Sommet extraordinaire ou ordinaire ?

Le 15e sommet de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) a débuté avec plus d’une heure trente minutes de retard. L’ordre du jour du sommet a porté essentiellement sur la crise post-électorale en Côte d’Ivoire et ses incidences sur les pays de la zone. Ce sujet d’actualité brûlant a failli faire l’objet d’un sommet extraordinaire ou ordinaire. Selon les confidences de quelques officiels, une partie des chefs d’Etat avait souhaité un sommet spécial sur la Côte d’Ivoire. D’autres, et c’est la majorité, ont préféré que le dossier ivoirien et ceux classiques de l’Union soient abordés en une seule fois. Cette hésitation a été matérialisée lors du discours du président du Conseil des ministres de l’UEMOA, le Bissau-guinéen, Vaz José Mario. L’en-tête de son discours portait la mention : "Session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA".

Sommet de l’UEMOA : une cérémonie de courte durée

La cérémonie d’ouverture du 15e sommet de l’Union, une fois n’est pas coutume, n’a pas été très longue. Il y a eu seulement deux interventions : celle du ministre de l’Economie de Guinée-Bissau et celle du président de la Conférence des chefs d’Etat, Amadou Toumani Touré. Le discours du premier a été particulièrement efficace : bref et concis. Dans un français aux accents lusophones, Vaz José Mario est allé droit au but. Il a fait le point sur la situation économique en 2010 qui ne sera pas trop affectée par la crise ivoirienne. Pour 2011, si rien n’est fait, les effets, selon le porte-parole des ministres de l’Economie de l’Union, pourraient être "significatifs".

La table des partants

Sur le podium de la salle de conférences du Centre de conférence internationale de Bamako, étaient installés en forme de "U", les 8 représentants officiels des Etats membres ainsi que les présidents d’institution. Le président de la BOAD, Abdoulaye Bio Tchané, et celui de la Commission de l’UEMOA, Soumaïla Cissé, étaient à gauche du président de la Conférence des chefs d’Etat. A sa droite, il y avait le président du Conseil des ministres et le gouverneur de la BCEAO. En dehors du président du conseil des ministres, les autres sont tous des partants. Bio Tchané, dans une conférence de presse donnée à l’Hôtel Laïco El Farouk, a fait le point de sa mandature et a annoncé officiellement qu’il démissionnerait d’ici quelques jours pour se consacrer à sa campagne présidentielle au Bénin. Soumaïla Cissé, lui aussi, entrera en campagne pour la course pour le palais de Koulouba.

Il est candidat, et son mandat, le deuxième en tant que commissaire, est arrivé à terme. Le gouverneur de la BCEAO, Philippe Dacoury-Tabley, lui était sur un fauteuil éjectable. Au début du sommet, on annonçait son éviction imminente. Inscrit sur la liste noire de l’Union européenne, le gouverneur de la BCEAO, un proche de Laurent Gbagbo, se serait compromis en autorisant des virements pour le clan de son président alors que le Conseil des ministres avait décidé de ne reconnaître que la signature d’ADO, le 23 décembre dernier à Bissau. Dernier partant sur cette table des officiels, l’hôte du sommet, ATT qui est à son dernier sommet, en tant que président de la Conférence des chefs d’Etat.

Cercle OHADA du Burkina : l’harmonisation du travail comme thème de rentrée

Le Cercle OHADA du Burkina, présidé par Alfred Bama, entame une nouvelle année associative avec plusieurs objectifs à atteindre. Il a choisi de tenir la rentrée solennelle, le 15 janvier dernier, sous le thème : " L’OHADA face aux défis de l’harmonisation du travail : la dimension sociale de l’intégration des Etats africains de l’espace OHADA". Le choix de ce thème, selon la structure, traduit son souci de voir aboutir le processus d’harmonisation de cette matière, entamé depuis 2004. Le Cercle OHADA du Burkina souhaite voir associer à cette réflexion, les praticiens, les enseignants-chercheurs, les acteurs du monde des affaires, les partenaires sociaux, etc.

Presse : "Le Progrès" devient un quotidien

A l’occasion de la traditionnelle présentation de voeux du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) le samedi 22 janvier 2011 à son siège à Ouagadougou, les invités ont eu droit à une information qui a valu leurs acclamations. Le vice-président a annoncé la mutation du journal d’information du parti dénommé "Le Progrès" dès 2011, en un quotidien, un an après sa création. Un nouveau quotidien partisan dans le paysage médiatique burkinabè. Auparavant, le journal était bimensuel.

La Légion d’honneur pour Dr Charlemagne Ouédraogo

Chevalier de la Légion d’honneur française. C’est la distinction que recevra bientôt des mains de l’ambassadeur, de France au Burkina, Dr Charlemagne Ouédraogo, gynécologue-obstétricien, en service au CMA du secteur 30. L’honneur vient de lui être fait par le président français, Nicolas Sarkozy, au titre de sa réserve personnelle.

Joly Hôtel reconnaissant à sa clientèle

Pour lui témoigner sa gratitude, la Direction générale de Joly Hôtel a convié sa clientèle à un cocktail qu’elle a organisé le 21 janvier dernier à l’hôtel. C’était en présence de M. Jean Marie Djiguimdé, Directeur marketing et communication de Joly Hôtel, qui avait à ses côtés, David Zongo, directeur commercial. « L’année 2010 s’est achevée sur une note de satisfaction de votre fidélité à notre établissement. C’est ce qui justifie notre reconnaissance à votre endroit à travers cette invitation », a-t-on adressé dans un bref discours à la clientèle invitée, en présence de nombreuses convives, avant de passer au buffet. C’est en mars 2008 que Joly Hôtel a ouvert ses portes avec, à l’époque, 59 chambres. Le nombre de chambres est passé ensuite à 79 chambres toutes équipées, dont 9 suites juniors, pour lui offrir le confort d’un hôtel 4 étoiles.

1re édition des Ouistiti d’or : y a-t-il eu insuffisance de communication ?

Annoncé, l’artiste-comédien, Mamadou Tiendrébéogo alias Soukey, n’a finalement pas pu prendre part à la première édition des Ouistiti d’or (les trophées de l’humour et de la parodie), organisée le samedi 22 janvier dernier à la Maison du peuple de Ouagadougou. Un contretemps de dernière minute, qui semble avoir mis mal à l’aise le co-animateur de la soirée, Big Ben (il animait avec à ses côtés, Salif Sanfo), puisqu’il venait d’annoncer l’entrée en scène imminente de l’artiste, avant de se raviser. En plus, ce contretemps n’a pas été sans provoquer quelques grincements de dents dans la salle de la Maison du peuple. Quant à l’ambiance, le rire a été au rendez-vous avec les prestations de célèbres et talentueux artistes comédiens comme Gohou, Adama Dahico, Gombo.com, Moussa, Génération 2000, etc. Même si, quelque part, le public semble resté quelque peu sur sa faim. Y a-t-il eu insuffisance de communication ? Une question qui revêt tout son sens dans la mesure où ceux qui, dans la nuit, avaient pris d’assaut la Maison du peuple s’attendaient plus à une soirée humoristique qu’à une soirée quasiment consacrée à des remises de trophées. Ce qui a provoqué le mécontentement de certains spectateurs qui allaient jusqu’à lancer dans la salle qu’ils étaient venus surtout et avant tout pour rire, et non pour assister à des remises de prix.

BLOC-NOTES

Vidéoconférence ce 24 janvier de 16h à 17h30 à l’ambassade des Etats-Unis sise à Ouaga 2000 sur le thème : "Les techniques de prise de parole en public". Animateur : Robert Bradfort, écrivain, communicateur et acteur de théâtre confirmé.

Le Pays