LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

Publié le vendredi 16 février 2018 à 00h55min

PARTAGER :                          
Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

Monsieur le Ministre, tout d’abord recevez mes félicitations les plus chaleureuses pour votre nomination mais aussi mes vœux de succès et de réussite dans l’exercice de vos nouvelles fonctions.

Je viens à vous par cet écrit, non pas parce que le courage et la volonté de vous le dire en face font défaut, mais parce que les maîtres ne me permettront pas d’arriver jusqu’à vous car je ne suis que du préscolaire. Par la présente donc, je viens vous faire peindre la situation du préscolaire au temps de l’autre. En effet, Monsieur le Ministre, au temps de l’autre il y avait une expression qui lui était très chère : ’’ la vision holistique ’’.

Comme vous venez d’arriver, permettez-moi de vous définir la vision holistique non parce que l’expression a un fond sémiotique et sémantique alambiqué qu’il faille clarifier mais parce qu’une conceptualisation savante avait été faite que seuls ceux qui ont eu la (mal) chance de vivre cette vision peuvent la définir.

En pratique, c’est regrouper tout en un. A titre illustratif avoir une vision holistique c’est mettre ensemble le préscolaire, le primaire, le non formel, le post-primaire, le secondaire et la formation technique et professionnel. Et comme votre maison n’était pas si éloignée de la nôtre vous avez sûrement entendu quelques fois des décibels montés relativement à « élèves de sixième qui veulent commander des élèves de terminal, ou de cadres serviettes et de cadres torchon », etc.

La suite, toute le monde la connaît, on a séparé les grands des moyens et on a mis en emphase la souris en la plaçant sous les pieds de l’éléphant afin qu’elle grandisse comme le géant, que dis-je l’éléphant. Puisque c’est ainsi que l’on développe ce qui n’est pas développé dans une vision holistique sous l’autre en tout cas.
C’est pourquoi, dans ce bloc éducatif à quatre niveaux, je suis du premier à savoir le préscolaire confié à des parents adoptifs depuis 2013. Et peut-être la numérologie s’y mène, cette année ne nous a porté chance.

Bref, je viens avec l’espoir que l’écho de la voix de ceux qui s’occupent des tout-petits, de ceux qui sont loin de la sphère décisionnelle, de ceux qui sont petits par leur nombre et leur origine loin vous parviendra.

Monsieur le Ministre, avant de vous relater mon constat amer, je vous prie de fermer, un instant, les yeux et d’imaginer le vécu d’un enfant marginalisé, ignoré au sein de sa famille fut-elle d’adoption, de méditer sur le sort de l’enfant le plus fragile d’une famille qui n’a pas droit à la parole et l’autoreprésentation, de vous mettre à la place d’une personne qui est présente et pour qui on parle alors qu’elle n’est pas muette.
Monsieur le Ministre, l’amer constat que je fais sur le terrain, devant lequel j’en ris souvent (mais sachez-le ce sont des rires de douleurs), est que dans la plupart de vos administrations déconcentrées, le préscolaire n’existe que sur des documents. Lorsque je vais dans la Circonscription d’Education de Base à laquelle je suis rattaché, on me radote qu’on ne comprend pas mon histoire de préscolaire. C’est également les mêmes propos qui me sont servis du côté de la direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle.

Monsieur le ministre, la spécificité du domaine préscolaire fait de lui un élément à part même dans un ensemble et nécessite un ancrage institutionnel minimal . Il ne me revient pas de vous rappeler les normes qui prévalent mais conviendrez-vous avec moi que le développement du préscolaire ne devrait pas être en violation flagrante de la loi qui fixe le niveau préscolaire comme un cycle unique de trois ans alors que les derniers discours et pratiques tendaient à remettre en question les dispositions de cette loi. J’en veux pour preuve, la construction de deux salles à côté d’une école comme trouvaille sortie des laboratoires des grandes chaires des sciences de l’éducation dans le but dit-on de booster l’éducation préscolaire. Or je suis convaincu que ce n’est nullement le cas et je me défendrais toujours de penser que cette masse dans laquelle il est plongé travaille à le réduire au plus bas car tous sommes unanimes que l’éducation préscolaire est pour le système éducatif ce que la fondation est pour la maison.

Monsieur le Ministre, je vous sais bon mathématicien et je présume que vous êtes pragmatique, c’est pourquoi je ne serai pas plus long. Ce qui suivra n’est que des suggestions d’un petit éducateur des petits enfants terrés dans le Burkina qui souhaite lever le voile sur une zone assez peu éclairée de votre nouveau ministère. Ces suggestions qui me paraissent pertinentes pour le développement du préscolaire et de tout le système éducatif sont les suivantes :

1. Ecoutez toutes les sensibilités et faites-vous conseiller par des professionnels de tous les niveaux et tous les emplois. Cela vous donnera une vue panoramique de ce vaste ministère ;

2. Soyez juste envers vos différents collaborateurs car vous héritez d’une famille polygame qui était en crise dans tous les sens (les agents entre eux, les agents contre l’autre, etc.) ;

3. Ne marginalisez aucun niveau éducatif car ils sont tous importants dans le développement du système éducatif ;

4. Employez, responsabilisez vos agents sans discrimination comme un bon père de famille et ses différents enfants ;

5. Pour un réel développement du préscolaire, une révision du dispositif institutionnel national et local s’avère nécessaire pour plus de visibilité et d’efficacité. Il reste bien entendu que le renforcement de l’offre reste un défi à relever.
Monsieur le Ministre, recevez ces traces d’encre traduisant le cri de cœur d’un éducateur soucieux du développement du préscolaire. Tout en espérant que l’écho vous parvienne je souhaite plein succès dans la conduite de votre ministère, notre ministère commun !!

KONE Ardjouma
Éducateur de Jeunes Enfants

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 16 février 2018 à 04:15, par Une question En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

    Monsieur Koné Ardjouma,
    J’ai une question pour vous.
    Je résume un peu ce que vous qualifier de "peindre situation du préscolaire" :

    - Description de la vison holistique proposée par les prédécesseurs de ce nouveau ministre, notamment le regroupement de (préscolaire, primaire, le non formel, le post primaire, le secondaire, la formation technique et professionnel) en un bloc du secteur éducatif.

    - Problèmes spécifiques concernant la sous unité "préscolaire" selon vos propres termes anecdotiques : les lois concernant le préscolaire sont violées (Question : par qui ? et où ?), le préscolaire est marginalisé et voir quasi inexistante (ce constat je le partage aussi), manque infrastructures pour le préscolaire en terme de son "autonomie", Vous estimez que la chair en science de l’éducation ne travaille pas dans un sens pour l’épanouissement de la sous unité "préscolaire".

    - Donc vos propositions de solutions sont une suite logique des problèmes spécifiques de la sous unité "préscolaire" qui se résument encore une fois en terme "institutionnel mal agencé", du "manque infrastructure" d’où votre refus de cette "marginalisation du préscolaire" par les autorités d’alors et vos conseils pour le premier responsable qui vient prendre service.

    Mon propre commentaire : Il semble que cette "vision holistique" tient compte de la rationalisation des dépenses selon les termes mêmes des ceux qui défendent le PNDES, donc compression budgétaire pour tenir de la nouvelle donne sans que de l’autre coté ils aientt des initiatives significatives pour la création des richesses en interne.

    Ceci étant M. Koné, je comprends votre cri de cœur mais en tant parent d’élève (élève évoluant au préscolaire), j’ai une question pour vous qui êtes sur le terrain, particulièrement vous qui malgré toutes les difficultés que rencontrent la sous unité "préscolaire", vous vous battez pour la maintenir en veuille. En tenant compte du préscolaire déjà existant et de l’approche d’apprentissage des enfants dans notre pays, pensez vous que cela puisse aider au développement cognitif des enfants ? Et que cela puisse bénéficier à tous autres ordres d’enseignement dans le système éducatif et comment cela pourrait-il impacter leur étude universitaire plus tard et même sur le plan professionnel des enfants en évolution en lien avec l’économie ?

    • Le 16 février 2018 à 09:59, par Samogo En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

      Votre dernière question est loin d’être pertinente. Ce n’est pas le rôle du préscolaire tout simplement.
      Ce qui est évidant, en classe préparatoire, il y a une nette différence entre les élèves qui sont passés par le préscolaire et ne ceux qui n’y sont pas passés ?

    • Le 2 avril 2018 à 17:20, par Ulrich David DA En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

      Les questions sont adressées à Monsieur KONE, mais je me sens obligé de dire un mot car après la situation qu’il a eu le courage de dépeindre, il revient aux autres de répondre aux questions comme celles que vous posez. Je ne vais toutefois pas y répondre. Vous avez essayé de résumer les points du cri de cœur de Monsieur KONE avec un niveau intéressant d’analyse. Mais vos questions sont surprenantes et semblent couver une mauvaise foi qui blesse un peu. Je doute que la vision du PNDES recommande la position actuelle du prescolaire. Autant le retourner au ministère en charge de l’action sociale car là-bas, avec le courage l’abnégation de jeunes cadres qui ont pris le relais d’un travail difficile conduit par les aînés, le préscolaire tant bien que mal se faisait une place. C’est précisément à ce moment qu’il a fallu que le préscolaire rejoigne le MENA comme d’autres ministères. Revenant à la surprise que créent vos questions, il apparaît que vous ne faites pas confiance à l’éducation préscolaire. Je me demande alors si vous êtes sincère quand vous dites que votre enfant évolue dans une structure préscolaire. Peut être que vous n’avez besoin que de la garde de votre enfant. Même là encore c’est un objectif de l’éducation préscolaire. Quels sont les objectifs de l’éducation préscolaire fixés par les textes officiels ? Pensez vous que l’ont puisse facilement atteindre ces objectifs dans les conditions actuelles du préscolaire ? Que révèlent des études menées dans des pays plus en avance dans l’éducation préscolaire, sur l’impact de l’éducation préscolaire la vie scolaire et professionnelle de l’individu ? Pour que nous puissions avoir une haute vision de ce pan de l’éducation, un minimum de confiance est nécessaire. C’est ce doute voir ce dédain qui a conduit beaucoup de personnes dans l’entourage de l’autre ministre de s’improviser spécialistes de l’éducation préscolaire., à parler à place des cadres de ce domaine. Ce qui a eu pour conséquence la situation pitoyable de l’éducation préscolaire que nous connaissons. Sans trop grand risque de me tromper, le préscolaire n’a jamais été mal dans sa peau qu’au MENA. Il est claire pour tous les sérieux qui ont investi dans l’éducation et la protection du jeunes enfants, que la dividende est indiscutable. La France fait rentrer l’éducation préscolaire dans l’obligation scolaire. Ce n’est certainement pas pour rien. Comme nous aimons tout copier. Voici peut être un exemple à copier.

  • Le 16 février 2018 à 08:29, par SAWADOGO Innocent En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

    Belle analyse de la situation et pragmatisme dans les propositions de solution ! Le MENA gagnerait à favoriser l’épanouissement des différents pans du système éducatif, mais également à valoriser toutes les sensibilités (corporations) en présence. C’est à ce prix que chaque agent trouvera la motivation nécessaire pour se défoncer.

  • Le 16 février 2018 à 08:31, par HUG En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

    Armer vous de courage sinon les soi disant SOCRATE vont vous phagocyter. beaucoup d’entre eux se disent grand savant. SI nous voulons suivre la logique, il devrait avoir un quota dans les nominations car catégorie A1 est égale à Catégorie A1. Encore armer vous de courage et soyez convaincant.

  • Le 16 février 2018 à 08:40, par Yobibaké En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

    Bonjour M. l’Éducateur !
    Vos inquiétudes sont fondées. Ce que je peux vous dire, c’est que le connaissant, il trouvera une solution à ce problème pour peu que tous les acteurs veuillent aller dans ce sens et qu’on lui en donne également les moyens.

  • Le 16 février 2018 à 10:40, par patoin En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

    Merci KONE pour ta plateforme revendicative qui se résume en 5 points. C’est vraiment sobre.

  • Le 16 février 2018 à 10:40, par Barro En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

    Votre lettre constituera d’une part une source d’elaboration d’ un document relatif à la résolution des problèmes de la sous unité préscolaire pour la nouvelle équipe ministérielle. D’autre part elle sera à l’origine d’ un guide éducatif prenant en compte tout le secteur de l’éducation. Merci et félicitations.

  • Le 16 février 2018 à 11:25, par Jerkilo En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

    On n’a l’impression d’un non dit, au delà de l’argumentaire confus et difficilement compréhensible. Le problème d’ancrage institutionnel et de marginalisation du préscolaire vient d’une réalité que les agents du préscolaire n’osent pas exprimer publiquement, à savoir leur mécontentement de leur décrochage du ministère de l’action sociale : ils se sentent petits (en nombre, etc.) dans un grand ministère où les agents du primaire (les plus nombreux et les plus actifs) se disputent avec ceux du secondaire général, technique et professionnel (qui se sentent hiérarchiquement supérieurs dans l’ordonnancement administratif, pédagogique et institutionnel du système éducatif). Quand des éléphants et des lions se battent, les souris "se cherchent". Il vaut mieux dire la vérité, le préscolaire qui reste un enseignement élitiste souffre de son manque de développement ou d’expansion. Pour plus de visibilité, vous revendiquez votre place dans les nominations aux postes de responsabilité, c’est normal, mais il faut surtout revendiquer l’expansion du préscolaire, au moins jusqu’au niveau des communes rurales ou des départements "de brousse". C’est cela qui rendra le préscolaire visible de la base au sommet.
    Le préscolaire n’est pas seul à avoir souffert de la gouvernance de M. Coulibaly au MENA, il y a aussi l’éducation non formelle (alphabétisation et CEBNF) qui a pourtant un impact visible dans le développement d’un environnement lettré en milieu rural.

    • Le 16 février 2018 à 20:49, par Burkina En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

      "1.Ecoutez toutes les sensibilités et faites-vous conseiller par des professionnels de tous les niveaux et tous les emplois. Cela vous donnera une vue panoramique de ce vaste ministère ;
      2. Soyez juste envers vos différents collaborateurs car vous héritez d’une famille polygame qui était en crise dans tous les sens (les agents entre eux, les agents contre l’autre, etc.) ;
      3. Ne marginalisez aucun niveau éducatif car ils sont tous importants dans le développement du système éducatif ;
      4. Employez, responsabilisez vos agents sans discrimination comme un bon père de famille et ses différents enfants ;
      5. Pour un réel développement du préscolaire, une révision du dispositif institutionnel national et local s’avère nécessaire pour plus de visibilité et d’efficacité. Il reste bien entendu que le renforcement de l’offre reste un défi à relever."
      Bien dit. Le précédent ministre a effectivement géré le ministère en très mauvais père de famille, marquant une préférence pour certains de ses enfants et du mépris pour les autres.

  • Le 16 février 2018 à 12:09, par beaudiplomate En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

    Bonjour. Votre analyse est vraiment pertinente. En réalité, le MENA a tout intérêt à ce que toutes les corporations soient valorisées. Tous les ordres d’enseignement doivent être pris en compte.

  • Le 16 février 2018 à 14:17, par faber En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

    Vos préoccupations sont fondées, et j’ajoute en disant que le Monsieur le Ministre devra "descendre sur le térrain" au niveau de l’administration déconcentrée(Régionale, Provinciale,les CEB...), s’entretenir avec les agents(pas seulement les responsables de service), pour saisir la profondeur et l’ampleur des difficultés que vivent les uns et les autres.
    Il faut éviter de se fier sur les rapports administratifs et les "dires" des conseillers et autres responsables de son entourage qui souvent n’ont même pas toute la teneur des réalités vécues sur le terrain. SOYEZ UN MINISTRE DE TERRAIN ET D’ACTION !!!!!

  • Le 16 février 2018 à 15:21, par OBJECTIF En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

    Je pense que le probleme souleve bien que reel ne se manifeste pas de la meme maniere partout. J’ai couvert un projet dans une Region ou ca marche : a la base il faut tout juste une clarification des roles et responsabilites. Ou, quand, comment par qui et pourquoi ? C’est cette fausse bureaucratie lourde qu’ont nos services deconcentres qui est le noeud du probleme. Pour le projet en question, j’ai ete dirige vers le personnel du prescolaire pour assurer l’encadrement/formation des centres construits (par le projet) par la DPEPPNF en question et cela n’a souffert d’aucun malentendu. D’autres actions conjointes ont ete menees dans le domaine de l’education et de la protection. La vision holistique tient pour peu qu’il y ait une clarification des roles et des responsabilites a chaque niveau !!

  • Le 16 février 2018 à 19:02, par Ancien En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

    Une chose est sûre, il faut relire l’organigramme actuel qui est en contradiction avec même la loi d’orientation. Des directions sont créées sans logique. Ainsi vous retrouvez un encadreur du secondaire en train de s’occuper du primaire et du préscolaire. Ou vice versa. Aucune corporation n’est formée ni pour assurer la formation ni pour animer des unités administratives autre que celle à laquelle elle appartient. La formation actuelle des acteurs ne permet pas à quelqu’un du 1er degré de s’occuper du 2nd degré et celui du 2nd degré sait très bien qu’il n’a pas les compétences pour se charger du 1er degré. Il faut vite corriger cette aberration.

  • Le 16 février 2018 à 23:52, par wend yacida En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

    Ah oui quelle audace !
    Prions afin que vos inquiétudes arrivent chez qui de droit...ensemble œuvrons pour la bonne marche de l’éducation,la santé,la sécurité dans notre beau pays car ceci fera notre fierté.
    . vive le Burkina Faso !vivent ses filles et fils !
    . La Patrie ou la Mort nous Vaincrons...
    . Merci camarade...

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique