Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Ces jours-ci le nom de la présidente du Parti pour le développement et le changement (PDC), Saran Sérémé a fait couler et continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Accusée d’avoir tenté en solo de prendre le dimanche dernier la tête de la transition, Saran s’explique dans le présent entretien, retraçant en long et en large les péripéties de la chaude journée du 2 novembre 2014 à Ouaga. Interview.
Lefaso.net : On vous a accusée d’avoir tenté de vous auto- proclamer à la tête de la transition. Une information qui sera démentie plus tard par certaines sources qui font état de ce que vous avez été emmenée contre votre gré à la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) pour cette auto-proclamation. Qu’est-ce qui s’est passé exactement ce 2 novembre ?
Saran Sérémé : Je vous remercie de venir à la source de l’information. Hier (ndlr : l’entretien a eu lieu le lundi 3 novembre), nous avons été mandatés par le CFOP (Chef de File de l’Opposition Politique, ndlr) pour rendre son message aux participants du meeting à la place de la Révolution. Suite au message délivré par Jean Hubert Bazié, les gens n’étaient pas heureux, n’étaient pas satisfaits parce qu’après son message, il a demandé aux populations de rentrer chez elles. Maître Sankara et moi nous avons dû prendre la parole puisque les gens ne percevaient pas réellement leurs attentes. Et nous avons dit que nous sommes pour que les militaires retournent dans les casernes, nous sommes pour le retour des civils au pouvoir, encadrés par les militaires qui sont nos frères, qui vont nous accompagner. Nous les avons appelés pour qu’ils empêchent un bain de sang et pas pour qu’ils viennent diriger un autre pouvoir étatique, démocratique. Suite à cela, nous leur avons demandé de nous permettre d’aller nous concerter parce que la concertation n’était pas finie et qu’on revienne. Les manifestants voulaient déjà nous prendre en otages mais on a su parler, ils nous ont fait confiance mais ils nous ont donné à peine deux heures pour revenir. On s’est alors retrouvé à la Patte d’Oie au bureau du président Zéphirin Diabré. Après notre réunion on a décidé que trois personnes viendraient en plus de moi, c’est-à-dire Ablassé Ouédraogo et deux autres personnes, parler. Mais déjà, on nous avait appelés pour dire que la population scandait mon nom pour dire que depuis le matin elle n’a pas vu Zéphirin Diabré, Roch Marc Christian Kaboré et certains dirigeants alors que les gens sont fatigués et veulent des décisions. Ils nous ont dit qu’ils ne veulent plus de discours, si on revenait, on doit venir avec le nom d’une personne parmi les responsables de partis politiques pour diriger la transition. Dans le cas contraire, s’ils ne voyaient rien, eux-mêmes ils vont choisir celui qui va être leur président. C’est ainsi qu’on nous a dit qu’on scande « Saran sérémé », « Saran sérémé » parce qu’ils sont fatigués des hommes et veulent maintenant la femme, celle qui a osé sortir avec les spatules et qui a même bravé l’autorité du pouvoir Compaoré, qui a été la première à claquer la porte du parti au pouvoir ; on veut que ce soit elle qui dirige la transition. J’ai appelé Zéphirin de côté et je lui ai dit que si je repartais à la place de la nation, on risquait de me garder là-bas. Il me dit qu’il n’y avait pas de problème, que je pouvais partir, d’assumer. C’est ainsi d’ailleurs que Mme Compaoré qui était le président du groupe parlementaire UPC est rentrée avec moi dans la voiture. On dit bon si les femmes doivent prendre leurs responsabilités, on va les assumer. Quand nous sommes arrivées à la place de la nation, la foule nous a pris en étau en scandant « Saran au pouvoir », « Saran au pouvoir ». On a voulu des micros pour parler à la foule mais les micros n’existaient plus. On leur a dit, pas de problème, ne vous inquiétez pas. Si c’est pour assumer, nous allons le faire et nous vous remercions pour cette confiance placée en nous. Mais, nous leur avons dit qu’on avait une rencontre avec les militaires le soir, d’attendre qu’on ait cette rencontre pour qu’on puisse confirmer. Nous leur avons dit que lorsque nous viendrons avec le nom, nous serons avec les autres collègues ; qu’on allait leur faire appel d’ici le soir ou le lundi. Ils nous ont dit non, qu’ils ne bougeraient pas, si ce n’était pas ce dimanche même. Je leur ai dit s’ils voulaient me donner l’autorité, il fallait qu’ils me fassent confiance, qu’ils me laissent partir et revenir ; sinon si dès maintenant ils contestaient mon autorité, je ne voyais pas en quoi je pouvais me permettre de diriger une transition. Ils ont tous applaudi. Ils ont accepté mais pour eux, de toute manière, ils ne voulaient pas d’un coup d’état à l’interne parce qu’ils avaient déjà choisi leur président de la transition et qu’il n’était plus question pour les partis politiques et les militaires de choisir une autre personne. Quand on remontait dans la voiture pour partir, la foule scandait toujours mon nom. Une fois dans la voiture, j’ai dit à mon cousin chauffeur d’aller tout droit. Ils me disent non et qu’il faut qu’on aille à la RTB. Je leur ai demandé pour y faire quoi ? Ils me disent qu’il faut qu’on aille faire une déclaration à la RTB pour dire que c’est moi qui est choisie comme président de la transition. Je leur ai dit que je ne pouvais pas aller à la RTB. Je leur ai suggéré qu’on aille au CFOP pour parler avec les autres présidents de partis. Ils me répondent que je n’avais pas de décisions à prendre, que c’est le peuple qui décidait, que si nous avions dit que nous sommes politiques, que si nous les avions mobilisés depuis ; il fallait que nous apprenions à respecter aussi leur décision. Qu’il n’était pas question d’aller au CFOP où les autres présidents allaient leur faire un coup d’Etat et imposer une autre personne. Je leur ai dit non parce que moi je travaille avec le CFOP et je ne pouvais pas me permettre cela. Ils ont alors bloqué toutes les portières et éteint la voiture qu’ils ont poussée jusqu’à la RTB. J’ai essayé en vain de discuter et les jeunes nous ont dit c’est ça ou ils cassent la voiture et me tuent. Qu’ils vont aller brûler le CFOP, chez tous les partis d’opposition et chez les militaires. J’ai appelé Zéphirin Diabré. Je l’ai appelé au moins vingt-cinquante fois. La première fois, ils riaient. Il dit que sa femme danse parce que les femmes vont monter au pouvoir. Je lui ai dit de ne pas rire parce que les gens sont en train de m’emmener à la radio, je n’ai pas de militaires avec moi et aujourd’hui nous sommes face à un coup d’Etat et donc les militaires vont répliquer. Je l’ai prié d’appeler les autres présidents pour qu’ils viennent nous retrouver sur la route. Il me dit si c’est cela, de les envoyer au CFOP. Je lui ai dit que c’était facile à dire qu’à faire. Une foule de milliers de personnes. Je crie, je parle, ils disent qu’ils ne veulent rien entendre. Ma portière est bloquée. En ce moment, j’ai descendu mes vitres pour qu’il entende les manifestants qui criaient ‘’RTB’’, ‘’RTB’’. Je n’avais pas voix au chapitre. Je rappelle Zéphirin qui me dit qu’il arrive. J’attends et ne le vois toujours pas. Je le rappelle encore et il me dit qu’on vient de lui dire que c’est moi qui ai demandé que les militants m’emmènent à la RTB, que j’ai été mandatée par le CFOP.
Mais, est-ce que vous ne l’avez pas dit ?
Mais, soyons sérieux. Moi-même je ne savais pas qu’on partait à la RTB quand j’étais dans ma voiture. Vous pouvez peut-être faire un micro-trottoir avec ceux qui étaient là pour savoir ce qui s’est passé. Pour revenir à ce que je disais, j’ai dit à Zéphirin si j’avais dit ce qu’il dit, je n’allais pas demander aux gens d’aller au CFOP et que les gens refusent. Ils ne veulent même plus se reconnaître au CFOP parce qu’ils estiment que nos hommes politiques tergiversent, qu’ils ne savent pas prendre les décisions qu’il faut. Il y a quand même un minimum de logique. J’ai dit à Zéphirin si c’est cela, venez nous retrouver et vous saurez si c’est moi qui ai dit ou pas dit. Rejoignez-nous où nous sommes et vous ferez un discours devant la foule pour m’aider à calmer parce que je suis seule dans la voiture. Mais, en ce moment, personne n’est venu. En fait, si moi je devais être lynchée, aucun président de parti ne serait venu pour me sauver. Le minimum, c’était de faire le déplacement pour voir ce qui se passait. Pourquoi personne n’est venu ? Quand même il y a quelque chose qui ne va pas. Ils pouvaient venir au moins pour sauver leur collègue. Même si ce n’était pas pour me sauver, ils pouvaient venir pour dire que ce n’est pas le CFOP qui m’a mandatée. Mais, cela n’a pas été le cas. Et les gens ont continué à pousser la voiture. C’est en ce moment quelqu’un est venu dire que le Général Lougué est déjà à la RTB, qu’il a appris que je viens et qu’il est allé sécuriser les lieux. Je dis ah là, ça devient grave parce que ce sera un problème pour la foule. Les gens n’imaginent pas ce que moi je vivais. J’étais presque sûre d’être morte parce que j’avais décidé que je ne parlerais pas. Je suis une intellectuelle, une politique, je ne vais pas aller prendre le pouvoir de la sorte. Cela ne se fait pas. Je travaille avec des collègues et tant qu’on n’est pas ensemble je ne vais pas aller m’auto- proclamer. Et en définitive, mon cousin me dit, quand on sera à la télé on va trouver un bureau t’enfermer, le temps qu’on trouve une solution pour que les autres présidents viennent calmer. Et c’est ce qu’on a fait. Quand nous sommes arrivés on a vu des militaires, des éléments du Lieutenant-Colonel Zida. Ils m’ont tous escortée en disant à la foule de rester dehors et que c’est moi qui pouvais passer pour ma déclaration. Je me suis dit ah bon !, donc le Lieutenant-Colonel Zida est d’accord mais moi je n’irai pas dans ce sens. Parce que le Lieutenant-Colonel et ses éléments étaient là. Ils ne m’ont pas bousculée. Quand je suis rentrée dans la salle d’enregistrement tous les médias, nationaux comme internationaux, étaient déjà installés. La télé nationale n’allait pas marcher mais les autres presses allaient enregistrer. J’ai profité demander où était le Général Lougué. On m’a dit qu’il était dans une salle. J’ai alors demandé à le voir parce que je ne ferais pas de déclaration sans l’avoir vu. Moi, je cherchais une échappatoire. On m’a emmenée dans une salle. Quand j’y suis entrée, les deux portes de la salle ont été fermées à clés. Et je suis restée dans cette salle. Lougué n’y était pas et on a envoyé le chercher. Quand il est venu, il m’a dit que lui il avait fait une déclaration parce qu’on lui avait dit que le peuple venait, il croyait que c’était pour lui. Mais, qu’après on lui a dit qu’on m’emmenait. Je lui ai dit non, je ne venais pour des déclarations. Il m’a dit si c’était cela, lui il allait partir parce qu’il voulait faire sa déclaration.
Est-ce que le Général Lougué a pu faire sa déclaration ?
Il paraît qu’il l’a faite mais ce n’était pas en direct. Mais, il se trouve donc que lui il est parti. Mais, moi je me suis enfermée. Je suis restée plus d’une heure trente dans la salle. Les gens tapent, ils ont tout fait. Les jeunes disaient si je ne sortais pas, ils allaient venir brûler la télé, la radio et moi-même dedans. Je suis restée, je ne suis pas sortie parce que je ne voulais pas faire de déclarations. Quand j’entends des gens dire que ce sont les militaires qui sont venus empêcher ma déclaration, ce n’est pas du tout vrai. Les journalistes étaient juste après la porte. Pendant deux heures j’avais eu le temps de faire mille déclarations si je le voulais. Il faut être sérieux. J’ai expliqué à mes interlocuteurs sur place que je ne pouvais pas faire de déclaration sans mes collègues, que même si le peuple m’avait choisi, mes collègues ont leur mot à dire, puisque c’est un travail collégial. J’ai demandé à mes interlocuteurs de porter ce message aux manifestants. Ils m’ont dit que s’ils sortaient pour dire cela, on allait les écraser. Je leur ai dit : si c’est cela, je prends sur moi la responsabilité de sortir et d’affronter le peuple. C’est en ce moment qu’on a ouvert la porte. Les journalistes européens sont venus pour me demander s’il n’y avait pas de déclaration. Je leur ai fait savoir que l’heure n’était pas à des déclarations. En même temps le Colonel Barry, l’adjoint du Lieutenant-Colonel Zida, est venu vers moi pour me demander si je voulais faire ma déclaration. Je lui ai dit que je venais parler à la foule, l’affronter. Que même si j’allais mourir pour cela, je ne pouvais pas trahir mes camarades parce qu’on a œuvré ensemble depuis et je ne pouvais pas venir faire une déclaration seule. On m’a dit que c’est vraiment risquant parce que le peuple est déchainé. C’était des milliers de personnes et qui ne voulaient rien entendre. Pour eux, refuser c’était comme la dernière trahison. Peut-être que Dieu ne voulait pas que je meurs. Parce que quand je me suis approchée d’eux, il y a eu les militaires qui sont venus de partout et qui ont commencé à tirer immédiatement en l’air. Donc, évidemment c’était la débandade et moi je suis rentrée à nouveau dans la salle. Il semblerait que le général Lougué a fait une déclaration dehors et qu’il a dit qu’il va amener des renforts. Bon, moi je n’en sais rien puisque je n’étais pas avec lui. On n’est pas venu ensemble et je ne savais pas qu’il venait. Mais, ceux-ci sont venus en renfort, ils ont dispersé la foule. Mais, comme leurs militaires étaient avec moi, ils ont tout suivi et savent que j’ai refusé de prendre la parole. Les gens m’ont négociée, j’ai refusé. Ils savaient que je ne venais pas de mon gré pour prendre le pouvoir. Evidemment, ils ont rendu compte. Quand ils ont fini de disperser les gens, ils ont cherché à savoir si j’étais en sécurité. On leur a dit que oui et ils sont alors partis. C’est après que le lieutenant-colonel Zida a envoyé son véhicule tout terrain pour me chercher pour qu’on discute. Quand on est allé, c’était dans tout le respect, il m’a bien accueillie ; je n’ai manqué de rien et il n’y a eu aucune brutalité. Non, au contraire.
De quoi avez-vous discuté ?
De tout et de rien. De cette situation déplorable qui s’est passée puisqu’il la suivait. Il m’a félicitée de n’avoir pas fait de déclaration et m’a demandé de voir comment nous allions travailler ensemble pour sortir le pays de la situation. Il a voulu savoir ma position. Je lui ai réitéré ma position. Je lui ai rappelé que les militaires doivent retourner en casernes. Ce n’est pas parce que je suis parmi eux que je vais changer de position. J’étais vice-présidente du parlement de la CEDEAO, je connais les textes. J’ai œuvré pour que Dionkounda Traoré revienne au pouvoir au Mali parce que j’étais présidente de la zone francophone. En Guinée Bissau, c’est un de mes vice-présidents qui a été désigné président intérimaire parce qu’il fallait remettre le pouvoir aux civils. Ce n’était donc pas à moi de venir dire autre chose aujourd’hui. Même si je dis que les militaires sont des civils en tenue, ils ont leur contribution à apporter. Ce n’est pas parce qu’ils sont des militaires qu’ils ne peuvent pas nous aider à gérer le pays. On peut trouver un système où on va œuvrer ensemble, travailler ensemble sans qu’ils soient forcement à la tête pour gérer le pays. Dans le cas contraire, on sera sous sanctions et c’est le peuple burkinabè qui va souffrir. Et si eux ils ont pris leurs responsabilités, ils ont évité un bain de sang, je suis sure que leur objectif, ce n’est pas de voir leur peuple souffrir. Donc, on a discuté mais on s’est dit qu’on aura le temps de pouvoir voir comment se donner les meilleures idées pour aider le Burkina. Il y avait ensuite la rencontre avec les chefs de partis d’opposition.
Pendant que vous étiez à la RTB, le CFOP a fait un communiqué pour dire qu’il ne se reconnaissait pas dans ce qui se passait. Comment avez-vous apprécié cela ?
Je trouve cela tout simplement déplorable. Parce que je suis allée avec sa présidente de groupe parlementaire. Il savait ce qui allait se passer à la place de la nation. Il était informé. Aller à la radio quand on me l’a demandée, il n’était pas au courant tout comme moi aussi je n’étais pas au courant. Comme je vous l’ai dit, j’ai été prise de court. Mais, le minimum en tant que CFOP, c’était de faire le déplacement. Pourquoi il n’est pas venu ? Il a peur du peuple ? Il est un homme du peuple. Il ne peut pas dire que je partais pour m’auto- proclamer. Il ne peut pas écouter des ‘’on dit’’ sans m’écouter alors qu’il m’a même écoutée. Le minimum, pourquoi il n’est pas venu pour savoir ce qui se passait réellement, ne serait-ce que parce que j’étais prise en otage ? Il devait venir m’aider à me libérer. Donc, si j’étais morte, c’était fini pour moi. Je n’ai pas les mots pour qualifier les déclarations par rapport à ce qui se passait. C’est triste, tout simplement.
Avec ce qui s’est passé, peut-on encore parlé d’unité au sein du CFOP ?
(Un moment de silence). Je ne sais pas si le mot ‘’unité’’ sied parce qu’il peut y avoir discordance mais là, c’est plus grave qu’une discordance. Il est vrai, lui, il l’a dit plusieurs fois, notre combat c’était de faire partir Blaise Compaoré. A peine Blaise Compaoré est parti, on a commencé avec les peaux de banane et les coups bas. Pourtant rien n’est encore gagné, parce que les militaires sont encore là. J’ose quand même croire à leur bonne foi, j’ai discuté avec le Lieutenant-Colonel Zida et je vois qu’il est décidé à faire la différence, je l’espère. Mais, le combat qui est commun, n’est pas encore fini. Quand j’étais à la CEDEAO, j’ai aidé beaucoup de pays dans leur transition à pouvoir s’en sortir jusqu’aux élections. On n’a pas besoin de commencer des inimitiés en voulant juste salir certaines personnes qui semblent devenir populaires, en croyant juste en finir avec une concurrente politique de cette manière vile, de cette manière dégueulasse. Ce n’est pas honorable pour l’opposition, ni pour les hommes politiques que nous sommes. C’est regrettable tout simplement. L’unité, ce sont nos actes qui la forgeront, que nous puissions dépasser certains détails. Pour le moment, je n’ai pas envie de voir la lutte se fracturer, que j’y sois ou que je n’y sois pas. Je peux me retirer du CFOP. Cela peut même être une évidence. Je souhaiterais que la lutte continue toujours. L’essentiel, c’est que nous arrivons à établir l’Homme qu’il faut au poste qu’il faut c’est-à-dire à la première loge de la Présidence du Faso ; l’Homme en qui le peuple burkinabè se reconnaîtra. Même si on dit que la politique est une jungle, il y a des limites. Les anacondas de service, on se connaît. On n’a pas besoin d’utiliser des mots. On a vu les déclarations de plusieurs personnes à certains moments précis. Quand il fallait oser, on a vu certains entre-temps dire dans les médias qu’ils étaient pour le referendum. Ceux qui osent aujourd’hui parler d’indiscipline, ils ont osé proclamer à la veille du vote à l’Assemblée nationale, qu’ils étaient pour le referendum. Parce qu’ils ne pensaient pas que le peuple allait faire sa révolution. N’étant pas un parti qui a déjà participé à des élections, on travaillait avec le peuple. Parce qu’on savait qu’il n’y a que le peuple qui pouvait faire partir Blaise Compaoré. Blaise n’avait peur que du peuple. Il n’avait peur ni de la communauté internationale, ni de qui que ce soit. Comme je dis, nous on vient du pouvoir et on connait comment combattre l’adversaire. Parce que si vous ne connaissez pas votre adversaire, vous ne pouvez pas le combattre. Et c’est quand la peur tenaillait, que nous femmes sommes sorties avec l’instrument le ‘’vugri’’ (spatule) pour montrer le chemin de l’honneur aux hommes. Et ce ne sont pas ces actes honorables posés que nous allons venir gâcher de la sorte comme si nous étions des analphabètes parachutées en politiques, parce que nous sommes assoiffées de pouvoir pour aller, de façon anarchique comme ils le disent, nous auto- proclamer président. Je n’ai pas besoin de ça.
Mais, êtes-vous toujours disposée à assumer des charges comme celles de président de la transition si on vous faisait appel à l’issue des consultations en cours ?
Cela dépendra du consensus national. Je suis peut-être meurtrie dans ma chair, déçue par certaines personnes mais au stade où j’en suis, je ne peux pas abdiquer. J’ai suffisamment traversé des épreuves pour abdiquer pour des détails. Ceux qui croient que par ce fait je vais abdiquer, se trompent lourdement. Ils ne connaissent peut-être pas qui est Saran Sérémé parce qu’eux ils n’ont jamais lutté. Ils sont peut-être nés avec des cuillères dorées dans la bouche. Ils n’ont jamais marché, si ce n’est maintenant ; ils n’ont pas fait de prison, ils n’ont jamais été torturés, ils n’ont jamais été en exil, ils n’ont jamais souffert, ils n’ont fait qu’occuper des postes ministériels, de présidents d’institution ou de représentants spéciaux. Moi je me suis toujours battue pour être ce que je suis. Ces petites tentatives, qu’ils les considèrent comme des détails. Cela me permet de savoir qui j’ai en face de moi et cela m’aguerrit davantage.
Ressentez-vous du remords pour ce qui s’est passé ?
Je déplore qu’il y ait eu un décès qui n’est pas de notre faute. Parce que ce sont les hommes de tenue qui se sont tirés entre eux pour que cela arrive. La foule n’est pas venue avec des armes. On n’avait pas besoin de venir disperser la population en tirant, cela pouvant créer une panique pour que les gens se piétinent, surtout que chacun savait que je refusais de toute manière de faire une proclamation. Je pense que la proclamation faite par le Général Lougué a contribué à cette situation parce que lui il est un homme de tenue. Paix à l’âme de la victime ! Je regrette que la foule n’ait pas pu se maîtriser et ait voulu m’obliger à aller faire une proclamation. Mais, c’est ça aussi la foule. Parfois, elle n’est pas maîtrisable et elle ne fait qu’exprimer son désidérata. Et c’est un message en même temps pour le Lieutenant-Colonel Zida et à toute la classe politique. Cela signifie que la foule se cherche un repère, se cherche une personne en qui elle veut se retrouver. Le peuple qui sort n’est pas la rue. C’est un peuple consciencieux. Pendant deux ans, ils sont sortis sans casser. Quand ils ont brûlé, c’est parce que nous-mêmes nous avons parlé de désobéissance civile et ils en avaient ras-le-bol. Ce ne sont pas des tarés. Et quand ils disent qu’ils en ont marre, ils ont raison. En effet, nous les politiques nous devons apprendre à nous assumer et non tergiverser parce qu’on a peur si on fait telle déclaration on peut nous arrêter, on peut nous tuer. Mais, si tu ne peux pas mourir pour ton pays, tu n’es pas digne d’être un citoyen, encore moins un leader. Si tu n’es pas prêt à faire la prison pour ton pays, tu n’es pas un digne citoyen. Pour moi, la prison et la politique sont des galons. Elles enrichissent l’expérience. Je ne regrette pas ce qui s’est passé. Parce que je me dis que le comportement d’une foule consciencieuse peut parfois amener ce qui s’est passé. Et quand ils disaient qu’ils prenaient leur destin en main, c’était une révolution dans la Révolution. D’habitude dans les révolutions, le peuple sort pour dire qu’on ne veut pas de telle ou telle personne. Mais, il ne sort pas pour réclamer un homme, encore moins une femme. Et dans nos traditions cela n’est pas aussi évident. Et si les gens l’ont fait ici, cela suppose qu’ils ont vu des qualités, des compétences en ma personne, en qui ils se retrouvent. Et moi je ne pouvais déjà que les remercier pour cette confiance mais je leur signifié que je ne pouvais pas faire une déclaration sans l’aval de mes camarades, surtout qu’il y avait un dialogue en vue avec les militaires. Nous avons dit qu’ils ne sont pas nos ennemis. Les militaires sont nos frères, ils ont pris le pouvoir et ils n’ont pas dit qu’ils ne le quitteront pas. C’est à nous d’amener le peuple à comprendre. Là j’étais seule en otage. Malgré tout, j’ai réussi à ne pas faire de déclaration parce qu’on doit pouvoir amener le peuple, au risque de sa vie, à suivre la vérité et la justice.
Vous avez rencontré le Lieutenant-Colonel Zida. Est-ce que l’homme vous inspire confiance ?
Je n’oserais pas mettre en cause sa bonne foi en disant que je n’ai pas confiance en lui. Je sais qu’il avait reçu l’ordre de tirer sur la foule mais il ne l’a pas fait. Lorsque les populations ont saccagé le Parlement, ils ont reçu l’ordre de tirer mais ils ne l’ont pas fait. Déjà pour cela, je lui fais un ban. La confiance se mérite. C’est à travers les actes posés que l’on peut avoir confiance totalement en une personne ou superficiellement. Mais, pour le moment, moi je lui fais confiance en espérant qu’il va écouter le peuple, qu’il saura trouver la solution et se retirer. Il a déjà rencontré la communauté internationale et discuté avec l’opposition, les anciens chefs d’Etat, etc. Comme je le lui ai aussi dit, j’espère qu’il ne fera pas le Dadis Camara, le Guéi ou Sanogo. J’espère que lui surtout en tant que croyant œuvrera à dépasser la mêlée, surtout dépasser cette folie du pouvoir parce qu’il n’en a pas encore. Il est au début et l’appétit vient en mangeant. Donc, je prie pour qu’il y ait ce sens de pouvoir se retirer tout en ayant un œil sur le processus de transition pour que les autorités intérimaires ne dévient pas des voies de sortie crise qui viendraient à être tracées. Les militaires sont une composante de la société au même titre que les acteurs politiques et ceux de la société civile. Ces trois composantes méritent naturellement de faire partie des organes de la transition.
Propos recueillis par Grégoire B. Bazié
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 6 novembre 2014 à 00:24, par Martial En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Heureusement que le ridicule ne tue pas
pfffffffff
2. Le 6 novembre 2014 à 00:37, par Martial En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Heureusement que le ridicule ne tue pas Madame sinon vous aurez été un martyre
3. Le 6 novembre 2014 à 01:01, par Dieu veille sur le peuple burkinabe En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
SARAH, un soulevement populaire n’est pas un soulevement de l’opposition. Il ne faut pas rever.
Soit modeste et bonne suite.
4. Le 6 novembre 2014 à 01:16, par Recteur Premier En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Courage Saran SEREME ! En tant que seule femme présidente de parti, vous n’avez pas que des amis ! Mais, comme vous le savez si bien, ne tenez pas compte des combines des méchants. Restez dans le CFOP et continuez le combat ! L’histoire vous rétablira rapidement dans vos droits ! Sans être militant du PDC, j’ai tout de même beaucoup d’estime pour vous car vous êtes une femme ambitieuse et de cran !
5. Le 6 novembre 2014 à 01:39, par Benao Cynthia En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Avant même d’entendre Saran Sérémé expliquer ce qui s’est réellement passe sur des antennes de radio nationales et internationales, j’ai écrit un article dans la nuit du lundi 3 novembre, qui a été publie le 4 novembre par bayiri.com et je crois, lefaso.net. J’ai intitule mon article "Parti d’opposition affilies au CFOP : le défi de la cohésion et l’unité d’action"
Webmaster, permets moi de reprendre ce passage, car l’interview de Saran Sérémé que vous avez opportunément réalisée, me convainc davantage sur la lecture que j’avais faite de l’événement : "Dans la zone de haute turbulence que nous traversons, une vigilance extrême doit être de mise, pour déjouer les pièges et autres mauvais coups de ‘sous-marins’ et autres pêcheurs en eau trouble. J’ai un fort sentiment que les épisodes Sara Sérémé et Kouamé Lougué à la télévision nationale font partie de ces pièges dont l’objectif visé n’est autre que de semer la zizanie, la suspicion et la discorde au sein des politiques et des forces armés" et j’ajouterai ici, de la société civile aussi.
Je me suis rendue ce dimanche 2 novembre à la place de la révolution, mais tard, pour voir l’ambiance qui y régnait. Personnellement je ne voyais pas la pertinence de ce meeting. Avec les tractations qui étaient déjà engagées, des communiques et messages pour appeler les forces vives à rester en alerte suffisait. Ce que j’ai vu ce jour a la place de la révolution m’a laissée dubitative. J’ai vu beaucoup de personnes que je connais bien, qui ne participaient pas aux marches et meetings du CFOP et d’OSC, par ce que ce qui les intéresse, "ce n’est pas le changement pour le changement".
Au risque d’être surpris comme le président Compaoré l’a été, l’Opposition a intérêt à maintenir son unité, du moins pour l’instant, car comme on le dit chez nous, « le beurre de karité s’est endormi mais il n’est pas mort » ; pour dire que l’adversaire est seulement en hibernation, n’est pas anéanti.
Courage et persévérance à nos hommes et femmes politiques de l’opposition. Ce n’est pas le moment de se laisser divertir.
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6. Le 6 novembre 2014 à 01:43 En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Un soulevement populaire n’est pas un soulevement de l’ armee, autant qu’ il n’est pas un soulevement de l’ armee non plus. Merci Zida de lacher la chose aux civils qui pourraient mettre un militaire a la tete de la transition si tel etaiot leur voeu. Mais en attendant, cette femme semble sincere. Si on a meme pousse son vehicule eteint, qu’ est-ce qu’ elle peut faire. Saran, le temps va te rehabiliter. Malgre les gens qui aiment salir les autres.
7. Le 6 novembre 2014 à 03:52, par Annie Amousso Traoré En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Hey ma soeur, tu n’arrives pas à te convaincre toi meme. Arrete là, j’ai lu les propos discourtois que tu as tenu sur la page Facebook du PDC sur les autres collègues de l’opposition. Ce n’est vraiment pas le moment. Tu es la seule femme du groupe, de ton comportement vont dépendre beaucoup de choses à venir. Balle à terre, si tu quitte le CFOP, ton parti disparaitra dans l’anonymat. Demande à Réné Emile Ilboudo.
8. Le 6 novembre 2014 à 04:18, par Jose Gracias Panglos En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Vous savez, il ne faut pas ruser avec le peuple. Je vous conseille d’éviter les interviews et les journalistes (pendant un bout de temps) car si tous ceux et toutes celles qui vous ont côtoyé ce dimanche se mettaient a parler dans les détails ça fera plus de mal que de bien. Pour qui ? Déjà beaucoup se pose vraiment des questions sur les motivations d’un tel acte si lumineux : Aller a l’insu de son plein gré se proclamer présidente de la transition. Si ce sont des gens qui vous ont poussé a poser l’acte cela ne vous dédouane pas (bien au contraire) ! Si c’est vous qui avez décidé de poser l’acte en connaissance de cause c’est pire. Donc dans l’un ou dans l’otre cas : taisez-vous. Conseil gratuit.
9. Le 6 novembre 2014 à 04:45, par constant En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
SARA, c’est pas un problème , c’est toi avait dit que si Blaise refuse de sortir par la porte il va sortir par la fenêtre. c’est fait et pour être rapide la population voulais t’introduire par la même fenêtre mais tu as résisté !!! chapeau.
10. Le 6 novembre 2014 à 06:38 En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Si tel est le cas, Ablassé doit présenter ses excuses à Saran et publiquement. en tout cas il faut toujours aller à la source pour avoir les vraies infos.
Soyons miséricorde.
Courage et bonne suite.
11. Le 6 novembre 2014 à 06:43, par zinedine En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Bravo !!! encore Bravo SARAH !!! je viens aussi témoigner pour confirmer ce que vous dites parce que ce jour j’étais là a la RTB.Vous êtes une héroïne car vous avez pris vos responsabilité, les vos collègue hommes vous ont lâché au moment ou vous aviez besoin d’eux. Ils ont su que s’il venaient le peuple allait leur dire un mot.Les peaux de bananes ce n’est pas maintenant ; quand nous étions enfermés dans le Bureau de la RTB avec la sécurité vous avez persisté et signé:Pas de déclaration sans concertation avec les autres composantes ; et c’est moi qui vous ai dit de sortir dire un mot a la foule qui s’impatientait dehors.OUI j’ai su que vous étiez une fierté nationale, vous avez dit:Qu’au risque de votre vie vous allez affronter la foule et c’est en y allant que les coups de feu nourris ont commencer.
Les gens peuvent rester dans leur coin dire ce qu’ils veulent mais nous avons été acteurs et témoins.
12. Le 6 novembre 2014 à 07:21, par Kladjou En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Sarah semble se poser déjà en présidentiable ! c’est de bonne guerre. Mais épargner-nous d’une telle présidente. Vous n’êtes dans l’opposition que parce que vous a débarquée de votre chaise de député ! De grâce revenez sur terre Madame ! Cette lutte a été encadré par l’opposition, mais ce n’est pas elle qui a fait la lutte c’est la société civile ? Où étiez vous quant on arpentait les barrières pour prendre la bastille (AN) ? De grace, ne commencez pas à verser par terre la lutte héroïque de nos enfants avec déjà cette lutte de prétention !
13. Le 6 novembre 2014 à 07:44, par bendatoega 1er En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Retourne à tes casseroles, et n’oublies pas qu’après la transition vous allez répondre des milliards que vous avez extirpé du pouvoir de Blaise avec vos relations tarifiées...
14. Le 6 novembre 2014 à 07:45, par Maxime En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Tu aurais pu toi -même y perdre la vie ! Pourquoi de tous les opposants, c’est toi qu’y te retrouve à la place de la Nation et est prise en otage ? Il faut éviter la cacophonie quand vous êtes dans un groupe !
15. Le 6 novembre 2014 à 07:47, par transition En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Ne ns prend pas pour des nez percé
16. Le 6 novembre 2014 à 08:09, par Ouattara En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Je suis d’avis avec madame Saran Sereme, c’est la jeunesse qui voulait qu’elle se proclame Présidente de Transition et pourquoi le CFOP n’a pas eu le courage pour la soutenir ?Je ne saurai avoir les réponses.Cependant, depuis le premier discours de Zepherin DIABRE il n’a pas daigné demander le départ de Blaise au 30 octobre 2014 tout en sachant qu’il y avait de nombreux morts et de Blessés. C’est suite à des pressions des manifestants et au sein même du CFOP qu’un autre discours de circonstance a été lu demandant le départ pur et simple de Blaise.Il faut le dire le CFOP n’a pas été à la hauteur des ententes du peuple aux derrières heures de la lutte.Madame SARAN a eu le courage de braver la peur pour gérer cette transition et le CFOP devrait la soutenir mais hélas. Blaise est maintenant parti c’est sur qu’au sein même du CFOP la lutte sera âpre pour le pouvoir.
17. Le 6 novembre 2014 à 08:14, par loukmane En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Si vraiment ce que j’ai lu est vrai, j’apprecie et j’admire le sens d’intégrité de Madame Saran Sereme durant tout ce qui s’est passe, et qui etait contre son gré ! Il faut le reconnaitre et le dire madame, le CFOP vous a abandonne dans ces moments difficiles que l’on peut meme qualifies d’ultime pour votre vie ! Je peux retenir que si cela est survenu c’est bien parce que la foule, bien qu’irreflechit en ce moment, cherchait un repère comme vous le dites, son leader ! Et comme le hasard n’existe pas, cette foule, aussi minime soit elle ne vous a pas choisi pour rien ! Il y a des qualités, des competences et cette sincérité en vous, ce que l’on recherche tout simplement avec nos dirigeants africains ! Mais vous, vous avez su être une vrai Burkinabe, une vrai intègre pour n’avoir pas trahi les siens du CFOP, qui eux ont été des couards ! C’est vrai puisqu’en entre temps tous ces soient disant vrais opposants ont disparu de la scene a un certain moment ! Pourquoi cela est il miraculeusement arrive ? Madame, merci d’avoir dit lavrai verite au Lieutnant-Colonel Zida, d’eviter de jouer les Dadis Camara et autres car ca finit toujours mal pour eux ! Mes Respects a vous et au Lieutnant-Colonel ZIDA qui sont de vrais Burkinabes, dont je suis fier !
18. Le 6 novembre 2014 à 08:16 En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Dommage ma soeur ! les références à la CEDEAO ne veulent rien dire tout le monde sait comment ça se passe ! c’est aller s’asseoir pour écouter les intellectuels. Et dire que le Colonel doit "se retirer tout en ayant un œil sur le processus de transition" est une aberration ! ce sera toujours un pouvoir militaire, autant qu’il reste.Quelle chercheuse de poste ! Mme SVP allez vous former car avoir un peu fait l’université ne suffit pas pour se lancer dans la politique jusqu’à ce stade et le parcours au CDP comme on connait n’est pas la bonne école.
19. Le 6 novembre 2014 à 08:17, par La doctrine En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Cette interview a le mérite de nous informer que les militaires ont reçu l’ordre de tirer sur le peuple et qu’il ne l’ont pas fait si je dois croire aux propos de Mme Saran SEREME. Cela montre que notre armée y compris le RSP est vraiment républicaine. C’est le seul Blaise COMPAORE dont je comprends maintenant la déclaration faisant état de trahison dans son camp, qui avait divisé l’armée comme il avait divisé le peuple pour mieux régner. L’essentiel est que le Lieutenant-Colonel ZIDA et ses hommes tiennent parole et que notre pays sorte rapidement de la crise. Moi en tout cas, jusqu’à présent, rien ne me permets de douter de la bonne foi du Lieutenant-Colonel ZIDA et de ses hommes. Pour la suite, je crois qu’il faut continuer de prier pour ceux qui peuvent le faire et surtout, tenons des propos d’apaisement.
20. Le 6 novembre 2014 à 08:27, par hjki En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
SARA reconnait ton tord et ta vie continue ;ne rêve jamais du pouvoir il y a mieux que toi
21. Le 6 novembre 2014 à 08:57, par sita ZERBO En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Bravo Mme SEREME
On vous soutient et laissez ses détracteurs instrumentalisés par vos adversaires, continuez. de vous battre comme vous l’avez toujours fait. Nous on suit l’actualité et on voit que vos détracteurs on peur de vous affronter aux élections qui viendront, donc ils essaient de vous salir, on est pas dupes.
bon vent à vous Mme SEREME
22. Le 6 novembre 2014 à 08:58, par issouf En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Cette femme mérite respect et considération. Je suis profondément déchu des déclarations de certains membres du CFOP qui occupent les médias tous les jours sans pour autant rien dire si non des médisances et des calomnies. Cette femme dépassent de loin en terme de grandeur d’esprit certains hommes soi-disant diplomates, économistes qui ne peuvent rien mobiliser. Il y a un minimum de dignité dans la politique. Après l’incident survenu à la RTB, le minimum était d’entendre la femme, au besoin faire des investigations avant toute déclaration. Hélas, on a préféré malheureusement commencer à tirer des flèches sur cette dame. CFOP, faite votre autocritique.
23. Le 6 novembre 2014 à 09:03, par Sanou john deere En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Une histoire montée de toute pièce. Saran on se connait dans ce pays. Tu es une spécialiste de montage. Pourquoi voulez vous en faire une grosse histoire. Sois humble.
Tu n’a pas quittée le CDP par conviction mais seulement pour une question de positionnement sur la liste des législatives. Cela sous entend que si on t’avait mise en tête de liste tu aurais été de jours au CDP. Pas comme Salif Diallo qui osé critiquer pendant qu’il y était. Vraiment sois humble et grouille avoir un ministère de transition.
24. Le 6 novembre 2014 à 09:03, par Boronga En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Décidément, l’arrogance ,le manque d’humilité, la prétention, ne sont pas que du côté de ceux qui ont été balayés par l’insurrection populaire .Depuis quelques jours, cette dame ne fait que s’exciter à tous vents dans la presse ,parlant de "peuple" à tord et à travers pour justifier sa tentative franchement irresponsable de profiter de la confusion pour s’installer comme présidente de la transition .Votre parti n’a même pas un conseiller municipal ,encore moins un cadre digne de ce nom dans son bureau et vous voulez diriger tout un pays ?
Enfin madame plus vous vous expliquez ,plus vous vous enfoncez .
25. Le 6 novembre 2014 à 09:10, par Tôko 1er En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Ces politiciens, tous les mêmes, des traîtres......
Tchuurrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr.
26. Le 6 novembre 2014 à 09:12, par AFGANO En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Vous commencez à pomper l’air à tout le monde maintenant madame SEREME .Arrêtez votre comédie .La gestion d’un pays et l’organisation d’un djanjoba ne sont pas pareils, même si vous avez réussi ce jour à instrumentaliser quelques jeunes désœuvrés et peu instruits .
27. Le 6 novembre 2014 à 09:13, par CLAIR En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
JE PENSE QU’EN TANT QUE ÉVENTUELLE FUTURE DIRIGEANTE DU FASO, IL FAUT ÊTRE SUCCINCTE DANS SES RÉPONSE ET ÉVITER TOUTE ACCUSATION SUR AUTRUI MÊME SI CE DERNIER MÉRITE D’ÊTRE INCULPE ( SOIT MODESTE, ET RESTE AINSI, AUCUNE RANCUNE, NI DÉCEPTION, NI REMORDS OU REGRET A THÉSAURISER SI L’ON EST RESPONSABLE, DE SURCROIT FEMME)
SI ALLAH LE VEUT, UNE FEMME DIRIGERA LA TRANSITION, ET S’IL NE LE VEUT PAS, IL FAUT S’EN REMETTRE A LUI TOUT SIMPLEMENT, PARCE QUE TOUT CE QU’IL FAIT EST NORMAL.
OSC, OPPOSITION, RESTEZ UNIS : SOUVENEZ-VOUS PARTOUT ET TOUJOURS QUE C’EST PLUSIEURS DÉCENNIES DE LUTTE...
MERCI A "S" AU CARRÉE (SARAN SEREME= SXS) POUR SA GRANDE PATIENCE ET CONSCIENCE ; SINON CA POUVAIT ÊTRE LE CHAOS SI ELLE AVAIT FAIT UNE DÉCLARATION.
FÉLICITATIONS ET RECONNAISSANCE A L’ARMÉE BURKINABÈ !
VIVE LE BURKINA FASO !!!
28. Le 6 novembre 2014 à 09:15, par SomSom En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Très pathétique. Je n’aurais pas voulu être à la place de ce pauvre journaliste. Je réentend ma grande tante lorsqu’elle nous raconté comment elle était adulée sur la place du marché.
Mais enfin. Faudrait qu’elle se calme un peu. C’est déjà une brave femme.
29. Le 6 novembre 2014 à 09:23, par gnine En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
courage brave dame. personnellement j’ai beaucoup d’estime pour vous. J’entends rarement au Burkina des femmes s’exprimer tel que vous le faites, avec tellement de conviction et de hargne.
30. Le 6 novembre 2014 à 10:11, par Simson En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Oui la dame aux grands airs, c’est bien ce que vous avez dit mais ne nous prend pas pour des naïfs. Dis, le peuple a poussé la voiture, qui a dirigé le volant vers la RTB. Est-ce la foule qui a rédigé le discours. Dans une voiture, il y a les vitesses, le frein à pédale, le frein à main. Pardon ! Que les assoiffés du pouvoir nous épargnent du chaos. Nous venons de loin et vous vous êtes débarquée d’à côté. Ce n’est pas parce que des gens sont bien nés qu’il faut leur en vouloir. Si quelqu’un est né avec une cuillère d’orée dans la bouche, c’est Dieu qui lui a donnée, ne soyons pas jaloux. C’est un problème de poste qui vous a amené dans l’opposition, changez votre manière de voir les choses et humblement, si Dieu veut que vous soyez présidente, rien ne vous arrêtera. Pour le moment retourne à la casserole et recommence à trottiner. A bon entendeur salut ! Notre sœur.
31. Le 6 novembre 2014 à 10:34, par Un frère En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Chers tous.
Un préalable s’impose : je ne suis d’aucun parti ni aucune organisation pour l’instant au moins. Je ne préjuge pas des pensées réelles ou supposées de Saran SEREME.
Mais j’y étais, depuis la place de la révolution jusqu’au studio de la RTB où j’ai devancé la foule qui poussait le véhicule de la pauvre et brave Saran. Je tenais à assister aux événements déchaînés par la foule las d’attendre le dénouement final de la lutte héroïque du vaillant peuple. Dénouement qui semblait être le couronnement par la désignation d’un civil au pouvoir. Et cela conformément à l’appel reçu la veille.
Son arrivée dans studio a coïncidé avec le départ de LOUGUE qui venait de finir sa déclaration. Ils se sont croisés juste à la porte. Nez à nez. Ils ont brièvement échangés (peut etre de simples échanges de courtoisie ?). Dans tous les cas, elle a résisté. Demandé de l’aide pour sortir calmer la foule une fois à l’intérieur. Il s’en trouvait parmi ses proches qui lui recommandaient de faire la déclaration. Au contraire, il s’en trouvait qui la conseillait de suivre son "instinct" exprimé par elle même en ces termes : "je ne peux pas trahir mes camarades du CFOP’’. Je jure sur l’honneur d’avoir entendu ça à mainte reprise. Elle continuait de dire non, non et non...
Une fois sortie pour calmer la foule, cette dernière ne lui pas donné l’occasion de parler, comme pour lui dire d’aller faire la déclaration attendue. Elle a été chargée et elle a reculé jusqu’au dernier retranchement dans la cour la RTB. C’est à temps pourrait-on dire car à ce moment que éléments armées arrivées dans des véhicules ont commencé à tirer.... Elle fui comme nous tous se réfugier dans la salle attenante au studio....
32. Le 6 novembre 2014 à 12:34, par yack l baron En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
brave dame !!!! tu sera payé un jour soit sur. moi personnellement je te promet un bel avenir politique dans ce pays des hommes INTEGRES. prète pas attention a ses comérages. juste quelq1 qui t’aprécie bien.mersi !!!
33. Le 6 novembre 2014 à 12:39, par kihan En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
heiiiii elle a voulu trompé la vigilance des gens pour se proclamer présidente.c’est bien tu étais de l’autre coté ; on n’a pas encore oublié, le moment viendra.
34. Le 6 novembre 2014 à 12:40, par youl En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Rock et zeph se guetent saran sereme se presse des decision qui se prennent dans la rue. Vous allez chercher blaise avec torche.!!!
35. Le 6 novembre 2014 à 13:21, par Benao Cynthia En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
VALABLE POUR NOUS TOUS, SURTOUT POUR LES POLITIQUES EN CES TEMPS DIFFICILES
IL Y A DES MOMENTS ET DES SITUATIONS OU IL FAUT ALLER DOUCEMENT QUAND ON EST PRESSE. C’EST LE SEUL MOYEN DE MAXIMISER LES CHANCES DE NE PAS ’BRULER’ DE FEUX ROUGES, D’EVITER LES ACCIDENTS ET ET D’ACCROITRE LES PROBALITITES D’ARRIVER A BON PORT.
BONNE CHANCE NOUS TOUS ET BALLE A TERRE
36. Le 6 novembre 2014 à 14:32, par Vieux Père En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Vous savez, je pense qu’elle est sincère. L’effet de foule est assez difficile à maîtriser. Elle a était vraiment prise dans un piège. N’importe qui dans cette situation serait en difficulté. Ceux qui l’ont observé de prêt, on bien remarqué qu’elle n’avait un regard un peu hagard et désemparée.
37. Le 6 novembre 2014 à 14:47, par Ablo En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Saran, tes explications des évènements de la journée du 2 tiennent à peine sur un fil de rasoir, mais tu as le mérite d’être une femme courageuse et brave.
Conseil de camarade : N’oublie jamais de garder la tête sur les épaules
38. Le 6 novembre 2014 à 15:05, par la sagesse En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
bonjour a tous les vaillants fils de ce pays qui ont œuvrer a la paix et éviter un bain de sang mais ceux qui est déplorable c’est de croire que Sarah et le Général Lougue voulaient la transition car le général na pas besoin du pouvoir(en (en 2011 réfléchissez...) et Sarah est une vraie combattante que j’apprécie et qui s’est toujours battue pour la cause seul contre tous et je profite informe l’opinion publique quand une guerre est gagnée ;elle n’ai pas fini a ceux qui parle de ridicule contrôlé vos langages et ne pas décourager les combattants
Vive le cfop
Vive Sarah ; Simon ;ROCK.ZEPH et sans oublier le grand de tout les temps SALIF DIALLO
Vive l’armée national
que dieu bénisse le Burkina et les Burkinabe
39. Le 6 novembre 2014 à 15:09, par Transition Civile ou Rien En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
La Doctrine, tu ne te prends pas pour n’ importe qui, hein ! De quelle doctrine te reclames- tu ? Ta doctrine serait la doctrine ?La question n’est pas personnnelle ici. Zida peut etre un type bine mais on ne veut pas d’ armee au pouvoir. C’ est clair ? C’est deja meme en marche. L’ armee fait partie aussi du peuple mais elle ne dirigera aucune transition ici.
40. Le 6 novembre 2014 à 15:20, par Youyoul En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Youl !
Blaise est à Yamoussokro et apparemment il a oublié de t’amener avec lui ! La CPI ou d’autres tribunaux le trouveront sans torche !
Soyez humbles !
41. Le 6 novembre 2014 à 15:21, par L’homme du golfe En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Moi je pense que SARA a raison d’une part car même si c’est elle qui a dit qu’elle a été retenu comme présidente, lorsqu’elle avait besoin de secours on devrait l’assister quand même.
Je pense qu’il ya véritablement une guerre de positionnement au CFOP .
Cette bataille risque d’être fatale à DIABRE car les deux nouveaux partis notamment MPP ET PDC vont se rallier sans doute dans les futures échéances électorales.
Dans ce cas , soit UPC se rallie ou continue d’être opposant avec le CDP sans doute.
En tout cas avec ce incident, l’UPC s’éloigne de plus en plus du fauteuil présidentiel.
Voici ma vision de la prochaine présidentielle :
MPP+PDC+QUELQUES PETITS PARTIS et de l’autre coté UPC+le faso autrement et d’autres partis et enfin les partis santkaristes comme FPS ,UREFA TEC. et puis un autre camp le CDP ET L’ADF
42. Le 6 novembre 2014 à 15:28, par sogossira sanou En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Mme Saran Sereme, que votre propos edifie ceux qui veulent être édifiés sur ce qui s’est passé réellement. Pour ma part, sans être politicien, pour le simple citoyen burkinabe et africain par dessus tout que je suis, j’ai une profonde admiration pour vous. Vous, en tant que femme politique de la scene politique burkinabe, vous avez été la première à avoir eu le courage politique de dire non à la supercherie de blaise, de dire au cours d’un meeting (Bobo-Banfora) a blaise (et il faut le rappeler à l’attention du public), ’’ si blaise refuse de partir par la grande porte qui lui est encore ouverte en son temps, il ne verra meme pas la fenêtre pour y sortir’’ je vous ai cité et ce propos d’HOMME que vous teniez à un moment où certains n’avaient pas encore ce courage de leurs idées, me donne toute la confiance en vous. Allez votre petit bonhomme de chemin fait d’embuches. Tenez bon, car vous ne manquerez pas de détracteurs, mais ainsi aussi va la politique. Ce dont j’ai une certaine conviction, c’est que vous avez permis de changer par votre demission du CDP, le paysage politique burkinabe et de montrer par cette occasion ce que burkinabe signifie reellement. INTEGRITE DIGNITE. D’avoir été désabusée par le CEFOP, je vous en donne quelque raison mais gardez toujours l’unité d’action à l’esprit en y restant. J’ai dejà entendu sur certaines ondes des "chats noirs" déclarer que le Cefop meme ne doit plus exister car le processus constitutionnel dans le cours actuel ne l’autorise plus. Mais, serait-ce ce "chat noir" du Nayala qui aurait dissout le Cefop ? ? ? ?? ? ?
43. Le 6 novembre 2014 à 15:38 En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Pour tous ceux qui ont été à la place de la nation ce jour 2 novembre, savent que tout ce que Saran Sérémé ( ce nom que je prononcerai désormais avec respect) vient de relater n’est que ce qui s’est réellement passé. Ceux qui ne font que la blâmer sont ceux qui ont seulement écouté les " ont dit" . A écouter certains hommes politiques notamment de l’opposition du groupe CFOP, c’est en croire qu’ils cherchent déjà ,alors que la lutte n’est pas terminée à s’accaparer la part du Lion en commençant à mettre les bâtons dans les roues de leurs alliés.
Saran Sérémé à plutot eu du respect envers le peuple en venant vers lui pour relater l’avancée des choses lorsque le CFOP avait promis revenir à la place de la nation pour le faire et n’y sont pas revenu.
Saran Sérémé, vous avez un nouveau militant et il en aura bien d’autre pour le respect envers le peuple et la bravoure qui rayonne en vous.
44. Le 6 novembre 2014 à 16:11, par ELKABOR En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
J’ai écouté cette femme plusieurs fois sur plusieurs radios. Tantôt elle a appelé Zéphirin au moins 50 fois, cette fois je lis 25 fois, continue seulement à compter ! Et puis elle a dit sur RFI qu’on la poussé sur 15 km pour aller à la Télé : je me suis dis haba ? De la place de la révolution à la télé ça fait meme pas 2 bon kilometres, tu parles de 15 km !!!. La vérité est que cette dame était pressé d’en découdre face à la nonchalence des hommes du CFOP. Mais mal lui en a pris ! Comme quoi ce n’est pas seulement les hommes qui savent faire "taper-dos". Mais elle a appris à ses dépens ! Il faudra qu’elle se taise maintenant pour rentrer dans les rangs après ce comportement qui ne l’honore pas !
45. Le 6 novembre 2014 à 16:34, par le magnifique En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
MME VS ETES PASSE A COTE DE VOS AMBITIONS,tu as trop profité du cdp,tu veux jamais etre commandé,caractere rebelle,reponses raccomodées
46. Le 6 novembre 2014 à 16:56, par gédéon En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Saran, que faisiez-vous à la place de la révolution, après le départ de tous les ténors de l’opposition ?
47. Le 6 novembre 2014 à 17:16, par doudouno le cobra En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
On connait l’histoire de cette femme. Par pudeur je ne m’étalerai pas sur son histoire.
Elle a intérêt a se cacher
48. Le 6 novembre 2014 à 17:33, par Z En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Si tout ce qui a été dit par Madame Saran SEREME est vrai, alors je lui tire mon chapeau et je l’encourage. Vive le Burkina Faso unit !
49. Le 6 novembre 2014 à 17:53, par Naro En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
L’épisode de SARAN recommandait ,situation oblige, que le CFOP s’activait pour sauver la vie d’une combattante ou l’empêcher selon leurs principes à faire une déclaration si toute fois elle manifestait l’intention. Hélas rien de tout cela et zéph décline la responsabilité du CFOP sans connaissance des données du terrain. Lui même Zeph a fait une déclaration sous la pression des manifestants sans réussir une résistance. Quant à Ablassé soit disant intellectuel ne pouvant pas mobiliser 100personnes et portée disparu pendant les moments forts de la lutte, se lance à des propos irrespectueux et lâches en qualifiant la brave SARAN d’indisciplinée. Je comprend Ablassé dans sa nausée politique qui le disqualifie pour toujours pour la présidence au Burkina. Le Zeph était incapable d’afficher un leadership clair et franc pendant les moments chauds et se livrait à des concertations inutiles pendant que les burkinabè mourraient. Il rêve d’une présidence facile. Désolé il est d’office disqualifié à la présidence 2015 et le CFOP dans la poubelle bientôt.
50. Le 6 novembre 2014 à 18:04, par Toutdemême En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Mme Saran, ayez la décence de la boucler, après votre acte qui est de l’indiscipline à l’égard du CFOP et de l’irresponsabilité totale à l’égard du peuple. Faudra-t-il vous rappeler que votre folie a coûté la vie à un citoyen ?
A-t-on idée de se faire accompagner par une foule d’excités (peut-être instrumentalisés) pour aller à la RTB s’autoproclamer Présidente du Faso ? Quelle prétention pouvez-vous faire valoir à diriger un jour le pays avec de tels comportements ? Qu’êtes-vous retournée faire à la Place de la Révolution sans les autres leaders de l’opposition et quelle est la distance entre cette place et la RTB ? Un peu de respect pour vous-même et pour l’opinion publique !
51. Le 6 novembre 2014 à 18:07, par kankan En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
alpha blondy a dit dans sa chanson, le peuple t’applaudit pour ta victoire et un jour cest le même peuple qui va te faire partir. ok ma soeur
52. Le 6 novembre 2014 à 19:44, par MAXWELL En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
MESSAGE URGENT POUR SARAH :
Ma chère Sarah, tu es une habituée des grandes luttes et tu sais très bien comment on arrive à disloquer le groupe le plus solidaire, le plus uni du monde : en y introduisant la fameuse querelle de leadership. Ce n’est pas le moment. C’est dans l’union que vous avez réussi à chasser Blaise Compaoré. Il n’y a qu’à voir le contenu du message n°33 ci-dessus pour savoir que vous allez apporter de l’eau au moulin de ceux qui continuent de croire qu’après Blaise c’est le chaos au Burkina. Ceux qui croient que le CFOP va imploser avec le départ de l’ex Président se trompent. Nous ne sommes plus au temps où les campagnes présidentielles consistaient à s’entre-déchirer, à salir au maximum son adversaire pour gagner l’estime des électeurs. Les campagnes aujourd’hui sont de plus en plus civilisées ; c’est arguments contre arguments, programme contre programme et que le meilleur gagne. Donc Sarah de grâce, reste dans le CFOP. Avec le recul et les explications des uns et des autres on voit que ce qui est arrivé est un malheureux quiproquo où on a fait croire à tes amis que 2 personnes sont à la RTB pour s’autoproclamer Président. Le communiqué du CFOP visait à éviter qu’une éventuelle déclaration non consensuelle ne vienne compromettre les négociations déjà en cours avec l’armée. En réalité c’est l’information erronée qui a mis le feu aux poudres et je parie que cela n’est pas le fait du hasard. Donc membres du CFOP, restez sereins, unis et solidaires car il ne s’agit pour l’instant que d’une transition de 12 mois. Economisez votre énergie pour 2015.
53. Le 6 novembre 2014 à 20:33, par marie En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
@ cobra. Tu connais son histoire. J espère que tu as aussi une histoire. Arrête ton..... et vite bravo Saran. Du courage
54. Le 7 novembre 2014 à 00:21 En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Mme SARAN SEREME je vous souhaite beaucoup de courage dans votre combat. Vous êtes une héroine, parce que quoi qu’il en soit, des responsables et qui se disent défenseurs des intérêts du peuples ne devraient pas se comporter de la sorte. comme vous l’avez dit, il y a des gens qui n’ont jamais lutter. Ne voyez pas cela comme une façon de salir votre image ; au contraire c’est un acte galvaniseur qui vous pousse à aller de l’avant. le comportement du CFOP qui vous a mandaté nous renseigne davantage sur quel type de leader on a en face de nous. c’est vraiment dommage de la part des gens qui se disent du coté du peuple. tous les saprofites de ce peuple doivent savoir que ce n’est qu’une étape de la revolution burkinabè. que Dieu vous bénisse et vous apporte la force et le succès dans votre combat. un citoyen burkinabè ;
55. Le 7 novembre 2014 à 07:24, par Noel Serme En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
J’ai de la pitié mais aussi du désolation quant je vois que certaines personnes au Faso sont pingres et le resteront toute leur vie, sinon comment comprenez-vous la politique vraiment je sais pas mais juste un peu de réalisme dans nos comportements frères et sœurs . Nous avons menés un combat de Nation par le quel certains se sont montrés plus active que d’autre et on comprend bien cela parce que l’ex-président était connu de tous par son système de violence dont bon nombre d’opposants craignaient . Qui d’entre ses hommes dit opposant ont pu faire mieux que SARAN SEREME SERE dans cette bataille de changement au pays ? Zepherin est un peureux et j’ai de la pitié pour lui comme si en politique les balles ne sifflaient point et que le risque de perdre sa vie n’y était aussi . Ou étaient tous ses grands parleurs du CFOP quant la présidente SARAN SEREME SERE avait sans accord du ex-maire de la ville de ouagadougou fait une descente musclée dans les rues avec nos mamans qui tenaient à se faire entendre concernant le pouvoir à vie de Blaise Compaore et le refus du referendum ? Il y a eu des appelles de la présidente ce soire du 2 novembre et si on doit parler de vérité que Diabré Zépherin temoigne si oui ou pas OK,cette brave dame a été au cœur des choses depuis longtemps et vous voulez en un clic n’oublier ha non que ça cesse ces manières de se rendre les comptes sinon le départ de Blaise par cette force révolutionnaire n’auront servir à rien . Bon vent au peuple Burkinabè .
56. Le 7 novembre 2014 à 09:19, par roudodo En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
je suis amoureux de SARA SEREME
57. Le 7 novembre 2014 à 09:36, par Yampalaké En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Mme SARAH SEREME est une grande dame au coeur d’homme qui a encore prouvé l’intégrité du peuple burkinabé. Sa décision a permis d’éviter le chaos qui allait ternir son image et celle de la femme en politique. jusqu’au prix de sa vie, elle n’est pas revenue sur sa décision (pas de déclaration sans concertation avec le CFOP) devant une foule déterminée et assoiffée de changement. Cela montre une fois de plus l’intégrité des hommes de ce pays. Sarh est intègre CHAPEAU !..
58. Le 7 novembre 2014 à 09:48, par TINA En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
ablassé doit presenter ses excuses à la bonne dame.
59. Le 7 novembre 2014 à 15:56, par DIARRA Safoufou En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Ah, les détracteurs de la bonne dame, celle qui au vue et au su de tous voulaient se mettre nue pour que Blaise abandonne le pouvoir. Les gens du ex-CFOP quelque soit l’attitude de cette militante de premières heures, devraient la soutenir même s’ils avaient quelque chose à lui reprocher. Ce n’est pas dans les medias qu’il faut lâcher sa soeur au moment où on a besoin de tous pour finir le combat.
Vas y SARAN même si tu te mets nue aujourd’hui pour une cause, nous trouverons des draps pour t’épargner de la honte. Même si le CFOP n’a plus une existence juridique, que tous les combattants du 30 octobre se mettent ensemble pour parfaire la victoire. La patrie ou la Mort ! Nous sommes toujours là. Merci camarades... Attention à ceux qui luttent dans les bureaux et ignorent la réalité des terrains, ils doivent savoir que tout le monde doit feinter les balles pour être digne de s’asseoir à la table de la victoire. Ngaou !
60. Le 7 novembre 2014 à 16:15, par Akim, Nikiema En réponse à : Saran Sérémé, présidente du PDC : « Quand le peuple disait ce 2 novembre prendre son destin en main, c’était une révolution dans la Révolution »
Bonne suite a ta carriere et bravo !