Ces 9e journées scientifiques de parasitologie constituent un cadre de rencontre pour les chercheurs afin de conjuguer leurs efforts pour venir à bout des parasites. « Vous l’aurez compris, l’heure est à la mise en commun de nos efforts, de nos moyens, de nos pensées et en communion avec les communautés locales et l’avancée technologique, il nous sera plus facile de trouver des solutions à nos problèmes », a-indiqué le Pr Roch K. Dabiré, président du comité d’organisation et président de la SOBPAR. Le professeur justifie cette approche par le fait que malgré les efforts déployés contre le paludisme, il demeure toujours et encore la première priorité en matière de santé au Burkina Faso.

Le président de la SOBPAR préconise donc une approche holistique de la question. « Nous ne viendrons pas à bout de ces maladies parasitaires humaines, animales ou végétales si notre approche reste encore binaire et très pointue sans associer les expertises d’autres domaines », a-t-il laissé entendre.

Ces journées sont aussi l’occasion de marquer un temps d’arrêt pour faire un bilan de la recherche. « Une société comme la société de parasitologie s’organise d’un certain nombre de thématiques pour rendre compte des activités de recherche dans le domaine », a-déclaré Dr Sylvain Ouédraogo, directeur de l’Institut de recherches en sciences de la santé (IRSS) et qui représentait le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST). Cela permet de rendre compte à la hiérarchie de ce qui est fait dans le domaine, a-t-il poursuivi. A l’en croire, il y aura très certainement des résultats qui méritent d’être enseignés aux politiciens pour que des décisions soient prises au plus haut niveau.

La SOBPAR est une société savante spécialisée du Burkina Faso dont le but est de participer à la formation et surtout au partage de l’information. « Les 9e journées ont surtout pour but de remplir cette mission qui est la mission de formation des jeunes chercheurs, des étudiants », explique pour sa part le Dr Sodiomon B. Sirima, président du comité scientifique.

La SOBPAR a été créée le 12 décembre 1995 et est l’une des premières sociétés savantes du Burkina Faso à animer la scène scientifique au-delà des frontières par son appartenance aux sociétés mères comme la SOAP et la Société française de pathologie exotique.

S.S