Crise au MENA : Le dossier entre les mains du chef du gouvernement, le ministre Jean-Martin Coulibaly joue à l’apaisement
Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, était face aux responsables politiques de l’APMP (Majorité présidentielle) dans la soirée de jeudi, 30 novembre 2017 pour le bilan de l’An II de l’accession du régime Kaboré au pouvoir. Un bilan global au cours duquel, le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation s’est appesanti sur les résultats de son département et, par ricochet, sur le mouvement d’humeur dans son département.
Profitant de ce cadre de bilan, Jean-Martin Coulibaly s’est exprimé sur la grève dans son département. Le dossier est entre les mains du Premier ministre. Pour autant, le dialogue n’est pas rompu entre lui et les acteurs sociaux de son département. « Le dialogue ne peut pas être rompu, je suis ministre de l’éducation et tant que je le suis, nous nous parlons tous les jours, nous organisons des activités, mais sur ce dossier, il y a eu des couacs (si on peut le dire comme cela) et nos partenaires sociaux ont souhaité avoir comme interlocuteur, le Premier ministre, qui a accepté de discuter avec eux pour ne pas aller vers un enlisement ; parce que le gouvernement prend très au sérieux les préoccupations qui ont été posées.
D’ailleurs, depuis que je suis arrivé, grâce à un dialogue permanent, continu, nous avons convenu avec eux de se rencontrer tous les trimestres et tous les trimestres nous faisons le bilan », a indiqué le ministre en marge de la cérémonie de la rencontre-bilan.
Rappelons au passage que les revendications des syndicats des enseignants sont axées entre autres sur l’adoption d’un statut du personnel de l’éducation, l’amélioration de l’accès à l’éducation et des conditions de travail.
Pour Jean-Martin Coulibaly, « ce qui est arrivé a été un malheureux incident, une incompréhension » qui a conduit les syndicats à saisir le Premier ministre pour piloter le dialogue social. « Le gouvernement n’y a pas eu d’inconvénient, parce que le principal, ce sont nos enfants qui sont à l’école, tout le reste, ce sont des instruments pour arriver à cette finalité qui est de scolariser les Burkinabè », explique le ministre.
2 257 employés dans la fonction publique dans le domaine de l’éducation
En ce qui concerne le bilan à proprement dit, le ministre estime qu’il est « réellement positif ». Selon M. le ministre, dans le domaine de l’éducation, 1 263 classes d’écoles construites sur un chiffre de 4 353 trouvé à l’arrivée. Ce qui lui faire dire que, « mathématiquement », le gouvernement est sur la bonne trajectoire pour remplir l’engagement pris par le président du Faso d’avoir zéro salle de classe sous paillotte.
« Mais nous allons accentuer cet effort, parce qu’il ne s’agit pas seulement de résorber des classes sous paillotte, il s’agit aussi de continuer à créer une extension du système parce que vous savez que la progression démographique est assez forte dans notre pays. Donc, si nous ne faisons que résorber ce qui est déjà là, il va s’en créer d’autres. Donc, nous sommes engagés à ce que cet effort soit fait », a-t-il confié.
Selon le ministre, le bilan, ce sont aussi des innovations majeures avec le programme emploi-jeune pour l’éducation nationale qui a permis de recruter 5 746 jeunes diplômés (de BAC+2 au moins pour être formés et intervenir comme enseignants au niveau du post-primaire où le déficit était criard à l’arrivée).
A en croire le ministre, en deux ans, 22 257 personnes ont été employées dans la fonction publique pour le métier de l’éducation. « Bien sûr, la trajectoire n’est pas encore atteinte, telle que souhaitée », dit-il, saluant la liberté d’expression que l’insurrection a permis d’obtenir en termes de revendications. « Des sollicitations qui étaient sur la table depuis 27ans et c’est à tout cela que le gouvernement cherche des solutions », pointe le ministre.
25 laboratoires construits, 250 enseignants du technique en formation
Au niveau des collèges d’enseignement général, un peu plus de 400 salles construites en deux ans, 34 nouveaux lycées et deux lycées scientifiques ouverts à cette rentrée. « Nous avions prévu de construire ces lycées scientifiques, et après, lorsque nous avons fait le bilan, nous avons vu que si nous voulions attendre, en termes d’infrastructures, nous aurions été retardés encore d’une année scolaire. D’où des mesures conservatoires avec la location du site des 2iE pour ouvrir le lycée scientifique de Ouagadougou et le site d’un lycée privé pour ouvrir le lycée scientifique de Bobo-Dioulasso. Et aujourd’hui, les lycées accueillent 70 élèves parmi les meilleurs de notre pays pour être formés aux sciences. La plus basse moyenne pour ceux qui ont été recrutés au BEPC était de 17,5 /20 de moyenne », a relevé le ministre, pour qui, le système produit des potentiels et de l’intelligence.
Toujours au chapitre du bilan, c’est aussi la réalisation de 25 laboratoires dans 25 provinces. « Cela montre les efforts que nous voulons faire pour que notre pays redevienne un pays de sciences. En 2016, 157 candidats aux BAC C et E et cette année, moins de 157 candidats. Ce qui revient à dire que, si rien n’est fait, dans les années à venir il n’y aura aucun candidat dans ces matières », note le ministre.
« Un pays ne peut se développer que si vous avez des gens qualifiés et à ce niveau une des mesures phares dans l’éducation, c’est que le président a demandé, qu’à partir de sa prise de pouvoir, on réoriente le système pour que nos enfants soient formés majoritairement à exercer un métier », a-t-il rappelé, indiquant que des élèves ont été orientés dans les meilleurs privés, pour lesquels l’Etat a payé la scolarité.
« Il s’agit-là de mutualiser les ressources humaines, matérielles ; du privé ou du public. Et dans ce programme, trois grands établissements du pays seront rénovés : le lycée technique, l’ex-centre Austro et l’ex-CET. Les efforts faits sont importants, mais la situation que nous avons trouvée était également préoccupante. C’est pour cela que, peut-être, les gens ne perçoivent pas encore le niveau d’effort consenti », appuie-t-il.
Toujours dans la même dynamique, une formation de 250 enseignants du technique est lancée, en collaboration avec le Maroc, la Tunisie, la Côte d’Ivoire ainsi qu’avec d’autres partenaires.
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 4 décembre 2017 à 04:01, par Karfolo En réponse à : Grève au MENA : Le dossier entre les mains du chef du gouvernement, le ministre Jean-Martin Coulibaly joue à l’apaisement
J’ai l’impression que le Ministre n’a pas pris l’ampleur des préoccupations des enseignants au sérieux dès le départ. De deux choses l’une , ou nos Ministre sont incompétents ou ils n’ont pas un réel pouvoir pour discuter quoique ce doit avec Les acteurs sociaux. Mais pour ce cas précis le fait qu’il avait refusé de rencontrer les syndicats dénote de son incompétence. Quand Le Ministre parle de solicitation depuis 27 ans !!!! C’est peut-être une fuite en avant et une aberration. C’est exactement si Les enseignants lui montrait la lune et lui il regardait le doigt. Ce qui sont au pouvoir aujourd’hui, ce sont eux qui ont géré Le système éducatif de ce pays . Il est temps que nos dirigeants s’assument. Souvent les syndicats veulent de la considération. Alors si Le dossier a atterrit sur la table Du PM , quel pouvoir reste t- il a ce Ministre si ce n’est que le pousser à la sortie au prochain remaniement ministériel.
Sous Maurice Yaméogo Le cas de son frère Denis est comparable au cas de Transquilos
Sous Le Général Sangoulé Lamizana Le cas de Domba Konate qui méprisait les enseignants et leur syndicats . Mépris qui a conduit Les syndicats à une grève de 60 jours .
Les grèves à répétition à la fin du règne des Colonels du CMRPN.
Le licenciement des enseignants sous la révolution Du capitaine Sankara , qui a affaibli son régime.
La sourde oreille et Le manque de considération de l’enseignement et des syndicats ont conduit à l’insurrection et La chute du régime des Compaoré.
Vivement que Rock KABORE cherche des hommes capables pour diriger nos ministères, sinon à cette allure j’ai bien peur pour lui.
Depuis l’indépendance de ce pays Les grèves du système éducatif ont toujours été un déclic de La mauvaise gouvernance.
Quelques similitudes existent
Je demande à nos dirigeants de prendre à corps Le problème des enseignants dès maintenant pour éviter de négocier le couteau sous la gorge comme l’avait dit Le Général Sangoulé Lamizana Dans son dernier discours à la nation avant sa chute .
Le 4 décembre 2017 à 08:29, par Patrick En réponse à : Grève au MENA : Le dossier entre les mains du chef du gouvernement, le ministre Jean-Martin Coulibaly joue à l’apaisement
Il faut murir et sortir de cette insurrection permanente pour amorcer la construction du pays. Dit nous en quoi tu es plus compétent que le ministre. Les dénigrations et les critiques faciles sont les armes des faibles d’esprit.
Le 4 décembre 2017 à 09:31, par Karfolo En réponse à : Grève au MENA : Le dossier entre les mains du chef du gouvernement, le ministre Jean-Martin Coulibaly joue à l’apaisement
Es- tu Le chargé Comm du Ministre ? Moi à sa place je n’aurais pas fui devant Les syndicats. Et comme tu tiens le mouchoir du Ministre pauvre morveux mouche toi alors ?
Le 4 décembre 2017 à 09:39, par Geneviève En réponse à : Grève au MENA : Le dossier entre les mains du chef du gouvernement, le ministre Jean-Martin Coulibaly joue à l’apaisement
Mr Patrick, vous me faites honte. Ce n’est pas Karfolo qui dit que le Ministre est incompétent. Le fait que le dossier lui échappe et atterrisse sur la Table Du Premier Ministre prouve de son incompétence. Secundo pourquoi il a une inconsideration pour les acteurs sociaux ? Nous nous sommes de ce ministère , renseignez vous bien et vous saurez que rien ne bouge. Le découragement est total.
Le 4 décembre 2017 à 11:15, par NANEMA En réponse à : Grève au MENA : Le dossier entre les mains du chef du gouvernement, le ministre Jean-Martin Coulibaly joue à l’apaisement
2. Le 4 décembre 2017 à 07:37, par Modeste Citoyen En réponse à : Grève au MENA : Le dossier entre les mains du chef du gouvernement, le ministre Jean-Martin Coulibaly joue à l’apaisement
quel apaisement ? il néglige les partenaires sociaux et quand il se rend compte de son erreur, il joue au sapeur pompier ! il devrait s’expliquer clairement avec les syndicats pourquoi cette indifférence à leurs préoccupations, point barre ! après il va mentionner dialogue constructif, foutaise oui ! c’est vraiment déplorable l’attitude du ministre à l’endroit des enseignants.
Le 4 décembre 2017 à 11:20, par NANEMA En réponse à : Grève au MENA : Le dossier entre les mains du chef du gouvernement, le ministre Jean-Martin Coulibaly joue à l’apaisement
Modeste Citoyen, justement ce Jean-Martin Coulibaly est ainsi fait ! Un véritable intrigant qui ramène tout à lui et lui seul ! Le PM a prit les devants suite à son incapacité notoire et que fout-il encore dans les débats à fortiori y parler d’apaisement ? C’est parce qu’il a été incapable que le PM a prit les choses en mains. Mais intrigant qu’il est, il va tenter de se mêler dans les débats, voire ramener la couverture à lui, se donner le beau rôle comme à ses habitudes ! Que le PM ne se laisse pas tromper par ce monsieur intrigant.
3. Le 4 décembre 2017 à 07:49, par Citoyen Lambda En réponse à : Grève au MENA : Le dossier entre les mains du chef du gouvernement, le ministre Jean-Martin Coulibaly joue à l’apaisement
Vraiment on ne sait plus ce qu’il faut dire au président Kabore .On lui conseille en vain de remanier sérieusement son gouvernement en faisant appel à des femmes et hommes compétents et de devoir dont le pays regorgent ,mais le president n’écoute pas. Regardez la dernière sortie du Premier Ministre.Cela fait honte et il a démontré qu’il n’est pas à la hauteur de la fonction.
4. Le 4 décembre 2017 à 07:55, par Citoyen Lambda En réponse à : Grève au MENA : Le dossier entre les mains du chef du gouvernement, le ministre Jean-Martin Coulibaly joue à l’apaisement
Vraiment on ne sait plus ce qu’il faut dire au président Kabore .On lui conseille en vain de remanier sérieusement son gouvernement en faisant appel à des femmes et hommes compétents et de devoir dont le pays regorgent ,mais le president n’écoute pas. Regardez la dernière sortie du Premier Ministre.Cela fait honte et il a démontré qu’il n’est pas à la hauteur de la fonction.
Le 4 décembre 2017 à 11:23, par NANEMA En réponse à : Grève au MENA : Le dossier entre les mains du chef du gouvernement, le ministre Jean-Martin Coulibaly joue à l’apaisement
Citoyen Lambda, il faut aller discuter avec le Laarlé et le Mooro afin qu’ils lui parlent. Ce sont eux qui le conseillent et qui gouvernent. Ton Rock ne dirige le pays que par procuration.
5. Le 4 décembre 2017 à 09:32, par Xavier En réponse à : Crise au MENA : Le dossier entre les mains du chef du gouvernement, le ministre Jean-Martin Coulibaly joue à l’apaisement
Moi je dirais plutôt au journaliste omar pour son esprit patriotique et de construction du traitement de son papier. C’est ce qu’il faut en chacun de nous comme esprit dans nos actes. La construction du pays se fera dans un tel souci. Il faut être un acteur qui construit et qui sème le positif dans notre façon de parler. Félicitations et qu’une solution soit trouvée dans cette crise au MENA.
6. Le 4 décembre 2017 à 09:36, par moment de verite En réponse à : Crise au MENA : Le dossier entre les mains du chef du gouvernement, le ministre Jean-Martin Coulibaly joue à l’apaisement
Dites aux enseignements d’arrete de grèver et aller a la table de necociation pourquoi ils font du tort a leurs propre enfants .le gourvernement la plupart d’eux ont enfants a l’exterieur entrain de d’étudier reflechissez beaucoup avant dagir ,on ne peut pas aussi entrain de faire des augmentation permanent pendant que ces memes enseignant sont des commerçants en province aussi
Le 4 décembre 2017 à 14:02, par nebnoma En réponse à : Crise au MENA : Le dossier entre les mains du chef du gouvernement, le ministre Jean-Martin Coulibaly joue à l’apaisement
je voudrais vous faire savoir qu’il ne faut pas penser que l’enseignant est ignorant de cette situation .Il est doublement concerné : parent et fonctionnaire .Donc s’il se permet d’agir ainsi il vous faire une analyse avant de faire sortir vos sottises .
Le 4 décembre 2017 à 16:23, par Wennonga Tounsba En réponse à : Crise au MENA : Le dossier entre les mains du chef du gouvernement, le ministre Jean-Martin Coulibaly joue à l’apaisement
Lorsque vous plaidez pour cela on vous taxe de MPPiste. Les acquis syndicaux aux forceps ne peuvent prospérer longtemps. Pas mon souhait (suis enseignant, parent d’élève, ayant observé les consignes de la CNSE à la lettre) mais la posture non courtoise d’une grande partie de la base le laisse présager. Le Faso d’abord.
7. Le 4 décembre 2017 à 10:29, par Youth En réponse à : Crise au MENA : Le dossier entre les mains du chef du gouvernement, le ministre Jean-Martin Coulibaly joue à l’apaisement
Mon cher Karfolo corrigez vos fautes avant tout. Et lutte ou pas lutte sachez que l’emploi on le choisi avant tout si on se rend compte que pas fructueux quittez et Rdv dans les mines. Si vos enseignants en avaient fait selon votre méthode actuelle, il n’aura point de cadres dans ce pays. L’enseignant sachiez le doit être humaniste. Humaniste..............
Le 4 décembre 2017 à 13:49, par faber En réponse à : Crise au MENA : Le dossier entre les mains du chef du gouvernement, le ministre Jean-Martin Coulibaly joue à l’apaisement
Bonjour cher Youth !
Vous savez l’enseignement est une profession comme les autres et celui qui l’exerce mérite aussi les mêmes conditions que celles existant dans les autres corps. Etre enseignant ce n’est un vœux de pauvreté et évitons les états d’âme quand on ne comprend rien à la situation d’une personne. Descendez dans l’administration et le milieu scolaire vous verrez dans quel genre de dénuement total les agents travaillent. Il faut des enseignants pour qu’il aie autre corps, les enseignants vont revendiquer et avoir de meilleurs conditions de travail et de vie car ils le méritent !
8. Le 4 décembre 2017 à 13:15, par OULE En réponse à : Crise au MENA : Le dossier entre les mains du chef du gouvernement, le ministre Jean-Martin Coulibaly joue à l’apaisement
Les gens veulent le changement mais ne souhaite pas que cela passe par eux. Ils ne veulent pas commencer eux mêmes le changement tant crié. Avant, on dilapidait l’argent par les multiples indemnités de séminaire/formation par ci et par la. On crée des activités à n’en pas finir qui sont bien sur rémunérées, alors que ça ne profite même pas à l’enseignant qui enseigne sous paillote. Toute activité maintenant c’est Koudougou et avec tout le budget que cela occasionne. Vous ne trouvez pas qu’un changement soit nécessaire à ce niveau !?!? Est-ce que le Ministre n’a pas voulu réduire ça un peu, et chercher à voir clair dans certaines anciennes pratiques ?
9. Le 4 décembre 2017 à 14:54, par METROLOPOULOS En réponse à : Crise au MENA : Le dossier entre les mains du chef du gouvernement, le ministre Jean-Martin Coulibaly joue à l’apaisement
La bouche du 1er ministre est comme le pot d’échappement de rock. Il pète pour dire que le moteur étouffe.
10. Le 4 décembre 2017 à 17:01, par SOUL En réponse à : Crise au MENA : Le dossier entre les mains du chef du gouvernement, le ministre Jean-Martin Coulibaly joue à l’apaisement
Ne nous laissons pas endormir ; le dossier n’est nulle part et personne ne veut s’occuper des problèmes des enseignants dans ce gouvernement ; malgré leurs gros diplômes ils ne peuvent plus convaincre un élève de seconde que l’éducation et la priorité de l’Etat. De toute façon chacun doit se préparer à une année blanche ; croyez moi ces gens sont pires que Blaise et sa bande, face à l’armée qu’ils ne peuvent plus manipuler, ils ont créer deux autres RSP : les finances et la magistrature avec lesquelles ils pillent les ressources du pays... et c’est simple à démontrer. Si vous trouvez que je mens rapelez vous que notre problème date de 2011 ; les magistrats et les financiers sont venus après nous et ont eu satisfaction ; avant de me dire que je ments, dites moi combien ils ont eu de plus sur leurs salaires. NE FAITES CONFIANCE A PERSONNE ET NE BAISSEZ PAS LA GARDE JUSQU’A CE QUE NOUS AYONS SATISFACTION. SI NOUS ECHIONS ILS VONT RASASSER L’ARGENT DONNER AUX FINANCIERS ET A LA MAGISTRATURE QUI ONT ENCORE DES POINTS DE REVENDICATION. VAMOS !!!!!!!!!