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Le pouls de la cité : Image de la cité

Publié le vendredi 2 septembre 2011 à 02h40min

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L’accès à l’eau potable est un casse-tête chinois ! Nonobstant les efforts consentis par l’Etat, la mairie et les structures telles que l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), l’accès à l’eau potable demeure toujours une problématique au Burkina.
Plusieurs personnes, à l’image de cette fillette, résidant dans un quartier périphérique de Ouagadougou, souffrent toujours le martyre pour trouver de l’eau. Heureusement que la présente saison des pluies vient atténuer leur souffrance. Mais ces personnes souhaiteraient voir la résolution définitive de leur calvaire par l’obtention du liquide précieux dans leurs foyers respectifs.


Prudence, il y a des « nids d‘autruche ! »

C’est un secret de Polichinelle qu’au Burkina, saison pluvieuse rime avec détérioration assez avancée des voies de circulation. Si de façon générale, les routes en terre sont les plus touchées, il n’en demeure pas moins que celles qui sont bitumées aussi payent un lourd tribut. Le 31 août 2011, la télévision nationale présentait le parcours du combattant des usagers de la route dans la capitale économique burkinabè, où ce qui reste encore comme bitume. Peut-être pas avec la même ampleur, mais le même spectacle s’offre à voir à Ouagadougou. Elles sont nombreuses les artères à être parsemées de nids de poule. Parfois, parler de nids de poule relèverait de l’euphémisme, tant ces crevasses s’imposent de par leur largeur et leur profondeur. D’aucuns estiment qu’il sied de les qualifier de « nids d’autruche ».

Dans tous les cas, le fait est qu’ils constituent des "nids d’accidents". Avec l’affluence qu’il y a sur certaines voies de la capitale, la concentration des engins ne permet pas de voir de loin "ces pièges" de la route. Et lorsqu’un usager se laisse surprendre, le risque est grand. Pour les automobiles, il peut s’agir de simples secousses sans dommages immédiats. Mais les cyclomotoristes et motocyclistes n’ont pas toujours cette chance et les chutes sont parfois violentes. Les accidents de la circulation dus aux nids de poule sont légion. Certes, les autorités communales tentent parfois de boucher certains trous, mais la hâte avec laquelle ce travail est souvent réalisé ne permet pas à ces « sparadraps » de tenir longtemps. Si bien que très vite, l’on se retrouve à la case-départ avec les mêmes désagréments. En même temps que les travaux de voirie doivent s’effectuer avec plus de sérieux, les usagers doivent faire montre de beaucoup plus de prudence. Roulons doucement et restons vigilants ! Cela aidera à mieux contenir les chocs des nids de poule, à défaut de pouvoir les éviter à tous les coups.


Ces releveurs toujours en retard

Chaque fin du mois, les abonnés aux services de l’ONEA ou de la SONABEL sont censés recevoir des factures portant le relevé de leurs consommations ainsi que le montant de la somme à payer à ces sociétés productrices d’eau et d’électricité. De façon générale, des agents sont commis à la tâche à porter ces factures aux domiciles des clients pour que ceux-ci, à leur tour, puissent s’acquitter dans les délais prescrits. Cela exige que le consommateur reçoive sa facture à temps pour lui permettre de s’organiser en vue de l’honorer avant la date butoir. Hélas, certains releveurs semblent prendre tout leur temps avant de faire parvenir les factures. Comme s’ils se disaient : « 

Ce ne serait pas à nous de payer les pénalités au cas où… ». A côté des éternels retardataires, il y a des adeptes de raccourcis. Ils n’hésitent pas à abandonner la facture au portail et poursuivre leur chemin sans crier gare. Et cela, même s’il y a une présence humaine dans la cour et que le portail ne soit pas fermé à clé ! Ils ne font pas d’effort pour relever la consommation en cours, de sorte à imposer prochainement une facture aux clients qui cumule les deux périodes. Alors qu’avec les systèmes de tarification, plus on consomme, plus le coût de la tranche est élevé. Ces sociétés gagneraient à sensibiliser davantage leurs releveurs afin qu’ils ne lèsent pas les consommateurs.

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 2 septembre 2011 à 18:13, par le Pacifiste En réponse à : Le pouls de la cité : Image de la cité

    Vraiment, il faut le souligner avec un grand trait. je suis chaque fois victime de cette situation. la dernière fois j’ai dû payer 36500 francs CFA (consommation + pénalité comprise). Quand on m’a dit que je dois cette somme, j’ai failli tomber."Est-ce que je peux payer un peu et le reste je viens payer après", avais-je demandé. La gentille dame m’a dit "ils n’ont pas coupé ?" "non" , avais-je répondu. et d’ajouter que c’était possible de payer une partie mais que les agents de la sonabel sont en campagne et que si je ne fais pas vite ils risquent de couper. J’ai couru dans tous les sens et au bout de deux heures j’ai pu avoir la somme complète pour régler ma facture. J’ai immédiatement appelé à la maison pour dire que si les coupeurs de compteurs arrivent de dire que je viens de régler ma facture. Heureusement tout s’est bien passé.

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