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Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

Publié le dimanche 28 janvier 2018 à 22h00min

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Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

L’enchainement des événements dans notre pays depuis un moment laisse interrogatoire et interpelle la conscience de tous les Burkinabè. Le front social est devenu coutumier des grèves à répétition, des actes de vandalisme, de défiance de l’autorité de l’Etat et d’un incivisme parfois jamais égalé. Ces manifestations mêlées aux actes terroristes auxquels le pays fait face inquiètent et ne sauraient laisser indifférents tout Burkinabè à quelque niveau qu’il soit.

Notre propos est un appel à tous, filles et fils de ce pays, à s’élever au niveau de bâtisseur de ce pays. Que nous soyons du pouvoir, de l’opposition, de la société civile, simples citoyens organisés ou non, une prise de conscience collective s’impose quant à la préservation de notre bien commun le Burkina Faso. Les différents chocs endogènes (grèves, vandalisme, incivisme, terrorisme, crises…) ne risquent pas seulement de compromettre notre développement socioéconomique, ils pourraient porter un coup fatal au pays et nous tous avec. Les épreuves que nous avons enduré et traversé ensemble avec dommages, devraient renforcer et améliorer notre vivre ensemble. La divine providence qui nous a toujours protégé sera-t-elle toujours là pour nous au regard de certains de nos comportements et actes qui s’apparentent à du suicide ?

Chers compatriotes, à un moment donné et maintenant plus que tout autre, il faut replacer le pays, notre pays au centre de toutes nos actions, de toutes nos interventions, de toutes nos pensées. Faisons l’effort de ne pas fragiliser davantage l’édifice que nous avons tous contribué à élever au prix parfois du sacrifice suprême pour certains. Il nous faut aller au-delà de nos appartenances politiques, de nos calculs électoralistes, de nos ambitions personnelles, de nos positions hiérarchiques qu’elles soient administrative, politique, sociale, économique, syndicale ou religieuse pour ne pas franchir cette ligne rouge qui risque de saper les fondements de notre édifice commun voire l’écrouler et plonger le pays dans un chaos où personne ne sortira gagnant.

Prenons ensemble l’engagement qu’au cœur de l’exercice du pouvoir, de nos luttes corporatistes, de classes sociales, de revendications tous azimuts, quoique légitimes, nous allons penser à l’essentiel qui est le Burkina Faso que nous avons l’obligation de léguer dans les meilleures conditions à la postérité. Aussi talentueux, brillants, travailleurs que nous sommes, si nous ne travaillons pas dans l’harmonie, nos échecs se compteront à l’aune de nos actions. Nos différences ne peuvent et ne doivent être des obstacles à la construction nationale. Au contraire, elles devraient plutôt être le ferment de cette nation que nous voulons intègre et solidaire dans l’action. Au regard de la situation économique et sécuritaire internationale très difficile de notre monde, nous devons resserrer les coudes et travailler ensemble sans distinction aucune entre burkinabè pour développer notre pays.

Nous lançons un appel à l’accalmie du front social et que tous ensemble nous définissons les sillons de notre développement. Ne pourrions-nous pas nous entendre pour construire ensemble ce pays dans la paix et la concorde ? Nous au Conseil économique et social (CES), nous y croyons et nous pensons qu’ensemble à travers un dialogue national inclusif, en mettant au centre l’intérêt national, nous relèverons les différents défis pour un meilleur vivre ensemble et le développement harmonieux de notre le pays, le Burkina Faso.
Ensemble, nous y arriverons.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Révérend Dr Moïse Napon
Président du CES

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Vos commentaires

  • Le 28 janvier 2018 à 11:07, par SuugriNooma En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

    Ce n’est pas une question de discours. Il faut des actes et en cela, ceux qui occupent un post de responsabilité ou qui ont une parcelle de pouvoir devraient donner l’exemple.Mais c’est le contraire : des gens en âge de se reposer et d’être de bon conseillers pour la jeunesse continuent d’accepter et d’occuper des poste alors qu’ils n’ont plus d’initiatives, sauf que vouloir toujours s’enrichir.Tout ceux qui ont dirriger ce pays depuis la date fatidique du 15 octobre 1987 ne sont là que pour s’enrichir et continuer sans se lasser. Je penses que la jeneusse ne fait que exprimer son ras de bol. Il faut lui donner la place maintenant dans les institutions. Elle ne demander qu’a s’exprimer par le travail, par ses idées novatrices. Elle est revoltée de voir des personnes du dernier âge s’amuser(entretenir de petite filles) avec les ressources qui devraient servir á l’éduquer, à le soigner, à lui créér des emplois.

    • Le 28 janvier 2018 à 11:49, par guiguemde En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

      SuugriNooma je te jure c’est toi qui aurait du écrire ce discours d’apaisement ; au vu de ton pseudo. Mais ta réplique est aussi exact et le message du révérend, homme de Dieu devrait aussi situé les responsabilités. cet incivisme à quoi comme origine, toutes ces plaies qui minent notre pays en ce moment viennent d’ou. Le mal se soigne en son origine, il ne suffit de faire disparaitre les symptômes si l’origine du mal n"est pas pris en compte.
      Suis donc d’avis avec toi que son discours est même incomplet, et lui Pasteur le sait : le pays a mal en ses dirigeants, les mêmes depuis 30 ans, fatigués, dépassés, qui sont hors réseau (comme dirait FADAL DAY). Président du CES il devrait avoir le courage de le dire.

    • Le 28 janvier 2018 à 12:21, par Le Vigilent En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

      Mr SuugriNooma, vous voulez oppose la jeunesse aux anciens ? Votre plus grand soucis, ce sont les postes qu’occupent les moins jeunes alors qu’a votre avis tout devrait revenir rien qu’aux plus jeunes. Comme on est en democratie, la liberte d’opinion est de regle. Peut-etre faudra-t-il bilayer d’un revers de la main tout ce que les anciens et le moins jeunes ont fait dans ce pays et recommencer a zero avec les plus jeunes !

      • Le 29 janvier 2018 à 11:49, par Zangoté En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

        N’allons pas vite en besogne ! Personne ne demande de meconnaître la contribution des anciens dans l’édification de notre cher Faso. On demande que les plus âgés donnent l’exemple. Il faut respecter les règles du jeu. Quand vous avez 60 ans on doit accepter d’aller à la retraite et laisser la place aux plus jeunes.SugriNooma a parfaitement raison.

    • Le 28 janvier 2018 à 12:23, par Ka En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

      SuugriNooma Je confirme : la vérité blesse parfois, mais il faut savoir la regarder en face plutôt que de faire la stratégie de l’autruche et imputer nos propres faiblesses. Les papis comme Ka, doivent céder la place aux jeunes très dynamiques comme nous l’étions pour faire avancer le pays. Car nous sommes au 21e siècle, un siècle de notre jeunesse dont les papis n’ont plus de place dans des postes de responsabilité que d’être des vrais conseillers sous-marin.

    • Le 28 janvier 2018 à 12:35, par Zemosse En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

      Je suis d’accord avec toi qu’on en a marre des discours à n’en plus finir. Il’faut donner l’exemple par une gestion exemplaire des institutions dirigés. Là où je m’inquiéte , c’est l’orque que tu dis qu’il faut’ DONNER la place aux jeunes, dans les institutions. Cela est fait. Le Président, le premier ministre se sont entourés de jeunes conseillers et technicens ,je peut t’en citer à la pelle ! La majorité des ministres sont des jeunes sauf Simon et le ministre de l’agriculture. Mais, qu’en est il des résultats ? On ne DONNE pas des postes ! Un poste se MERITE. Le jeune doit mériter le poste qu’on lui donne et surtout, traduire ce mérite en faisant bouger la presidence, la primature, les ministères, les institutions, vers des lendemains qui chantent pour les Burkinabé. Ce qui n’est pas les,cas ! A qui la faute ?

      • Le 29 janvier 2018 à 14:25, par CNRST En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

        Merci Zemosse, un poste se mérite ! On donne la chance la chance à certains jeunes mais ou sont les résultats ? Accompagner les vieux pour acquérir une certaine confiance et ensuite les amener à la retraite : c’est cela le transfert de connaissances à mon avis. On s’empresse de chasser les vieux et on oublie qu’on a pas assez d’expérience ; comme l’a dit une fois un vieux "les jeunes d’aujourd’hui veulent manger les fruits de l’arbre alors qu’ils ne l’ont pas planté ni arrosé"

    • Le 28 janvier 2018 à 19:21, par Éric de KOURIA En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

      SuugriNooma
      Moi Éric de KOURIA, vous félicite. Vous avez vu juste ! Voici le message que j´ai pour le pasteur !
      " Beau discours révérend ! Belles paroles Pasteur ! Seulement vous occupez un poste politique. Vous y êtes par la simple volonté du pouvoir en place. Vos belles réflexions ne peuvent donc être impartiales. Vous seriez une personne en dehors, tout le Burkina vous aurait applaudi. Mais hélas ! Du reste je sais que vous êtes sincère dans votre écrit ! Seulement vous êtes l´un de ceux que ces jeunes rejettent, pas votre personne, mais votre proximité avec le pouvoir. Néanmoins, je vous tire chapeau. Démissionnez et je ferai campagne pour vous, lors des prochaines élections présidentielles. Vous avez la carrure d´un homme d´état. Vous êtes seulement dans la mauvaise équipe ! Sortez et vous verrez combien on vous respectera ! Mais tant que vous y serez, personne ne vous accordera aucun bénéfice du doute !"
      Au passage je dis merci à SuugriNooma !
      La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons !!

    • Le 29 janvier 2018 à 07:18, par ngoonga En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

      Si réellement c’est le nom (Sougri Nooma) que vs aviez choisi, un peu de décence dans vos propos. Combien de personnes sont dans cette posture que vs décrivez.

    • Le 29 janvier 2018 à 10:00, par Juste En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

      Monsieur SuugriNooma, on voit souvent des jeunes à certaines positions de responsabilité mais les résultats ne sont pas extraordinaires comme vous sembler le penser. L’intégrité n’a pas d’âge c’est une question d’éducation ; tant que nous aurons des jeunes qui n’ont dans la tête que boire et frimer vous ne pourrez rien. Faites un tour dans les maquis à Ouaga ou dans d’autres grandes villes, vous ne verrez pas une personne du troisième âge là bas. Est ce que vous pensez qu’on peut compter sur cette jeunesse ? Je ne suis pas pour le statu quo mais nous devons parfois relativiser nos positions.

  • Le 28 janvier 2018 à 11:34, par Substance Grise En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

    Bien dit Révérand.
    Dites aux hommes politiques de tout bord de changer la manière de faire la politique au Burkina. En effet celle qu’ils ont tous pratiquée depuis presque que 30 ans est la cause de tout ce que nous vivons aujourd’hui . Au lieu que cette politique soit celle des idées ,elle a été faite de manipulation de division d’abus d’hypocrisie d’achat de conscience d’instrumentalisation et bien d’autres maux.
    Cette manière de faire la politique a fini par asseoir une justice injuste avec des citoyens burkinabè déshumanisès sans conscience prétendant croire á Dieu car remplissant les églises et les mosquées pour rien.
    Le pouvoir coûtumier n’est pas resté non plus de côté pour attirer l’attention de ces dririgents politiques car les chefs coûtumiers pas tous mais une bonne partie a été manipulée corrompue par ces hommes politiques afin de pouvoir asseoir cette male gouvernance dont voici les conséquences aujourd’hui.
    Je ne suis aucunnement étonné ni surpris de ce que le Burkina traverse aujourd’hui ;mieux il faut encore remercier Dieu car le pays pouvait être en guerres depuis l’insurrection comme la Cote d’Ivoire
    En 1996 j’attirais l’attention sur cette mauvaise direction que prenait mon pays.
    Je suis sure que beaucoup d’autres burkinabè ont observé de manière impuissante cette dèrrive.
    Cependant il n’est pas tard si rapidement on s’asseoit tous autour d’une table rapidement pour mettre un schema de sortie de crise sans calculs politiques.
    Encore faut il aussi que le Président RMCK soit plus réactif et dynamique et écoute ceux qui sont à l’ombre à qui Dieu a donné la sagesse utile.
    L’urgence est de taille car la mauvaise mentalité a atteint un tel niveau que des sorties comme la vôtre et bien d’autres personnes á travers les médiats ne suffisent pas á faire le déclic.
    Alors Révérand ,allez voir le Président Rock M dés demain et que dans les deux semaines semaines á venir que des personnalités de tout bord y compris des éléments de la diaspora se rétirent dans une chambre au Burkina pour sortir quelque chose applicable immédiatement. Si non finalement toutes ces multides d’organisations sociales de dialogues de part leur inactivité vont se reveiller tard.
    MAY GOD BLESS BURKINA

  • Le 28 janvier 2018 à 14:02, par wenda ye la faanda En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

    Ce que je regrette, c’est que vous, en tant qu’homme d’église vous avez fermé les yeux sur les dérives des 30, 31 octobre 2014 sous le couvert d’une insurrection populaire dont les seuls acteurs étaient encore ces politiciens véreux auxquels se sont inféodés des hommes d’église de basse moralité et spiritualité et des enturbanets. Qui, parmi vous, a osé lever le moindre doigt pour dire que le changement voulu, n’était la bonne manière, ni le modèle voulu. Eh bien ! Sachez que la violence engendre la violence, qui est également le summum du désordre dans un pays. Alors demandez-vous si chacun de nous n’est pas en partie responsable ?
    C’est bien de se lamenter mais nous avions imaginé, conçu et un mis en oeuvre un plan de lutte aussi machiavélique, digne d’un holliwood, s’ apparentant au razzia des temps anciens, contraires aux prescriptions des religions monothéistes et dont le substrat s’appelle haine viscérale, violence, vandalisme, défiance et outrance à l’autorité de l’État, cet État qui n’est autre que le produit de cette même violence, métamorphosé et mue en démocratie de façade. Alors si nous avions prié pour avoir seulement le changement mais pas celui de la qualité, si certains ont prié de pouvoir se libérer du joug d’individus indésirables et non de changement de système performant et qualitatif, alors devrons-nous nous étonner de ce que Dieu nous a donné ? "demandez et vous recevrez" alors, rien ne sert de chercher les causes et les sources ailleurs, c’est nous mêmes.

  • Le 28 janvier 2018 à 14:51, par Insurescroquerie En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

    Ce dialogue ne sera jamais productif tant les nécrophages ne vont pas cesser leur danse macabre. Ces nécrophages qui ont transformé la mort des enfants des autres en fond de commerce et s’enrichissent de façon éhontée la-dessus sont les vrais dangers pour ce pays. Certains jouent les héros, mais en réalité c’est de la comédie tragique. Alors halte à la comédie de tous les acteurs et jouons balle à terre.
    Non à l’insurescroquerie !!!!

  • Le 28 janvier 2018 à 17:44, par ous En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

    Vous ne pensez pas que même Mr le révérend doit se reposer et donner des conseils aux exécutants ? Si a cet âge eux tous sont encore accrocher a la soupe vaille que vaille : comment voulez vous que les affamés nés dont les grands parents et parents ont végètes dans la misère et eux même a l’avenir incertain se taisent dans un système ou le népotisme pend au bout du nez ? des CES ; des CSC des hauts conseils de je ne sais quoi des médiateurs..... même le haut kossyam des kossyam ne fera plus peur aux hauts citoyens appauvris.

  • Le 29 janvier 2018 à 03:31, par professeur En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

    Moi, je ne perçois toujours pas l’utilité de cette institution pour notre pays,son impact réel.Le nouveau régime aurait du la supprimer pour faire plus d’économie en vue de résoudre les problèmes des burkinabè. Cette sortie sporadique est inappropriée dans la mesure ou elle ne s’attaque pas aux causes réelles de l’incivisme mais ses manifestations.Ces grèves dont vous parlez sont légales et elles se passent dans le respect des textes en vigueur.Ce qu’il faut faire je pense,en tant que Conseil Economique et Social,le CES devrait orienter le gouvernement dans ses prises de décisions de sorte qu’elles puissent contribuer à apaiser la situation,la température sociale.Malheureusement on ne sent rien de votre CES.

  • Le 29 janvier 2018 à 09:12, par konkona En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

    En plus de l’invite que je fais à ce Monsieur de céder aux jeunes, je l’invite à revoir l’émission de la télévision BF1 du dimanche 28/01/2018. Très riche en enseignement et Bravo à l’invité. Que Dieu protège le Burkina Faso. Pays de Thomas SANKARA.

  • Le 29 janvier 2018 à 09:37, par Jacques picbougoum En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

    Bonjour à tous,
    Cette sortie du CES est un vrai raté. Le contenu du discours sonne mal à nos oreilles car truffe’ de fausses notes !!! Le reverant le sait que son institution hautement politique est inutile et budgetivore pour un pays pauvre comme le notre.
    L’accalmie du front social demandé aux différents syndicats ne saurai se constaté que si nos dirigeants (lui pasteur y compris) arrêtent de gérer le pays par amateurisme, népotisme, clientélisme et au cas par cas.
    Les institutions d’un pays doivent être l’émanation de la volonté du peuple en vu de résoudre les problèmes du peuple, mais ce que nous constatons au Burkina c’est qu’ il ya beaucoup d’institutions et de postes inutiles juste pour placer et récompenser quelques individus déjà nantis alors que le reste du peuple croupit dans la misère !!
    Un pasteur de sa trempe (vu son age) devrait avoir une plus grande hauteur de vue et plutôt se départir de cette camisole politique et dire la vérité vrai aux hommes politiques qui gèrent mal ce pays et non s’en prendre aux syndicats !!

  • Le 29 janvier 2018 à 13:02, par Tousba En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

    Chaque fois, on aime dire que l’avenir du pays est entre les mains des jeunes et l’avenir des jeunes ? il est entre les mains des anciens.c’est aux anciens de travailler à céder un pays acceptable à sa jeunesse.Toute place se mérite sinon ça sera rien qu’un remplacement et non un changement. Cela n’est pas une question de jeunes dont la plupart"zouaves"et non jeunes exemplaires.

  • Le 29 janvier 2018 à 13:57, par B2 En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

    Salut à tous,
    Le discours du CES est un discours d’apaisement. Comprenez simplement ça !
    J’ai souvent peur pour le Burkina quand je lis certains messages. Je fais l’effort de mettre cela dans la liberté d’expression, la diversité d’opinions mais ce n’est pas simple.
    Avant, le Voltaïque puis le Burkinabè (84-87) était connu travailleur, ambitieux pour son pays, respectueux de la chose publique, de la hiérarchie sociale et des institutions de l’État, intègre, aimant le travail bien fait, fier de ce qu’il gagne selon son travail.
    Notre société a crée un Burkinabè nouveau, affairiste, égoïste, aimant les intrigues et la facilité.
    Tenez, même la situation d’insécurité que vit la partie Nord du pays ne semble pas nous unir.
    Quel Burkina voulons-nous en 2068 ? Je veux dire dans 50 ans.

  • Le 29 janvier 2018 à 14:29, par AMKOULLEL En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

    Voilà les vraies plaies, les vrais obstacles à l’envol de l’Afrique... des acteurs politiques inutiles dans le travail d’imaginer des solutions pour eux-mêmes d’abord, pour les communautés ensuite. Je continue de croire que toute la classe politiques, tous les acteurs politiques des années 60 et moitié 70 doivent être balayés de la gestion de nos nations. Cela dit, je clame aucunement une opposition jeune/vieu, jeunesse/veillesse ou jeune/ancien. Des vieux, qui ont une VISION pour l’Afrique, un CAP pour les Africains doivent se dresser comme des phares, des garde-fous pour contenir la hargne de cette jeunesse qui n’en peut plus d’attendre dans les starting-blocks.
    Mais des acteurs politiques en passe de fossilisation qui sont toujours là, il faut les chasser.
    Ils pourrissent la vie politique par des antagonistes dépassés, des luttes pour se remplir les gosiers. Entendons-nous bien, il n’est pas question de donner un OK à n’importe quel jeune pour remplacer cette génération fatiguée mais agrippée.
    Mr NAPON et compagnie, tu rendrais un grand service à la nation en vous mettant de côté.

  • Le 29 janvier 2018 à 15:08, par warzat En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

    Il est vrai que le pasteur est d’un age avancé, mais des jeunes honnêtes sont très rares de nos jours. Que faire ? Il y a eu comme un manque de relai dans le partage des valeurs de probité qui fondent notre société. Ce qui ne se faisait pas avant, se fait sans sourciller au vue et au su de tous, y compris par des personnes âgées qui ont envoyé paitre ailleurs les fondamentaux de leur éducation.

  • Le 29 janvier 2018 à 18:41, par Africa En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

    J’ai lu avec un grand intérêt les opinions faisant suite à l’appel du CES sous la plume de son Président, le Révérend Docteur Moïse Napon. Les unes ont porté sur la personne et sa tranche d’âge tandis que les autres posent des questions de fond qui touchent l’ensemble des pratiques d’administration et de gestion de la chose publique dans notre pays.
    A la décharge de Dr Moïse Napon, souvenons-nous dans quelles circonstances il est devenu President du CES. Ce fut face au refus de certains ténors de l’insurrection d’octobre 2014 de composer avec le Président Ernest Paramanga Yonli qui fut même refoulé lors d’une rencontre. Les autorités de la Transition ont nommé dans la foulée cet homme de Dieu, déjà membre du CES, pour stabiliser la situation. Ceci, en attendant que les nouvelles autorités issues des élections trouvent une solution définitive. D’autant plus qu’il était déjà question de revoir la pertinence et l’opportunité de maintenir ou non certaines institutions dans le cadre de la révision de la constitution ou du passage à une nouvelle. Il n’est donc pas juste de lui coller une étiquette politique pour justifier sa place actuelle.
    Cependant, les questions de fond soulevées demeurent et concernent tout le monde.
    Que nous apporte le CES dans sa forme actuelle ? N’est-ce pas une institution qui s’auto-satisfait de ses propres contributions ? Alors que le palais du Mogho Naaba est le lieu où se dénoue les crises et se nouent les arbitrages de tous ordres ; la chambre de commerce et de l’industrie plus active sur le terrain économique ; le Médiateur du Faso se déploie sur tous les terrains. Que reste à faire au CES ?
    En ce qui concerne les Papis et Mamies inoxydables, il y a deux tranches : les plus de 65 ans ; nous ne sommes que 488 320 personnes, soit 2,43% de la population totale du Burkina, estimée à 20 millions en 2017 selon le site de la CIA Facebook. Les 55 à 64 ans ne sont que 643 533 soit 3.20% du total.
    La question de la relève mérite donc d’être posée par les 94.37 % de jeunes, mais il faut y mettre de la nuance. Les moins jeunes peuvent être utiles dans certaines fonctions qui requièrent davantage de sagesse que de savoir dont les jeunes en ont assurément. Mais, il faut reconnaître que le système de maintien des papis en activité permanente après la retraite nuit beaucoup à l’employabilité des jeunes et constitue un frein à la préparation précoce de la relève générationnelle dans notre administration publique. On crée du vide pour se rendre indispensable le moment venu. Le gouvernement doit faire un toilettage en remplaçant systématiquement tous les départs à la retraite après 6 mois au plus tard par un jeune ou en gêlant le poste le cas échéant .

  • Le 30 janvier 2018 à 04:39, par EBENEZER En réponse à : Situation sociopolitique nationale : L’appel du CES

    Mes respects à vous (votre âge ainsi que votre sincérité m’en obligent). Cependant permettez de vous dire que trés peu voire trop peu de politiciens et des plus jeunes ont un minimum de sincérité.Ils souhaitent que leurs opposants(pour les politiciens) ou leurs collègues(pour certains plus jeunes) tombent pour en faire un escalier pour monter. Cependant ils ignorent que leurs oeuvres constituent des semences qu’ils recolteront les années à venir. Ils ignorent même que quand on sème un grain on n’ en récolte pas seulement deux bien que cela soit une loi naturelle. Que le Tout Puissant bénisse le Burkina Faso.

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