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Yako : Causeries-débats sur les impôts et les différentes taxes communales

Publié le lundi 6 septembre 2004 à 07h42min

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Lors de l’atelier de formation information sur l’incivisme et la mobilisation des ressources locales tenu à Yako les 6 et 7 juillet 2004, les commerçants avaient émis le vœu de voir organiser une rencontre entre les services chargés des Impôts et du recouvrement et eux, dans le but de mieux se comprendre pour faciliter l’exercice de leurs activités. En effet, quand certains commerçants sentent la présence du service des impôts ou du recouvrement sur le marché, c’est la débandade, ce qui ne doit pas être le cas.

C’est suite à ce vœu que le maire de la ville de Yako, M. Kouka Edouard Nanema avec le soutien financier de la Fondation Hanns Seidel a organisé ces causeries-débats à l’intention des commerçants. Elles ont eu lieu les 24, 25 et 26 août 2004 dans la salle de réunions de la mairie de Yako. Les commerçants ont été repartis en trois (3) groupes pour la circonstance. Les causeries-débats ont été animées par le receveur municipal, M. Samuel Kiénou et le receveur des impôts, M. Antoine Zango en présence des deux (2) adjoints au maire.

Ces causeries-débats ont permis aux commerçants de mieux connaître ce que c’est que l’impôt, les différentes taxes qui alimentent le budget communal, le contrat de bail, pourquoi payer sa taxe, les possibilités de paiement des impôts par tranche, le devoir et l’avantage de déposer le bilan de leurs activités à chaque fin d’année au service des impôts, etc. Elles ont été l’occasion pour le maire de la ville de Yako, M. Kouka Edouard Nanema de dire aux commerçants ce qu’il a fait de l’argent des contribuables qu’ils sont. En effet, dira M. Nanema, le budget communal a fait plusieurs réalisations.

En 2004 par exemple, on peut citer entre autres la construction de latrines au lycée communal et dans certaines écoles publiques, le raccordement au réseau SONABEL du lycée communal et l’éclairage des salles de classe, l’achat de mobilier et de tables-bancs pour le lycée communal, le raccordement aux réseaux SONABEL et ONEA du centre de santé et de promotion sociale (CSPS) du secteur 5, la clôture de la résidence du maire, la construction des bureaux de la police municipale, la réfection de certaines écoles sans compter l’aide des partenaires au développement.

En 2003, c’est trente neuf millions trois cent vingt cinq mille trois cent vingt et un (39 325 321) francs CFA, ressources propres de la commune qui ont été injectées dans l’investissement. Le maire a en outre fait comprendre aux commerçants que le développement de la ville de Yako incombe à tous, et chacun à quelque niveau qu’il soit doit apporter sa pierre à la construction de la ville. Au terme des causeries-débats, nous avons recueilli les impressions de quelques participants. Mme Ouédraogo née Roamba Alphonsine, coiffeuse : Je suis très contente de la rencontre car elle m’a permis de connaître ce que les autorités communales font avec l’argent des taxes que nous payons.

Aussi, je leur remercie pour avoir favorisé cette rencontre et je souhaite que de telles rencontres se répètent. El Adj Roamba Issouf, soudeur : La rencontre a été bénéfique pour les commerçants. La plupart du temps, il y a des problèmes entre service des impôts et commerçants et c’est la résultante du manque de rencontre. La rencontre nous a permis de savoir que payer son impôt est une bonne chose car c’est avec cet argent qu’on investit pour nous. Comme nous avons su le sens de l’impôt, nous sommes disposés à le payer.

Augustin Kientega,
chargé de communication à la mairie de Yako

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