Oumarou Kanazoé : Le petit tisserand devenu milliardaire
- Oumarou Kanazoé
Oumarou Kanazoé est un nom très connu des Burkinabè. Normal : l’homme est à la tête d’une grosse entreprise qui porte son nom, et qui lui a donné accès au club très fermé des milliardaires de notre pays. Kanazoé a en cela du mérite. Analphabète, il a bâti sa fortune à la sueur de son front, à la manière d’un maçon qui construit un immeuble, brique après brique.
Il est aujourd’hui à la fois président de la Communauté musulmane, président des Fédérations des associations islamiques du Burkina (FAIB) et de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina. Nous avons échangé avec celui qu’on appelle "OK", diminutif d’Oumarou Kanazoé, ou "Ladji" pour avoir effectué le pèlerinage à la Mecque ou encore "Le vieux" parce qu’il a pris de l’âge, à sa résidence sise secteur 17 de Ouagadougou. C’est un homme grand de taille, à la corpulence d’un lutteur, présentant un certain embonpoint qui nous a reçu.
On remarque surtout son menton large, bien rasé, le tout illuminé par des yeux pétillants, sous un front large et massif. Ses propos attestent de la sagesse d’un homme qui étonne par sa voix calme et sa grande intelligence.
Une petite présentation de vous pour nos lecteurs...
• Je m’appelle Oumarou Kanazoé. Je suis né vers 1925 à Kologkom, un village de Yargho, dans la province du Passoré. Je suis entrepreneur en construction de routes et Président directeur fondateur de l’entreprise qui porte mon nom.
On vous connaissait, il y a quelques années, dans le bâtiment. Pourquoi vous avez maintenant jeté votre dévolu sur les routes au détriment des immeubles ?
• Pour la petite histoire, en tant que fils unique de ma mère, elle m’a initié très tôt aux travaux ménagers, pour combler un tant soit peu le vide qu’elle ressentait par l’absence de fille à ses côtés.
A 6 ans, j’ai commencé à filer le coton. A 8 ans, j’ai été initié au métier de tisserand, puis aux travaux champêtres. Et à 12 ans j’ai été admis dans une école coranique au Mali ; au même moment, j’ai continué d’évoluer dans le métier de tisserand et j’arrivais à confectionner trois pagnes par jour. Un rendement qui profitait plutôt à mon maître coranique. En retour, je recevais les bénédictions des uns et des autres pour ma ténacité, mon courage et on disait que j’étais un enfant exemplaire.
Après cette expérience, j’ai été successivement, marchand de pagnes, de colas, et je me déplaçais à pieds pour mener ces activités vers le Ghana et la Côte d’Ivoire ; ceci m’a permis d’acheter un vélocipède à 3000 FCFA que j’ai revendu par la suite à 13 000 FCFA pour faire fructifier mes affaires.
C’est ainsi que j’ai été par la suite restaurateur ; pour devenir ensuite une grosse pointure du commerce dans ma région, ce qui a créé des frustrations, suscité de la jalousie car j’avais déjà les notions du marketing ; je traitais bien mes clients, j’assurais parfois leur prise en charge, à savoir le logement et l’alimentation. J’ai acheté mon premier camion de transport de passagers à Ouagadougou, en 1955, et il partait régulièrement vers la Côte d’Ivoire.
Ayant fait de bonnes affaires, puisque le parc automobile a grandi, je suis devenu entrepreneur en construction de bâtiment, tout en abandonnant le commerce général pour donner plus de chance aux autres acteurs de ce domaine d’évoluer. Dans la même logique, j’ai abandonné le bâtiment pour les routes que j’ai de la volonté et du plaisir à exercer puisque j’arrive tant bien que mal à me tirer d’affaires ; en cela je rends gloire à Dieu.
Qu’est-ce que le travail représente pour vous ?
• Aucun homme ne peut se libérer sans le travail et, sauf cas de force majeure, chaque personne doit se vêtir, se nourrir, se loger, s’alimenter, se déplacer, se soigner, etc. à la sueur de son front, ce que certains n’ont pas compris ou bafouent à longueur de journée.
Peut-on avoir une idée de votre situation matrimoniale ?
• Je suis issu d’une famille aux revenus modestes et polygame. Seul fils de ma mère comme je le disais plus haut, je suis moi aussi polygame (4 femmes) et père de 30 enfants ; j’ai 90 petits-fils.
A combien évaluez-vous votre fortune en 2007 ?
• A vrai dire, je ne suis pas à mesure d’avancer un chiffre quelconque. Je ne dispose pas assez de temps pour faire ce travail et il en serait de même pour mes employés qui sont bousculés par les tâches quotidiennes qui les submergent. Mais là n’est pas le problème ; le plus important est que nous puissions mener à bien notre mission.
On dit que El hadj Oumarou Kanazoé n’aime pas les grèves...
• Pour votre information, je dirais que les grèves ne sont pas faites pour les particuliers, encore moins pour les entrepreneurs. Ce sont les fonctionnaires qui le désirent qui peuvent aller en grève pour revendiquer leurs droits, pour l’amélioration de leurs conditions de vie, notamment des augmentations de salaires et autres. Par contre, si un particulier se met à grèver, savez-vous qu’il perd énormément ? Les dommages causés sont parfois incalculables et parfois fâcheux. Je puis vous dire que je ne scierai pas la branche sur laquelle je suis assis et cela, je le dis à l’intention de tous.
Une certaine rumeur dit que l’ère révolutionnaire survenue dans la nuit du 4-août 1983 a dérangé Kanazoé ; est-ce vrai ?
• C’est absolument faux ! La révolution a demandé à tout un chacun de se mettre au travail, ce que je faisais déjà. Aux premières heures, on m’a invité à bitumer une des routes de la capitale que j’ai eu à réaliser gratuitement (NDLR : rue au secteur 2 qui porte son nom) ; par la suite j’ai décroché d’autres marchés à l’issue des appels d’offres. Je rappelle qu’à l’époque j’ai répondu positivement parce que c’était pour le bien-être de la nation ; et je continue d’agir dans ce sens.
D’aucun disent que vous êtes maintenant admis à la retraite...
• Pas du tout, une fois de plus, la retraite est faite pour les fonctionnaires. Pourquoi, en tant que particulier, je vais me mettre au repos ? Tant que j’aurai de la force et de l’énergie, je vaquerai toujours à mes occupations. Le départ à la retraite est régi par la loi des salariés. Pendant que je suis toujours utile à mon entreprise, pourquoi je vais me mettre au lit pour hypothéquer mes affaires ? Je pense qu’il n’est pas sage de jeter des grains de sable dans son propre couscous.
Beaucoup de bruits ont couru au sujet de votre réélection à la tête de la Chambre de Commerce du Burkina. Pouvez-vous nous en parler ?
• C’est à la suite de la transformation de la Chambre de Commerce et d’Agriculture en Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat en 1962 que j’ai été élu membre consulaire au titre des entreprises, sous la présidence de monsieur André Aubaret. J’ai été associé à tous les travaux de construction des antennes dans les pays voisins pour l’ouverture du pays aux zones portuaires ; et je me suis acquitté honorablement des tâches qui m’ont été confiées. En 1982, j’ai été élu membre du bureau en qualité de vice-président et j’ai développé des initiatives au profit du bureau consulaire, ce qui a permis une redynamisation de la Chambre consulaire. En 1984, j’ai été à nouveau nommé membre du bureau et toujours en qualité de vice-président. En 1995, des voix se sont élevées pour que je sois candidat à la présidence de cette organisation au départ ; cette proposition a rencontré mon opposition, j’ai évoqué le poids de l’âge et mon analphabétisme pour occuper un tel poste. Mais l’on m’a convaincu, j’ai accepté et j’ai été nommé. En 2001, j’ai été élu pour un deuxième mandat et réélu en cette année 2007 pour le troisième mandat. Au-delà de ma modeste personne, c’est une équipe soudée qui s’est engagée à travailler aux côtés des membres du secteur informel. Dans tous les cas, l’espoir est permis.
Qu’est-ce que vous reprochez aux entrepreneurs en général et ceux chargés de construire les routes en particulier ?
• Je n’ai pas de reproches à leur faire, mais plutôt des encouragements à leur adresser pour qu’ils continuent à réussir dans leurs occupations. Actuellement, la compétition est rude, mais le travail bien soigné finit par payer ; malheureusement, certains ne l’ont pas compris. Par contre, d’autres, les plus nombreux heureusement œuvrent assidûment dans le sens de l’amélioration.
Votre appel à vos compatriotes ?
• Il existe une véritable paix pour notre pays, des hommes intègres aussi ; et les membres des différentes confessions religieuses se considèrent réellement comme des frères d’une même famille. Nous menons une vie paisible et je rends hommage aux autorités car j’en suis réconforté. Je profite de cette occasion pour demander qu’Allah continue de nous guider, que les foyers de guerre s’éteignent à jamais, que ceux qui n’ont pas à manger puissent en avoir assez. Que toutes les maladies soient vaincues ! J’invite tout un chacun à persévérer dans la prière. Que le Seigneur exauce nos prières et allège nos souffrances en ce temps de sacrifices ! Amen !
Ousmane Rabalba Tapsoba e-mail :ousmatap5@yahoo.fr Collaboration : O. Sidpawalemdé
Observateur Paalga
Vos commentaires
1. Le 1er octobre 2007 à 17:53, par KgB En réponse à : > Oumarou Kanazoé : Le petit tisserand devenu milliardaire
Petite remarque : il faut dire que l’interview a ete traduit du Moore. Une traduction et la version originale, ca fait deux. N’empeche que Ladji est l’un des rares Vrais riches au Burkina qu’on ne peut confondre aux nombreux Parvenus( je parle des gens qui sont devenus riches grace au Parti de Yamyele).
Le 1er octobre 2007 à 22:40, par drissa En réponse à : > Oumarou Kanazoé : Le petit tisserand devenu milliardaire
ca été traduit du mooré et alors ?? ou est le probleme ? je ne vois pas la nécessité d’ajouter cela. OK même analphabete, il est devant. A bas les jaloux !
Le 2 octobre 2007 à 07:10, par KgB En réponse à : > Oumarou Kanazoé : Le petit tisserand devenu milliardaire
Sur le plan du journalisme professionnel, toute manipulation des propos de quelqu’un ( interpretation, edition...) doit etre signalee aux lecteurs. C’est une simple question de deontologie.
Le 2 octobre 2007 à 09:00 En réponse à : > Oumarou Kanazoé : Le petit tisserand devenu milliardaire
Je ne vois pas en quoi le message de kgb pose problème. Dire que le message a été traquit du mooré en français ne veut pas dire que le mooré ne vaut rien. Selon ma compréhension, il veut tout simplement fait savoir que les erreurs dans l’article peuvent être dues à une mauvais traduction et non à OK. Franchement...
Le 2 octobre 2007 à 18:42, par Aziz Boulkiemdé En réponse à : > Oumarou Kanazoé : Le petit tisserand devenu milliardaire
Que deviens notre ami Yamyélé ? A-t-il été définitivement censuré ou il a rejoint le site fictif de l’ODP/MT en Haute Volta ?
Le 2 octobre 2007 à 21:50, par KgB En réponse à : > Oumarou Kanazoé : Le petit tisserand devenu milliardaire
Yamyele ?? Il doit etre certainement entrain de reflechir comment son Parti peut bien proteger SamsK et mettre la main sur ceux qui auraient incendie la voiture ( si crime il ya).
Le 4 octobre 2007 à 14:06 En réponse à : > Oumarou Kanazoé : Le petit tisserand devenu milliardaire
Bjr à tous,
à propos de la traite des mossis en côte d’ivoire, il faut qu’un jour la vérité soit dite. ça belle et bien existée, de mes propres yeux en 1985 dans les rues d’une ville du centre ouest, j’ai vu une course poursuite entre un esclave qui fuyait et son patron. C’est surtout les habitants de PK8, de koudougou et de bouaflé qui en sont les specialistes. Ils traversaient de nuit le fleuve bandama avec les ouvriers. Et dans les champs, ils etaient mal nourris. Un de mes oncles au dire de mon père, qu’il a retiré de leurs griffes sentait la papaye. Ceci parceque l’aliment de base etait la papaye. On ne peut pas laisser ces gens emporter tous ces crimes dans leur tombes. Surtout qu’ils sont tous vieillissants maintenant. Nos parents ont pardonné mais je ne pense pas que ce soit la solution.
merci à tous
Le 7 octobre 2009 à 16:28 En réponse à : > Oumarou Kanazoé : Le petit tisserand devenu milliardaire
Cher frere je suis ivoirien, penses tu que revenir sur ces histoires pourraient changer les choses ? n’evenime pas la situation defficile que la cote d’ivoire vis avec son pays frere le burkina depuis un certain moment avec ses propos de revoltes.
cherchons plutôt a etre une afrique uni contre les veritables detracteurs de l’afrique , qui ne font que nous metre a dos.
Le 5 octobre 2007 à 11:20 En réponse à : > Oumarou Kanazoé : Le petit tisserand devenu milliardaire
Du moment où vous n’avez pas résolu les équations posées par Yamyelé, il a préféré disparaître. Surement qu’il réfléchit à la solution à ses équations mathématiques ou il prépare peut être sa soutenance de fin d’années.
Je ne savais pas qu’il nous manquerait autant.
Yamyélé, tu vois même si le CDP t’a oublié, les internautes au moins ne t’ont pas oublié et ne t’oublieront jamais.
2. Le 1er octobre 2007 à 22:51, par biyendee En réponse à : > Oumarou Kanazoé
pour qui oumarou est aujourd’hui à la fois président de la Communauté musulmane, président des Fédérations des associations islamiques du Burkina (FAIB) ??!! comment ?
3. Le 2 octobre 2007 à 19:38, par Socra En réponse à : > Oumarou Kanazoé : Le petit tisserand devenu milliardaire
Juste un complément qui n’aurait pas pu çetre mentionner dans l’article portrait.
Il faut aussi signaler que OK est un des plus mauvais employeurs du pays. Travailleurs non déclarés, arriérés de salaire de plusieurs mois, conditions de travail épouvantables, licenciements abusifs, ... Bref, le portail est moins glorieux si on y regarde de près. Pardon si l’on regarde simplement. C’est d’ailleurs connu.
Ce qui est moins connu c’est la transition de la vie de tisserand à celle de milliardaire... Il semble bien que OK a été un acteur majeur dans la traite pas négrière mais plutôt celle des mossis et autres. L’ignoble commerce qui constait à envoyer des jeunes dans des plantations en Côte d’Ivoire contre recompense reçu du des planteurs. Ces jeunes qui généralement n’ont pas payé leur transport devait travailler dans des conditions proches de l’esclavage pour renforcer leur maître ou patron. Kanazoé a longtemps travaillé dans ce commerce. Chacun peut aisément imaginer ce que les gens ont veçu dans ces plantations...
Dites que c’est de la jalousie. Et pourtant c’est la vérité. Faites une enquête si vous le souhaiter. Faites le vite car les témoins occulaires disparaissent. Il en reste quelques uns.
C’est une contribution pour les besoins de l’histoire.
Le 2 octobre 2007 à 23:12 En réponse à : > Oumarou Kanazoé : Le petit tisserand devenu milliardaire
C’est effectivement ce que mon papa nous disait. Merci à toi Socra.
4. Le 3 octobre 2007 à 11:04 En réponse à : > Oumarou Kanazoé : Le petit tisserand devenu milliardaire
la question rituelle est venue comme je m’y attendais, a savoir kanazoé et la revolution. chacun tient coute que coute a montrer que la revolution etait mauvaise et contre les "riches" et persecutrice, etc. kanazoe a toujours ete clair et tout le monde le sait : il n’a jamais ete inquiete et pourquoi l’aurait-il été ? tout simplement parce qu’il etait milliardaire ?! meme si kanazoe a fait des mechancetes (qui ne l’a pas fait ? cela n’excuse rien !!!), il faut reconnaitre que cet homme (avec ses limites d’etre humain tout simplement pour aller vite, je n’entre pas dans le detail...) est l’illustration du voltaique/burkinabe courageux et travailleur et ...comptant sur ses propres forces malgre ou peut etre a cause de ses moyens plus que limités. A l’époque aller au ghana ou en cote d’ivoire a pied, c’etait aller a la mort (ne serait-ce que par les animaux sauvages). Mieux ! bien que analphabete kanazoe est toujours resté en eveil a l’evolution de la societe et du monde et a su s’adapter, c’est cela l’intelligence et la culture. Il est reste lucide et sait d’ou i vient : il connait son histoire ! il a reusi parce qu’il a bossé dur et ca il le repete toujours. il merite ce qu’il a gagné et il n’y a pas de raison que la revolution l’inquiete Meme si on veut tout le temps montrer que la revolution etait contre les riches, kanazoe l’a toujours nié. Au contraire kanazoe travaille pour ses compatriotes et on voit qu’il aime son pays. je peux meme m’aventurer et dire qu’il avait les memes objectifs que la revolution et il a ete gagné a la revolution Si Si... Critiquer les mauvaises actions de kanazoe ne signifie pas qu’on est jaloux ou contre lui. Kanazoe n’est pas un riche parvenu comme on en connait tant a ouaga et qui sont devenus subitement riches aux as et qui adorent faire voir aux autres que EUX ils sont capables, parce que justement ils savent qu’ils ne le meritent pas a la sueur de leurs fronts. Tout le monde connait kanazoe pour sa modestie et sa discretion et il le montre encore dans cet interview, meme si c’est une traduction, et on sait que traduire, c’est trahir. Et on voit bien que le journaliste "a rearrangé les choses", et kanazoe est conscient de son handicap d’analphabetisme et reste prudent en bon burkinabe d’avant D’autant plus que dans sa vie il a souffert des "conseils avisés" es uns et des autres et en a acquis l’experience.
n’en deplaise a ceux qui voudraient tant accuser l’ere revolutionnaire de tous les maux, la reponse de kanazoe a toujours ete claire et ce n’est certainement pas aujourd’hui que kanazoe va defendre la revolution : il n’a aucun interet a le dire si c’etait faux :
Une certaine rumeur dit que l’ère révolutionnaire survenue dans la nuit du 4-août 1983 a dérangé Kanazoé ; est-ce vrai ?
• C’est absolument faux ! La révolution a demandé à tout un chacun de se mettre au travail, ce que je faisais déjà. Aux premières heures, on m’a invité à bitumer une des routes de la capitale que j’ai eu à réaliser gratuitement (NDLR : rue au secteur 2 qui porte son nom) ; par la suite j’ai décroché d’autres marchés à l’issue des appels d’offres. Je rappelle qu’à l’époque j’ai répondu positivement parce que c’était pour le bien-être de la nation ; et je continue d’agir dans ce sens.
qu’est-ce que le travail représente pour vous ?
Aucun homme ne peut se libérer sans le travail et, sauf cas de force majeure, chaque personne doit se vêtir, se nourrir, se loger, s’alimenter, se déplacer, se soigner, etc. à la sueur de son front, ce que certains n’ont pas compris ou bafouent à longueur de journée.
la revolution ne demandait pas autre chose que ca, n’en deplaise a ses detracteurs !
Somé
5. Le 3 octobre 2007 à 13:17, par Yamsoaba En réponse à : > Oumarou Kanazoé : Le petit tisserand devenu milliardaire
Voyez vous le probleme de nos journalistes en Afrique et au B.F. en particulier, c’est à chaquefois le fait qu’ils écorchent parfois certaines questions lors des interviews.
Ce fameux journaliste il faut le dire, n’est pas un bon journaliste. Il n’a fait que poser des questions qui n’avaient trait qu’aux points positifs de Marou. Alors que nous savons tous comment ces employés souffrent ;ils sont exploités,spoliés,licenciés abusivement. C’est pas serieux. Quant vous abordez des gens comme celui-là, il faut lui poser les vraies questons.
Je voudrais savoir est-ce-que Marou peut nous faire la preuve que l’argent qu’il a de nos jours là proviennent sincerement du seul fait des fruits de son labeur uniquement ? Cela m’étonnerait et je suis sur que je ne suis pas le seul à ne pas croire à ces histoires à nous faire dormir debout les yeux ouverts.
Pardon, je ne suis pas jalous ! D’ailleurs,je ne compare à personne sinon qu’à faire mieux que moi-meme.
Le 6 octobre 2007 à 15:55 En réponse à : > Oumarou Kanazoé : Le petit tisserand devenu milliardaire
bah , si les gens se sentent lésés dans son entreprise, il ya l’inspection du travail , il peuvent aller porter plainte contre Kanazoé.
Le 10 juin 2010 à 00:01, par depuisLeMarocUnBurkinabe En réponse à : > Oumarou Kanazoé : Le petit tisserand devenu milliardaire
La plupart des burkinabés parlent pour ne rien dire, ou bien ils parlent sur des bases non fondées.Les problèmes de communication et l’ignorance sont des maux très sérieux que mon pays devrait prendre en considération en donnant à l’éducation une grande priorité et à l’éducation de la femme, une priorité particulière.Merci de vous appuyer sur des faits solides pour argumenter vos propos au lieu d’avancer des arguments non consistants qui ne font que nuire à la maturité des esprits en quête de sagesse.Merci.
6. Le 21 juillet 2017 à 11:35, par akpoue kouassi En réponse à : Oumarou Kanazoé : Le petit tisserand devenu milliardaire
bonjour oumarou kanazoe
je suis un ivoirien je m’appelle akpoue kouassi je suis un entrepreneur de travaux public je vien vers vous pour vous solicité un pret pour le financement de mon entreprise de treavaux public nous fesons les routes et les pons et nous voulons un pret aupres de vous pour financé notre entreprise de travaux public mon entreprise s’appelleE.I.T.P VOIRIE ENTREPRISE IVOIRIENNE DE TRAVAUIX PUBLIC je demande un pret de 650 millions de francs pour l’achat des machines caterpilar et camions bennes avec les materieles de bureau et sera remboursé dans les meilleur delais pour nous faire le traénsfert de l’argent c’est part money gram aux nom de akpoue kouuassi directeur de E.I.T.P VOIRIE YAMOUSSOKRO COTE D4IVOIRE NOUS COMPTONS CUR VOUS POUR RECEVOIR CE PRET DE 650 MILLIONS DE CFA MON CONTACT..(2255)48103780/48105067 merci j’attend votre reponse