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TAHIROU BARRY, PRESIDENT DU PAREN : « Le CDP sera battu à plate couture si… »

Publié le mercredi 14 mars 2012 à 00h35min

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Qu’arrive-t-il aux Burkinabè ? Depuis un certain temps, des drames malheureux frappent le « Pays des Hommes intègres ». De ces événements, on peut retenir la bavure de la gendarmerie qui a coûté la vie à Yves Marie Kohoun, les affrontements à Guénon dans la province du Nahouri, etc. Pour tenter d’avoir une réponse à toutes ces questions, nous avons approché un acteur et observateur avisé de la scène politique burkinabè en la personne de Tahirou Barry, président du Parti pour la renaissance nationale (PAREN). Toujours dans cet entretien, il revient aussi sur le 5e congrès du CDP, la crise alimentaire que traverse notre pays, la rébellion touarègue, la présidentielle sénégalaise, les élections couplées de 2012 au Burkina. C’était le mercredi 7 mars 2012, à la rédaction.

« Le Pays ». Le 5e congrès du CDP s’est achevé le week-end dernier avec le départ de la tête du CDP de Roch Marc Christian Kaboré.Ce dernier a été remplacé par Assimi Kouanda qui se trouve être le directeur de cabinet du président du Faso. Autre fait majeur à ce congrès, c’est l’entrée en force des jeunes et des femmes au secrétariat exécutif national. Un mot sur ces changements au sein du parti au pouvoir ?

Tahirou Barry : Pour nous, ce congrès est un non- évènement. D’ailleurs , il sonne comme un dernier tour de piste dans les allées du pouvoir d’un parti sans âme, miné par des dissensions internes. Je vois ce rassemblement comme des noces de requiem d’un parti appelé très prochainement à replonger dans les profondeurs de l’opposition. Il pourra peut-être prétendre aux fonctions de chef de file s’il a un peu de chance car il a déçu les Burbinabè sur toute la ligne. Certains félicitent Roch pour avoir cédé son fauteuil dans un but d’alternance alors qu’il est clair qu’il a dû précipitamment quitter les choses avant qu’elles ne le quittent. Ne soyons pas amnésiques ! C’est ce même monsieur qui ne s’est pas embarrassé très récemment de dire que l’article 37 est antidémocratique, oubliant que la limitation des mandats est une tradition du constituant burkinabè.

En dehors de la première République, toutes nos Constitutions ont institué la limitation du mandat présidentiel. Si un président de l’Assemblée nationale trouve que cela est antidémocratique, il n’est plus digne d’être à la tête de cette institution. Vous me parlez de rajeunissement du secrétariat exécutif national, mais ces jeunes seront très vite noyés par tous ces gros calibres du parti qui se sont arrogés des postes stratégiques de conseillers. Quand on veut innover, il faut être profond. On ne fait pas du neuf avec du vieux surtout avec un Assimi Kouanda à la tête qui n’a rien d’un jeune. Par ailleurs, c’est un gros masque qui tombe avec la FEDAP-BC qui se cachait derrière une association pour faire une véritable politique. Tout est compris et clair maintenant.

Au cours d’une interview accordée au journal « Jeune Afrique », le ministre des Affaires étrangères français, Alain Juppé, a souligné avoir téléphoné au président du Faso et que ce dernier aurait affirmé qu’il ne rempilerait pas en 2015.Vous y croyez ?

Le président du Faso n’a de compte à rendre qu’au peuple burkinabè et non à un ministre des Affaires étrangères d’un pays étranger. Ce qu’on lui demande, c’est de s’adresser au peuple burkinabè pour lui dire qu’il ne touchera pas à l’article 37, au lieu de nous embrouiller avec des formules du genre « je respecterai la Constitution » ou « poursuivre la réflexion sur le mandat présidentiel ». J’ai l’impression qu’on joue toujours au bord du précipice sur cette affaire en oubliant que le peuple est gagné par l’impatience et le ras-le-bol général. Si on ne veut pas qu’une grenade se dégoupille, il faut urgemment clarifier cette histoire afin que les esprits cessent de s’échauffer.

En ce début de mois de mars ,c’est une bavure de la gendarmerie qui a coûté la vie à un citoyen du nom de Yves Marie Kohoun à Bobo- Dioulasso. Encore une autre interpellation qui se termine par la mort ?

Tout en présentant mes sincères condoléances à la famille éplorée et aux nombreuses familles endeuillées à la suite de toutes les bavures et incidents sociaux, je dis que celui qui est en cause ici est le ministère de la Défense qui a lamentablement échoué dans la formation et l’éducation des forces de sécurité. Par conséquent, le ministre de la Défense qui est Blaise Compaoré doit tirer toutes les conséquences de son échec et démissionner. On ne continuera pas indéfiniment à présenter ses condoléances aux familles éplorées alors que la source du mal est intacte.

On remarque que les populations n’hésitent pas à s’attaquer aux biens publics une fois que leurs droits sont brimés. Doit-on continuer à tolérer ces réactions des populations ?

Je comprends cette réaction qui n’est que l’expression, la pointe effilée d’un iceberg de mécontentements difficilement contenus à l’endroit de notre justice. Quand la justice est peu crédible,inefficace et aux ordres,on finit par se précipiter dans les abîmes de la violence. En outre,il y a ce désespoir rampant au sein de la population qui ne sait plus à quel saint se vouer. Les jeunes sont laminés par le chômage, la famine et la misère tuent à petit feu nos braves paysans ; les gens n’arrivent plus à se soigner, à se loger et à s’éduquer pendant qu’une minorité s’enrichit dans l’insolence. La population attend la moindre occasion pour déverser sa bile et c’est ce qui est inquiétant dans notre pays. La marmite sociale est devenue trop bouillante et apparemment rien n’est fait pour arrêter cette descente aux enfers.

Deux jours après,c’est le massacre à Guénon dans la province du Nahouri où deux familles se sont entretuées. On dénombre dix morts et de nombreux dégâts matériels. Quelle appréciation faites-vous de ces affrontements ?

Je considère que cela est la conséquence de l’instrumentalisation de la chefferie coutumière par des politiciens en crise de légitimité.Ce cas n’est pas isolé.Tant que la chefferie coutumière ne reviendra pas à sa mission première de gardienne de la tradition et des valeurs culturelles,ces genres de graves incidents peuvent toujours survenir.Il faut un véritable forum sur la question de la chefferie pour aborder toutes ces questions très sensibles.En attendant ,l’Etat peut déjà accompagner les autorités coutumières dans l’installation de leur chef sur la base de leur tradition et ce, dans le seul but d’éviter des bains de sang inutiles.

D’aucuns pensent qu’il y a comme une malédiction qui plane sur notre pays avec ces drames malheureux qui nous arrivent chaque jour ?

Je pense qu’il faut plutôt parler de bénédiction parce que notre pays n’a jamais basculé dans la violence généralisée comme dans certains pays alors que tous les ingrédients sont déjà réunis. Figurez-vous qu’en Tunisie,il n’y avait que 200 000 diplômés chômeurs et il a suffi d’un incident pour plonger toute la Tunisie dans des troubles socio- politiques ayant entraîné la chute du président Ben Ali. Chez nous,chaque année,il y a plus de 400 000 diplômés qui accourent lors des recrutements de la Fonction publique ! Si on ajoute à cela les nombreux dossiers de sang rangés dans les tiroirs,les injustices et inégalités criardes,on doit remercier Dieu de nous avoir préservé jusque-là des troubles.

Comment jugez-vous cette approche du gouvernement qui consiste à privilégier le dialogue, la communication et la concertation avec les familles éplorées pour apaiser les situations ?

Je salue cette action du chef du gouvernement qui peut calmer de façon précaire la tempête. Mais je le répète, le mal est à la racine et il faut un traitement de choc. Sinon, la mission de sapeur- pompier du Premier ministre va très vite montrer ses limites. Il faut redonner confiance aux Burkinabè et cela passe par une véritable refondation de toutes nos institutions avec des hommes qu’il faut à la place qu’il faut.

Parlons de l’affaire de l’ex- ministre de la Justice, Jérôme Traoré et du mécanicien Adma Kima.En tant que juriste, quelle lecture faites-vous de cette affaire ?

C’est honteux de voir que celui-là même qui doit veiller sur nos droits et assurer la justice soit le premier à mépriser les règles de l’Etat de droit. En réalité, beaucoup de dignitaires du régime n’ont pas encore conscience que les mentalités, les contextes et les visions ont radicalement changé. Ce geste est instinctif et pose le problème du choix des hommes qui nous dirigent dans le gouvernement. Un ministre des Finances éclaboussé par l’affaire Guiro qui refuse de démissionner,un ministre du commerce qui refuse d’appliquer une décision régulière de justice dans l’affaire du village artisanal, notre ministre de la Défense inamovible malgré les scandales, un ministre des Affaires politiques perdu dans ses conclusions du CCRP, la liste est longue. Mais comme on le dit, nous avons les dirigeants que nous méritons…

48 heures après cette affaire, le ministre en question a été limogé du gouvernement. Comment jugez-vous cette prompte réaction du chef de l’Etat ?

Ce remaniement s’est imposé à eux, sinon plusieurs têtes allaient encore tomber.

Cette décison de limoger le ministre traduit-elle, selon vous, une fébrilité du gouvernement face à une opinion de plus en plus consciente ou sonne-t-elle le glas de l’impunité au Burkina Faso ?

Le gouvernement est acculé et n’a qu’une marge de manoeuvre limitée, d’où ce manque de sérénité. J’apprécie le volontarisme du Premier ministre mais il est malheureusement prisonnier d’un système qui le tire vers le bas. A un certain moment donné, il va s’épuiser très vite sauf s’il s’érige en Jacques Bauer, ce qui est fort périlleux.

Le gouvernement burkinabè est à la recherche de 85 milliards de F CFA pour combler le déficit alimentaire estimé à plus de 150 000 tonnes. Pour y faire face, le gouvernement a lancé un appel à la solidarité nationale et internationale. Selon vous, est-ce un choix judicieux de la part du gouvernement ?

Au lieu de prendre ces mesures ponctuelles et crier chaque fois famine auprès de la communauté internationale, il faudra qu’on se préoccupe des modalités du développement vertigineux de notre agriculture. C’est un secteur productif qui sera la locomotive de notre développement avec la politique volontaire des barrages au lieu de parler de 8 000 forêts alors qu’on a pas mis tous les moyens pour retenir l’eau. On perd trop d’énergie dans des secteurs non productifs et avec ça on veut parler d’un Burkina émergent !

Quel commentaire faites- vous de la rébellion touarègue au Nord du Mali ?

Je ne crois pas en une résolution de cette crise par la force des armes. Il faut plutôt passer par la force des arguments à travers un dialogue sincère et inclusif impliquant toute la sous- région.

L’élection présidentielle au Sénégal dont le second tour aura lieu le 25 mars prochain opposera le président Abdoulaye Wade à son ancien Premier ministre,Macky Sall. Quel commentaire cela vous inspire-t-il ?

Je salue cette belle leçon de démocratie que le peuple sénégalais nous a administrée à travers des élections régulières. Il y a deux leçons que je tire. Premièrement, quand on veut aller contre la volonté du peuple, on court le risque de l’humiliation et du discrédit éternel comme c’est le cas avec le président Wade. Deuxièmement, on a un ancien Premier ministre de Wade qui le met en ballotage ; ce qui veut dire qu’être ancien Premier ministre d’un chef d’Etat en exercice ne signifie pas qu’on est condamné à le suivre dans ses turpitudes. Je demande donc à nos anciens Premiers ministres encore crédibles au Burkina de rejoindre les rangs de l’opposition pour une véritable lutte citoyenne et républicaine dans l’intérêt de notre pays.

Le gouvernement a décidé d’aller à la biométrie pour ces élections couplées de 2012.Qu’en pensez-vous ?

On suit avec attention le processus. S’il réussit et que d’autres mesures de réformes électorales comme la dépolitisation de l’administration et de la chefferie coutumière, la suppression des gadgets,la prise en charge des délégués des bureaux de vote, etc. sont adoptées, le CDP sera battu à plate couture et rejoindra les rangs de l’opposition.

Dernière question, comment l’état-major de votre parti appréhende les élections à venir ? Comptez-vous vous coaliser avec d’autres formations politiques pour ces législatives et municipales couplées de 2012 ?

On est en discussion avec plusieurs partis pour d’éventuelles alliances mais nous restons très prudents au regard de notre mauvaise expérience en la matière. Dans quelques semaines, on va lancer notre machine électorale à travers l’installation officielle de nos chefs de région et l’inauguration officielle de notre siège à Somgandé. Dans l’ensemble, nous sommes sereins et savons ce qui nous attend comme défis à relever dans le cadre de ces élections couplées.

Interview réalisée par Ambèternifa Crépin SOMDA

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 14 mars 2012 à 01:45, par fongnon En réponse à : TAHIROU BARRY, PRESIDENT DU PAREN : « Le CDP sera battu à plate couture si… »

    Je sens du bado dans ces propros.du courage et sois de plus en plus présent dans le debat.interview digne d’un opposant

  • Le 14 mars 2012 à 01:47, par Un sans titre ni grade. En réponse à : TAHIROU BARRY, PRESIDENT DU PAREN : « Le CDP sera battu à plate couture si… »

    M.BARRY prend des lanternes pour des vessies ! Avec des SI, si,même le PAREN peut tirer son épingle du jeu dans les élections à venir !Ainsi M.BARRY se prend pour 1 vrai mec avec des si ! Son réveil sera douloureux car 1 CDP relooké,rajeuni,avec à sa tête un homme modéré,pondéré,rassembleur et fervent croyant comme Assimi KOUANDA,épaulé par des compétences confirmées comme Alain B YODA dans ses grade,titre et fonction, avec à la clé des conseillers efficaces,tranchant comme Djibrill BASSOLE le vigie de la République, fera tabac lors des prochaines élections en raflant la mise et coiffer tous les partillons au poteau !

    • Le 14 mars 2012 à 14:04 En réponse à : TAHIROU BARRY, PRESIDENT DU PAREN : « Le CDP sera battu à plate couture si… »

      on vous voit venir avec les bourrages des urnes et l’achat des consciences avec des kilo de mil sinon avec toutes les casseroles que vos maires trainent dans le seul deal des parcelles où avant de devenir maires,des pauvres avec des p50 sont subitement devenus des multi millionnaires avec le seul commerce des parcelles et normalement si les élections se font dans la transparence,ils seront balayés parcequ’ils ont montré en quoi ils voulaient devenir maires à savoir:voler

    • Le 20 mars 2012 à 22:00 En réponse à : TAHIROU BARRY, PRESIDENT DU PAREN : « Le CDP sera battu à plate couture si… »

      Le "sans titre ni grade" n’a-til pas honte de la situation actuelle des étudiants burkinabé qui, pour les uns vont à pied qui, pour les autres vont à vélo à l’université et manquent surtout, cruellement de salle pour les cours ?
      Et que dire des nombreux jeunes qui se retrouvent sur le carreau sans emploi après la fin de leurs études. N’en parlons pas de la situation des pauvres habitants des villages qui manquent de tout y compris l’eau potable et les médicaments de première nécessité. Le CDP ne peut réussir qu’en résorbant dès maintenant ces problèmes sociaux qui, un jour ou l’autre va péter à la face de celui qui sera au pouvoir. Mais il faut avoir le courage de ces réformes avant qu’il ne soit trop tard. Et ce sont ces mêmes compétences qui sont au pouvoir depuis maintenant un quart de siècle. Il faut avoir l’humilité de lire son bilan et avoir l’audace de reprendre les choses au lieu de se pavaner de faire "tabac lors des prochaines élections en raflant la mise et coiffer tous les partillons". Ayez au moins cette humilité en attendant les résultats du scrutin qui devra composer avec la biométrie. La situation de Sopi le Gorgui de Wade le 25 mars prochain sera le baromètre de nos futures élections couplées. Wait and see and be quiet.

  • Le 14 mars 2012 à 04:13, par kokasi En réponse à : TAHIROU BARRY, PRESIDENT DU PAREN : « Le CDP sera battu à plate couture si… »

    Ce Peul se defend bien. Si Mr Barry est convaincu de ce qu ’il raconte ici, il est probablement quelqu’un qui peut apporter beaucoup au Burkina. Et dans ce cas , on est ensemble.
    Le probleme avec les politiciens, c’est qu’ils ont toujours bien parlé et ont des idées qui font rever ,comme Wade l’a fait avec son concept du "Sopi" au Senegal, tant qu ils de l’autre coté du pouvoir appelé OPPOSITION. Mais les Burkinabè ont changé et la jeunesse demande un changement à la mésure de ses attentes. Elles n’a pas besoin de ce qui ont été formatés avec l’esprit OLD SCHOOL.

  • Le 14 mars 2012 à 07:34, par paul En réponse à : TAHIROU BARRY, PRESIDENT DU PAREN : « Le CDP sera battu à plate couture si… »

    ces comca un oposan doi sexprimer tu a tt di bravo pr tn courag

  • Le 14 mars 2012 à 10:10 En réponse à : TAHIROU BARRY, PRESIDENT DU PAREN : « Le CDP sera battu à plate couture si… »

    Monsieur Barry ! Sachez qu’avec si on peut mettre Paris dans une bouteille !! Arrêtez de dire ce que tout le monde connait !!! A ce que je saches, il n’y a pas pour le moment une opposition capable au Faso !!!!!

    • Le 20 mars 2012 à 22:06, par burkinabè et fier de l’être. En réponse à : TAHIROU BARRY, PRESIDENT DU PAREN : « Le CDP sera battu à plate couture si… »

      Sincères félicitations pour la qualité de l’interview. Au PAREN, l’alternance a eu lieu et ce parti se porte bien. Monsieur BARRY, Chapeau bas. Moi qui ne considère pas les peulhs comme des êtres humains en raison de ma féodalité mossi, je vous dis, chapeau bas encore. Vous avez parfaitement compris le sens de mon humour car il n’y a qu’une race : celle d’humanisme faite d’humains. Tous ces individus qui veulent nous distraire avec le phénomène ethniciste se trompe sur toute la ligne et ne vous laissez pas embobiner par ce phénomène d’ethnie. Au burkina, il n’y a qu’une seule identité nationale : BURKINABE, qu’il soit peulh, mossi, dioula, samo, gourounsi, bissa, bwaba,gourmantché,lobi,birifor, yana, zawa, etc etc etc.Burkinabè et fier de l’être.

  • Le 14 mars 2012 à 11:11 En réponse à : TAHIROU BARRY, PRESIDENT DU PAREN : « Le CDP sera battu à plate couture si… »

    belle interview de tahirou. qui a le sens de la formule mais agit toujours en opposant et un non quelqu’un qui aspire à gérer le pouvoir d’Etat

  • Le 14 mars 2012 à 12:20, par Madi Kadhafi En réponse à : TAHIROU BARRY, PRESIDENT DU PAREN : « Le CDP sera battu à plate couture si… »

    Qu’il parle bien ce monsieur !

  • Le 14 mars 2012 à 12:31, par emerique En réponse à : TAHIROU BARRY, PRESIDENT DU PAREN : « Le CDP sera battu à plate couture si… »

    Même si toutes les conditions que vous évoquées pour battre le CDP sont réunies, il va falloir que votre parti soit connu dans les villages les plus reculés du Pays. La différence du CDP d’avec les autres parties se trouve à ce niveau.C’est vrai qu’il faut des moyens pour cela mais il faut surtout avoir une bonne stratégie d’implantation. Je félicite en cela l’UPC qui va bientôt rivaliser le CDP dans la conquête des voix des populations des villages les plus reculés.Que ceux qui pensent que dans nos pays c’est dans le médias qu’on bat campagne à l’approche des élections se détrompent

  • Le 14 mars 2012 à 15:08, par le riche En réponse à : TAHIROU BARRY, PRESIDENT DU PAREN : « Le CDP sera battu à plate couture si… »

    Sauf si tu crée ton Azawad sinon tant que tu seras au Burkina ici là ! ahan ahan !, tu ne pourras rien contre mon CDP. Nous jeunesse audacieuse et consciente du Burkina, nous sommes derrière Blaise et en face de nous il n’y a que maïs.

  • Le 14 mars 2012 à 16:25, par lerealiste En réponse à : TAHIROU BARRY, PRESIDENT DU PAREN : « Le CDP sera battu à plate couture si… »

    C’est en lisant ce genre d’article qu’on ce sent bien,malheureusement le parti doit encore travailler pour eveiller les consciences,le petit burkinabe dort trop sur ce point la,beaucoup doit etre fait.Pensons a unir toutes les forces contre l’ADF vendu et le CDP acheteur.
    Courage

  • Le 14 mars 2012 à 16:39, par coul7 En réponse à : TAHIROU BARRY, PRESIDENT DU PAREN : « Le CDP sera battu à plate couture si… »

    Argument cohérent, limpide, concis impartial et clean. Bon vent Monsieur BARRY

  • Le 14 mars 2012 à 17:23, par coolbeprice En réponse à : TAHIROU BARRY, PRESIDENT DU PAREN : « Le CDP sera battu à plate couture si… »

    Belle interview.Mais la question du village artisanal relève
    plutôt d’un ministère autre que celui en charge des transports. Soit l’interviewé n’a pas fait attention, soit c’est le journaliste qui ne sait relit attentivement. Dans tous les cas, il ne faut pas confondre les compétences des différents départements ministériels au risque de désorienter une population en quête de la bonne information.

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