Cri du cœur : des veuves cherchent soutien

Kantigui, dans ses investigations, a rencontré un monsieur, Thibo Raphaël Sawadogo, à la recherche d’appuis pour son groupement de femmes veuves, "Songr-Nooma". Kantigui a ouï dire que ce groupement est composé de 127 femmes vulnérables. Parmi elles, il y a des vieilles femmes dont certaines sont aveugles. D’autres sont obligées de ramasser du sable qu’elles vendent pour subvenir à leurs besoins.

Le groupe sollicite de l’aide car certaines de ses membres ont des difficultés à s’assurer un seul repas par jour. Kantigui qui approuve l’initiative, interpelle toutes les bonnes volontés à soutenir ces femmes veuves. Contact : 76 82 88 74. Tout en remerciant ses anciens donateurs comme El Hadj Saïdou Bikienga et Adama Kaboré, le groupement attend toujours la manifestation des âmes sensibles

Eau potable, hygiène et assainissement : des journalistes burkinabè en formation à Tenkodogo

Il se tient du 18 au 21 janvier 2011, à Tenkodogo, dans la région du Centre-Est, un atelier de formation des journalistes du Réseau d’information et de communication pour l’hygiène, l’eau potable et l’assainissement (RICHE). Selon les informations parvenues à Kantigui, la formation sera dispensée par les partenaires du RICHE dont WaterAid-Burkina et vise à renforcer les capacités des journalistes.

Toute chose qui devrait permettre à ces hommes et femmes des médias de mener des actions de plaidoyer et de lobbying en matière d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement. Il en ressort que l’Afrique occidentale, en particulier les pays d’intervention de WaterAid dans cette région (Burkina Faso, Ghana, Mali et Nigeria) connaissent des difficultés dans le domaine de l’Accès aux services d’eau potable, hygiène et assainissement (AEPHA). En réponse, l’ONG WaterAid a initié la formation des Réseaux des médias et de journalistes (RMJ) dans les quatre pays.

C’est donc au tour du « Pays des hommes intègres » d’accueillir la formation. Kantigui ne peut que souhaiter bonne formation aux journalistes Burkinabè et que ce renforcement de capacités leur soit utile

Un colloque sur les médias de la diversité culturelle en Afrique, bientôt à Ouagadougou

Il est parvenu à Kantigui qu’il se tiendra du 24 au 26 janvier 2011 à Ouagadougou, un colloque international sur les médias de la diversité culturelle en Afrique entre traditions et mondialisation. Selon les sources de Kantigui, c’est l’institut panafricain d’étude et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC), situé entre l’hôpital pédiatrique et l’échangeur de l’Est, qui abritera ce rendez-vous de haute volée intellectuelle. Des thématiques aussi riches que variées sont inscrits au programme et des aspects comme multi-culturalité, multiculturalisme, pratiques médiatiques, langues et diversité culturelle, d’incidence de l’histoire, de la géographie dans les constructions nationales, seront abordées.

Pour ce faire, d’éminents spécialistes du monde de la communication et du journalisme d’ici et d’ailleurs sont attendus. Parmi eux, les Pr Serges Théophile Balima, directeur de l’IPERMIC, Mme Béatrice Damiba, présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), Marie Soleil Frère de l’Université libre de Bruxelles, Michel Mathieu, professeur de sciences de l’information et de la communication à l’Université de Strasbourg pour ne citer que ceux-là. Au regard de la qualité des animateurs de ce colloque, Kantigui exhorte les professionnels des médias, les étudiants et tous ceux qui s’intéressent aux questions de médias, de diversité culturelle et de mondialisation à effectuer massivement le déplacement de l’IPERMIC

Quand « corridor » fait des malheureuses à Ouidi

« Corridor », ce n’est pas le couloir par lequel transitent des marchandises mais plutôt une trouvaille des femmes pour épargner au quotidien un peu d’argent afin de subvenir un jour à leurs besoins. La pratique consiste à remettre chaque jour un certain montant selon la capacité de chaque épargnante à une autre dame qui est chargée de mettre tout l’argent en lieu sûr. Chaque jour, cette"caissière" se rend auprès des ses épargnantes pour encaisser les montants promis par chacune d’elles.

A la fin de chaque mois, elles peuvent aussi faire les retraits d’argent pour les dépenses qu’elles voudraient effectuer. Dans cette pratique, il est revenu à Kantigui qu’une dame qui avait acquis la totale confiance de ses sœurs s’est volatilisée en emportant plusieurs milliers de francs CFA. Les nombreuses recherches effectuées par les femmes victimes de cette escroquerie sans pitié seraient restées vaines, à en croire les sources de Kantigui. La dame aurait purement et simplement quitté la maison qu’elle occupait et ses victimes n’ont que leurs yeux pour pleurer. Certaines épouses, qui avaient été déconseillées au départ par leurs maris de ne pas prendre ce risque, n’osent plus évoquer ce scandale auprès de leurs conjoints. C’est la tristesse et la désolation, surtout dans les rangs de celles qui épargnaient entre 1000 et 5000 FCFA par jour.

Kantigui, face à une telle pratique, ne peut qu’attirer l’attention de nos frères et sœurs qui s’adonnent à ce type d’épargne qui n’a aucune base légale ou de garantie pour les épargnants. Devant « le dieu argent », la morale fout le camp. Méfiez-vous. Les temps ont changé et la prudence doit être de mise. Il y a des banques, des caisses d’épargne un peu partout. Mettez-vos petites économies en lieu sûr pour être à l’abri des surprises désagréables

Bientôt des logements flambant-neufs pour les sinistrés de Bissiga

Au cours de cette campagne hivernale, une partie de la population de Bissiga, dans la commune de Zitenga, a été sinistrée. Ce sinistre du mois d’août a été causé par une forte pluie tombée dans le village. Les eaux de pluie ont inondé des habitations qui se sont écroulées sous la force des courants d’eau. En son temps, les autorités régionales, nationales et les ressortissants ont apporté un soutien matériel (tentes, vivres, etc) aux sinistrés. Depuis cette catastrophe, les sinistrés vivaient sous des tentes offertes par le CONASUR. Mais, il est parvenu à Kantigui que ces sinistrés seront relogés dans des bâtiments définitifs, les jours à venir. Ce généreux geste est l’œuvre de El Hadj Moussa Kouanda, Administrateur de Kanis International. Grâce à ce geste de solidarité, chaque sinistré aura droit à une maison de dix (10) tôles

L’école primaire publique de Barkoundba organise son jubilé d’or

Il est parvenu à Kantigui que les ressortissants de Barkoundba, dans la commune de Ziniaré, organisent le jubilé d’or de leur école, samedi 22 janvier 2011. Cette commémoration, reportée à plusieurs reprises, aura finalement lieu en ce mois de janvier. La cérémonie commémorative sera placée sous la présidence effective de Mme Marie Odile Bonkoungou, ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation.

Le début de cette cérémonie est prévu pour 14 heures précises. Déjà, le comité d’organisation œuvre à la réussite du cinquantenaire de cette école qui a contribué à la formation de cadres dans plusieurs domaines de développement. Cette occasion de rencontre des anciens élèves et enseignants s’annonce grandiose. Les responsables du comité d’organisation multiplient les rencontres avec les autorités locales pour donner un éclat particulier à ce cinquantenaire. En attendant d’être compté parmi les invités le jour J, Kantigui souhaite un joyeux anniversaire aux acteurs de cette école

Un barrage réhabilité dans le Passoré

Selon les sources de Kantigui, le barrage de Boulma dans la province du Passoré est de nouveau fonctionnel. Il était tombé en état de délabrement. L’inauguration de ce barrage situé précisément dans le village de Boulma, à une quinzaine de kilomètres de Yako, aura lieu le samedi 22 janvier 2011. Voilà une nouvelle qui va sans doute réjouir les filles et fils du Passoré, en particulier les ressortissants de Boulma. Cette œuvre a été reconstruite grâce au financement du bailleur de fonds « Libère ton génie pour l’Afrique ». Kantigui apprécie ce geste qui viendra contribuer davantage au développement du monde rural

Des voyageurs mécontents de leur société de transport

Kantigui a ouï dire qu’une société de transport en commun qui fait la liaison Ouagadougou-Cinkansé fait des déceptions au sein de sa clientèle. Jadis ponctuelle et respectueuse vis-à-vis de ses usagers, cette société créerait aujourd’hui de nombreux soucis à ses usagers. Non respect des horaires de départs, trop d’arrêts sur la traversée, transport de marchandises souvent non dédouanées de certains commerçants et qui provoque des longues fouilles, nombreuses et parfois insupportables aux postes de douane. Des pratiques qui feraient perdre trop de temps et qui commenceraient à décourager les voyageurs.

Le hic est que cette société détiendrait pratiquement le monopole de transport en commun sur cet axe et ceux qui embarquent dans ses véhicules ne peuvent que prendre leur mal en patience. Leur seul vœu c’est d’avoir aujourd’hui une ou deux autres sociétés de transport pour atténuer le calvaire sur l’axe Ouagadougou-Cinkansé et même jusqu’à Lomé, la capitale togolaise

Des fouilles archéologiques à Korsimoro

Kantigui a ouï dire qu’une équipe de 23 chercheurs dont des Burkinabè, deux Suisses, un Ivoirien et un Malien se préparent à effectuer du 17 janvier au 3 février 2011, des fouilles archéologiques sur la métallurgie traditionnelle du fer à Korsimoro dans la province du Sanmatenga.

Selon les sources de Kantigui, les résultats des recherches permettront d’alimenter le débat non seulement autour de la découverte du fer, de sa diffusion dans le monde et de contribuer à écrire l’histoire économique et technique au Burkina Faso. Les fouilles contribueront également à la revalorisation des technologies africaines de plus en plus prônées par les autorités nationales et municipales

Kantigui

Sidwaya