliser cette grande masse d’intellectuels arabophones ?

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        • Le 30 avril à 14:12, par jeunedame seret En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

          Près de la moitié des intellectuels sont peut-être arabophones ; tu crois. Mais sache que tous nos intellectuels et toutes nos écoles sont surtout francophones. Et l,’rabe et religion islam sont deux faces d’une même main. On ne va pas revenir apprendre une langue qui ne nous ouvre pas au reste du monde sans conflit ni charia.

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  • Le 25 avril à 13:31, par Le Faso d’abord En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    Salut bro. On vous voit venir. Mais ça n’ira pas plus loin que cet article. Éviter de susciter des conflits. Les arabes eux-mêmes apprennent l’anglais dans leurs pays.

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  • Le 25 avril à 14:20, par boss En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    Ce qui est dommage, est que l’intellectuel africain se sent encore et toujours obligé de défendre ce qui appartient aux autres (arabes et occidentaux). On devrait avoir honte d’avoir été esclavagisés et colonisés et être obligés de parler le français et de l’inscrire dans notre constitution. Pour l’anglais à mon avis, je crois que c’est la langue considérée comme internationale dans tous les pays. Maintenant pour les autres langues de colons...

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    • Le 25 avril à 20:15, par SANKARA En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

      Je n’arrive pas à comprendre comment tu considères une langue de travail comme étant pour les autres
      Est-il juste de voir les étudiants des universités anglaise et même les stagiaires chinois travailler dans les services de l’État alors que les étudiants des universités arabes qui ont étudiés des sciences utiles à notre développement n’y ont pas accès ?

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  • Le 25 avril à 14:34, par De Balzac En réponse à : Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

    C’est vraiment dommage un tel article tendancieux et quand on va parler, on dit c’est un chercheur. Autant prendre toutes les langues des nations unies pour mettre dans notre constitution. Sinon bénéficier d’un projet sur financement des Arabes ne peut pas nous perdre autant en tant qu’intellectuel pour produire ce genre de réflexion crisogene inutile.

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