Ce mardi 22 mars 2023, la communauté internationale, particulièrement les acteurs de lutte pour un accès à tous à l’eau potable et l’assainissement, marque donc une halte sur ce droit fondamental pour tous les êtres humains.

« Le manque d’eau potable tue 5 personnes chaque minute dans le monde. (...). L’accès à l’eau potable et l’assainissement, la protection de la ressource en eau et la résilience des communautés ne sont pas une option. Si nous n’investissons pas pour inverser les tendances actuelles, le devenir de l’humanité est en pointillés », met en exergue Eau Vive internationale.

La commémoration 2023 intervient à un moment où la situation dans le secteur est aggravée, depuis des années maintenant, par les multiples crises socio-politiques et sécuritaires, notamment en zone sahélienne de l’Afrique qui compte plusieurs millions de déplacés internes au Burkina, Mali, Niger, etc.

Au Burkina, où la réalité est cruciale du fait de l’abandon par des populations de leurs localités et leur accueil dans de nombreuses autres villes et bourgades, l’organisation inscrit cette journée par des actions concrètes auprès et au bénéfice des populations des communes rurales de Kogho et de Zoungou, province du Ganzourgou, dans la région du Plateau-central. Eau Vive internationale y offre, dans le cadre de ses interventions, deux AEPS (adductions d’eau potable simplifiées) réhabilitées. Ce, dans la joie des populations qui, certainement, ignorent l’existence d’une journée mondiale de l’eau qu’elles ne vivent cet acte de soulagement de la part de Eau Vive internationale.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net