C’est en voulant servir de l’eau au collègue qui s’empressait d’empocher le portable qu’elle a vu et reconnu son appareil. Ce dernier n’a pas reconnu les faits et l’affaire est désormais au Tribunal de grande instance de Boromo. L’audience serait même programmée pour ce mercredi 9 février 2011. Le voisinage de l’institutrice aurait reconnu l’appareil comme étant celui de l’enseignante, mais l’instituteur, quant à lui, donne plusieurs versions en ce qui concerne son acquisition.

Une affaire d’escroquerie et de séquestration d’une Européenne

Une histoire d’amour qui se termine en queue de poisson. Elle se passe dans la capitale burkinabè à Ouagadougou et concerne une Néerlandaise, P.V., et un jeune artiste burkinabè. Il y a deux ans de cela qu’elle était venue en vacances au Burkina. Elle tomba amoureuse de l’artiste. Dame P.V lui fait la promesse de l’aider à produire son premier album et de l’amener avec elle aux Pays-Bas. Ainsi, après être rentrée dans son pays, elle lui envoyait de temps en temps de l’argent pour le soutenir et revint en mars 2010 pour passer quelques jours avec son amoureux.

Tout a commencé à se gâter lorsqu’elle revint au mois de novembre dernier avec pour objectif de tout finaliser pour le départ en Europe de son amoureux. Ensemble, ils décident d’ouvrir un compte de 3 000 euros, soit plus de 19 millions de F CFA portant leurs deux signatures dans une banque de la place. Dès lors, le calvaire de P.V débute. Elle confie que vivant sous le même toit à Ouagadougou, l’artiste l’empêchait de sortir. Il ne lui donnait plus à manger et la bastonnait à tout moment après s’être offert une voiture qu’il dit, selon elle, appartenir à l’un de ses amis. Tout cela a duré un bon moment avant qu’elle ne cherche à sortir, ces derniers jours, des griffes de celui-ci, dit-elle, et cela grâce à quelques relations entretenues avec certains artistes-musiciens.

Elle est, à l’heure actuelle, hébergée par une amie africaine et a pu, entre-temps, se rendre compte que le compte bancaire en question ne porte que la signature du jeune homme et il n’y reste plus que la somme de 65 000 F CFA. Lorsque nous l’avions rencontrée, elle avait les yeux pommés et vivait chez son amie africaine. Le mercredi 2 février dernier, elle dit s’être rendue à la police pour expliquer sa situation et dans la nuit, elle a déclaré avoir été une fois de plus bastonnée. C’est à la suite de cela que le jeune homme a été arrêté et la voiture réquisitionnée par la police, en attendant qu’elle dépose une plainte ce lundi.

Depuis qu’ils se sont connus, elle avoue avoir investi environ 10 000 euros et croit finalement qu’elle a été envoûtée par son amoureux pour l’avoir surpris une nuit en train de faire des incantations sur une chauve-souris. La Néerlandaise a confié qu’elle vit dans une situation difficile actuellement puisque n’ayant plus rien. Elle pensait rendre service à un homme dans l’espoir qu’il se responsabiliserait mais elle regrette tout en espérant que la police et même la justice l’aideront à rentrer en possession d’une partie de ses biens avant de regagner son pays.

Lettre ouverte au ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation (MENA)

Les auteurs de la présente lettre s’insurgent contre les difficultés qu’éprouvent les agents du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation (MENA) à bénéficier de certains renseignements.

"Madame le ministre,

C’est dans la déception totale que nous vous adressons cet écrit concernant une situation qui perdure depuis près de 14 mois. En effet, nous sommes restés impuissants face aux informations de votre service de renseignements et des agents de votre ministère, par rapport au reclassement en catégorie 2, échelle A de la promotion CAP 2009. Lesdites informations sont les suivantes :
 juin 2010 : « les arrêtés sont prêts, il reste à les faire signer » ;
 août 2010 : « les arrêtés sont au contrôle pour signature » ;
 octobre 2010 : « ils sont toujours au contrôle » ;
 novembre 2010 : « des erreurs ont été constatées sur les arrêtés par le contrôle et renvoyés au ministère pour correction » ;
 janvier 2011 : « un problème de gestion de logiciel a causé le retard de traitement, car l’agent chargé de ce travail serait en stage à l’étranger et le ministère aurait recruté d’autres agents qui ne maîtrisent pas le logiciel ».

Madame le ministre, Au regard de ces informations incohérentes, ambiguës, souvent insultantes qu’on nous fournit du jour au lendemain, nous sommes amenés à douter de l’effectivité de la gestion rationnelle de la carrière des agents de la Fonction publique en général, et ceux du MENA en particulier. En outre, avec l’avènement du service de renseignements, nous avions eu bonne foi que le problème des déplacements intensifs pour le suivi des carrières serait résolu. Malheureusement, nous constatons avec amertume que rien n’est fait à ce niveau pour rehausser le volume horaire qui est déjà en baisse. Au vu de cette situation déplorable, nous vous demandons d’user de toutes vos prérogatives pour une issue rapide de ce problème qui n’a fait que trop durer. Toutefois, si nous constatons dans les mois à venir que c’est toujours le statu quo, nous inviterons nos promotionnaires à une mobilisation plus concertée. Veuillez recevoir Madame le ministre, l’expression de notre considération".

Une messe pour le repos de l’âme de Mme Marie Jacqueline Régine Yoda née Rousseau

Pour témoigner leur compassion et leur affection au Ministre d’Etat, Bédouma Alain Yoda et à sa famille, les Burkinabè de France avec à leur tête l’ambassadeur Luc Adolphe Tiao, ont prié le dimanche 6 février à l’église Saint Philippe du Roule, pour le repos de l’âme de Mme Marie Jacqueline Régine Yoda née Rousseau, décédée à Ouagadougou, dans la nuit du 1er au 2 janvier 2011. La messe, dite par le Père Martin, a été organisée par l’ambassade du Burkina Faso à Paris et a regroupé un grand nombre de compatriotes de Paris et d’autres villes de France. Au terme de la célébration eucharistique, le Ministre d’Etat, Bédouma Alain Yoda et ses deux enfants, Patricia et Joël, ont reçu les salutations des membres de la communauté burkinabè de France.

L’USFA, un vol spécial pour Bobo-Dioulasso

Dans le cadre de son match en retard comptant pour la 9e journée du championnat national de football, l’USFA a battu Bobo Sport par 3 buts à 0. C’était le jeudi 3 février dernier à Bobo-Dioulasso. Pour la circonstance, la hiérarchie militaire, avec à sa tête le président du conseil d’administration de l’USFA, le général Dominique Djindjéré, a mis à la disposition de l’équipe, un avion de la base aérienne pour un vol spécial en aller simple, puisque les joueurs sont rentrés le lendemain du match par la route. Le choix d’un vol spécial, selon nos informations, s’explique par le fait que l’équipe venait de rentrer le mardi 1er février d’un long périple du Cameroun et un voyage (360 km) par la route ne mettrait sans doute pas les joueurs dans de bonnes conditions de récupération. Une méthode d’organisation bien planifiée qui a été tout simplement bénéfique à l’équipe qui est rentrée au bercail avec les trois points, à la satisfaction de toute la famille des forces de défense et de sécurité.

Le Pays