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Haut conseil du dialogue social : « Un strict minimum pour son fonctionnement », selon le ministre du travail

Publié le mardi 9 janvier 2018 à 06h00min

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Haut conseil du dialogue social : « Un strict minimum pour son fonctionnement », selon le ministre du travail

Suite à la nomination des membres du Haut conseil du dialogue social (HCDS), le 4 janvier dernier lors du conseil des ministres, le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale (MFPTPS), Clément P. Sawadogo a animé une conférence de presse, ce lundi 8 janvier 2018, afin d’expliquer le rôle des membres de ladite institution.

Parmi les 30 membres titulaires du Haut conseil du dialogue social (HCDS) nommés en conseil des ministres le jeudi dernier, dix sont issus du gouvernement, dix des organisations d’employeurs et enfin dix membres des organisations syndicales des travailleurs. La nomination du président du HCDS sera faite par le Président du Faso, et celui-ci aura rang de président d’institution. En plus du président, un secrétaire général sera aussi nommé en conseil des ministres sur proposition du ministre en charge du travail.

Selon le ministre en charge du travail, Clément Sawadogo, le rôle des membres du Haut conseil du dialogue social est de contribuer à la prévention et au règlement des conflits sociaux du monde du travail. Outre cela, il a ajouté que, ceux-ci ont également à leur charge « de promouvoir la concertation sur toutes les questions relatives au climat social, d’œuvrer à l’élaboration d’une charte nationale du dialogue social, d’encourager le dialogue entre employeurs et employés, de procéder à des études et recherches et de contribuer au renforcement des capacités des partenaires sociaux à tous les niveaux ».

Une vue des journalistes présents à la conférence de presse

Parlant de la création du HCDS, le ministre a expliqué que son adoption a été faite en conseil des ministres par décret n° 2017-0261/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 05 mai 2017 portant création, attributions, organisations et fonctionnement d’un Haut conseil du dialogue social. Les mandants tripartites, gouvernement, employeurs et travailleurs ont été invités à proposer leurs représentants pour la nomination des membres de l’institution. « Si du côté de l’Etat et des organisations d’employeurs, le nombre de représentant est respecté, cependant les organisations syndicales n’ont désigné que neuf titulaires et neuf suppléants se réservant de compléter la liste ultérieurement », a signifié le ministre, Sawadogo.

Pour ce qui est du budget alloué à ladite institution, M. Clément Sawadogo a précisé que le gouvernement assurera le strict minimum pour son fonctionnement.
Quant à la polémique sur le choix des membres du Haut conseil du dialogue social, le ministre a souligné que c’est au sein de l’Unité d’action syndicale (UAS) qu’il y a eu des dissensions dans la désignation des membres. Selon lui, « si l’on parle de la légitimé de cette désignation parce qu’il n’y a pas eu d’organisations professionnelles, je m’étonne de cela parce que personne n’a empêché l’UAS d’être organisée ou de ne pas être le cadre de représentation de l’ensemble des organisations syndicales »

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 9 janvier 2018 à 05:02, par Ce Clément là En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Un strict minimum pour son fonctionnement », selon le ministre du travail

    C’est maintenant que je vous découvre. Simplement du populisme ! C’est la solution toute trouvée pour la résolution des problèmes qui concernent la nation. C’est génial comme solution avec beaucoup de problèmes de consistance.

    L’histoire est vraiment très riche d’exemples !

  • Le 9 janvier 2018 à 08:14, par pobou En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Un strict minimum pour son fonctionnement », selon le ministre du travail

    pourqu’oi créer toujours des conseils, comités.... pour un dialogue social tandis que l’ inspection du travail est le corps par excellence dans la gestion et la prévention des conflits sociaux.mettez les moyens à la disposition de ce corps et laisser les faire le travail.

  • Le 9 janvier 2018 à 09:57, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Un strict minimum pour son fonctionnement », selon le ministre du travail

    - Monsieur le ministre de la Fonction Publique, quel exemple vous donnez vous-mêmes ? Vous êtes en retraite depuis un moment et vous vous faites nommer ministre à travers vos affinités pour continuer à jouir du salaire lié à la fonction. Vous refusez de vous assumer. Partez ou alors faites du bénévolat ! Et des gens comme vous il y en a plein dans ce Gouvernement de copains et de coquins ainsi qu’à la tête des institutions. A qui la faute si vous n’avez pas pu préparer la retraite comme Bassolma Bazié l’a fait comprendre ?

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 9 janvier 2018 à 11:26, par Le Vigilent En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Un strict minimum pour son fonctionnement », selon le ministre du travail

      Koro Yamyele, c’est votre droit d’intervenir a propos de tout et de rien mais de grâce, évitez toute fois d’insulter l’intelligence des autres internautes. Selon quelle loi un fonctionnaire à la retraite ne peut pas assumer une haute fonction au niveau de l’état ? Pour vous donc, il n’y a que le fonctionnaire qui ait la capacité et le droit d’être ministre, président d’institution, etc.? Dites-vous que ceux qui exercent dans le privé, les agriculteurs, les éleveurs les artisans et autres indépendants et qui n’ont jamais été fonctionnaires peuvent aussi bien sinon mieux que les fonctionnaires, assumer des fonctions au sommet de l’État.
      Pensez-vous sincèrement que tout le monde se fait nommer a des postes de responsabilité rien que pour bénéficier du salaire qui va avec ? Je constate que vous êtes de ceux qui pensent que seul le salaire peut faire vivre quelqu’un dans ce bas monde. Détrompez-vous !
      Vous dites que Basolma Bazie a su préparer sa retraite, contrairement à Clément Sawadogo et autres ministres et présidents d’institutions de la république. Êtes-vous le gestionnaire attitré des avoirs de chacune de ces personnes pour savoir qu’ils seraient des désœuvrés et miséreux sans les salaires qu’ils perçoivent au titre de leurs fonctions actuelles ? Que dites-vous de Basolma Bazie, dont vous dites être a la retraite (et c’est à c’est vérifier, l’intéressé paraissant encore jeune) et qui continue a être dirigeant d’un syndicat de travailleurs ?
      Vous jouez souvent l’érudit , ignorant que c’est souvent le propre des demi-lettrés. Combien de travaux scientifiques avez-vous publiés ? Donnez-nous en les références afin que nous puissions apprécier objectivement.

  • Le 9 janvier 2018 à 10:02, par Agent privé En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Un strict minimum pour son fonctionnement », selon le ministre du travail

    Pour le secteur privé, le premier dossier à régler est la justice devant l’impôt. En effet l’iuts est essentiellement payé par les agents du privé et du parapublic cela sur leur salaire de base et sur les indemnité et primes. ce n’est pas le cas au niveau du public. nous vous demandons de supprimer l’iuts sur nos indemnités et primes. ce que nous payons déjà sur nos salaires de base c’est énorme.

  • Le 9 janvier 2018 à 10:36, par LY En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Un strict minimum pour son fonctionnement », selon le ministre du travail

    « si l’on parle de la légitimé de cette désignation parce qu’il n’y a pas eu d’organisations professionnelles, je m’étonne de cela parce que personne n’a empêché l’UAS d’être organisée ou de ne pas être le cadre de représentation de l’ensemble des organisations syndicales »
    Voila quelqu’un qui met en place une structure sensée dialoguer et qui annonce bien les couleurs d’un dialogue réussi ! De la part du Ministre ça commence bien !

  • Le 9 janvier 2018 à 11:08, par anta2 En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Un strict minimum pour son fonctionnement », selon le ministre du travail

    Ooooooooooooooooooooh, au secours conférence de presse va nous tuer ici au fas

  • Le 9 janvier 2018 à 11:11, par PMT En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Un strict minimum pour son fonctionnement », selon le ministre du travail

    Bonjour. A quoi servent alors l’Inspection du Travail, la Commission Consultative du Travail, le Médiateur du Faso, le Conseil Economique et Sociel, le HCRUN pour qu’on en crée d’autres encore ?

  • Le 9 janvier 2018 à 11:25, par SIDBALA En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Un strict minimum pour son fonctionnement », selon le ministre du travail

    Je crois que ce sont ces manières de jouer les prolongations qui ont fait chuté blaise. Nos ministres ne sont pas à la hauteur des attentes. Mieux, ils ne sont pas mis au gout du jour

  • Le 9 janvier 2018 à 16:28, par Attention En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Un strict minimum pour son fonctionnement », selon le ministre du travail

    Internaute " le vigilent" , vous vous en êtes pris à koro yamyele sans même l’avoir bien lu ! Relisez le et sans passion car cette dernière rend aveugle ! Il n à pas dit que Bassolma est à la retraite ! Relisez et cela en vaut pour le reste de mon point de vue !
    Pour le ministre en question, regarder sur la liste des gouvernants qui doivent au contribuables depuis 2008, révélé par commission d’enquête en 2014 ; pire avant-hier il a été sur Burkina info se contredire lamentablement ! Dommage ! Notre pays mérite mieux !
    Pour l internaute numéro 4, il faut bien suivre les rencontres syndicales ou conférences de presse ou déclaration,tu comprendra vite que ceux qui sont contre l’annulation de l iuts sur les primes et indemnités ne sont pas loin. Voir positions des syndicats qui ont soutenu le PNDES.
    Pour

  • Le 9 janvier 2018 à 16:36, par Bourse du travail En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Un strict minimum pour son fonctionnement », selon le ministre du travail

    Mr le ministre,vous êtes trop contradictoire ! Je vous ai dans la presse sur le HCDS. Un seul élément : en même temps vous dites que Bassolma s’est trompé de porte en attirant votre attention sur la fausse correspondance qui vous a été envoyée, parce que c’est une question à régler à la bourse du travail, en même temps vous dites qu’il n’est pas habilité à parler au nom de la même UAS : qu’en savez-vous ? Des fois se taire est mieux. Pour le peu que je sais, actuellement l’UAS à un bureau de 3 membres des syndicats autonomes et 3 membres des centrales syndicales : président, vice-président et conseiller. Bassolma même s’il vient de finir son mandat en tant que président de mois,il est actuellement conseiller. Cela laisse bien transparaître que le gouvernement guettait bien la fin de son mandat pour faire passer de telles horreurs !!! C’est donc votre "Hien" qui est un passoire ou quoi ? L histoire retiendra !

  • Le 9 janvier 2018 à 16:54, par Fox En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Un strict minimum pour son fonctionnement », selon le ministre du travail

    Vraiment on va où avec toutes ces institutions au Faso ?

    • Le 10 janvier 2018 à 03:20, par Burkina En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Un strict minimum pour son fonctionnement », selon le ministre du travail

      On a rejeté le Sénat et voilà qu’on nous le ramène d’une certaine manière. Rien que des coquilles vides mais budgetivores ! Si on gère bien le pays, il n’y aura pas de conflit, donc pas besoin de conseil de dialogue social. Celui qui n’est pas assez intelligent pour jouer son rôle sans susciter des risques de conflits qu’il laisse la place. Le pays a d’autres fils valeureux. Bande d’incapables !

  • Le 10 janvier 2018 à 10:05, par Substance Grise En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Un strict minimum pour son fonctionnement », selon le ministre du travail

    Ce que le Burkina veut aujourd’hui C’est une chambre d’intelligence constituée de personnes ressources très reflechies composée des burkinabè de l’interieur comme de la diaspora qu’un Président éclairé et qui a de la vision doit les trouver partout où ils sont.
    Ces personnes travailleront de manière bénévole en analysant tous les problèmes qui minent l’avancée du pays et faire des propostions au président
    Elles devraient faire des apports francs de manière désintéressée
    En effet quelque soit le nombre d’institutions ,avec le manque de sincérité crucial qui existe entre les burkinabè on va toujours tourner en rond et le pays sera ingouvernable même pour celui qui viendra demain ou aprés demain comme président.
    Si non comment comprendre qu’avec beaucoup de conseillers de la présidence aux institutions en passant par les ministères la capacité d’anticipation ;de prévoyance manque.
    C’est la preuve que l’hypocrysie bat son plein á tous les niveaux au Burkina reduisant au silence de bonnes volontés qui n’attendent même pas d’etre payées pour apporter des idées salavatrices

  • Le 10 janvier 2018 à 20:44, par ciceron En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Un strict minimum pour son fonctionnement », selon le ministre du travail

    sacré Clément PEGD WENDE..! est-ce que WENDE peut te PEGUE..? de gràce mon ministre ! arrête d’incendier le monde du travail qui en a déjà plein les couilles avec les affres votre gouvernance aventureuse. zélateurs, calomniateurs et je ne sais quels autres types de défenseurs de l’indéfendable ne sauraient se retrouver ce machin et vendre l’illusion de dialoguer pour l’intérêt du Faso contrairement à vos profession de bonne foi.
    l’histoire nous dira.

  • Le 10 janvier 2018 à 21:31, par cheickh En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Un strict minimum pour son fonctionnement », selon le ministre du travail

    Monsieur le Ministre, au nom de tous ces "déflatés" dont les difficultés datent de depuis Mathusalem, et dont la plupart ont d’ailleurs disparu maintenant à force de paroles, de mise en oeuvre et de dislocation de ces genres de structures, arrêtons maintenant de chercher à gagner encore du temps, et passons aux choses concrètes. Et ce, pour qu’enfin le peu de survivants qui reste, voit le bout du tunnel, et que les ayant-droits des défunts vous reconnaissent au moins ce bienfait. Sinon, parler et parler toujours comme le faisaient déjà tous les politiciens d’antan, ne trompent jamais plus personne aujourd’hui, croyez-m’en !

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