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Echangeur du Nord et déviations : Une partie de ping-pong à la recherche de l’info

Publié le jeudi 30 juin 2016 à 00h10min

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Echangeur du Nord et déviations : Une partie de ping-pong à la recherche de l’info

C’est une partie de ping-pong que nous avons vécue ce mardi 28 juin à Ouagadougou. A la recherche de l’information "juste" sur les voies qui seront barrées et les déviations prévues dans le cadre de la construction de l’échangeur du Nord, nous avons buté sur "le devoir de réserve" de personnes que nous avons rencontrées. L’info était partout et nulle-part à la fois. Pourtant, certains usagers auront la désagréable surprise de trouver une zone quasiment impraticable à compter de ce mercredi 29 juin 2016.

C’est aux environs de 10h ce mardi 28 juin 2016 que nous nous sommes rendus au Quartier général provisoire de l’entreprise française, Sogea Satom, filiale de Vinci Construction, situé derrière le commissariat de police de Sigh-noghin. Malheureusement, nous n’avons pas frappé à la bonne porte. La secrétaire nous demande de nous rendre à l’agence de la société située au quartier Gounghin. Là, nous avons été reçu par Robin Testot-Ferry. Notre hôte nous fila un contact à la direction générale des routes. A son tour, celui qu’on nous recommanda, nous référa à la direction de la communication et de la presse ministérielle (DCPM) du ministère en charge des infrastructures. Le canal protocolaire de l’information doit être suivi, avons-nous conclu ; mais les services de la direction que notre rédaction avait essayé de contacter déjà étaient restés injoignables !

Des commerçants ont été recensés

De retour au quartier Tampouy, précisément sur l’avenue Yatenga, nous avons rencontré quelques commerçants pour savoir s’ils avaient connaissance du changement qui allait s’opérer le lendemain. Ouédraogo Bernadette dit avoir appris la nouvelle à travers le "crieur public" qui aurait sillonné la zone à bord d’un véhicule. Idem pour la restauratrice Zoungrana Absétou. Sur la question des limites exactes de la route qui sera barrée, nos interlocutrices n’en savent rien.

Une autre restauratrice, Mme Sanon, nous a confié qu’elle a été recensée par des personnes qui lui ont annoncé qu’elle sera dédommagée lors de sa réinstallation. Elle a reçu un numéro : le 83.. Son voisin, Dao Siaka, vulcanisateur de profession, a également reçu la visite de la même équipe. Et depuis, ils attendent de connaître la suite.

Motus !

Au verso d’une brochure du plan de l’échangeur, nous avons relevé le numéro d’un agent du bureau d’études AGEIM Ingénieurs conseils, le bureau chargé du contrôle de l’échangeur qui va couter 70 milliards de francs CFA.

Après un coup de fil, nous sommes invité à revenir sur nos pas, c’est-à-dire, au QG provisoire de Sogea Satom. Là se trouve un service de AGEIM. Arrivé sur les lieux, nous en repartirons bredouille. Aucune information n’a filtré à part un numéro de téléphone qui nous a été remis. Il faut appeler la DCPM du ministère des infrastructures.

La proposition

Au département de Eric Bougma, l’information ne peut être délivrée en l’absence de Sogea Satom, et de AGEIM. Mais notre interlocuteur de la DCPM nous promet de rappeler dans une heure. Il était 14h45. Logiquement à 15h45, tout au plus 16h, nous devrions être situé ; mais il n’y a eu aucun retour. A 16h14, nous revenons à la charge auprès de notre homme. Ce dernier promet de nous joindre, cette fois-ci dans dix minutes. A 17h12, nous n’avons toujours pas de réponse. Une dernière tentative et notre dernier "sauveur" tient à nous rassurer qu’il se démène pour que le lendemain, Sogea Satom, AGEIM et la direction des routes soient à notre disposition pour nous offrir de plus amples informations sur les déviations et les routes qui seront barrées. "C’est notre priorité pour ce soir. Je ne vous ai pas oublié, mon cher", nous a-t-il fait savoir.

Effectivement, à 18h 59mn, notre homme nous revient. Il nous fait une proposition : visiter le site une bonne fois avec d’autres personnes (des journalistes, NDLR) qui ont également émis le même souhait que nous. "Si ça vous arrange, je vous reviendrai demain pour vous dire la date, l’heure et le scénario", nous a-t-on laissé entendre au bout du fil.

La partie de ping-pong est terminée. Ce n’est ni aujourd’hui ni demain que nous aurons l’information recherchée. Mais, une chose est certaine, la route sera barrée à compter de ce mercredi 29 juin 2016.

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 29 juin 2016 à 05:40, par Togsida En réponse à : Echangeur du Nord et déviations : Une partie de ping-pong à la recherche de l’info

    Le service de communication du ministère des infrastructures est rempli d’incompétents et d’affairistes. Le ministre Bougma risque de s’en rendre compte trop tard.
    C’est inacceptable que pour un projet aussi important, les medias soient obligés de courir derrière l’information.
    ’Quand il y aura des mouvements d’humeur des populations, on va dire que c’est de l’inciviSme, alors qu’il y a des gens qui n’ont pas fait leur travail...

  • Le 29 juin 2016 à 06:23, par lagitateur En réponse à : Echangeur du Nord et déviations : Une partie de ping-pong à la recherche de l’info

    Cette atttitude m’étonne. Donner la simple information sur des déviations ? Je me demande quel est le problème. Demandez à voir le chef de la mission de contrôle. C’est lui le mieux placé pour vous donner des informations. A défaut, ils devront vous donner son numéro de téléphone.
    En tout cas, je suis déçu par le comportement de l’aministration qui sait bien qui détient l’information. La sécretaire sur le chantier est incompétante. Elle devrait vous envoyer tout juste à côté à la mission de contrôle. Au ministère, c’est nul ! Comment tout un Mlnistère ne puisse donner aucune information sur un projet aussi important ?
    En tout cas, moi j’aurai l’information aujour d’hui.

  • Le 29 juin 2016 à 07:35 En réponse à : Echangeur du Nord et déviations : Une partie de ping-pong à la recherche de l’info

    Monsieur Herman Frédéric BASSOLE, je suis trop fier de vous, rien qu’en lisant l’article.

    On dirait un film policier, tellement c’est précis. J’ai été collé à l’article comme un bambin qui suit les pérégrinations de Papa Noël avec son jouet ! Oui, sans blague.

    Et vous dites tout ce qui s’est passé. On sent la volonté de trouver l’information (j’aime ça) et en face, le désordre (je n’aime pas ça).

    Cela nous indique comment il est difficile d’avoir des information au BF, des statistiques... Sur un autre plan, essayez d’appeler les centres de santé, pour connaître les heures de gardes, les soins effectués... Bon courage !

    M. Bassolé, Bravo. C’est ça le journalisme

  • Le 29 juin 2016 à 07:42 En réponse à : Echangeur du Nord et déviations : Une partie de ping-pong à la recherche de l’info

    De quelle info parle monsieur BASSOLE ?
    Tout le monde a vu à la télé, entendu à la radio ou de bouche à oreille que l’échangeur du nord a maintenant commencé, chose attendue par tous.
    Maintenant si vous attendez que tout les Burkinabés soient informé là je suis navré, vous et moi connaissions l’esprit du Burkinabé : blablabla pour mettre le feu partout.
    Je crois qu’il y a des questions ou des pistes d’investigation qui peuvent intéresser les Burkinabés : la corruption dans les ministères, que deviennent François, Salif, Tan Aliz, quel est le quotidien de Blaise, quelle est leur fortune,....
    ou bien si vous voulez plus de tranquillité, il y a des sujets comme : la quantité d’eau tombée à Dori, une voix dégradée par-ci par-là, un âne qui refuse de traverser une rivière, ....
    Si non si vous attendez que les Burkinabés soient unanimes sur une question, vous pouvez attendre.
    (Ne prend pas tout cela en mal mon ami BASSOLE ;)

  • Le 29 juin 2016 à 08:18, par rabo En réponse à : Echangeur du Nord et déviations : Une partie de ping-pong à la recherche de l’info

    Juste un plan du site, avec les déviations, à chaque entrée principale. Vous savez, ce gros tableau qui vous dit que :
    vous êtes ici
    - et voici les voies praticables.
    mais un vrai tableau, qu’on peut voir un peu de loin.
    merci

  • Le 29 juin 2016 à 08:46, par mouta mouta En réponse à : Echangeur du Nord et déviations : Une partie de ping-pong à la recherche de l’info

    La DCPM de ce ministère n’est pas la seule. Beaucoup de chargés de com ont leur agence où ils sous-traitent la communication de leur ministère. Dans ces conditions, ils sont plus préoccupés par les stratégies d’enrichissement que par les stratégies de communication

  • Le 29 juin 2016 à 08:49, par Zambo En réponse à : Echangeur du Nord et déviations : Une partie de ping-pong à la recherche de l’info

    Si un aussi important projet est géré avec autant de désordre et d’amateurisme, il faut s’inquiéter pour son achèvement . Quel pays ! Quel bordel !

  • Le 29 juin 2016 à 08:57, par yassida En réponse à : Echangeur du Nord et déviations : Une partie de ping-pong à la recherche de l’info

    Internaute 4
    Vous êtes certainement du service de communication du ministère. Au lieu de défendre l’indéfendable , vous ferez mieux de corriger vos erreurs. On voit dans votre réaction à quel genre de personnes le journaliste a effectivement eu affaire. Quelle misère !

    C’est le comportement d’agents carents plus prompts à justifier leurs lacunes qu’à chercher des solutions !

  • Le 29 juin 2016 à 09:14, par ouiniss En réponse à : Echangeur du Nord et déviations : Une partie de ping-pong à la recherche de l’info

    Moi même je vie dans ce quartier je ne comprends rien du tout !!! rien que cette la fois passée , rien que cette petite pluie on été inondé et y a même pas de communication pas d’information ah mon BURKINA FASO et après on parlera d’incivisme !!!! ah du wait end see !!!!

  • Le 29 juin 2016 à 10:02, par Garwa En réponse à : Echangeur du Nord et déviations : Une partie de ping-pong à la recherche de l’info

    Donc tout est pire qu’avant ! Mrrdddd ! ! ! !!

  • Le 29 juin 2016 à 10:35, par wonou En réponse à : Echangeur du Nord et déviations : Une partie de ping-pong à la recherche de l’info

    Je suis dans le quartier riverain du chantier (100 m tout au plus du chantier), mais nous n’avons pas d’informations fiables sur les dates de fermeture des voies. Et personne ne respecte les panneaux des déviations (sens obligatoire et sens interdit) et les agents chargés d’aider à fluidifier le trafic ont disparu. Quand on constate que la Sonabel et l’Onatel font des travaux tous liés au chantier, croyez-moi c’est une belle pagaille que nous vivons. Mais le vrai problème c’est le manque de communication car c’est des travaux auxquels on s’attendait vu la taille et la durée du chantier.

  • Le 29 juin 2016 à 11:28, par NungBiga En réponse à : Echangeur du Nord et déviations : Une partie de ping-pong à la recherche de l’info

    Cette partie de ping-pong ne m’étonne pas du tout de ces amateurs. En réalité c’est pas parce que ce sont des amateurs, mais c’est tout simplement parce les entreprises étrangères, notamment françaises, qui gagnent des marchés en Afrique n’ont jamais eu du respect pour les africains. On nous a toujours considéré comme des sous-hommes qui n’ont pas de droits et n’on que des devoirs. C’est malheureusement cette triste réalité qui, depuis des siècles, constitue le blocage à notre développement.
    Si je dis que ça ne m’étonne pas, c’est parce que depuis le 24.05.2016 nous sommes victimes de cette barbarie et manœuvre sauvage qui s’est opérée à Tampouy sur le section de l’avenue Narcisse Tiendrébeogo qui va de l’Alimentation de l’Espoir direction sud à l’agence de la SONAPOST juste au niveau du feu tricolore derrière la Police.
    Un beau matin, nous sommes arrivés aux environs de 8h trouver la dite section barrée à partir de l’Alimentation rendant ainsi tout accès impossible. Je dis que ce acte est barbare et sauvage, parce que, pour un minimum de respect, il fallait au moins 2 ou 3 mois à l’avance prévenir les riverains, les commerçants, les habitants de la zone concernée de cette éventualité ! C’est après avoir porté plainte que le ministère concerné s’est aussi ridiculisé en faisant un communiqué le 26.05.2016 annonçant la fermeture des voies pour le 25.05.2016. Si c’est pas au Burkina avec des corrompus et incompétents de tout bord. Comment on peut faire un communiqué aujourd’hui annonçant une action qui a déjà commencé depuis la veille ?
    Je suis désolé pour ceux qui soutiennent cette société française, mais je sais que nulle part en Europe, on peut brusquement venir bloquer un domicile, un lieu de travail, une voie publique sans un préavis pour que les éventuelles victimes se préparent. Mais ici, et même avec la complicité de nos autorités, un beau matin on vient vous traiter comme des délinquants, des hors-la-loi, des gens sans droits et je dirai même pas des humains. Et pire encore on nous signale que y’aura même pas de mesure d’accompagnement.
    Hier le 28.06.2016 j’ai eu la mission de contrôle au téléphone qui m’a dit qu’en fin juillet nous serons obligés de fermer totalement et quitter les lieux jusqu’à la fin des travaux. Concernant des mesures d’accompagnement ou dédommagement, il n’en sera rien parce que l’état a fait un communiqué le 11.06.2016 déclarant la construction de l’échangeur comme une oeuvre sociale au profit de la population. Vous comprenez donc que, parce que c’est une oeuvre sociale, y a des gens qui, ne pourront plus occuper leurs terrains acquis légalement, ne pourrons plus exercer les activités comme si c’était des délinquants. En un mot, si des victimes ne peuvent plus nourrir ou soigner ou loger leurs familles, c’est pas leurs problèmes. Et dans tout ça l’entreprise a le soutien de l’Etat !
    Un jour, si ces victimes décident de demander justice en prenant la route, vous allez encore parler d’incivisme. Mais j’espère que tout ceux qui liront ce article ont un cœur pour nous et nous soutiendront au lieu de parler d’incivisme. Tant qu’il n’y a pas de mesure d’accompagnement, nous refuserons de mourir gratuitement.
    Nous disons merci au gouvernement d’avoir initié cet échangeur que nous trouvons très bénéfique pour toute la ville. Nous ne souhaitons pas que ces travaux s’arrêtent un jour. Mais nous pensons aussi que si vous n’avez pas les moyens de vos projets, il ne faut pas les lancer au détriment des populations.
    Ces ridicule aujourd’hui, en plein milieu du chantier, de venir déclarer que votre projet est une oeuvre sociale juste dans le but de protéger l’entreprise face aux réparation du préjudice que les riverains vont subir. C’est honteux !!!!
    Merci !

  • Le 29 juin 2016 à 11:47, par sour ngomdé En réponse à : Echangeur du Nord et déviations : Une partie de ping-pong à la recherche de l’info

    internaute N° 4 ! il ne faut pas mentir. Quand tu dits tout le monde c’est faut parce que moi je n’ai pas regardé. Il faut arrêter de mentir comme ça. est-ce que tu a un problème à ce que Mr dise à l’opinion publique qu’il a cherché en vain des infos sur les déviations. Honte à toi qui a des problèmes avec Blaise, François et Autres.

  • Le 29 juin 2016 à 11:54, par john En réponse à : Echangeur du Nord et déviations : Une partie de ping-pong à la recherche de l’info

    internaute 12 vous dites purement et simplement la vérité.Aux yeux des européens, nous sommes des moins que rien alors qu’ils ne valent pas mieux que nous.

  • Le 29 juin 2016 à 13:58, par blaiso forever En réponse à : Echangeur du Nord et déviations : Une partie de ping-pong à la recherche de l’info

    beaucoup de courage à la DCPM des infrastructures ! shalom

  • Le 29 juin 2016 à 15:04, par lhm En réponse à : Echangeur du Nord et déviations : Une partie de ping-pong à la recherche de l’info

    NungBiga dis la vérité certes.
    Seulement l’engrenage est trop profond et je ne vois pas quel est l’homme politique africain contemporain qui est suffisamment fort pour rompre les acquis.
    Regardez un peu :
    1. Nos procédures de gestion des marchés publics sont calqués (pour ne pas dire imposer) à l’image du ’blanc’ (le colon).
    2. Le même ’blanc’ s’arrange avec nos dirigeants pour qu’on ne sort pas de l’ornière et finance nos budgets à des % souvent inqualifiables. (Aller voir au Niger ce qui s’y passe, je pense qu’il commence a ne même plus pouvoir payer les salaires, le blanc refuse de donner l’argent même après un ’Allah-garibou’ plus que rampant)
    3. Dans nos actions à mener sur base des budgets financés, il y a des routes à construire. Et la, le miracle tout est joué : La procédure de sélection de l’entreprise donc les clauses régissant ce type de marché met la barre haute. Il y a que des "blancs" qui correspondent aux critères. Et qui à payé pour la route, c’est le même ’blanc’ ou son frère qui finance le budget pour faire la route. Full Stop.

    J’ai un ami Rwandais qui appelle ça : l’eau va à la mer. C’est dire que même s’il pleut ou vous êtes, tout naturellement, elle va se retrouver sous terre, dans le fleuve et jusqu’à la mer. Mais je pense que le Rwanda a résolu cette question dépendance qui ne dit pas son nom. (Colonisation, Néo-colonisation, ou esclave)

    Personne ne peut aujourd’hui s’asseoir du haut de son pouvoir africain dire : j ai EBOMAF , j’ai OK, etc qui sont de chez moi et j’ai des routes à construire. Le blanc me finance certes mais au vu des mes besoins je vais faire une répartition logique avec des critères objectifs pour donner certaines parties de la couverture de mes besoins en route à EBOMAF, OK, etc. Lorsque c’est pointu et qu on n’a pas d’expertise locale , il exige que EBOMAF ou autre se colle à SOGEA SATOM jusqu’à ce que EBOMAF et autre soit a niveau. Et je regardes dans le lot , je donne une partie au blanc ou frère du blanc qui m’a financé.
    Si tu fais cela, tu vas à l’encontre des procédures que tu as "toi même" établies.

    Après ça, dans dix ans mon budget sera financé par EBOMAF, OK et autres. Bien sûr il faut régler un autre aspect du risque ici à ne pas négliger (le genre que le patron de EBOMAF veuille être président et dirigé le pays). Néanmoins je préfère encore gérer ce risque qui est national et africain que continuer à faire "hara kiri" à mon peuple et à la génération future.

    Je préfère que l’eau aille à la mer mais passe par la source que je suis.

  • Le 29 juin 2016 à 15:33 En réponse à : Echangeur du Nord et déviations : Une partie de ping-pong à la recherche de l’info

    tout le monde est affairistes au infrastructure surtout le daf il dit jamais la verité depuis campus

  • Le 29 juin 2016 à 22:51, par GOAMA En réponse à : Echangeur du Nord et déviations : Une partie de ping-pong à la recherche de l’info

    Je partage l’avis de l’internaute n°12 ; J’irais même plus loin. Je ne sais pas si c’est le ministère des travaux publiques ou la direction de l’entreprise Satom qui fait courir le bruit que les riverains seront dédommagés alors que c’est archi faut . Je le dit parce je suis un riverain travaillant dans la zone concernée par ces barrages sauvages et je me suis rendu au siège de cette entreprise pour m’enquérir sur l’Ampleur de ces blocages. Au niveau du contrôle on me demanda l’objet de ma visite, et après explication, ils s’étonnent qu’on vienne se plaindre de la fermeture des voies car l’entreprise va nous dédommager pour le temps des travaux, information qui a été contredite aux niveaux des responsables chargés du contrôle. Je voudrais informer le publique de Ouaga et principalement ceux qui n’habitent pas ou ne connaissent pas tampouy que les fermetures des voies touchent le cœur de ce quartier, là ou sont concentrés les petits commerçants , le secteur informel, mais également les banques et les différentes boutiques. Fermé un tel lieu sans mesures d’accompagnement va contribuer à grossir le lot de chômeurs qui n’est déjà pas petit. Est ce vraiment raisonnable de demander à un père de famille qui vit du jour au jour de son petit commerce d’arrêter de travailler pendant 03 ans sans lui proposer aucune alternative ? Dans tous les cas, nous pensions que de tels agissements qui étaient de pratiques courantes par l’ancien régime sont à jamais révolus par le nouvel état véritablement de droit que nous sommes en train d’édifier. En tout état de cause, nous n’allons pas assister passivement à nôtre propre déchéance. Nous voulons bien avoir des échangeurs, mais nous voulons vivre pour les voir se réaliser.

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