Selon nos toutes dernières informations obtenues auprès de la famille, la fille aurait quitté le domicile parental pour une destination inconnue. Et comme si ce comportement immoral qui décrit les pires dépravations ne suffisait pas, un autre cas vient d’être révélé en ce mois de décembre. L’homme qui vient aussi de poser cet acte indélicat, est un agent de santé de profession. Dès que son épouse a été mise au courant de ses accointances intimes avec sa dulcinée de fille, il a brandi l’arme de la menace. Madame porte l’affaire auprès de la gendarmerie de Ouahigouya qui, séance tenante, a procédé à l’incarcération du forcéné. Depuis, l’infortuné court des jours peu paisibles à la Maison d’arrêt et de correction de Ouahigouya (MACO). Dans les rues et ruelles de la ville, ces deux affaires de moeurs particulières font grand bruit.

Secteur 17 : un habitant victime d’escroquerie ?

Dans la lettre ouverte ci-dessous adressée au président de l’Assemblée nationale, Marou Tapsoba se dit victime d’escroquerie sur sa parcelle et demande justice.

"Monsieur le Président, En cette période de fin d’année, je vous présente mes vœux les meilleurs, à vous et à tous vos collaborateurs. Habitant dans le quartier Pissy, secteur 17, j’ai été victime d’un coup de force, de fraude, de magouille par K.L.P, habitant du même secteur, sur une parcelle du lot 7 section 320 destinée à être une réserve administrative. K.L.P, en complicité avec des techniciens et certains agents de la mairie, et sans le consentement de madame le maire, a déborné le lot 16 section 320 du même secteur composé de parcelles à usage d’habitation pour construire une école. Je viens, par la présente, honorable représentant du peuple, vous demander de plaider auprès de madame le maire de la commune de Boulmiougou pour qu’elle nous redistribue nos parcelles. Tout en vous souhaitant une bonne réception de la présente et espérant une suite favorable, veuillez recevoir, Monsieur le Président, mes salutations les plus distinguées."

Dédougou : l’ancien maire est décédé

L’ancien maire de Dédougou, Tamini Alain Michel, s’est éteint le 2 janvier 2011 à l’âge de 66 ans au CHR de Dédougou. Infirmier à la retraite, il a été inhumé le 3 janvier à son domicile à Dédougou. Parents et connaissances l’ont conduit à sa dernière demeure.

Tchad : l’opposition conteste la CENI

Nous avons reçu ce communiqué de presse signé du porte-parole adjoint de la CPDC, Saleh Kebzabo, sur les récriminations de l’opposition tchadienne contre la CENI.

"Les partis membres de la Coordination des partis pour la défense de la Constitution (CPDC), réunis en séance plénière extraordinaire le 27 décembre 2010, ont examiné les problèmes nés des listes électorales relatives aux élections législatives de 2011 publiées par la CENI. En effet, et ce, dans le respect de son chronogramme remanié, la CENI a arrêté au 10, puis au 12 décembre à 17 heures, la date limite de dépôt des candidatures aux élections législatives du 06 février 2011. Conformément à ses pratiques, la CENI a validé, en séance plénière, la liste provisoire des candidatures qu’elle a affichée devant ses bureaux le 18 décembre 2010. Selon la CENI, 11 dossiers ont été rejetés et les partis politiques concernés pourraient intenter une action auprès du Conseil constitutionnel. Or, contre toute attente, la liste provisoire envoyée au Conseil constitutionnel ne correspond pas à celle validée par la séance plénière de la CENI. En effet, abusant de ses fonctions et prérogatives, le président de la CENI a frauduleusement remplacé huit candidats de différentes circonscriptions électorales, à la demande d’un parti politique dont la demande avait été rejetée pour forclusion.

Informée de cette forfaiture, la sous-commission contrôle et suivi des opérations en charge du dossier, a décliné toute responsabilité face à ce manquement grave. Il convient de rappeler que par correspondance du 3 octobre 2010 adressée au comité de suivi et d’appui à l’Accord politique, la C.P.D.C. avait demandé le départ du président de la CENI dont elle doutait déjà des capacités à conduire le processus électoral à son terme normal. De ce qui précède, le président de la CENI, outre son irresponsabilité, a fait preuve d’un parti pris contraire au serment solennellement prêté. Cet acte de parjure le disqualifie automatiquement et définitivement de sa charge. Face à cette dérive grave, la C.P.D.C. exige purement et simplement le départ immédiat du président de la CENI, coupable de parjure, de faux, d’usage de faux et de faux en écritures publiques. La C.P.D.C. en tirera, le moment venu, toutes les conséquences de droit applicables en la matière, ainsi que celles politiques qui en découleront."

Le Pays