LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “La prudence et l’amour ne sont pas faits l’un pour l’autre : à mesure que l’amour croit, la prudence diminue. ” François de La Rochefoucauld

Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

Publié le dimanche 2 août 2020 à 22h35min

PARTAGER :                          
Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

La « Coalition rupture » (qui regroupe cinq partis politiques) a, le samedi, 1er août 2020 à Ouagadougou, tenu un forum aux fins d’explorer le concept, la vision et les domaines d’application de la rupture dans le contexte du Burkina Faso.

« Quelle rupture pour une gouvernance vertueuse au Burkina Faso ? ». C’est sous ce thème que, les responsables de ce regroupement politique ont placé leur assise. Elle a été déroulée autour de deux panels ; « l’agenda politique de la coalition » et « la rupture dans l’action publique : les fondements ou objectifs prioritaires, les instruments d’action techniques et sociaux et les publics-cibles ».

L’objectif principal est d’explorer le concept, la vision et les domaines d’application de la rupture dans le contexte du Burkina Faso, explique Alphonse Marie Ouédraogo, président de l’Union pour la renaissance démocratique/mouvement sankariste (URD/MS), présidant l’ouverture du forum.

De g.à d., les présidents et représentant du PUR, du RDEBF, de l’URD/MS, du MPS et de l’APP/Burkindi

Par cette démarche, il s’agit de formuler un profil de gouvernance vertueuse aux plans politique, social, économique, culturel et sécuritaire.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par une communication inaugurale livrée par Pr Augustin Loada, président du Mouvement patriotique pour le Salut (MPS). Sous fond de diagnostic de la situation nationale, l’ancien ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale a d’abord déblayé le terrain par une clarification des concepts, notamment la rupture. Il a ensuite plongé dans la gouvernance, en appelant à cesser de faire croire que lorsqu’on est au pouvoir, on a le droit de se servir du Bien public.

Ici à gauche, le Pr Mahamadi Savadogo (un des intervenants aux panels) et Mousbila Sankara (à sa gauche), un des cadres de l’UNIR/PS (majorité présidentielle).

« Le pouvoir d’Etat doit être perçu autrement que l’état prédateur. Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire, où chacun cherche à maximiser les rentes. (…). Beaucoup de gens pensent qu’un parti politique qui est au pouvoir a le droit de profiter des moyens de l’Etat pour faire campagnes, faire de la propagande. Et c’est cette façon de faire la politique, qui est développée par un cartel de partis politiques, qui fait que nos élections débouchent toujours invariablement sur une monstruosité en matière de gouvernance lorsqu’ils accèdent au pouvoir », fustige le constitutionnaliste.

Pour Augustin Loada, la rupture, c’est aussi au plan politique, en se départissant des discours de violence, de la mal cause, des attaques personnelles qu’on note aujourd’hui dans la vie politique. Il appelle à renoncer aux mauvais propos et à éduquer les militants dans ce sens. A l’en croire, la coalition rupture veut donc rompre avec les discours qui ont éloigné, jusqu’ici, bien de citoyens de la politique et conduit « inexorablement l’Etat à la dérive ».

Alphonse Marie Ouédraogo

« La coalition (rupture) vise à redonner espoir au peuple ; présenter le pouvoir d’Etat et le politique autrement », affirme-t-il. Pour Pr Loada, il faut arrêter de faire croire qu’un parti politique sérieux, c’est celui qui remplit le palais des sports, celui qui mobilise les électeurs à coût de frics, de carburant et de boîtes de sardine, qui distribue des sacs de riz, des cartons de sucre avec logo, offre des forages au lieu d’expliquer ce qu’il fera lorsqu’il sera au pouvoir pour garantir l’accès universel à l’eau potable.

Par ce cadre donc, les responsables de ce regroupement politique entendent approfondir le concept (rupture) avant de le décliner en vision politique pour qu’elle soit bien comprise par les populations.

Régissant à une question sur le sujet, Alphonse Marie Ouédraogo a confié que le candidat de la coalition rupture à la présidentielle du 22 novembre 2020 sera connue au cours de la semaine du 3 au 7 août 2020 (l’organisation ayant décidé de soutenir un candidat unique). Mieux compte-t-elle présenter des listes communes aux élections législatives et municipales.

Lancée le 29 juin 2020, et outre le MPS et l’URD/MS, la "Coalition rupture" se compose de l’Alternative patriotique panafricaine /Burkindi (APP/Burkindi), des Progressistes unis pour le renouveau (PUR) et du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF) https://lefaso.net/spip.php?article97762.

O. L
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 2 août 2020 à 15:03, par Lom-Lom En réponse à : Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

    C’est ça la politique au Burkina ? Hier seulement, ce même Loada prenait pari pour les fonctionnaires qui ne voulaient pas que leur appliqué L’IUTS ! N’est ce pas prendre l’Etat comme une vache à lait pour un 1% de la population ? Je trouve ça malhonnête ! Qu’est ce que lui a fait quand il était ministre du Travail ? Arrêtons de prendre les autres pour des idiots car tout ces partis politiques n’ont pas plus convaincre leurs militants de se faire enrôler (seulement 2 300 000 imscrits) et on se dit partis populaires représentants le peuple ! Ça ne durera pas longtemps car Novembre, c’est pour bientôt et certains pourront se taire une bonne fois et certains chercheront une simple lucarne pour sortir honorablement à défaut de trouver une petite porte de sortie ! Vous serez tous surpris !

  • Le 2 août 2020 à 15:54, par Boussou biiga En réponse à : Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

    La plupart de ceux qui ont ce langage sont les "gros veaux" de l’état. Il sont bu le lais jusqu’à pousser des dents de viande mais ils ne laissent pas. Donner l’exemple vous même. Ouvrez des bureaux d’étude et cessez d’émarger à la fonction publique on va voir qui est vraiment garçon dans ce pays.

  • Le 2 août 2020 à 16:14, par Nabiiga En réponse à : Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

    .....surtout et avant tout, ne pas voler le lait de ce vache qui peine à donner du lait ; étant surtout donné qu’il y a beaucoup de bébés qui ne dépendent que du lait de ce vache très maigre, et qui peine à marcher.

    Que les Boudas, les Guiros, les François, les Blaise Compaoré et tous les voleurs notoires de notre patrie prennent note. Que tout politicien, que toute personne en position de confiance et de haute responsabilité prenne note.

    L’état Burkinabè est pauvre : Acceptons cette réalité, gouvernons notre peuple et vivons selon cette réalité. Et pourtant, ce n’est pas une impossibilité, Sankara l’a fait en son temps. Les syndicats ne sont pas épargnés non plus.

    Très bien dit Prof Loada

  • Le 2 août 2020 à 16:31, par Ka En réponse à : Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

    Comme mon ami le feu Koffi Annan ne cessait de le répéter : ‘’’’C’est l’ignorance, et non la connaissance, qui dresse les hommes les uns contre les autres. Avec tout le respect que j’ai pour le Pr. Loada s’il me lit sur ce forum, leur « Coalition rupture » rentre dans l’hypocrite de nos hommes politiques depuis plus de 30 ans de gouvernance. Parler de la corruption vous serez dans le même bain quand vous serez au pouvoir : Aucune rupture politique ne peut éradiquer le fléau de la corruption dans le continent qui est un totem pour toute personne au pouvoir.

    La réussite de la lutte contre la corruption est uniquement une question de volonté politique. Malheureusement, dans la plupart des cas, on n’assiste qu’à quelques timides gesticulations pour se donner bonne conscience ou améliorer quelque peu son image vis-à-vis de la société primaire que nous sommes : Ou, pire encore, à une instrumentalisation minutieuse aux fins de neutralisation de l’opposition. Ce qui se passe dans notre pays que vous tous ont mis la main indirectement dans la corruption, comme favoriser les uns et les autres, de vos parents et amis, ou des postes internationaux, justifie l’attitude actuelle antidémocratique de votre rupture.

    J’en suis sûr que la plupart de vos membres ayant mis le doigt dans le pot de confiture jusqu’à l’épaule savent très bien que si le vent vient à tourner quand vous êtes au pouvoir, on va leur demander de rendre des comptes et que la vérité toute nue viendra rapidement au plein jour, et votre rupture aura pour nom la continuité de la corruption.

    Un conseil d’un vieux frère : Pour avoir la clé de Kossyam, faites comme Roch Kaboré, insisté pour que la justice soit rendu à toutes et à tous. Essayez d’éradiquer comme vous pouviez nos frères déguisés en terroristes et nous tuent comme des mouches à cause de la précarité, donnez les du travail, et amélioré le système sanitaire. Surtout, dites que vous alliez condamner un d’entre vous s’il devient ministre et pille la caisse de l’état, comme a fait Roch Kaboré avec Bouda, et dites au peuple sans jouer à l’autruche que vous alliez tout faire pour ramener Blaise Compaoré et son frère François répondre a la justice.

    Dans vos blas, blas, de rupture pas un mot de la justice que de la corruption que vous ne pouviez pas vous permettre pour l’instant, car vous n’êtes pas au pouvoir Mes petit frères, trouvez autre chose que la corruption qui est le placenta de tous dirigent en Afrique. Je ne fais pas parti d’aucun parti politique, mais je soutiens tout président qui aura l’intention de laisser faire la justice pour toutes et tous. Car La première cause qui mine le développement d’un pays, c’est sa JUSTICE ! La première cause qui crée des crises sociales dans un pays, c’est sa JUSTICE. C’est pourquoi le combat pour la justice est celui le plus difficile à mener, car, on ne se bat pour personne en particulier, mais pour que la JUSTICE soit pour TOUS (sans exception). Et le président Roch Kaboré laisse faire la justice pour toutes et tous. Ce n’est pascComme Blaise Compaoré l’avait bloqué en faisant jugé celui qui a la poche pleine.

    Depuis que les coalitions sortent pour convaincre le peuple de leur donné dans les urnes la clé de Kossyam, a commencer par Zeph et consorts, et maintenant vous, personne ne parle de la justice que d’avoir le pouvoir pour piller comme ceux qu’il combat.
    Ne confondez pas le Burkina que vous, vous voulez, et le Burkina que les Burkinabé veulent. Que chacun respecte la constitution et la justice pour permettre tout dirigeant d’assumer ses responsabilités.

    Depuis quelques jours avec la sortie de ces coalitions qui parlent que de la rupture sans justice, ou la santé, je trouve que c’est la même chanson depuis la nuit du temps, quand il s’agit de faire des déclarations ou prendre des résolutions grandioses et généreuses, notamment devant les médias du pays, tout le monde est là et y va de sa petite phrase choc. Mais quand il est question de mettre les moyens, il n’y a plus personne. En définitive, on en vient à se demander s’il ne s’agit pas d’une coquille vide créée uniquement pour avoir le pouvoir ?

    Conclusion : Votre sortie pour la corruption n’est que du verbiage. Tant que les "élus" pourront piller les caisses, biens et ressources de l’Etat en toute impunité, sans la justice comme fait Roch Kaboré, cette conception de la corruption et ses conséquences néfastes perdureront dans notre pays. Souvent la vérité de Ka rougit les yeux mais ne les casse pas. Bon vent a vous.

  • Le 2 août 2020 à 16:34, par À qui la faute En réponse à : Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

    C’est réciproque : l’état doit arrêter de considérer le peuple comme une vache à lait. Ce qu’on observe c’est plutôt que les "serviteurs " de l’état et leurs familles vivent comme des princes héritiers dans un pays sec. Et comment ? En sur-endettant le pays au nom du peuple, en surexploitant les ressources, en accaparant les champs pour se partager les parcelles, en banalisant la corruption même pour copie légalisée ou un casier judiciaire, en criblant le peuple de taxes et d’impôts en déphasage avec les réalisations dans les villages reculés qui sont restés au moyen-âge.
    - C’est bien de reprendre les slogans des syndicalistes français mais il faut être du bon côté. Cette citation n’est pas appropriée aux politiciens des pays pauvres très endettés.

  • Le 2 août 2020 à 16:52, par David En réponse à : Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

    Votre projet de société est bien juste et cela vous honore.
    Seulement, l’analphabétisme, l’extrême pauvreté, l’ethnicisme et la jalousie sont le dénominateur commun des Burkinabè. Ce faisant, la majorité des Burkinabè sont en incapacité de faire un vote rationnel.
    C’est indiscutable, SANKARA, c’était un concentré de bonnes idées et de bons projets. Son intégrité dans la gestion de la chose publique est une référence. Dans la lutte contre la corruption c’était la tolérance zéro.
    Votre vision de la société est identique à celle que prônait le Président Thomas SANKARA. Est-ce que vous vous êtes posés la question, pourquoi le Capitaine Blaise Compaoré et sa clique l’ont assassiné ?
    En vous donnant le temps suffisant pour répondre à cette question, cela vous facilitera la mise en oeuvre de votre projet de société.
    Moi j’ai pitié de tous nos Hommes politiques qui veulent transformer positivement le BF, tellement les obstacles sont gigantesques.
    La majorité des Burkinabè n’aiment emprunter que le chemin de la soupe. Vous ne voyez pas le rôle prépondérant des bergers du bétail électoral dans le Burkina profond !!! Il s’agit de certains chefs coutumiers et de certains responsables religeux. Face à ces bergers du bétail électoral, vos discours sur la bonne gouvernance sont sans effet. Ils viennent comme un frein a leur gagne pain, transmis de père en fils ou donné par Allah.
    Pour que la démocratie ait tout son sens au BF, il faut mettre fin au pouvoir de ces bergers du bétail électoral.
    Bon courage à vous.

  • Le 2 août 2020 à 16:58, par ollo En réponse à : Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

    Je propose qu’on impose des primaires nationales aux candidats à la présidence et aux députés. Cela permettra d’apprécier leur back ground patriotique, leur niveau de connaissance des problèmes de la nation, leur connaissance de la politique internationale et leur vision. Cela permettra à beaucoup de se préparer à porter une lourde responsabilité et d’éviter les raccourcis. Cela permettra aussi d’apprécier la qualité de l’équipe qui les accompagne. Cela permettra enfin de développer la méritocratie et d’intéresser la population à la politique parce qu’une telle initiative va développer la culture des débats d’idées.

  • Le 2 août 2020 à 19:29, par Le Patriote "Le vrai" En réponse à : Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

    J’encourage Monsieur Alphonse Marie Ouédraogo de l’URD/MS dans sa lancée avec cette coalition. Entre temps, il m’a profondément déçu en s’alliant avec des droitiers réactionnaires libéraux de l’UPC. J’encourage aussi Monsieur Hubert Bazié de Convergence à étudier la possibilité de se joindre à ce regroupement au lieu de se complaire dans l’intellectualisme pur et dur stérile. Je soutiens ce regroupement à cause notamment de la présence du vieux Mousbila Sankara, un type bien et sans bavure. Avec un peu de réglage, vous pouvez travailler ensemble avec Maître Sankara Benewendé qui est entrain de grouiller de son côté pour secouer le président RMCK pour le tirer vers la gauche aux détriments des réactionnaires prédateurs et pollueurs de tous acabits affublés autour de lui, pour une politique vertueuse de rupture essentiellement tourner vers le bonheur et la prospérité de notre peuple et à son seul profit.

  • Le 2 août 2020 à 19:41, par Henri En réponse à : Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

    Les contacts de cette « Coalition Rupture » auraient pu être donné à la fin de l’article.

  • Le 2 août 2020 à 19:51, par Sidpassata Veritas En réponse à : Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

    Puisque le président du MPS, le pr Loada nous prêche la rupture, j’espère qu’il va laisser tomber cette idée qu’il exprimée plus d’une fois de faire du Général Isaac Zida, le candidat de son parti. Ce dernier est loin d’incarner l’idée juste que pr Loada défend selon laquelle l’État n’est une vache à traire.
    Certes, dans la Transition, Zida nous a bcp aidé à nous débarrasser de ses vieux amis du RSP. Mais c’est précisément parce qu’il n’est pas un enfant de choeur. En bon équilibriste, il s’est fait porter à KOSSYAM et comme ça ne pouvait pas tenir parce qu’on ne voulait plus de militaire au pouvoir, il a réussi le tour de force que s’imposer comme 1er ministre avec l’appui de ses amis du RSP et espérant retourner la situation en leur faveur quand les insurgés se seraient calmés. Pris à son propre jeu et subissant la pression entre le peuple des insurgés et les exigences des RSP, il n’a eu d’autre choix que de trahir ses ancien amis pour rester, sans eux, au pouvoir pendant le Transition. Pendant ce temps et avant de partir, il profite de sa position pour traire la vache-état en se remplissant le poches et en se faisant nommer général contre toute la règlementation militaire dans ce domaine.
    Pour la rupture, ce ne sont pas des gens comme ce Zida qu’il faut proposer comme Présidentiable. Pourquoi Pr Loada lui-même ne se propose pas comme candidat ? J’espère qu’il ne va plus gaspiller ses énergie à nous expliquer que Zida a fait un bon travail de 1er ministre de la Transition ! Cette Transition était une simple situation exceptionnelle transitoire. Aujourd’hui, la donne a changé tout simplement et nous n’avons plus besoin de bricoleurs ni des gens qui ont des comptes à régler avec la justice, ou avec l’armée ou avec d’autres anciens de l’ancien régime. Nous voulons la rupture, nous voulons du neuf, du propre et du solide politiquement et moralement.

  • Le 2 août 2020 à 19:51, par Sidpassata Veritas En réponse à : Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

    Puisque le président du MPS, le pr Loada nous prêche la rupture, j’espère qu’il va laisser tomber cette idée qu’il exprimée plus d’une fois de faire du Général Isaac Zida, le candidat de son parti. Ce dernier est loin d’incarner l’idée juste que pr Loada défend selon laquelle l’État n’est une vache à traire.
    Certes, dans la Transition, Zida nous a bcp aidé à nous débarrasser de ses vieux amis du RSP. Mais c’est précisément parce qu’il n’est pas un enfant de choeur. En bon équilibriste, il s’est fait porter à KOSSYAM et comme ça ne pouvait pas tenir parce qu’on ne voulait plus de militaire au pouvoir, il a réussi le tour de force que s’imposer comme 1er ministre avec l’appui de ses amis du RSP et espérant retourner la situation en leur faveur quand les insurgés se seraient calmés. Pris à son propre jeu et subissant la pression entre le peuple des insurgés et les exigences des RSP, il n’a eu d’autre choix que de trahir ses ancien amis pour rester, sans eux, au pouvoir pendant le Transition. Pendant ce temps et avant de partir, il profite de sa position pour traire la vache-état en se remplissant le poches et en se faisant nommer général contre toute la règlementation militaire dans ce domaine.
    Pour la rupture, ce ne sont pas des gens comme ce Zida qu’il faut proposer comme Présidentiable. Pourquoi Pr Loada lui-même ne se propose pas comme candidat ? J’espère qu’il ne va plus gaspiller ses énergie à nous expliquer que Zida a fait un bon travail de 1er ministre de la Transition ! Cette Transition était une simple situation exceptionnelle transitoire. Aujourd’hui, la donne a changé tout simplement et nous n’avons plus besoin de bricoleurs ni des gens qui ont des comptes à régler avec la justice, ou avec l’armée ou avec d’autres anciens de l’ancien régime. Nous voulons la rupture, nous voulons du neuf, du propre et du solide politiquement et moralement.

  • Le 2 août 2020 à 22:06, par Passakziri En réponse à : Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

    Il faut bien commencer quelque part.
    Sur les ideaux soulevés par ce groupe, il n’ya pas grand chose à redire. C’est la proposition d’un projet de société. Nous avons certes encores du chemin à faire parce que personne ne joue vraiment son rôle dans ce pays. Même nous autres forumistes de lefaso.net nous passons notre temps à divaguer dans l’émotionel sans vraiment argumenter pour convaincre. Tout mon souhait serait que le peuple burkinabè debatte sur les programmes des candidats et leur faisabilité pour ne plus jamais se laisser rouler dans la farine, parce que nous n’avons pas seulement soif à quelques mois des élections, nos malades n’ont pas besoin d’ambulances seulement en periode péélectorale. Pour nous peremttre de debattre sur les programmes des candidats, je demande au faso.net de nous offrir une rubrique spéciale élections ou les programmes des principaux candidats seront abordés volet par volet par les candidats, suivis de débats par les lecteurs. Ce serait notre contribution à l’enracinement de la démocratie et d’une culture du débat d’idées dans notre pays.

    Passakziri

    • Le 4 août 2020 à 06:25, par yelmingaan blaan saa hien En réponse à : Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

      "Tout mon souhait serait que le peuple burkinabè débatte sur les programmes des candidats et leur faisabilité pour ne plus jamais se laisser rouler dans la farine"TRÈS bien dit frère !cela du reste nous permettrait de mieux vivre votre pseudo en refusant les mensonges et autres promesses fumeuses irréalistes démagogiques et populistes dont usent bien de candidats pour duper tant de naïfs ! c est en cela que le petit exemple de faisabilité de ZEPH par le don d un forage est pertinent quoi que local et ponctuel ("il faut bien commencer quelque part")car si avec ses moyens propres au lieu d argumenter ou spéculer il peut réaliser,il est fort plus probable qu avec les plus grands moyens du contribuable s il parvient au pouvoir il puisse réaliser davantage pour séduire l électorat pour les prochaines échéances !

  • Le 3 août 2020 à 01:59, par anj En réponse à : Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

    L’état comme une vache a lait qu’il faut traire.
    Cela me fait sourire quand on sait les frasques de son grand messi q’est le "général Zida".Si le ridicule ne tue pas ayons aux moins le sens de l’honnêteté intellectuel dont vous vous réclamez.
    Nul ne peut choisir Zida comme son champion et me convaincre qu’il aime le Burkina alors cessons de nous faire mal Mr Loada. Sans aller dans les détails il n’ya pas eu plus prédateur au Burkina que votre champion ayez le courage de le reconnaitre .

  • Le 3 août 2020 à 08:01, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

    - Pr Loada, tout ce que vous dites-là on connait déjà ! L’État n’est pas une vache à lait, oui mais il faut t’adresser surtout à ceux qui sont au pouvoir actuellement et depuis longtemps avec Blaise Compaoré qu’ils ont trahi ensuite. Ce qui nous intéresse surtout c’est que tu nous dises quand est-ce que Yacouba Zida va venir, pas pour être Président mais pour répondre de ses forfaits devant la justice et rendre ses galons de Général mal acquis.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 3 août 2020 à 12:58, par Samuel En réponse à : Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

    L’État n’est-il pas vraiment une vache à lait ?
    Méditons sur cette réflexion pour trouver une solution.
    Imaginer par exemple qu’un agent de douane durant les deux premières années de sa formation a déjà vole’ des millions aux contribuables. En moins de 5 années de service, cet agent détient au moins deux villas R+1 et R+2 de propriétés et plusieurs autres domaines fonciers. Comparons cet agent nuisible a’ la société a’ un agent de police, un militaire, un instituteur, même un docteur au Burkina Faso. Tous ces contribuables qui font leur travail honnêtement n’auront pas ces biens matériels en moins de 5 ans de leur vie professionnelle. Peut être que je me trompe d’une illusion mais c’est du jamais vu ? Et cet agent de douane pris en exemple continue de piller les caisses de l’État sans en être inquiété et on trouve cela normale ? OUI, L’État est une vache à lait pour cet agent de douane si rien n’est fait pour le démasquer.
    Enfin, les exemples sont nombreux et je laisse le soins a’ tout un chacun d’en tirer les conclusions mais c’est regrettable et rien n’est tard de faire en sorte que l’État ne soit pas réellement une vache a’ lait pour sortir definitivement notre pays du sou-developpement. Merci.

  • Le 3 août 2020 à 16:15, par Kiparé En réponse à : Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

    Bien sûr que l’état est une vache à lait, il faut juste voir le nombre de partis politiques pour se rendre compte !!! Si vraiment les uns et les autres voulaient le bien du Burkina, ils allaient commencer à developer leurs propres villages avant de prétendre gérer tout le pays. C’est parce qu’il du mil que la poule est là avec ses poussins !
    Au lieu de mettre vos intelligences ensembles pour bouter hors du pays ses petits terroristes, vous passez le temps à nous pomper l’air.....vous voulez gouverner quel état ? celui que les terroristes grignotent chaque jour que Dieu fait là...pour gouverner il faut aimer son pays et quand on aime son pays on met tout son savoir faire pour le défendre de toutes agressions....je pense que nous avons plutôt besoin d’une bonne dictature qu’une mauvaise démocratie !

  • Le 3 août 2020 à 16:24, par warzat En réponse à : Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

    Une dispersion inutile des voix de tous ceux qui prônent l’intégrité. Ce gouvernement’’grouille quand même’’. Si cette dispersion devrait favoriser le retour de ceux qui sont partis sous les hués, on verra le retour de la politique politicienne, les ministres seront les vieux loups spécialistes de la roublardise. Et avec ces gars, il serait quasi impossible pour un jeune ou une nouvelle tête d’être nommé ministre. Le grand retour de l’impunité surtout qu’ils n’ont pas été jugés, ils poursuivront la captation des biens publics. Et si la justice avec sa lenteur justifiée arrive enfin, ils diront qu’il s’agit de procès politique, alors qu’il s’agit de détournements. Il est fort probable que si la justice aujourd’hui tient le même raisonnement ayant conduit à l’inculpation pour enrichissement illicite du ministre MPP, il restera peu de politiciens dans leur rang.
    Pour ce qui est de votre candidat, mon avis est que les soldats restent dans leur rôle càd nous protéger, venir en appui aux civils quand il y a débordement par rapport à une situation. Par exemple, aux USA, en Chine, en France, chez nous l’armée est intervenue et intervient en appui discipliné et bien outillé dans la lutte contre la covid-19. Si nos frères officiers et autres soldats en prison ne s’étaient pas mêlés de la politique, ils auraient contribué à la lutte contre les voleurs de bétail. Ceux qui tuent leurs propres frères et quand c’est des étrangers blancs, ils les séquestrent pour prendre de l’argent en retour. La misère humaine en quelque sorte. En toute fraternité !!

  • Le 3 août 2020 à 20:20, par jeunedame seret En réponse à : Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

    Il faut d’abord que l’État arrête de se définir comme un parti politique, un clan de politiciens et d’opportunistes protégés, qui règnent et imposent à volonté l’harmattan à un peuple sans toits.
    En attendant je suis d’accord avec PASSAKZIRI dans sa proposition d’échanges informations : "Pour nous peremttre de debattre sur les programmes des candidats, je demande au faso.net de nous offrir une rubrique spéciale élections ou les programmes des principaux candidats seront abordés volet par volet par les candidats, suivis de débats par les lecteurs. Ce serait notre contribution à l’enracinement de la démocratie et d’une culture du débat d’idées dans notre pays.

    Passakziri"

  • Le 6 août 2020 à 07:35, par Adakalan En réponse à : Vie politique burkinabè : « Il faut arrêter de percevoir l’Etat comme une vache à lait qu’il faut traire », prêche Pr Augustin Loada

    Vous pouvez raconter tout ce que vous voulez. Mais le seul mal actuellement au burkina c’est l’ignorance

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Dr Ablassé Ouédraogo est libre