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POT-POURRI : 8 morts dans deux accidents de la circulation dans la Boucle du Mouhoun

Publié le vendredi 28 janvier 2011 à 01h49min

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Huit morts, 16 blessés dont 4 dans un état grave, c’est le triste bilan macabre de deux accidents de la circulation routière survenus le 27 janvier 2011, respectivement à Gassan dans la province du Nayala et à Ouarkoye dans le Mouhoun. Selon des témoins, le premier accident, survenu à quelques encablures de Gassan aux environs de 4 heures du matin, a été causé par un camion de marchandises en partance pour Djibasso et en provenance de Ouagadougou avec à son bord plus de 45 passagers.

Le camion aurait dérapé avant de se renverser sur le bas côté de la chaussée. Sept passagers auraient été tués sur-le-champ et 12 autres victimes, souffrantes pour la plupart de fractures, ont été évacuées au CHR de Dédougou. Pour l’instant, on ignore les causes probables de cet accident mortel. Le second accident est survenu aux environs de 12 heures, à la sortie de Ouarkoye sur la RN 10 et a mis en cause deux motocyclistes et un mini-bus communément appelé "Dina". Des témoins affirment que c’est en voulant traverser la route que les motocyclistes ont été percutés puis renversés par le véhicule. L’un deux (une dame qui était transportée par son fils) est mort sur-le-champ et l’autre dans un coma. Le mini-bus qui se serait également renversé, a fait 4 blessés. Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Siaka Prosper Traoré, s’est rendu en fin de soirée au CHR où il a pu rendre visite aux blessés. Malgré la grève qu’observe le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), les blessés ont pu être pris en charge, a confié Jean Charlemagne Yoda, directeur général du CHR de Dédougou.


Délaissée par des sages-femmes, une femme enceinte perd la vie

Alors qu’elle était en travail, une femme en grossesse s’est rendue dans un service sanitaire situé dans un quartier périphérique de Ouagadougou. Les sages-femmes de l’établissement dans lequel elle a été admise ne lui ont prêté aucune attention. Elle se débattit alors toute seule sur la table d’accouchement, pendant que les sages-femmes étaient occupées à autre chose. Elle tomba de la table. Une chute qui fut fatale pour elle et l’enfant. En effet, admise à l’hôpital Yalgado, elle rendra l’âme.


Dassasgho : elle se fait agresser à domicile

Dans le quartier Dassasgho, derrière l’hôtel des Finances, une fille, rentrée de son service aux environs de 2 h du matin, a été agressée devant la porte de son domicile. De fait, en voulant franchir la porte de sa maison, elle voit subitement surgir devant elle, deux individus juchés sur une moto. Ils lui retirent la clé de son engin et la délestent de son sac qui, selon elle, contenait une importante somme d’argent et des portables. Selon certains voisins, ses habitudes pourraient avoir été longtemps observées par les malfrats qui, une fois le forfait commis, ont disparu dans la nature.


Travaux publics : "Le mercredi 6 janvier, j’ai vécu une situation révoltante"

Ceci est le cri du coeur d’un usager de la route Ouaga/Pô/frontière du Ghana. Il s’en prend vertement à une entreprise de la place pour la lenteur des travaux. Toutefois, pour des raisons éthiques et déontologiques, certains passages ont été supprimés.

Usager de la route Ouaga/Pô/frontière du Ghana, route en construction. J’emprunte cette voie aller/retour une à deux fois par semaine. Depuis que les travaux ont commencé, voilà plusieurs mois, nous ne rencontrons aucun problème avec les dragages qui ont débuté au P.K. 75 de Ouaga, en direction de Pô. Déviation légère au même pas, signalisation impeccable, les travaux avancent correctement. Ils sont actuellement à l’entrée de Pô. L’harmonie règne avec les usagers. Mais sur le tronçon de Lanoag-yiri à Namatanga, les travaux sont bloqués depuis bientôt un an, et continuent de l’être. Actuellement, la déviation va de Lanoag-yiri à l’entrée de Goanghin P.K. 35. Inutile de vous décrire la misère des usagers. Combien d’accidents déplore-t-on ? Parfois, on arrose légèrement un petit tronçon et on laisse la grande partie pour dire après que tout a été arrosé. La souffrance est indescriptible sur cette déviation de près de 40 kms. Du jamais vu. Depuis des mois, nous buvons la poussière et bravons les divers risques.


Lotissement à Kongoussi : le maire demande l’adhésion des citoyens

Au cours de la cérémonie de présentation de vœux du nouvel an au maire de la commune de Kongoussi, à sa résidence de Loulouka le 18 janvier 2011, le bourgmestre, Daouda Zoromé, a invité la population de Kongoussi à l’aider pour mieux réussir l’opération de lotissement de la ville qui amorce sa dernière phase. Pour lui, l’aide peut se traduire par des conseils pratiques pouvant contribuer à éviter d’éventuelles erreurs dans cette activité qui impulsera davantage le développement de la commune. Rappelons qu’après la validation du plan de lotissement le mois dernier, les techniciens sont passés au bornage des différentes parcelles dont les premières attributions sont attendues dans deux mois.


Mairie de Boulmiougou : un meeting pour dire merci aux militants et militantes du CDP

Le maire de l’arrondissement de Boulmiougou, Séraphine Ouédraogo, qui a été directrice de campagne de Blaise Compaoré lors de l’élection présidentielle dernière dans ledit arrondissement, a organisé un meeting le 20 janvier 2011 pour dire merci aux militants et militantes pour leur forte mobilisation. Une mobilisation qui a permis à Blaise Compaoré d’enregistrer dans la circonscription de Ouagadougou 64,18% des voix et plus de 80% à l’échelon national, selon elle. "Grâce à votre mobilisation, notre candidat a été élu président du Faso. Cela, je dis merci aux anciens pour leur soutien, aux autorités coutumières pour leur accompagnement permanent, aux jeunes pour leur dynamisme et surtout aux femmes pour leur fidélité", a dit madame le maire avant d’inviter les militants et militantes à attiser la flamme de la mobilisation pour les élections à venir.


Rites et coutumes : le "Ringou" de Naaba Kiiba du Yatenga consigné dans un ouvrage

Il est de coutume pour chaque chef du Yatenga d’effectuer un voyage d’intronisation appelé "Ringou" après sa nomination. Ce voyage permet à celui qui l’entreprend de posséder la plénitude des pouvoirs dévolus à tout roi du Yatenga. Le voyage comporte beaucoup d’aspects et de rites connus et accomplis par les seuls initiés qui se les transmettent de génération en génération. Pour une grande connaissance des rites relatifs au voyage en question et aussi pour éviter qu’ils ne tombent dans l’oubli, deux personnes ont décidé d’en consigner la plupart dans un ouvrage. Il s’agit des fonctionnaires, à la retraite à Ouagadougou, Nobilo Ouédraogo et la veuve Fati Saba Ouédraogo. Les rites, objet de restitution, sont ceux qu’ils ont vu accomplir sous l’actuel roi du Yatenga, Naaba Kiiba. D’où le titre de l’ouvrage « Le Ringou de Naaba Kiiba ». Il sera dédicacé, en principe, le 30 janvier 2011 à Ouahigouya.


Action catholique des travailleurs

Dans le cadre de l’exécution de son programme d’activités en synergie avec la confédération des travailleurs du Burkina (CNTB) et solidarité mondiale (WSM), l’action catholique des travailleurs (ACT) organise un atelier de restitution des résultats de l’étude sur les conditions de vie et de travail des travailleurs des débits de boissons, des restaurants, des hôtels et des "gens de maison" à Ouagadougou, le samedi 29 janvier 2011 à 9 h dans la salle de conférences de la CNTB.


Victoire des Etalons cadets : les félicitations de l’UNIR/PS

"Votre brillante victoire lors de la récente édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) cadette à Kigali (Rwanda) qui vous hisse au rang combien prestigieux d’équipe championne d’Afrique de votre catégorie me donne l’agréable occasion de vous adresser en mon nom personnel, en celui de l’UNIR/PS et de sa direction politique mes plus vives félicitations. Cette victoire, qui est le fruit de votre travail et de votre esprit de sacrifice, constitue pour l’ensemble du peuple burkinabè une source de satisfaction et de fierté légitimes en même temps qu’un motif d’espoir pour l’avenir du sport burkinabè pour lequel nous attendons beaucoup. Ces félicitations vont également à vos encadreurs techniques qui ont su vous prodiguer et insuffler les conseils judicieux, la combativité et la confiance en soi pour transformer avec vous le rêve en réalité. "Oser lutter, savoir vaincre !", disait le Président Thomas Sankara. Puissiez-vous vous souvenir que rien n’est jamais définitivement acquis et qu’il vous faut persévérer dans le travail pour remporter de plus éclatantes victoires encore à la coupe du monde de votre catégorie à laquelle vous avez désormais la lourde charge de représenter le Burkina Faso et l’Afrique. Plein succès à vous ! Avec le peuple, victoire !"


Anciens du cours normal de Ouahigouya : élection d’un nouveau bureau

L’Amicale des anciens élèves du Cours normal Antoine Roche/Lycée Yamwaya de Ouahigouya tiendra le 29 janvier 2011 à 9 h, son assemblée générale à l’éducation ouvrière de Ouagadougou en vue du renouvellement du bureau national. Le président sortant de l’amicale, Félix Marie Bernard Tapsoba, rendra compte de son mandat écoulé. Les anciens élèves qui continuent de grossir les rangs de l’amicale s’engagent, une fois de plus, pour maintenir l’esprit de fraternité qui les unit depuis leur jeune âge.


Oubritenga : les ressortissants de Bissiga se souhaitent la bonne année

Janvier est par excellence le mois des vœux. Au cours de celui-ci, l’on se souhaite les bonnes choses de la terre pour toute l’année. Cela se fait à travers de simples accolades ou de discours prononcés à l’occasion de cérémonies spéciales. C’est ce que vont faire les ressortissants du village de Bissiga, dans la commune de Zitenga (province d’Oubritenga), résidant à Ouagadougou le 30 janvier 2011. Cette année, la cérémonie aura lieu au village pour favoriser les retrouvailles conviviales entre les ressortissants et leurs frères et sœurs restés dans le patelin.


Kongoussi : le bloc moteur d’un policier volé

Une motocyclette de marque Crypton a disparu dans la nuit du samedi 15 janvier 2011 devant une boîte de nuit de Kongoussi. La moto en question appartenait à un officier de police en service au commissariat central de Kongoussi. Le lendemain matin, l’engin a été retrouvé à la sortie de la ville, sur l’axe Kongoussi-Ouaga sans son bloc moteur et ses capots. Rappelons que des pratiques similaires ont eu lieu en 2000. L’engin d’un gendarme avait été volé et retrouvé dans le lac Bam, après tarissement. En 2007, un autre engin appartenant à un fonctionnaire a été retrouvé, quelques jours après son vol, dans une fosse publique. Règlement de comptes, actes de sabotage ou pure provocation de l’officier ? Les commentaires vont bon train dans la cité du haricot vert depuis le vol du 15 janvier. Seulement, cette situation interpelle les responsables des lieux publics (bars, restaurants, super marchés, etc.) en ce qui concerne l’établissement de parkings devant leurs locaux.


BLOC-NOTES

* 8e édition du concours de beauté de la femme burkinabè à forte corpulence, "Miss Poog-beêdré", le 29 janvier 2011 à partir de 20h au CENASA à Ouagadougou.

* Présentation de vœux du Mouvement des anciens jécistes (MAJEC) du Burkina le 30 janvier à partir de 10h au Centre national cardinal Paul Zoungrana à Ouagadougou.

* Présentation de voeux des partis politiques de l’opposition au chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) le 30 janvier 2011 à partir de 16h au siège du chef de file de l’opposition sis Avenue du président Maurice Yaméogo à Ouagadougou.

* Panel du SYNAF sur le thème "Les juges constitutionnels africains : un danger pour la démocratie ?" le 29 janvier 2011 au Petit Méliès à Ouagadougou à partir de 10h.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 28 janvier 2011 à 09:58 En réponse à : POT-POURRI : 8 morts dans deux accidents de la circulation dans la Boucle du Mouhoun

    Il est temps que quelque chose soit fait pour traduire les agents de santé qui se rendent coupables de fautes ou négligences professionnelles car ce n’est rien d’autre que la négligence qui a tué cette pauvre dame et son bébé.Les gens crient partout qu’ils n’ont pas de travail et une fois qu’ils ont ce travail ils ne veulent plus rien faire ils cause la mort d’innocentes personnes.Comme ns sommes en Afrique et au Burkina Faso en particulier je suis convaincu que la famille dira que c’est le destin ou encore que c’est la volonté de Dieu or ni le destin ni Dieu n’ont rien a y voir c’est la volonté de l’homme qui en a décidé et c’est vraiment dommage.J’ai moi même perdu ma soeur dans les couches avec son bébé à l’époque on a essayé de convaincre la maman de porter plainte contre la sage femme car c’était de sa faute mais elle a refusé.ce n’est qu’après qu’elle s’est rendue compte qu’il y a eu négligence elle a voulu réagir mais le directeur du CHR est intervenu pour dire que cela pourrait mettre fin à la carrière de la dame et qu’elle devait pardonner et mettre tout entre les mains de Dieu.Aujourd’hui cette dame continue de travailler et peut-être de faire d’autres victimes silencieuses mais nous, nous n’avons pas de soeur pas de bébé.c’est vraiment revoltant.Bref on me dira que je suis aigri mais c’est comme ça.

  • Le 1er février 2011 à 11:01, par danoisaa77 En réponse à : POT-POURRI : 8 morts dans deux accidents de la circulation dans la Boucle du Mouhoun

    c’est des malfrats que l’Etat a formé elles payeront pour ce qu’elles ont fait

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