Bobo-Dioulasso : Un an de silence depuis la disparition de Mahamadou Diallo
Le 28 avril 2024, cela fera un an que Mahamadou Diallo, Imam de la grande mosquée de Lafiabougou, à Bobo-Dioulasso, a été enlevé par des hommes qui se sont présentés comme des agents des Forces de défense et de sécurité. Depuis, sa famille n’a plus de nouvelles de lui. Elle craint le pire car le septuagénaire souffre de maladies chroniques. Dans ce cri de cœur parvenu à notre rédaction, ses proches souhaitent être libérés du fardeau de l’attente et de l’incertitude. Si Mahamadou Diallo n’est plus, il mérite d’être commémoré avec respect et dignité, disent-ils.
Le 31 août 2023, nous lancions sur Lefaso.net un appel à l’aide aux personnes, aux organisations et aux autorités pour obtenir des informations sur la situation de Monsieur Mahamadou Diallo, imam de la grande mosquée de Lafiabougou à Bobo-Dioulasso (cf. publication intitulée « Bobo-Dioulasso : Une famille éprouvée à la recherche de son doyen disparu »).
Pour rappel, Mahamadou Diallo a été enlevé le vendredi 28 avril 2023 à son domicile, devant sa famille, par des hommes qui se sont présentés comme des agents des Forces de Défense et de Sécurité, carte professionnelle à l’appui. Depuis, la famille Diallo est maintenue dans l’ignorance de sa situation malgré les démarches multiples et variées entreprises.
Dès les premières heures, les autorités administratives et celles en charge de la sécurité ont été alertées de la situation. Par la suite, des membres de la famille ont fait le tour des services de police et de gendarmerie, sans succès. Des dépositions ont également été effectuées auprès de la Brigade de recherche de la gendarmerie, de la Brigade territoriale de la gendarmerie, du Commissariat central de police et du Service régional de police judiciaire (SRPJ).
Compte tenu du rôle proéminent que jouait l’Imam Mahamadou Diallo dans la communauté et de son apport dans les domaines culturel et éducatif, les autorités coutumières et religieuses ont témoigné leur soutien à la famille Diallo en actionnant leurs réseaux afin d’obtenir des informations sur la situation. Malheureusement leurs efforts n’ont donné aucun résultat.
Les plus hautes autorités ont été touchées, chacune s’engageant à faire tout son possible pour un dénouement rapide de la situation.
Avec l’appui du conseil dont s’est attaché la famille Diallo, les autorités judiciaires ont été dûment saisies et un dossier a été ouvert près le Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso.
En octobre 2023, le Service régional de la police judiciaire (SRPJ) a pris contact avec la famille pour auditionner certains de ses membres dans le cadre d’une enquête qui aurait été diligentée. Là encore, la famille n’a reçu jusqu’à présent aucune nouvelle.
Un an après l’enlèvement d’un membre bien aimé de notre famille, malgré les démarches de toutes natures entreprises et à tous les niveaux, et devant l’absence d’informations sur l’état de Mahamadou Diallo, nous sommes fondés à craindre le pire.
Cette crainte se voit malheureusement renforcée par l’incompatibilité entre une détention de longue durée dans des conditions assurément éprouvantes et la santé fragile de cet homme de presque 75 ans, souffrant de maladies chroniques et sous médication permanente.
Comment rester serein et optimiste quand Human Rights Watch, dans un rapport publié le 29 juin 2023 sur la situation au Burkina, écrivait : « qu’il y a des milliers de personnes qui sont aujourd’hui portées disparues après avoir été arrêtées par les forces de sécurité et dont les parents n’ont aucune nouvelle. »
Nous rappelons encore avec insistance que Mahamadou Diallo, qui a consacré sa vie entière à instruire les enfants du pays, à construire une nation éduquée, un homme pacifique et généreux, et qui est reconnu pour sa connaissance et sa probité, n’a rien fait pour mériter un tel sort.
Ces traits du personnage ajoutent à l’incompréhension de la situation. Pour quelle(s) raison(s) a-t-il été enlevé ? Nous souhaitons simplement comprendre ; obtenir des indices pour nous rassurer, le cas échéant, qu’il est vivant et toujours en détention quelque part dans le pays.
Aussi, nous exhortons les autorités à bien vouloir libérer la famille Diallo et ses proches du fardeau de l’attente et de l’incertitude. Otez-nous la souffrance et l’angoisse qui accompagnent l’incertitude de ne pas savoir ce qui lui est arrivé. Il est de votre devoir de rendre compte de la sécurité de chaque burkinabè.
Mahamadou Diallo mérite la reconnaissance du Faso pour son œuvre, et s’il n’est plus, il mérite d’être commémoré avec respect et dignité. Nous ne souhaitons que cela !
Nous prions, au nom de la solidarité humaine, toute personne physique ou morale qui serait en mesure de nous fournir la moindre information, de nous la communiquer en utilisant les coordonnées indiquées ci-dessous en toute confidentialité. Nous lui en serons éternellement reconnaissants.
Nous gardons espoir que les efforts déployés par toutes les personnes de bonne volonté pour obtenir des informations porteront un jour leurs fruits.
Pour finir, nous formulons nos sincères remerciements à toutes les personnes qui, de près ou de loin, nous ont manifesté leur compassion et se sont investies à nos côtés, pour leurs soutiens multiples et multiformes.
Aussi, nous mesurons et partageons la douleur incommensurable des familles des victimes du fléau terroriste et ses corollaires. Nous ressentons leur peine, pensons à elles, prions pour elles tous les jours.
Puisse le Faso, notre cher pays, retrouver très prochainement la paix et le vivre ensemble qui faisait sa fierté.
Burkina Faso, le 26 avril 2024
La famille de l’Imam Mahamadou Diallo
Contact téléphonique et WhatsApp : (+226) 57 52 74 55
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Vos commentaires
1. Le 26 avril à 12:48, par AMKOULEL En réponse à : Bobo-Dioulasso : Un an de silence depuis la disparition de Mahamadou Diallo
Oh, quelle tristesse de savoir papi loin de la maison ! Sois fort comme tu l’as été toute ta vie, où que tu sois. Force à toi papi !
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2. Le 26 avril à 13:32, par vérité En réponse à : Bobo-Dioulasso : Un an de silence depuis la disparition de Mahamadou Diallo
C’est sans doute la tâche noire qui va jalonner l esprit des hommes forts et decideurs de ce regime militaire. Ça choque le moral à titre individuel et collectif...remettez à la justice tous ceux que vous soupconnez ...sinon cette facon de proceder va hanter vos esprits...tout pouvoir finit un jour
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3. Le 26 avril à 18:30, par Citoyen ordinaire En réponse à : Bobo-Dioulasso : Un an de silence depuis la disparition de Mahamadou Diallo
Si Mr.Diallo est un homme juste, rien ne lui arrivera parce que Dieu a toujours été du côté des juste ! Par contre, si ce que certains disent de ce cas est avéré, eh bien, qu’il sache que le premier soleil n’est pas apparu seulement le jour de sa.nsissance ! Nos malhonnêtetés nous rattrapent toujours et toujours ! Que Dieu fasse que la lumière soit faite !
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Le 3 mai à 09:26, par Le Fou En réponse à : Bobo-Dioulasso : Un an de silence depuis la disparition de Mahamadou Diallo
NORBERT ZONGO et Thomas SANKARA étaient des hommes justes...
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4. Le 26 avril à 18:52, par Beouco En réponse à : Bobo-Dioulasso : Un an de silence depuis la disparition de Mahamadou Diallo
Allah veille sur le Doyen.
Courage à la Grande Famille Diallo et affiliés.
Comme chacune des personnes enlevées et séquestrées ,Imam Doyen habite l esprit de tous les partisans du mpsr2.
La Justice Divine est patiente.la justice des hommes,au Burkina est malmenée par la kalachnikov.
Retarder la justice divine c est impossible.
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5. Le 26 avril à 19:47, par Swartskoff En réponse à : Bobo-Dioulasso : Un an de silence depuis la disparition de Mahamadou Diallo
Hum ! Courage à vous ! Pourtant des terroristes et des membres supposés FDS venus arrêter le papy, lesquels ont du cœur pour un peu d’humanisme ? Tous les Burkinabè, civil comme militaire, ont prié pour le Médecin et son épouse kidnappés par les terroristes au Sahel. Les FDS de toutes les ethnies du Burkinabè ne peuvent mener pareille opération sans que ça ne fuite pas.
Rappelez-vous du boucanage, meurtre parfait de Norbert ZONGO un triste décembre 1998. Qui aurait cru que les infos remonteraient vite ? Hum ! Tout est possible mais les FDS aujourd’hui ne peuvent œuvrer comme le précédént RSP avec plein de barbouzes. Courage et que la vérité vous libère comme souhaité.
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6. Le 26 avril à 23:45, par Un citoyen En réponse à : Bobo-Dioulasso : Un an de silence depuis la disparition de Mahamadou Diallo
Quand je vois encore certaines images, ça me rappelle avec tristesse ce que certains ont fait vivre à de pauvres citoyens, qui travaillaient durement dans leurs exploitations agricoles pour vivre dignement. Aujourd’hui ces personnes n’ont plus de villages, ils n’ont plus de terre pour cultiver et élever leurs animaux ! Même à la fin de la guerre, on se demande s’ils auront l’opportunité de réinstaller là où ils étaient ! Pas évident ! Et c’est ce que j’appelle la criminalité des intellectuels qui, après juste un passage sur un plateau de Télévision des médias occidentaux, condamnent des milliers de concitoyens à l’errance dans leur propre pays ! Dieu saura rendre justice un jour !
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Le 27 avril à 13:43, par kwiliga En réponse à : Bobo-Dioulasso : Un an de silence depuis la disparition de Mahamadou Diallo
Bonjour Un citoyen,
Heu, quel rapport avec l’enlèvement d’un citoyen burkinabè, par des agents de la sureté burkinabè ?
Tout mon soutien à la famille, gardez espoir et combativité, les crimes ne resteront pas éternellement impunis.
Quant à vous, Un citoyen, lorsque vous écrivez : "des intellectuels qui, après juste un passage sur un plateau de Télévision des médias occidentaux, condamnent des milliers de concitoyens à l’errance dans leur propre pays", au delà de votre emphatique formulation, je ne sais ce que vous voulez dire.
Pouvez-vous vous expliquer et surtout, illustrer par l’exemple... sinon, vos propos vont rester au niveau d’une belle phraséologie dépourvue de sens.
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7. Le 27 avril à 14:07, par Bob En réponse à : Bobo-Dioulasso : Un an de silence depuis la disparition de Mahamadou Diallo
Je suis toujours surpris par la cécité ou la mauvaise foi de beaucoup de burkinabé. Au Burkina il y a peut-être 1 million de vieux comme le monsieur et j’en fais partie. Pourquoi lui et pas moi ou un autre vieux ? Que lui reproche t on ? Qui le détient ? Ou ? Comment ? Ça fait une tonne de possibilités. C’est vrai qu’instinctive ment on se met toujours du côté de celui qui semble le plus faible et le plus vulnérable, mais parfois les apparences sont trompeuses. Prions DIEU qu’il soit toujours en vie et innocent, dans ce cas tôt ou tard on le reverra, mais rien n’est moins sûr. Malheureusement la justice telle qu’on la connaît n’est pas très efficace pour juger les éventuels complices et soutiens du TERRORISME comme cela s’est produit au Nigeria, la JUSTICE a ordonné la libération de 325 terroristes PRÉSUMÉS pour ABSENCE de PREUVES SUFFISANTES, Le doute profite toujours à l’ACCUSE et c’est la raison pour laquelle les forces de l’ordre utilisent des méthodes à la limite. Ont elles TORT ? Je n’en suis pas sûr . Je préfère qu’on garde indûment un innocent que de libérer un COMPLICE ou un TERRORISTE. Et je sais que CELA peut m’arriver mais la DÉFENSE du pays est au dessus du sort des INDIVIDUS fussent ils INNOCENTS.
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Le 27 avril à 18:30, par awa Coulibaly En réponse à : Bobo-Dioulasso : Un an de silence depuis la disparition de Mahamadou Diallo
Ce qui est insupportable, c’est qu’on n’informe en rien la famille, qu’on ne sache rien des motifs de cet enlèvement. Au bout d’un an, cette situation d’IGNORANCE dans laquelle on laisse les proches est INADMISSIBLE quels que soient les motifs.
Bob, Je ne vois vraiment pas où il y a CECITE ou MAUVAISE FOI. Expliquez vous svp !
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Le 28 avril à 17:05, par Passakziri En réponse à : Bobo-Dioulasso : Un an de silence depuis la disparition de Mahamadou Diallo
Vieux Bob,
l état dans lequel le Burkina se trouve est surtout l œuvre des vieux comme vous, voyant la vérité clairement, mais pas lâcheté ou à plat ventrisme, se complaisent à dire le contraire ,bref cette catégorie de vieux sans dignité ni honneur qui ont vieilli sans rencontrer la sagesse sur leur chemin . Argumenter que parce que de nombreux vieux ne sos enlevés, donc c est légitime que le vieux Diallo soit kidnappé et que la famille soit sans informations depuis un an , c est pas seulement con , c est inhumain et indigne de gens qui pensent être intègre. Le Burkina est un pays dont le fonctionnement est fondé sur la constitution qui fixe clairement les conditions de privatisation des libertés des citoyens. Donc procéder ainsi de façon criminelle est indigne du Burkina Faso . Quel pays voulez-vous léguer à vos petits enfants ? Un pays anarchique avec un Bokassa à sa tête ?
vraiment certains pays souffrent de la sénilité de Fettsucht 3 e âge.
Passakziri
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8. Le 28 avril à 00:15, par Un citoyen de En réponse à : Bobo-Dioulasso : Un an de silence depuis la disparition de Mahamadou Diallo
Un Imam homme de Dieu, au coeur pur ! Professant sa foi en Allah le miséricordieux, aimant les autres comme ses propres frères ? Ya rien à craindre pour lui car Dieu veille et va régler ça ici sur terre et dans dans l’au-delà ! Par contre un Imam au coeur noir, impliqué dans le terrorisme, faisant tuer des innocents personnes, ça aussi Dieu finit par régler ici sur terre et dans l’au-delà !! Le temps qu’on a mis pour enquêter
et qui continue de jeter le doute puisque notre cher guide religieux est toujours aux frais quelques choisie ! Huum, c’est trop facile mais heureusement que la nature et la technologie sont là aussi pour aider à voir plus clair !
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Le 29 avril à 22:08, par ZORRO En réponse à : Bobo-Dioulasso : Un an de silence depuis la disparition de Mahamadou Diallo
Vous avez l’air d’avoir des infos que la famille n’a pas.
N’est-il pas plus avisé de les contacter via le n° de tel laissé et les soulager ?
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9. Le 28 avril à 01:36, par Bob En réponse à : Bobo-Dioulasso : Un an de silence depuis la disparition de Mahamadou Diallo
@ awa COULIBALY puisqu’il faut appeler un chat 🐈⬛ un chat 🐈 j’aurais appris qu’il est soupçonné de soutien ou de complicité avec les terroristes. Que DIEU me pardonne ce que j’écris surtout que je ne suis sûr de rien et que je ne dois pas relayer des rumeurs dont je ne suis pas sûr, mais je sais que vous et tous ceux qui en profitent pour insulter nos autorités avez appris les mêmes rumeurs. La plupart d’entre vous même si on vous fournissait des preuves tangibles aurait les mêmes réactions parce que vous êtes viscéralement contre le régime ou IN. Quand j’entends parler de démocratie, de liberté, d’élections etc, je me demande si vous pensez qu’au Burkina Faso 🇧🇫 il y a déjà eu tout ça. Je suis né avant 1958 et je n’ai jamais vécu cela ni en Haute Volta ni au Burkina Faso. Surtout pas sous le régime autocratique de Blaise COMPAORE ou le régime ploutocratique de Roch Marc Christian KABORE et son MPP. Alors où avez-vous vécu ce PARADIS pour en faire votre votre raison de vivre ? Sur RFI ? Sur Facebook ou sur TIK TOk ?
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Le 29 avril à 08:27, par Passakzri En réponse à : Bobo-Dioulasso : Un an de silence depuis la disparition de Mahamadou Diallo
@Bob
Même si on était né en 1867 , on n aurait pas vu la démocratie. Avec des citoyens qui refusent toute responsabilité comme vous, qui voient la vérité mais sont programmés pour vuvuzeler, il est difficile de construire une démocratie : Oui , c est pas un cadeau emballé qu on vous livre et que vous n avez qu à déballer et savourer. Non la démocratie sa s’acquiert ça se soigne et doit être permanemment nourrie par celui à qui elle appartient, c est à dire le peuple,. Or je constate que des gens comme vous ….. impossible de construire une démocratie avec.
Passakziri
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Le 29 avril à 21:57, par ZORRO En réponse à : Bobo-Dioulasso : Un an de silence depuis la disparition de Mahamadou Diallo
Cher Bob ! veuillez excusez le ton car vous êtes mon ainé.
Vous semblez désapprouver les rumeurs mais paradoxalement vous êtes très inspiré pour les relayer. Les précautions que vous employées dans votre post (« aurais appris », « soupçonné », « rumeurs ») témoignent de cette contradiction.
Si vous souhaitez que Dieu vous pardonne, il est préférable de ne pas colporter ces genres de rumeurs qui, dans le contexte tendu du pays, ont peut-être causé la liquidation de pauvres innocents.
Comme plusieurs personnes l’ont rappelé, le monopole de la condamnation doit rester à la justice et non aux citoyens à travers des rumeurs très souvent fausses dès le départ et qui sont déformées au fil des transmissions.
La situation sécuritaire de notre pays, même difficile et contraignante pour tous, ne doit pas nous amener progressivement à perdre notre capacité à nous émouvoir face à certaines injustices. Prions que cette capacité puisse s’affirmer pour le bien de chacun d’entre nous.
Le cri du cœur de cette famille est légitime ! nous aurions tous fait pareil, sinon plus, pour obtenir les nouvelles de personne chère disparue dans de telles conditions.
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