LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

POT-POURRI : Bobo, des policiers rackettent aux abords du marché central

Publié le vendredi 11 février 2011 à 01h10min

PARTAGER :                          

L’auteur du texte ci-dessous s’insurge contre les policiers municipaux qu’il accuse de racketter les populations dans les environs du marché central de Bobo-Dioulasso.

"S’il y a un phénomène qui inquiète les usagers de la route délimitant le côté ouest du marché central de Bobo et qui conduit au Centre hospitalier universitaire Sanou Souro, c’est la présence de ces barrages de policiers municipaux qui tendent, littéralement, des embuscades nocturnes aux usagers de ladite voie.

Le phénomène avait entre- temps cessé suite à la chasse aux policiers initiée en 2009 depuis Rood-Wooko et qui a transité par Koudougou pour venir s’estomper à Bobo-Dioulasso. Ces policiers pirates ont repris du service et sévissent contre les malheureux qui circulent la nuit dans la zone du marché. J’ai été témoin de leurs agissements le dimanche 6 février 2011. C’est donc dire que même le jour du Seigneur, ces gens-là travaillent malheureusement plus pour leurs poches que pour la patrie. Dans leur chasse au gombo, tout passe, que ce soit le non marquage du stop, l’absence de plaque d’immatriculation ou de l’éclairage, tout est une occasion pour racketter.

L’uniforme ne doit pas conférer à son porteur le droit de vie et de mort sur les autres citoyens. Tous les fonctionnaires vivent les mêmes fins de mois difficiles et même la "janviose" (cette autre maladie connue des Burkinabè) mais ils n’ont pas d’autre issue pour améliorer leur sort que les découverts bancaires. Est-il normal dans les règlements de la police que des agents commis à la sécurité du marché auto-élargissent leurs domaines d’action en incluant le contrôle de la circulation ? Si oui, pourquoi les policiers en faction devant le commissariat central ne verbalisent pas ceux qui ne respectent pas les feux du commissariat central ?

Pourquoi ces agents ne portent-ils pas de badges quand ils mènent ces opérations bizarres ? Nous sommes en insécurité et c’est connu de tous. Il est donc impérieux que tout porteur d’uniforme soit identifié. Les patrouilles nocturnes de la brigade anti-criminalité et celles des CRS nous rassurent, nous réconfortent et nous vous en sommes fiers. Je ne saurais terminer sans rappeler aux policiers municipaux que la révolution du jasmin est partie d’un acte posé par un des leurs et qui a abouti à ce que nous savons tous."


Mouvement "J’aime ma patrie" : appel à la mobilisation

Le mouvement "J’aime ma patrie" appelle, ici, les Burkinabè à une marche de soutien au président Blaise Compaoré.

"Le mouvement "J’aime ma patrie", créé spontanément par des leaders des organisations de la société civile pour réagir aux propos hostiles et désobligeants du camp de Laurent Gbagbo (président sortant de la République de Côte d’Ivoire) et maintenir la fibre patriotique, appelle tous les Burkinabè en général et la population de Ouagadougou en particulier, à une "marche meeting pacifique" le vendredi 11 février 2011 à partir de 13h 00 à la Place de la nation. Cette marche a pour but de marquer notre soutien indéfectible au président du Faso, membre du panel des chefs d’Etat désigné par l’Union africaine pour une résolution pacifique de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Le mouvement "J’aime ma patrie", par cette action, manifeste son mécontentement face aux injures et attaques proférées contre le président du Faso."


Dédougou : la direction régionale des Impôts déménage

La direction régionale des Impôts de la Boucle du Mouhoun dispose désormais de ses propres locaux. Elle y a emménagé depuis le 31 janvier 2011. Située à un kilomètre du rond- point Nazi Boni et jouxtant sur la route nationale 10 (Dédougou/Bobo), cette direction, depuis sa création en 2005, avait installé ses services dans l’enceinte de la direction régionale de l’Agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques de la Boucle du Mouhoun. Visiblement, c’est une joie immense qui inonde les agents qui disent disposer de toutes les commodités pour mener à bien les missions à eux confiées.


BCEAO : bientôt le prix Abdoulaye Fadiga 2011

Le prix Abdoulaye Fadiga pour la promotion de la recherche économique - Edition 2011, sera lancé le jeudi 24 février 2011, au siège de la BCEAO et retransmis en multiplex sur l’ensemble des sites de la Banque. La cérémonie de lancement officiel dudit prix se déroulera par visioconférence dans les locaux de l’Agence principale de Ouagadougou, à partir de 09h15.


Arrondissement de Dô : vers un partenariat avec Wakam

Sous la présidence de Moustapha Tinto, maire de l’arrondissement de Dô, il s’est tenu les 7 et 8 février 2011 à la mairie de Dô, une session ordinaire du conseil municipal dudit arrondissement. Le président du conseil a donné une communication orale relative à une coopération bilatérale sénégalo-burkinabè. Il a, à cet effet, proposé la mise en place d’un comité de suivi de la coopération et des actions de consolidation de cette coopération à travers des activités sportives et culturelles. A ce titre, il sera organisé à Dô puis à Wakam au Sénégal, un tournoi de football entre les deux villes partenaires ainsi que des foires en vue de valoriser des échanges commerciaux entre les deux parties.


DPENA du Bam : les encadreurs pédagogiques veulent des engins adéquats

Au cours de la cérémonie de présentation de vœux au directeur provincial de l’Education nationale et de l’alphabétisation du Bam, le 5 février 2011, les encadreurs pédagogiques, par la voix du CCEB de Rollo, Bagba Sawadogo, ont soumis des doléances à leur premier responsable au niveau provincial pour l’année 2011 et qui se résument entre autres : à la mise à leur disposition de moyens de déplacement adéquats ; à la construction de salles de classe et de logements décents pour enseignants ; à la réalisation de centres d’alphabétisation ; à la mise à disposition et à temps des fournitures scolaires et l’affectation de personnel suffisant aussi bien en classe qu’au bureau. C’est à ce prix qu’ils pourront bouter l’analphabétisme hors du Bam qui compte à ce jour 957 écoles réparties dans 9 CEB avec 1 013 agents intervenant en classe comme au bureau, a-t-il conclu.


Concours de la magistrature : pourquoi un lancement tardif ?

L’auteur du texte ci-dessous dit vouloir attirer l’attention du ministère de la Fonction publique sur l’organisation du concours direct de recrutement des magistrats. Il y dénonce, entre autres, le lancement tardif dudit concours et le laxisme de la surveillance pendant l’administration des épreuves.

La justice est un service public de l’Etat dont le rôle est de veiller à la bonne application de la règle de droit afin d’assurer une vie paisible en société. Ce troisième pouvoir est animé au premier chef par les Hommes en toge qui font l’objet d’un recrutement piloté par le département de la Fonction publique. Lequel recrutement ne fait pas l’unanimité au sein de l’opinion publique nationale. L’une des tares constatées dans l’organisation de ce test est sans nul doute son lancement tardif. Force est de souligner que le retard dans l’organisation de ce concours désoriente totalement les postulants qui, souvent, se posent la question de savoir si le recrutement aura lieu ou pas.

Car, il faut le dire à haute et intelligible voix, il y a des candidats qui se préparent exclusivement pour ce test. Alors, s’ils ne sont plus situés sur la période, comment se préparer avec efficacité ? La question qui se pose aujourd’hui est de savoir pourquoi ce test ne peut pas être organisé au même moment que les concours de la Fonction publique. Y a-t-il une mésintelligence entre le département de la Fonction publique et celui de la Justice ou bien le problème est-il ailleurs ? En plus du lancement tardif, certains problèmes persistent au niveau de l’administration des épreuves. Certes, le choix des épreuves est fait par tirage, mais il faut déplorer certains sujets choisis, dont la correction fait défaut, à tel point que l’on est obligé de faire souvent recours aux enseignants de l’Université, leur demandant de faire une proposition de correction d’un sujet qu’ils n’ont pas conçu.

Ces faits mettent en cause l’objectivité et surtout la crédibilité des sujets. En outre, la surveillance en salle de composition se fait de façon laxiste. Certains surveillants croient que leur rôle se limite à distribuer les feuilles de composition et les sujets pour mériter leur perdiem. D’autres, par contre, offrent leur générosité malsaine à certains candidats en leur proposant quelques indications de correction, quoi de plus normal de ne pas incriminer les "fameuses défenses en ligne" et les actes d’échange de brouillons. L’inadvertance criarde dans l’organisation de ce concours se perçoit au niveau de la correction qui n’est que le corollaire du retard de lancement du test. Il y a une pression croissante exercée sur les correcteurs, à travers l’imposition d’un délai pour libérer les copies.

Nous constatons que juste après la composition, les correcteurs disposent en tout, de deux à trois semaines de correction. Une pratique qui semble aberrante surtout quand on connaît le nombre élevé de copies. Tout cela est dû au retard accusé dans le lancement du concours, car si le concours était lancé tôt, la composition allait se faire le plus tôt possible et les correcteurs gagneraient suffisamment de temps pour corriger de façon plus objective. Aussi, les exigences de la rentrée uniforme pourraient trouver là, un remède. Aujourd’hui, l’opinion nationale se pose la question de savoir où se trouve le problème."


Houndé : des compliments au DG de la SOFITEX

Ceci est un coup de coeur d’un citoyen, décerné au DG de la SOFITEX pour ses multiples efforts pour l’amélioration des conditions des cotonculteurs. "Monsieur le Directeur, Nous venons auprès de vous et toute votre équipe vous dire merci pour tout ce que vous faites pour nous cotonculteurs, pour le développement de nos régions et surtout pour l’amélioration de nos conditions de vie. Nous aussi, nous faisons des efforts pour produire plus et augmenter la capacité de production. Pour cette année, avec le kilo qui est monté, nous allons tout faire pour produire beaucoup.

Mais surtout, prions le bon Dieu pour que la pluie soit bonne cette année et que la guerre ne vienne pas en Côte d’Ivoire. Nous sommes contents de vous et de toute votre équipe. Nous savons que c’est dur mais nous vous disons merci. Vous êtes parti en France pour chercher de l’argent pour nous et en plus, ici au pays, vous venez de signer avec les banques nationales les conventions pour nous et pour la bonne marche de la SOFITEX. Merci monsieur le Directeur. Ce que nous producteurs de coton de la SOFITEX, qui sommes dans les différentes régions et groupements, souhaitons est que vous fassiez venir ces directeurs de banques de France et aussi les directeurs de banques du Burkina pour leur faire visiter les champs de coton dans différentes régions de coton, ceci pour leur montrer comment nous travaillons avec leur argent afin qu’ils voient aussi comment le travail de la terre est dur.

Monsieur le Directeur, nous sommes avec vous, nous vous soutenons. Nous vous demandons de faire tout votre possible pour permettre à ces directeurs de banques de visiter nos champs de coton. Nous, ici à Houndé, nous sommes très contents de vous voir dans notre région avec le directeur de Ecobank pour ouvrir les comptes bancaires. Merci monsieur le directeur."

Le Pays

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 11 février 2011 à 10:29, par thor En réponse à : POT-POURRI : Bobo, des policiers rackettent aux abords du marché central

    Bien parler les policiers surtout municipal même à Ouaga vers le ciné Nerwaya il y a un policier (il est toujours seul) arrêter vers 6h de matin pour racketter.

  • Le 11 février 2011 à 17:49, par dkampon En réponse à : POT-POURRI : Bobo, des policiers rackettent aux abords du marché central

    Dès que ce policier réapparait là-bas tu appelles la police parce je doute fort qu’il soit policier.

  • Le 11 février 2011 à 20:24, par okbirb En réponse à : POT-POURRI : Bobo, des policiers rackettent aux abords du marché central

    on dit plutot "Ouakam" pas Wakam

    • Le 13 février 2011 à 19:34 En réponse à : POT-POURRI : Bobo, des policiers rackettent aux abords du marché central

      La correction polie et douce porte mieux. les parents bien éduqués et les meilleurs professeurs le savent bien. Merci monsieur pour cette correction seche, qui nous dit comment écrire Ouakam au lieu de Wakam. dans un pays ou beaucoup sont à l’oral cette precision "intellectuelle" d’un "intellectuel" peut elle beaucoup servir ? surtout avec une autoritaire. Bref , sachons demeurer humbles, courtois envers les autres car cela fait du bien.
      Salut mon Ami de la Ouakamologie.

      • Le 14 février 2011 à 14:48 En réponse à : POT-POURRI : Bobo, des policiers rackettent aux abords du marché central

        La correction n’etait pas "trop" necessaire. Waga ou Ouaga, tant que ce n’est pas un acte juridique qu’ on pose, ou est le probleme ? Il ya des gens a court d’ arguments mais qui ont la demangeaison de theser aussi sur lefaso.net. C’est ca aussi la liberte(nage) d’auto- impression.

        • Le 25 février 2011 à 11:25, par citoyen du monde En réponse à : POT-POURRI : Bobo, des policiers rackettent aux abords du marché central

          Le monde change, les opinions changent mais nos policiers (municipal ou national), par ces actes de rackettage d’un autres age irritants sur des populations gagnées dejà par la paupérisation et le phénomène de la vie chère, veulent contunier de se comporter comme si on était toujours dans l’antiquité. Les récents évenements de Koudougou constituent encore la preuve si besoin en était de cet état d’esprit. A se demander, si cela est lié au contenu de la formation des policiers ou bien est-ce leur niveau d’instruction requis pour leur recrutement qui est en cause ? En tous les cas, cette question de la prestation des plociers est préoccupante et mérite que la puissance publique y regarde de près !!! Sinon comment comprendre que dans ce contexte international et sous-régional deletère où les intérêts de notre pays sont en jeu et nécessitent que l’ensemble des fils du pays manifestent et mettent plutôt en avant leur solidarité, leur patriotisme (je parle du vrai), certains n’en n’ont cure et ne font que penser à leurs intêrêts personnels (de fesses pour le policier de KDG, d’argent pour ceux qui rackettent les pauvres citoyens et contribuables de l’économie notre pays). Les pratiques de rackettage sont notées aussi dans les postes de contrôle au sortir des villes depuis que des dispositifs ont été mis en place sous la banière "ONASER". Ce dispositif aussi risque de conduire à des émeutes si on y prend garde, ....

          A bon entendeur salut

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées