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Gestion des frontières du Burkina : « L’intégrité du territoire est une question non-négociable », déclare le Premier ministre

Publié le mardi 31 mai 2022 à 23h00min

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Gestion des frontières du Burkina : « L’intégrité du territoire est une question non-négociable », déclare le Premier ministre

Le ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité (MATDS) tient la première session de l’année 2022 du Conseil des frontières, ce mardi 31 mai à Ouagadougou.

Après la dernière session tenue le 26 février 2021, les acteurs de la chaîne sont à nouveau réunis pour parler de la gestion des frontières du Burkina Faso. Cette première session de l’année 2022, selon le ministre en charge de l’administration territoriale, le colonel-major Omer Bationo, vise à évaluer l’évolution des différents dossiers relatifs à la gestion des frontières depuis la dernière session et d’en tirer toutes les leçons en vue d’affronter 2022.

La précédente session avait retenu douze recommandations. Il y a, entre autres, la sécurisation des ressources dédiées à la gestion des frontières, la signature des conseils juridiques chargés de la défense des prétentions du Burkina Faso devant la Cour internationale de justice et la sécurisation des zones frontalières.

Le ministre en charge de l’administration territoriale, le colonel-major Omer Bationo salue les avancées malgré le contexte difficile

« Malgré la persistance des difficultés et l’émergence des nouveaux défis, je me réjouis du fait que des évolutions majeures ont été enregistrées dans la conduite de certains dossiers relatifs à la gestion des frontières », a indiqué le colonel-major Omer Bationo.

Pour cette présente session, la secrétaire permanente de la Commission nationale des frontières, Léontine Zagré, a indiqué qu’il y a huit points inscrits à l’ordre du jour. Elle note une avancée. « Au niveau de la sécurisation des ressources dédiées à la gestion des frontières, le ministère en charge des finances a mis à la disposition du secrétariat permanent un compte d’affectation spécial du Trésor qui fait que les fonds sont permanemment disponibles si bien que le secrétariat permanent peut à tout moment répondre à toute action sur le terrain ».

Toutefois, elle a reconnu que la réalisation des bornes frontières avec le Togo et le Ghana telle qu’annoncée peine à être effective. « Malheureusement, le contexte sécuritaire s’est invité et a constitué un handicap pour la poursuite de nos activités », a-t-elle justifié.

La secrétaire permanente de la Commission nationale des frontières, Léontine Zagré, a annoncé la finalisation d’un projet de charte de la déconcentration

Canaliser les ressources pour l’atteinte des objectifs

C’est dans ce « contexte sécuritaire préoccupant » que la transition s’est fixée pour mission principale, « de restaurer notre pays dans ses limites territoriales et de ramener la paix », a rappelé le Premier ministre, Dr Albert Ouédraogo. Il a, par ailleurs, déclaré que « l’intégrité du territoire est une question non-négociable ».

Pour le président du Conseil des frontières, la gestion des frontières requiert une concertation et une coordination harmonieuse des interventions, afin de mieux identifier les besoins prioritaires et canaliser les ressources pour l’atteinte des objectifs. Dr Albert Ouédraogo, a invité tous les acteurs à s’impliquer pour la réussite de la stratégie de la gestion des frontières. « Les défis sont énormes mais la solution est à notre portée », a-t-il affirmé.

Selon le Premier ministre, Dr Albert Ouédraogo, les attaques terroristes n’épargnent pas les populations des localités frontalières

Le Premier ministre a insisté sur le contexte africain actuel où les frontières constituent un enjeu majeur en matière sécuritaire et de développement des pays. Il a appelé à une concertation et une coordination harmonieuse des interventions, afin de mieux identifier les besoins prioritaires et canaliser les ressources pour l’atteinte des objectifs.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 1er juin 2022 à 15:47, par Alexio En réponse à : Gestion des frontières du Burkina : « L’intégrité du territoire est une question non-négociable », déclare le Premier ministre

    L INTEGRALITE TERRITORIALE NEST PAS NEGOTIABLE.

    Dans la realite des faits sur le terrain, nos frontieres sont poreuses. Ce qui explique que la lutte contre ce terrorisme que l OTAN nous a imposer par l hegemonie imperialiste americain sous la direction e Barack Obama(Fils d Afrique) qui preconisait avec se hyatus :

    WE WILL FINISH THE JOB.

    A la manoeuvre les deux garcons de courses, La France de Nicolas Sarkosy et l Angleterre de David Cameron. Octobre 2011 fin du regime lybien.

    Tout le Sahel est destabilse par cette action geopolitique premeditee.

    L Occident surendettee, voulant faire d une pierre deux coups. En s imposant son armee pour piller nos ressources minieres dans le chaos controller que lui meme a creer pour justifier sa presence contre la Chine et la Russie. Cette anarque du terrorisme est financee par les reseaux par ceux-la meme qui l ont cree.

    La momtee en puissance de l armee malienne en dit beaucoup.

    • Le 1er juin 2022 à 23:52, par Dedegueba Sanon En réponse à : Gestion des frontières du Burkina : « L’intégrité du territoire est une question non-négociable », déclare le Premier ministre

      Le programme de l’occident est dans le mémoire ou le livre de Damiba. On ne peut pas vaincre le terrorisme même dans 10 ans. Les blancs sont vicieux, ils ont mis ça dans la tête de leur étudiant en Master Damiba qui malheureusement a fait son coup d’état "pour faire ce qu’il veut". Or si on ne peut vaincre les barbus, on va demander leur secours. Damiba est prompt à récuser les russes et les chinois, mais ils n’ose pas récuser ses "maîtres de mémoire". D’ailleurs il paraît que le Burkina est susceptible de recevoir une base de L’OTAN pour contrer les russes, vous voyez ce n’est pas pour nous aider, mais pour contrer les russes. J’ai lu cela dans un post du groupe Oméga.
      Comme quoi déjà nos objectifs sont différents, eux ils combattent les russes, nous ce sont les terroristes qui nous preoccupent.

  • Le 1er juin 2022 à 20:41, par Dibi En réponse à : Gestion des frontières du Burkina : « L’intégrité du territoire est une question non-négociable », déclare le Premier ministre

    Sandaogo Damiba, avec 7.300.00 Fcfa , son Premier Ministre à 2.700.000 Fcfa, ses ministres à 2.300.000 Fcfa et son MPSR prennent les Burkinabè pour des Nez-Percés.
    Sur qui comptent - ils, cette bande de néocoloniaux, pour les aider à tenir un Etat et la Nation qui s’effondrent sous le poids de leur propre incurie politique, néocoloniale, compradore et clairement en lien avec les intérêts français dans le pays ?
    A les voir, il n’y a pas parmi eux, hommes ou femmes, à se mobiliser pour aller défendre l’intégrité territoriale de ce pays où ils viennent de montrer les objectifs réels de leur coup d’Etat. Des objectifs très éloignés de la question de l’intégrité des frontières de la Nation.
    Les préoccupations premières de ces grands et petits bourgeois compradores est ailleurs.
    Ni eux-mêmes, ni leurs enfants n’iront jamais au Front pour défendre l’intégrité territoriale du pays. Et d’ailleurs contre qui ? Et pourquoi ? Toutes choses qu’eux-mêmes semblent ignorer !
    Au lieu de se donner les moyens politiques et matériels de lutte contre le terrorisme djihadiste, saccageur et égorgeur drogué à l’Islam cannibale, Damiba et sa clique de médiocres semblent venus pour se goberger au sommet de l’Etat !
    Quant à l’impôt du sang, c’est aux milieux populaires de l’acquitter. C’est à ces couches que le pouvoir demande, la défense de l’Intégrité territoriale dont parlent tous les gros bourgeois compradores, tous les féodaux centraux ou périphériques et tous les obscurantistes religieux de ce pays ; bien complices des guerres hybrides de la présence française à domicile !
    Na an lara, an sara !
    La patrie ou la mort !

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