Bitumage de la route Kantchari-Diapaga : Les travaux quasi terminés avec un taux d’exécution de 82% !
Communiqué de presse
Sur le tronçon Kantchari-Diapaga long de 70 km, les travaux de bitumage vont bon train. Le constat sur le terrain permet de dire que le calvaire des populations de la région de l’Est sur ce tronçon sera bientôt un lointain souvenir. Ce, du fait du taux d’exécution des travaux qui est à 82%.
En marge de la visite des travaux d’infrastructures routières en cours de réalisation dans la région de l’Est, effectuée le 15 avril 2021 par le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Éric Bougouma, une partie de la mission a été chargée de se rendre sur une bonne portion du tronçon Kantchari-Diapaga pour toucher du doigt l’évolution des travaux de bitumage. Et le moins que l’on peut dire, c’est que les travaux y avancent bien et sont quasi terminés, avec un taux d’exécution de 82%, soit 58 km bitumés sur les 70 que compte la voie.
Pratiquement, les travaux de revêtement de la route sont à la lisière de la commune de Diapaga. La mission a permis de constater que l’essentiel des travaux de construction des ouvrages est pratiquement achevé, avec notamment un impressionnant pont en finition à Boudiéri dont il ne reste que les travaux de raccordement.
A noter que l’exécution de ce projet routier ayant rencontré des difficultés liées au climat sécuritaire dans la région a fait l’objet d’un avenant qui a fait passer son coût d’exécution à 20 milliards de F CFA et le délai initial, de 24 à 28 mois accordé à l’entreprise Soroubat dont le personnel travaille d’arrache-pied pour livrer des travaux faits dans les règles de l’art.
Le plus grand avantage notable de cet avenant, est qu’il permettra d’élargir l’entrée de la commune de Diapaga à travers la construction de 2x2 voies dans la partie urbaine de la commune. Et aussi l’éclairage public au solaire à offrir aux usagers de la voie sur la même partie urbaine.
Pour le ministre Éric Bougouma, le travail de l’entreprise est louable. « Dans l’ensemble, les travaux de l’entreprise sont édifiants. Les ouvrages sont presque terminés. Le revêtement de la voie a été fait sur sa majeure partie au grand bonheur des usagers de la route », note-t-il. Avant de relever que ce projet routier dont les populations de l’Est attendaient désespérément depuis des lustres après de vaines promesses politiques, tenait à cœur le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, qui joint ainsi l’acte à la parole.
Adieu le calvaire sur la route Kantchari-Diapaga
En effet, pour le ministre Éric Bougouma, la fin bientôt du bitumage de ce tronçon, constitue la matérialisation d’une promesse de campagne du président du Faso. « Le tronçon Kantchari-Diapaga est en train de faire peau neuve. Les travaux ont été exécutés à 82% et ce sera donc bientôt, la fin du calvaire des populations de la région. En effet, le bitumage de la route assurera le confort et la sécurité des usagers, et réduira sensiblement le temps mis par ceux-ci pour rallier le chef-lieu de la province de la Tapoa », se réjouit le ministre Bougouma.
À noter que le bitumage du tronçon Kantchari-Diapaga fait partie d’un vaste projet routier de 145 km qui s’étend de Kantchari à la frontière du Bénin en passant par les communes de Diapaga et de Tansarga. Et dont le lancement des travaux avait été présidé par le président du Faso. Subdivisés en deux lots, soit Kantchari-Diapaga (lot1) et Diapaga-Tansarga-frontière du Bénin (lot 2), les travaux sur le lot 2 confiés à l’entreprise CSE ont été suspendus suite à une attaque terroriste survenue dans la localité. Après des échanges avec le département de tutelle, l’entreprise a fini par jeter l’éponge et le contrat a été résilié.
De l’avis du ministre des Infrastructures, des échanges sont actuellement en cours avec la Banque islamique de développement (BID) pour confier l’exécution de la suite des travaux sur ce tronçon à l’entreprise Soroubat qui est en train d’achever les travaux sur le lot 1.
En rappel, l’ensemble des travaux sur les deux lots coûtent 31 milliards 600 millions de francs CFA dont un peu plus de 90% sont supportés par la BID, et le reste par le budget de l’État.
Adama KABORE
(Ministère des infrastructures et du désenclavement)