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Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

Publié le lundi 1er décembre 2014 à 01h36min

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Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

Un peu loin de l’Assemblée nationale au moment celle-ci a été prise d’assaut par la foule, Aziz sana, coordonnateur national du « Mouvement ça suffit » a été l’un des témoins des tueries par balles précisément à côté du domicile de François Compaoré. Le sifflement des balles, il s’en remémore douloureusement chaque nuit, nous-t-il dit. Avant les évènements des 30 et 31, son mouvement a rencontré les acteurs (oppsoition et majorité) pour éviter ce qui est arrivé. La coordination avait même été reçue par le premier ministre de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro le 26 Août. Rencontre avec celui qui dont la place au conseil national de transition est contestée par certains membres de son mouvement.

Lefaso.net : Comment avez-vous vécu la journée du 30 octobre ?

Aziz Sana : J’ai vécu la journée du 30 avec beaucoup d’émotions. C’était la première fois que je me retrouvais face à face avec des militaires qui avaient des armes et tiraient à tout bout de champs en l’air. C’était ma première fois d’entendre le sifflement des balles de façon continue et proche. Même actuellement quand je dors souvent je cauchemarde sur les sifflements de balles. Nous étions sur l’avenue Charles De Gaulle, vous savez qu’il y a le conseil de l’entente et le domicile de François Compaoré à ce niveau. Notre intention première intention était de nous rendre à l’Assemblée nationale et voir nos députés se prononcer et en même temps leur faire comprendre notre mécontentement. Quand on a voulu traverser la voix qui se trouve entre l’université et le domicile de François Compaoré, on s’est confronté à un mur impénétrable des militaires de la garde présidentielle qui veillait sur le domicile du frère du président. Après plusieurs tentatives, on a échoué. A un moment, ces militaires chicotaient les manifestants avec des ceinturons. C’est après, qu’ils ont décidé de recourir aux armes en tirant en l’air. Aux alentours de 9h- 10, on a entendu sur une radio que les manifestants avaient pris d’assaut l’Assemblée nationale. Nous avons vu la fumée. A notre niveau, les manifestants se sont dit que les autres ont pu franchir, pourquoi pas eux. Ils ont voulu forcer, mais c’était mal connaitre les gardes. Des gendarmes qui ont vu que c’était dangereux, sont venus pour nous faire comprendre de ne pas franchir la ligne, parce que les militaires en présence allaient tirer.
Dans la chaleur de l’action, plus la foule augmente, plus elle devient difficilement contrôlable, on a voulu passer par tous les moyens sur cette voix pour rejoindre la radio nationale et l’Assemblée nationale plus loin. Et c’est en ce moment que les militaires voyant la foule s’approcher, n’ont pas hésité à tirer à bout portant. Sur place, il y a eu 5 manifestants qui sont tués. Les gens étaient vraiment tristes et ne s’attendaient surtout pas à cela.
Au lieu d’insister, autour de 10h, en petit nombre, nous avons décidé de traverser le canal, derrière le terrain d’entrainement de l’EFO, pour venir à l’Assemblée nationale et constater les faits. De là, on a refait le tour du CFOP pour retourner d’où on est venu. C’est quand nous sommes retournés, après 30 minutes qu’un jeune est tombé du côté de Boinsyaaré. A un moment la rumeur a couru que François a été arrêté. Les militaires qui étaient devant son domicile en cargo ont voulu quitter les lieux. Il fallait tirer en l’air pour se frayer un passage, mais il y a un qui tirait sur le goudron et une la balle a rejailli, et a touché un jeune. Nous avons eu plus de chance.

Au départ, l’objectif était d’assister au vote de la loi à l’Assemblée nationale, mais finalement, l’ex chef de l’Etat a démissionné. Est-ce qu’en vous levant le matin vous vous attendiez à un tel scénario ?

Notre premier objectif était que le chef de l’Etat retire le projet de loi. Mais nous avions dit auparavant, lorsque nous avons fait notre tournée pour tenter un dialogue pacifique entre les différents acteurs, que le dialogue n’est possible que lorsqu’aucun Burkinabè n’est pas tué. Nous l’avons même dit à l’époque au chef de file de l’opposition, notre tentative de dialogue n’est pas une position de faiblesse. Aussi avec le Bloc 21(mouvement de lutte qui est né le 21 octobre date de l’adoption du projet de loi de modification de l’article 37) nous avons convenu de cela, si jamais il y a mort d’hommes, nous irons au-delà de la demande de retrait du projet de loi.

D’aucuns n’hésitent pas à dire que c’est une révolution inachevée, sinon une victoire populaire volée par l’armée, comment vous appréhendez cela ?

Non moi je ne vois pas les choses ainsi. Vous savez lorsque le président Compaoré est parti, il était difficile pour un civile, d’aller s’asseoir à Kosyam. La seule institution qui restait viable c’était l’armée et l’opposition. Même si un civil partait à Kosyam, il aurait eu besoin de la protection de ceux qui ont les armes, c’est à dire l’armée. Dans ce genre de situation, c’est celui qui a la force qui s’impose. C’est dommage mais il faut reconnaitre que si l’armée n’était pas intervenu aussi rapidement, le pays serait dans un désordre total.
D’abord l’armée devait mettre les choses en équilibre et passer le pouvoir à une autre personne. Nous, dès le 30 quand les gens scandaient le nom du général Lougué, nous avons dit pourquoi pas une transition civile. L’idée est venue de réclamer une transition civile et on a commencé à travailler dans ce sens au moment où certains s’installaient déjà à Kosyam comme président nous on luttait pour ramener une transition civile. Ce qui a fait qu’à un certain moment, Il y a eu cette divergence entre ceux qui depuis le 30 voulaient les militaires et ceux qui voulaient une transition civile et entre-temps les gens disaient qu’il y avait une divergence entre les organisations de la société civile. Ce qui était le cas à partir du moment où certains acteurs de la société civile se sont retrouvés à la place de la révolution proclamant un militaire comme président et d’autres étaient au CFOP réclamant une transition civile, le hic est venu de là, la division est venue de là et heureusement qu’avec le temps certains se sont ramollis et ont accepté que la transition civile était la meilleure des choses. La majorité de ceux qui voulaient la transition militaire ont accepté même si certains n’ont pas reconnu leurs erreurs.

La transition militaire est finie, l’armée est partie mais pas totalement, comment appréciez vous ce tandem civile et militaire à la tête de l’Etat ?

De toutes les manières pour moi c’est une transition qui va durer une année et tant que les militaires font ce que le peuple veut, il n’y a pas de problème. Donc nous avons voulu une transition civile, nous l’avons eue. Cette transition civile va durer une année, c’est beaucoup mais c’est aussi peu. L’essentiel c’est de travailler à ce que cette période soit apaisée, pour qu’il y ait moins de revendications, moins de marches, moins de couacs et qu’en novembre 2015 on organise des élections. Nous n’avons pas à craindre que Zida ou une autre personne reste au pouvoir comme ce qui se passe dans les autres pays. Pour moi l’essentiel c’est qu’aujourd’hui la transition civile est acquise. Les militaires sont des enfants du pays, ce sont nos frères et on peut tracer ensemble cette voie radieuse et mettre ces bases solides pour la démocratie à venir. Je n’ai aucun problème avec eux tant qu’ils restent dans l’optique démocratique.

Les organes de la transition sont en train d’être installés, au niveau des Organisation de la société civile, il y a eu des bisbilles pour le choix des candidats, n’est-ce pas une face hideuse que vous montrez aux Burkinabè ?

Non en fait il faut aussi souligner une chose, tout ce qui se passe dans la société civile est dû au fait qu’il y a une société civile bien particulière qui s’est organisée que nous appelons le bloc 21, des mouvements spécifiques qui sont organisés depuis deux ans et qui ont travaillé à la chute du pouvoir Compaoré. Mais la victoire a 10 pères et la défaite est orpheline. Au lendemain de la victoire, pour l’écriture de la charte on avait besoin de toutes les compétences et c’est de là qu’est né le cafouillage. Avec une dizaine de structures au départ, on s’est retrouvé avec plus d’une centaine. Quand il s’est agi de désigner les représentants, la méthode a faussé parce qu’elle a été reprise trois fois. La première fois, il s’agissait de faire des sélections et il n’y a pas eu de problème chez nous les mouvements spécifiques qui étions organisés, nous avons fait une liste consensuelle en fonction des compétences, de la capacité à mieux gérer la situation. Mais au niveau des autres blocs c’est la première fois qu’ils se retrouvaient. Il fallait alors mettre des conditions avant d’aller aux élections, mais il n’y a pas eu de conditions pour les premières élections.
Les premières élections ont eu lieu et ceux qui ont perdu ont trouvé que ce n’était pas transparent et ils se sont plains. Le premier ministre a sorti une note pour donner des directives et c’est ainsi que la coordination des OSC a décidé de reprendre les élections mais dans notre bloc, nous n’avons pas eu de problèmes puisqu’on se connaissait. Quand les élections ont été reprises, un communiqué a été fait pour regrouper toutes les associations du Burkina Faso à venir se partager 25 postes. C’est la méthode qui a manqué lors de la désignation des représentants de la société civile, ceux qui avaient gagné les premières élections mais qui ont vu qu’ils étaient en train de perdre la deuxième, ont commencé à boycotter et ont commencé à arrêter le processus.
Pour la troisième fois ils ont décidé de faire un collège de désignation de neuf (09) membres qui va écouter uniquement ceux qui ont rédigé la charte, là encore c’était devenu restreint. Bien qu’on ait repris pour la troisième fois, certains ont trouvé encore des méthodes diffamatoires pour dire qu’il y a trop de politiques dans la désignation des membres. La charte dit que pour être candidat, il ne faut pas avoir été dans une organisation ou un regroupement ayant soutenu le régime déchu ou la modification de l’article 37, c’est tout.
Certains membres ont été élus pour siéger au Conseil national de transition, mais certains sont contestés au sein même de leur mouvement, c’est votre cas. Vous auriez été même déchu de votre poste de coordonnateur national. Qu’en-est-il ?
Non c’est de la fanfaronnade, il faut un minimum de discipline dans un mouvement lorsqu’on organise une assemblée générale ou une réunion. On ne peut pas le faire à l’insu du premier responsable. Il est dit dans l’essentiel des textes des partis politiques et des associations et même dans nos propres textes qu’il n’y a que le coordonnateur général qui peut convoquer une assemblée générale, une réunion du bureau exécutif national. Que ce soit extraordinaire ou pas, on ne peut pas convoquer une réunion à huis-clos, pondre un bout de papier, je trouve cela totalement indiscipliné et dégoutant. Pour nous c’est nul et cela n’a aucun effet. Ce sont quelques individus qui ne font pas partie du bureau exécutif, après son renouvellement et se sachant exclus, ils se sont retrouvés à quelque part pour pondre ce genre de sottise. Ceux qui ont signé ledit texte ne sont pas même pas conséquents. Le texte a été signé le 19 novembre, alors que les évènements datent des 30 et 31 Octobre, je ne comprends rien. Ceux qui ont écrit cela, ce sont des gens qui sont envieux de poste, qui ne pensent seulement qu’à leur personne parce qu’ils ont été aussi candidats. Il y a un qui s’est inscrit sur la liste des candidats au poste de membre du CNT au titre d’un autre mouvement, il a même été interviewé lors des dernières désignations avec le collège des sages, je parle de l’ancien secrétaire général , GUEBRE Adama. Il a été candidat, moi aussi. J’ai été désigné, pas lui, donc c’est une question de poste tout simplement.

A quel titre allez-vous siéger au CNT ?

Je vais siéger au CNT au titre des mouvements spécifiques et non au titre du « Mouvement ça suffit ». On a fait une liste consensuelle des mouvements spécifiques et j’ai été retenu dans la liste consensuelle émanent évidemment du « Mouvement ça suffit », mais on pouvait retenir d’autres personnes. Dans le M21, c’est le leader qui avait été retenu, mais il a désisté et on a cherché quelqu’un d’autre. Chez nous on a retenu les personnes en fonction de leurs compétences et c’est dans ce consensus que j’ai été retenu. Je reste coordonnateur général du « Mouvement ça suffit » parce que les textes me l’autorisent. En définitive, je pars au CNT au nom du peuple on était sur le terrain, on a l’esprit du peuple pour défendre le peuple.

Ne pensez-vous pas comme le recommandent certains que les OSC devraient rester en marge des organes dirigeants pour continuer à être des vigies de ce qui se passe en face ?

Cela dépend de la vision. les OSC à un moment donné peuvent être à coté pour critiquer et je pense que c’est lorsque le processus est normal c’est-à-dire qu’à partir de 2015, ceux qui veulent faire la politique la feront et ceux qui veulent rester dans la société civile y resteront. Mais aujourd’hui nous nous trouvons dans une étape où nous devons ensemble écrire l’histoire de notre pays. On peut être dans une organisation de la société civile et avoir une bonne vision démocratique pour son pays, mais après que nous ayons posé les bases démocratiques, on pourra retourner dans les OSC pour contribuer à notre manière à la démocratie. Mais pour l’instant nous devons nous unir. On peut faire une insurrection et rater la transition. Nous avons le devoir de rester vigilant pour que la bonne base démocratique soit un résultat palpable en Novembre.

On se rappelle que le 26 aout, la coordination nationale du « Mouvement ça suffit a été reçue par le président de l’assemblée nationale de côte d’ivoire, Guillaume Soro pour justement discuter autour de la situation nationale. Est-ce qu’avec la nouvelle donne, vous avez encore eu des contacts avec lui ?

Il n’y a pas eu de contact en tant que tel, sauf qu’il nous a facilité avec des contacts quand on voulait rencontrer le parti au pouvoir, parce que ce n’était pas facile. Avant de partir il nous a conseillé quelqu’un qui pouvait nous aider à rentrer en contact avec le parti au pouvoir. Et effectivement c’est par l’intermédiaire de cette personne que nous avons pu rencontrer le parti au pouvoir pour expliquer l’objectif de notre approche. Sinon à part la date du 26 nous n’avons pas eu de lien direct avec Guillaume Soro. Quand nous avons rencontré le parti au pouvoir, nous avons eu le message clair, nous voulons que l’ensemble des burkinabè s’asseyent pour discuter avant qu’il ne soit trop tard et que les meubles pouvaient être sauvés. Aujourd’hui on constate que si les gens nous avaient pris au sérieux, on aurait fait l’économie d’une trentaine de morts, avoir une transition apaisée et les familles n’allaient pas être aussi endeuillées. Malheureusement certains se sont crus tellement forts qu’ils n’ont pas compris le sens de notre démarche.

Vous avez certainement vu les réactions de Guillaume Soro après que Blaise Compaoré soit parti du pouvoir, il ne semble pas digérer la situation. Quelle a été réaction vous qui l’avez rencontré et discuté avec l’homme ?

C’est naturel parce que lorsque vous avez un ami qui part dans des conditions aussi humiliantes, cela ne peut vous faire plaisir, surtout quand il a été votre protecteur. Ce sont des humeurs naturelles, toute personne aurait réagi de la sorte, mais c’est le fait de le ressortir publiquement qui donne une autre connotation. Si vous vous rappelez dans la lettre de janvier 2014 que j’ai adressée à Guillaume Soro, je lui demandais de conseiller le président du Faso de ne pas s’accrocher au pouvoir et que je comptais sur son courage et sa clairvoyance habituelle pour tenir ce langage président Blaise Compaoré. S’il m’avait écouté, je crois qu’il ne serait pas aujourd’hui à se morfondre, il aurait joué sa partition pour que son mentor ne soit pas humilié.

Mais en tant qu’homme d’Etat est-ce qu’il ne devrait pas aller au-delà des considérations personnelles puisse que ce fut une insurrection populaire, une volonté populaire de barrer la route à Blaise Compaoré ?

Oui tout à fait. Surtout que Guillaume Soro est comme un frère pour nous, le Burkina Faso constitue sa seconde patrie donc normalement il devait considérer le peuple burkinabè et non pas l’homme, et c’est dommage, mais je crois qu’après les émotions, le langage va changer. Souvent ce sont des émotions subjectives mais en tant qu’homme d’Etat comme vous l’avez dit, il devait aller au-delà de cela et considérer le Burkina Faso qui l’a accueilli pendant de nombreuses années et non Blaise Compaoré comme citoyen qui l’a accueilli parce que quoi qu’on dise c’est le peuple burkinabé qui lui a été hospitalier et non le président Compaoré uniquement.

Quelle est votre vision pour le Burkina dans les mois et les années à venir ?

Pour moi la transition est importante pour acquérir des bases tangibles et démocratiques pour notre pays et c’est à partir de ces bases qu’on pourra projeter l’avenir démocratique. Il faut revoir tout ce qui est constitutionnel, tout ce qui est code électoral, tout ce qui est finances publiques. Il faut revoir même l’unification de l’armée. C’est à travers ces réformes dans la transition que nous allons avoir une base démocratique. Il ne faudrait pas rater cette transition, il faut que ce soit une transition calme. Moi j’ai décidé de rester dans cette arène pour apporter ma contribution, pour moi la chaise vide n’a jamais servi. Si on était dans la rue, je pense que c’est parce qu’on a une vision, nous devons la transcrire dans les textes et je me vois mal être à l’écart, laissant les autres écrire cette vision que j’ai de la démocratie, c’est pour cela que nous avons pris la responsabilité de d’aller au CNT. Avec d’autres camarades, nous comptons changer le nom du mouvement. On va faire une jonction, un mouvement démocratique des jeunes, le nom sera déterminé pour qu’on fasse des propositions très fiables. « Le Mouvement ça suffit » était juste pour un contexte et comme le contexte a changé, il faut se réadapter.

Pour l’intérêt suprême de la nation, nous nous sommes vus dans l’obligation de ne pas laisser les autres écrire l’histoire de notre pays pour nous, nous comptons assumer notre entière responsabilité quant à l’écriture de cette nouvelle page de l’histoire. Ceci pour que dans vingt , quarante ans, nos petits-enfants, nos enfants se rappelent que nous avons laissé de bonnes bases démocratiques et c’est ce qui est ma motivation première.

Réalisé par Tiga Cheick Sawadogo et Cyriaque Paré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 1er décembre 2014 à 02:33 En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire n°10 : Aziz Sana

    Il va falloir faire attention à ce genre de monsieur ! ce sont les mêmes comportements de voraces arrogants qui ont contribué à la chute de l’ancien régime : faire de la politique le moyen le plus sûr de s’enrichir. Ce monsieur est flou ! je cite "Avant de partir il nous a conseillé quelqu’un qui pouvait nous aider à rentrer en contact avec le parti au pouvoir".qui est ce ? pour un homme honnête le moins c’est de dire le nom de la personne ! ce gars roule pour quelqu’un.

  • Le 1er décembre 2014 à 05:13 En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire n°10 : Aziz Sana

    Monsieur Tiga Cheick Sawadogo (Lefaso.net), en tant que journaliste vous avez omis une question essentielle donc commis une grave erreur professionnelle : Aziz Sana est-il réellement membre d’un parti politique et que pense-t-il de la disposition de la charte qui interdit un tel membre de siéger au nom des osc ? C’est simple.
    Une incohérence dans les propos de Aziz quand il dit qu’il siège au CNT au nom des mouvements spécifiques. Comment a-t-il pu rejoindre ce regroupement ? A son propre nom ? Il ne fait même pas honneur à son mouvement. Soyons sérieux. Vivement que la morale revienne au Faso.
    Autrement, je pense que l’article n’apporte rien sinon offrir un espace de promotion à quelqu’un qui est contesté. En lisant l’article, je ne vois en quoi il a été un héro de l’insurrection populaire pour un dirigeant d’un mouvement qui ne peut même pas regrouper ses militants et se retrouve à se balader seul. Lefaso.net gagnerait à être plus professionnel pour éviter de pondre des articles promotionnels et publicitaires.

  • Le 1er décembre 2014 à 06:29, par Alain En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire n°10 : Aziz Sana

    Je vais vous dire quelque chose.Ce jeune Aziz Sana n’est pas fiable.Pour l’instant,permettez que je rentre pas dans les détails.Croyez ou ne croyez pas mais retenez bien ce que j’ai dit.L’histoire nous dira.

  • Le 1er décembre 2014 à 08:11, par Justice En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Vraiment ce Aziz Sana là, il est traitre et menteur à tout moment. S’il pense que c’est cela la meilleure façon de s’enrichir ou de réussir il a vraiment tiré en l’air. Tu es une vraie déception pour ton mouvement et pour toute la jeunesse d’aujourd’hui ! Comment peut on qualifier ce bouffon de héros national ! toi qui a interpeller, à travers ton mouvement, la population de ne pas répondre à l’appel du 30 octobre et aujourd’hui tu te dis héros de l’insurrection national ! tu n’a vraiment pas de dignité. Tu mène la politique du ventre, mais tu te trompe lourdement car les individus comme vous sont dans le collimateur ! profite bien de tes 1 ans de membre de CNT car après cela tu seras aux oubliettes ! Déception sur déception......

  • Le 1er décembre 2014 à 08:34 En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Faites attention à ce genre d’individu. En quoi ce type est un héro ? Les héros ne battent après une révolution pour des postes au sein d’un organe de transition. Attendez tout va se savoir, on se connait bien dans ce pays. Ceux qui étaient au cœur de l’action n’ont pas le temps de se positionner et prendre une photo. Nous devons respecter nos martyrs.

  • Le 1er décembre 2014 à 08:45, par integrite En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    lefaso.net j’aime bien votre site mais de grace arretez avec cette histoire de heros de l’insurrection. pourrez- vous parlez de ces milliers d’ heros qui ont fait face aux balles reelles pour au prix de leur vie ? il a milité dans l’adf rda de ce gilbert qui aurait pu eviter cette situation que notre chere patrie a connu ; il est juste votre heros a vous. je doute de l’integrite de ce monsieur, un tel individu siegé au cnt, pour defendre l’interet de qui ? je suis d’accord avec alain

  • Le 1er décembre 2014 à 08:57, par anaza andek En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    restez et suivez . Vigilance

  • Le 1er décembre 2014 à 08:59, par kio En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Ecoutez ! un peu de sérieux là. quel héros de l’insurrection ! Ce jeune Aziz est un vrai fantoche. C’est le même qui était (ou qui est) le Président des jeunes de l’ADF/RDA. Un véritable opportuniste qui n’a pas hésité à s’engouffrer dans la brèche de l’insurrection pour des strapontins.

  • Le 1er décembre 2014 à 09:13, par Fax En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Aziz SANA, tu n’es pas sérieux, comment peux tu être le coordonnateur du "Mouvement ça suffit" et être sur l’Avenue Charles De Gaulle, au niveau du feu tricolore de l’université de Ouagadougou à 10h et c’est exactement à cette heure que devait se tenir le vote à l’AN. Nous jeunes burkinabè conscients avant cette heure nous luttions au alentour de l’AN pour y entrer dans le but d’assister au vote et pourquoi pas perturber ce vote. Nous sommes passés au siège du CFOP avant 8h00 avec pour destination l’AN. A koulouba nous avons respiré les gaz lacrymogènes. Autre chose, quelle est la personne que tu as contacté au sein de la majorité pour lui faire comprendre les préoccupations de votre Mouvement.

  • Le 1er décembre 2014 à 09:17, par k ya woto En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Encore lui vraiment, il force seulement mais on le vois venir et il a tout fait pour ce retrouver au CNT mais qu’il sache qu’on suit son regard, il ne pourra rien. Monsieur Tiga Cheick Sawadogo (Lefaso.net) sachez que les héros c’est tout le peuple burkinabé donc épargnez nous ces genres d’article.

  • Le 1er décembre 2014 à 09:25, par filsdupaysan En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    "La victoire a cent pères, mais la défaite est orpheline." John Fitzgerald Kennedy.

  • Le 1er décembre 2014 à 09:29 En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Sana, je t’ai connu à l’université. Que les dirigeant du MEFA et de l’UNEF disent qui est AZIZ. Eux tous qui complotait avec le régime Compaoré, de la FEDABC, de l’UNDD en son temps pour briser les mouvements estudiantines.
    Si tu digne, démissionne avant que les jeunes ne viennent te déloger

  • Le 1er décembre 2014 à 09:35, par boanga En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Je crois qu’il y a mieux à faire que de fabriquer au hasard des héros de paille qui ne sont que des faux types. En quoi ce que cet énergumène a débité dans ses balivernes méritent qu’on le qualifie de héros ? QUAND MEME

  • Le 1er décembre 2014 à 09:35, par LE VOYEUR En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Ce Gato doit purement et simplement démissionner du CNT. Je me rappelle qu’à la grève des agents du Ministère de l’Économie et des Finances, c’est ce même Aziz qui a été infiltré au sein du Syndicat par le Ministre BEMBAMBA EN 2011. Le CNT est une poubelle.

  • Le 1er décembre 2014 à 09:37, par gare à toi En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Lui là,il n’est pas hero de l’insurection c’est un fantoche, à l’ecouter il me laisse perplexe.IL dit je cite : on n’est parti pour assister au vote pour exprimer notre mecontentement.Moi je suis parti pour empecher le vote.Mefions nous de ses gens

  • Le 1er décembre 2014 à 09:42, par fasobiga En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    la seule question à la quelle je m ’attendais était de savoir si Aziz est membre du bureau politique du MPP et qu’ à ce titre estce qu’il pouvait représenter les OSC au CNT ?
    c’est tout si non on a pas besoin d’aller voir un ami journaliste pour montrer q’on a participé au manifestation les 30 et 31.
    je suis vraiment déçu de lui, je ne pensais pas qu’à son âge il allait frauder clairement et s’en réjouir

  • Le 1er décembre 2014 à 10:25, par SIDZABDA En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Mon petit, il faut démissionner car Blaise est plus caïd que toi mais il est parti et c’est à la faveur de cette situation d’ailleurs qu’on est entrain de découvrir certains rattrapés par leur passé. Ton mensonge a été découvert surtout la rencontre avec Guillaume Soro. Soit tu ne l’as pas rencontré et comme propagande oblige, tu reviens mentir ou bien tu l’as rencontré et tu as peur actuellement vu la situation. Ce qui montre en ce moment ton irresponsabilité politique et même ta soif de tes faire voir. Avec ces récents événements tu es devenu star même si c’est dans la négativité donc cède vite ta place sinon ta soif risque de te transformer en moins que rien. Tu as encore un grand avenir devant toi, ne la boycotte pas comme ton chef de parti GNO là fait. Lui tu sais qu’il ne sera plus rien dans ce pays. Tu as encore le temps devant toi car dit-on ’’ le nombre d’année qui nous reste à vivre est plus important que ceux que nous avons vécus’’.
    Fasonet, j’ai lu aujourd’hui votre héros mais je me rends compte que je me rendais service en ne lisant pas ceux passés.

  • Le 1er décembre 2014 à 10:29, par nedbiiga En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Je suis seulement et sincèrement deçu de savoir que ce Monsieur est un vrai menteur ! J’y étais lorsque les militaires ont tiré sur les manifestants chez François. C ’est après la prise de l’Assemblée qu’un grpe de manifestants a rejoint le domicile de François après avoir eu la levée de barrière au petit rond point de la radio et du Conseil côté Université.Entre 11H 12H00. Sans rancune ! Faudra t-il forcer le Leadership en mentant ??????????

  • Le 1er décembre 2014 à 10:30, par NIKIEMA KUILGA En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Toi aussi tu étais de l’ADF/RDA. Tu es même un pur produit de ce parti. Ne crois pas que nous sommes amnésiques.Tu as été représentant des élèves et étudiants, régulièrement investi au cours d’un congrès . Tu ne connais pas ton histoire et tu feras mieux de te taire afin de ne pas nous irrité davantage. Ce n’est pas de cette jeunesse que nous voulons ; tu es loin d’être un bon exemple.

  • Le 1er décembre 2014 à 11:36, par ZOUZOU 1er En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Monsieur SANA sans vous connaitre je suis inquiet de votre présence au CNT et à lire les internautes je me demande quel rôle allez vous jouer réellement et sincèrement dans la transition. De toute façon le peuple réel demeure vigilant et au moindre écart de conduite nous allons nous faire entendre haut et fort. A bon entendeur salut.

  • Le 1er décembre 2014 à 11:55, par brama En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    aziz est loin d’etre hero ds ctte revolution du 30 et 31 oct.il est tout simplement un cameleon equilibrice en se disant plus malin que les autres on comprend bien son systeme mais le peuple voyant a l’oeil sur lui.les heros de l’insurrection sont ceux qui sont tombes par balle.moi personnellement jai ete ds tout les differents lieux le jour du 31oct.la balle a pris un jeune en plein ventre a 5m de mois et un autre ds son cuisse gauche aquelque 7m de moi,c’etai vers ecole les laureats de ouaga 2000 entre salle conference et BF1et c’est au moment que ns ns dirigeons vers kossyam et c ’est ns meme qui on tout fait pour les amenes a l’hopital blaise compaore.demandez a aziz estce qu’il etai labas jai perdu tout mes portable et jai eu des blessures et la balle a frolee mon bras droit au moment ou on etait en face des militaires bras a l’air non loin de bf1.mais je me dit pas heros moi je donne le mot hero a ceux qui on perdu leur vie.. sinon les milliers de personnes qui etait dehors ce jour du 31oct sont tous des heros..

  • Le 1er décembre 2014 à 12:01, par PATE En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Hum, depuis le campus, il était avec ceux qui prenaient l’argent avec le régime de Blaise pour tenter de casser les luttes. Comment un individu qui n’a pas eu pitié de ses camarades étudiants qui souffraient dans l’enfer de l’UO peut défendre l’intérêt d’un peuple au CNT. Petit, je pensais que tu avais changé un peu, mais je vois que tu ne peux même pas changer, puisque tu as mal commencé ta jeunesse en allant vers les puissants pour avoir ton pain...seulement ce que tu oublies, le Burkina est un pays de savane et tout se sait. Je vois que tu essaies même de tromper les gens en faisant croire que tu étais au cœur des évènements. Non, arrête de mentir : les morts au niveau de la maison de François c’était bien après la prise de l’assemblée.

  • Le 1er décembre 2014 à 12:18, par le detenteur de la verité En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Aziz Sana c’est quel chemise tu as porté pour sortir. ou est le tee-shirt du mouvement que tu as toujours eu des difficultés pour porter.
    Où sont tes camarades du mouvement Ca Suffit a tes cotés.
    Tu avais posté la semaine passé une photo sur facebook pour dire que tu étais avec Sayouba Sawadogo. Il a posté pour dementir en disant que c’es vers les 10h que tu est arrivé sur Charles De Gaules et vous avez traverser le canal et apres tu es allé vers l’Assemblée.
    Concernant Soro nous avons ta photos avec lui. si tu veux je la poste aujourdui mme.
    Tu as menti a tes camarades que tu n’etais plus de l’ADF alors qu’en Janvier tu n’avais pas encore demissionner.Il ya la preuve aussi
    Tu as menti a tes camarade que tu n’est pas du MPP alors que tu as été a leur premier Assemblée , il la preuve aussi.
    Nous te prions Mr Aziz Sana, pour la memoir de nos martyrs eclipse toi c’est mieux. on a assez ecouter tes mensonges et on t’a assez vu.
    Tout le monde entier a vu les faits qui te sont reprochés par les membre de ton bureau.
    Le Burkina Faso n’a plus besoin de gens de ton espece c’est pour cela kon a bouté certaine personne hors pays

    tu est mal intentioné

  • Le 1er décembre 2014 à 13:45, par Lord Nas En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Aziz tu n’a pas été mandaté par ton bureau. Ça prouve que tu a été nul.ça ne sert pas de dire je suis au cnt seulement il faut être intègre et honnête sinon tu ne pourra rien apporter à ton pays. Ce que tu reprochais aux anciens dirigeants, c’est cette même attitude que tu adopte. cultivons l’honnêteté mon cher Aziz.
    Pauvre de toi.

  • Le 1er décembre 2014 à 13:54, par opong En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Hé SANA, tu fais honte à ton nom !!!

    Honnetement, on peut tout dire mais SAGNON a été un homme en démissionant. Il en est ressorti grandi et l’histoire jugera. Je crois que SANA devrait suivre son exemple car actuellement vu sa posture et son entetement, il est coupable aux yeux de TOUS.

  • Le 1er décembre 2014 à 14:13, par VERITE En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Mr Sachez que vous avez été de ceux qui ont lutté pendant toute ces années à faire partir Blaise et pour la democratie. Vous avez notre soutien. Quand vous preniez des risques pour le peuple personne ne parlais mais on va parle et critique. Courage à vous !

  • Le 1er décembre 2014 à 14:19, par Couscou En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Felictation Aziz SANA ! Comme tu l’a si bien dit la victoire a mille père et la defaite orpheline. Vous avez su jouer votre rôle honnetement !

  • Le 1er décembre 2014 à 14:24, par LAMOUSSA En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    La présence d’un tel type au CNT m’inquiète beaucoup. On n’a pas besoin d’un tel caméléon au CNT. C’est du sérieux, la transition.
    Faisons attention aux imposteurs.

  • Le 1er décembre 2014 à 14:28, par Couscou En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Ton mouvement avec ta temérité a su contribuer de la façon la plus juste possible au succès. Ce qui parle aujourdhui ne t’on jamais recusé pendan les periode. Maintenant qu’il croit que le gateau est là, il se conduisse comme des hyènnes. Moi ce qui m’étonne c’est que les reseau sociaux sont dangereux. On peut diffamer quelqu’un sans preuve et tout le monde suit aveuglement.

  • Le 1er décembre 2014 à 14:44, par biriki En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Aziz, tu vois ? Personne ne t’es favorable, à part tes deux amis ! Triste pour un soit disant leader de mouvement !

  • Le 1er décembre 2014 à 15:13, par Kaboré Tanga En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Démissionnez s’il vous plaît monsieur Aziz, c’est en cela que vous serez un héro ; sinon vue les commentaires que je viens de lire votre masque est tombé.

  • Le 1er décembre 2014 à 15:49, par Thunder En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    En présentant n’importe quel opportuniste comme héro de la révolution, vous risquez de dénaturer cette rubrique qui était bien parti. Ce monsieur a une démarche pour l moins critiquable depuis fort longtemps, même en tant que responsable dans l’ADF/RDA.

  • Le 1er décembre 2014 à 16:37, par sore abdoulaye En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana par SORE Abdoulaye

    J’ai été au côté de AZIZ SANA durant les évènements. Sachez que Aziz SANA a joué son rôle de leader. Il était comme certains responsables de mouvements actifs dans la lutte qui était commune. Des rencontres par si et par là afin de trouver plutôt des solutions pacifiques à notre crise. Nous devons plutôt saluer son courage.
    Ce que les gens savent bien et font semblant de comprendre c’est qu’on ne peut pas choisir tout le monde au CNT. Ceux qui étaient susceptibles d’être y sont. Alors souhaitons les plutôt bon courage.

  • Le 1er décembre 2014 à 16:44, par Gambaaga En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Yakoo, toi Aziz ; héros national et au CNT ! Là le compte confiance du CNT est devenu subitement débiteur. Mr le journaliste, je peux comprendre que SANA n’ait pas honte du ridicule (et cela depuis le campus), mais toi au moins (sous condition que tu sois passé par une vraie école de journalisme), tu devais te renseigner au minimum sur la personnalité d’un type pareil avant de publier du n’importe quoi qui coupe la respiration des hommes intègres.

  • Le 1er décembre 2014 à 16:46, par grand ouest En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Aziz stp faut quitter dans ça vite dèh. Toi et ton Issouf zoungrana. Attention à vous pour ne pas vous griller definitivement comme certains de vos mentors de l’ex régime en démissionnant tout simplement de notre CNT. Cela vaut mieux pour tous car vous n’êtes des opportunistes et en tant que jeunes, ce n’est pas bien. Les jeunes du burkina sont une fierté pour l’afrique qui veut avancer. Arrêtez ce comportement et rentrez dans les rangs des jeunes intègres sinon on ne vous laissera pas salir notre revolution. Aziz tu n’es pas un héro, mais un zéro.

  • Le 1er décembre 2014 à 16:46, par dao En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    c’est du n’importe quoi cette series d’articles sur "heros de l’insurection" !!!!

  • Le 1er décembre 2014 à 17:01, par PEUPLE En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    AZIZ SANA tu a été de ceux qui nous ont ouvert le yeux par ton activisme. Tu a été tres courageux. Malgré le menace que tu a subi pendant le regime de Blaise tu n’a pas reculer. Fiers de toi. Laisse les aigris aboyé et avance. Nous on te crois et on te suit. Tu a su fait preuve de patriotisme. Ceux qui sont contre toi son contre le peuple !

  • Le 1er décembre 2014 à 17:08, par MOSSES BB En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Voilà j’ai toujours dit au gens de privéligier leur propre intérêt et tout les temps il parle du peuple comme ce jeune Aziz. voilà un jeune qui s’est battu corp et arme pour la liberté des gens, aujourdhui voilà comment certain se comporte. Aziz SANA tout le temps tu es là que peuple et tu vois maintenant que les gens sont ingrat envers. Moi je te conseille de chercher maintenant tes intérêt sinon tu te sacrifie sans reconnaissance.

  • Le 1er décembre 2014 à 17:13, par Moussa En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Moi je suis decouragé de certain commentaire. On n’a toujours souhaité que les jeunes s’engage et voilà qu’on dit n’importe sur quelqu’un qui s’est battu pour son peuple. la lutte n’a pas commencé le 30 ou le 31 octobre. Ce jeune combattant a été toujours present même pendant que certain se cachait. Au moins saluer son bravoure. Et non on racontre n’importe quoi sur lui. Aziz SANA tu a tout nos soutiens. On est avec toi.

  • Le 1er décembre 2014 à 17:16, par Bingo En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    AZIZ si on cherche a te rabaisser soit courageux. On compte sur toi pour nous reprensenter au cnt comme tu l’a su faire depuis de longue année. Fonce le vrai peuple compte sur toi ! tu as tout notre soutien. A ton mots d’ordre on sera là.

  • Le 1er décembre 2014 à 18:17 En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Montrez moi un seul des manifestants qui n’est pas héros de l’insurrection populaire s’il vous plait. Arrêtons les actes de frustration

  • Le 1er décembre 2014 à 19:27, par Adamo En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Bon vent à vous Aziz Sana la nation vous est reconnaissant pour votre contribution à la chute de Blaise. On ne peut pas plaire à tout le monde donc comprenne ceux qui délirent

  • Le 1er décembre 2014 à 19:32, par sultant En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Reconnaitre les mérites d’un vaillant combattant n’enlèvera rien à votre vie. Soyez honnêtes vous dites du mal de ce monsieur. Du courage honorable

  • Le 1er décembre 2014 à 20:19, par arthur 1er En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Bon comme lefaso .net n fait plus du journalisme j v ai envoyer une conversation inbox avec aziz qui montre k il est reelement. Si c n est publié alors j vai imprimer et distribuer a tous les feux rouge de ouaga.
    N vous inkietez car j m identifierai .
    Aziz c n est pas bien c k tu fai. Et puis cache toiun peu sinon la presse va contribuer a t detruiredétruire. Regarde a ton age comment tu es deja vomi

  • Le 1er décembre 2014 à 20:39, par ziguoe En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Les mots me manque pour qualifier ce Aziz,usurpateur de naissance.Tu n’as pas honte de ce que tu dis mon chèr ?Savez vous qu’il n’a pas été mandater par son mouvement ?La meilheure,il balance un faut burreau sur le net soit disant renouveller le 23 Novembre sans les vrais menbres fondateurs du mouvement.Tu fais pitier,pauvre de toi.

  • Le 1er décembre 2014 à 20:39, par elie En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    AZIZ est dans le bureau politique national du MPP, je le confirme car j’ai été au dernier congres du MPP en avril dernier et j’ai bien entendu le nom d’AZIZ SANA. j’ai même demandé à un ami qu’il s’agissait de quel AZIZ et il m’a dit que celui de l’ADF car c’est ainsi qu’on le désignait. je respecte ta personne et peut être aussi ton dévouement mais tes méthodes ne sont pas les bonnes. il faut être logique et cohérant dans ses démarchés. Tu te joues les malins et les derniers qui ont crus pouvoir rouler les autres sont aujourd’hui au Benin quant ils ne sont pas au Maroc. je ne te demande pas de démissionner, je ne jalouse pas ta position, je t’invite a être plus honnête."Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime, il est complice".George Orwell...

  • Le 1er décembre 2014 à 20:42, par Dick moss En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Bravo camarade sana ! tu t’es battu pour sauver ton pays d’une ditacture. Nous le peuple digne te seront reconnaissant à jamais. Nous avons besoin de jeunes eclairé comme toi.

  • Le 1er décembre 2014 à 21:05, par Idrissa En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Aziz soit serein. La vie c’est toujours comme, tu a beau te sacrifer, il y aura toujours des gens pour te critiquer. Fait selon tes propre conviction. Nous on t’apprecie beaucoup. Tu es un jeunes formidable et plein d’ideal pour ton pays. On compte sur toi !

  • Le 1er décembre 2014 à 21:22, par Idrissa En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Le jeune SANA a toute la carrure totale de défendre le peuple au sein du cnt. Il fait parti de ce de la société civile sur qui nous pouvons compter. Pour dire que je ne vois pas quelqu’un qui va meiux nous defendre laba que lui. Tous mes encouragement total. notre grins du quartire t’aimons beaucoup ! Longue vie à toi ! Que Dieu te benisse !

  • Le 1er décembre 2014 à 21:24, par Idrissa En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Dieu benisse Aziz SANA alias le Tigre ! Son petit nom caché !

  • Le 1er décembre 2014 à 21:28, par Nouna bokin En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Si nous avons pu faire partir Blaise c’est à cause des jeunes comme vous qui avez tout donné. De toute manière Aziz tu ne peux pas plaire à tout le monde. big up à toi !

  • Le 1er décembre 2014 à 21:32, par Supervagabond En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Un Traite et un imposteur !

  • Le 1er décembre 2014 à 22:06 En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    J’espère que le CNT n’est pas un dépotoir ? franchement je ne voudrais pas qualifier ce Mr pour ne pas lui donner de la considération. Il faut tout simplement le chasser je dis bien chasser du CNT si c’est un organe qu’on veut sérieux. Franchement, nous devons marquer une rupture totale avec les vielles méthodes CDP càd coopter des bandits qui n’auront rien d’autre à faire que se pavaner en ville disant que je suis çi ou ça..............

  • Le 2 décembre 2014 à 02:08, par Sidpawalemda En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Une incohérence : Aziz Sana était du côté de l’université quand les manifestants prenaient d’assaut l’Assemblée ? Comment lui, responsable d’une structure qui a appelé à manifester peut-il se retrouver si loin. C’est comme si Samsk, Kam ou Smokey disent qu’ils étaient du côté de Kilwin au moment où les autres prenaient d’assaut l’assemblée. C’est la preuve que Aziz ne s’est transporté sur les lieux qu’une fois qu’il a senti le vent tourner. Qu’il arrête le mensonge !

  • Le 2 décembre 2014 à 08:01, par SOS En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Mr Aziz Sana je ne vous connais pas mais seulement avec 6,06% d’opinion favorable je pense que vous devez tirer les conclusions et partir par la grande porte comme mon ami et frère Sagnon. ayons le courage de savoir partir quand le peuple ne vous veut pas à un moment donné. Vous pourrez revenir mais pas maintenant. Du courage car la politique est ainsi.
    Un renseignement l’opinion a été retirée de son site ou quoi ?

  • Le 2 décembre 2014 à 09:27, par moi En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    politique du ventre wè

  • Le 4 décembre 2014 à 03:35, par Léon BIGA En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire

    Bonjour Messieurs et Mesdames du Faso.net

    Très humblement, je voudrais vous demander d’arrêter cette fausse rubrique des "Héros de l’insurrection populaire" si vous ne voulez pas semer la zizanie dans les rangs du peuple vainqueur, être accusés de fabriquer des "héros" et finir par devenir vous-mêmes impopulaires.

    Votre rubrique n’est ni opportune ni convaincante. Sur la base de quels critères choisissez-vous vos "héros" ? Pour ceux qui portent encore les cicatrices ou les blessures physiques de leur participation, c’est légitime. Mais, s’il suffit d’avoir, au moment où les carottes étaient cuites, gribouiller sur une feuille de choux ou pris la parole en public, d’avoir créé dans sa rue un mouvement d’une dizaine de camarades de poussière ou surgi dans les magasins pillés, pour se faire voir et valoir, alors, c’est triste. Que savez-vous des HEROS DE L’OMBRE et de leurs actions qui ont galvanisé, guidé ou/et provoqué certaines conditions subjectives de cette insurrection ? Car, il y en a et ils sont nombreux que l’histoire même aura des difficultés, comme partout ailleurs en de pareilles circonstances, à identifier ou à révéler, pour des raisons évidentes aux yeux de ceux qui se donneront la peine de faire fonctionner leur matière grise. Voyez-vous, même le CFOB et son président ont eu l’humilité de reconnaitre que le mouvement les a échappé. Cette insurrection, même si elle a commencé par de vraies oppositions, et des fausses aussi, depuis 1987 (qui dit faux ?), est l’aboutissement d’un véritable raz-le-bol populaire. La plus grande majorité de ceux qui ont bravé gaz lacrymogène et balles, sans compter les coups de matraques et autres violations physiques, n’avaient ni carte de parti politique ni fanion de mouvement associatif ou circonstanciel. C’est aussi pourquoi ces gens-là ne répondaient à aucun mot d’ordre et se sont juste laissés guider par leurs colères longtemps contenue et finalement explosée face à cet entêtement arrogant de ceux par qui le Blaiso doit sa perte mais, surtout, à partir du moment où leurs mercenaires ont osé faire couler le sang du burkinabè, offrant ainsi au peuple légitimement révolté ses premiers martyrs, que le pouvoir de la transition a décidé d’élever au rang de héros nationaux. Paix à leurs âmes et puissent leur sacrifice ne pas rester vain. Eux, sont nos héros, les vrais, les yèrè ! Alos, s’il vous plait, arrêtez donc de nous exhiber à chaque numéro un "héros" sorti de l’ombre et qui, aux heures chaudes où les balles sifflaient, était on ne sait où avec on ne vraiment qui, faisant on ne saura jamais quoi. Pour recueillir et partager les témoignages, vous n’êtes pas obligés d’utiliser cette méthode contestable, gênante et susceptible de diviser. D’ailleurs, puisque la plupart de vos "héros" numérotés ont même été des leaders en ces moments difficiles, pourquoi et comment, ayant été devant, aucun d’eux n’a été ni blessé encore moins tué ? Pardon, j’oubliais qu’on n’est plus au temps de l’empire grec où les généraux disaient "suivez-moi !" mais dans les armées et organisations du XXIème siècle où les chefs crient avant de se trouver chacun un refuge sûr : "allez-y" ! Heureusement, beaucoup comme moi les écoutent à peine, guidés, non par des dogmes de parti ou des directives de bureaux, mais par des idées mûres et des principes sûrs qui, demain encore, auront cours : l’idée de justice, la soif de liberté et la rage de l’opprimé ! Merci de respecter nos frères morts, seuls héros à jamais vivants dans nos coeurs meurtris, et laisser l’histoire révéler, un jour, le vrai rôle de chacun et, sans nul doute, son vrai visage aussi car...C’EST PAS FINI dè ! N’gaow !

  • Le 29 décembre 2014 à 11:43 En réponse à : Les héros de l’insurrection populaire (n°10) : Aziz Sana

    Ce monsieur, je le connais au campus , il ne merite pas d’être au CNT car dépuis que je l’ai connu au campus il n’a jamais fais le rang au RU, il a toujours intégré. Don de grace, pour moi il doit être disqualifié si toutes les accusations que les internautes ont adressées à ce monsieur se sont avérés vraies.

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